À nous deux, on peut en faire un volcan

Mon visage se décompose. Pris au piège ! Comment a-t-elle deviné ? Non, impossible, elle bluffe, elle ne peut pas savoir. Elle peut avoir des doutes, OK, mais en être sûre, impossible !

— Je, euh, je ne sais pas de quoi tu parles…

Elle lève son portable qu'elle tient dans ses mains. Sur l'écran, le numéro de l'admirateur est affiché.

— Ah oui ? Et si j'appelle ce numéro, je parie qu'un téléphone va sonner dans ta chambre. N'ai-je pas raison ?

Putain ! Je suis mal. Je bredouille, ne sais pas comment m'en tirer. Cette fois c'est la fin, ma connerie va me précipiter droit dans le mur. Merde, quel con j'ai été ! Je n'aurais jamais dû me lancer dans cette histoire.

— Ne t'inquiète pas, Adam, je n'ai pas l'intention de le dire à Maëlle.
— Comment… comment as-tu deviné ?
— Maëlle m'a parlé de toutes vos conversations en détail. Son admirateur a les mêmes goûts musicaux et cinématographiques que son père. Maëlle se plaint de ne plus aller en camping à son admirateur, hop, son père l'emmène en camping peu après. Son père qui se met sur Twibook au moment où l'admirateur apparaît. Les coïncidences étaient trop nombreuses. Elle n'a probablement pas envisagé la possibilité que ce soit toi parce que ça lui paraît impensable ; mais moi, j'ai fait le rapprochement directement.
— Qu'est-ce que tu veux, Lucie ?
— Ne t'inquiète pas : je n'ai pas l'intention de mettre fin à votre petit jeu, bien au contraire. Depuis l'arrivée de l'admirateur, Maëlle est devenue un incendie, et j'aime cette Maëlle. J'avais déjà commencé à la chauffer, mais toi tu l'as embrasée. C'est un peu notre œuvre à tous les deux, mais nous pouvons aller encore plus loin. À nous deux on peut en faire un volcan. C'est dans cette optique que j'avais subtilisé discrètement le soutien-gorge qu'elle avait caché aux toilettes du lycée. Ce fut une joie de la voir se trémousser en plein cours…
— Je ne sais pas, Lulu ; je n'avais pas prévu tout ça au départ. Cette histoire a dérapé, et je ne sais pas comment y mettre fin.
— Y mettre fin ? Jamais de la vie. C'est très bien comme ça, et tu ne vas pas me faire croire que ça ne te plaît pas.

Aïe, ça dérape encore plus ! Pourquoi ai-je accepté que Lulu s'en mêle ? Quel con j'ai été ! Comment vais-je rattraper ça ? Il me faut gagner du temps.

— Je vais y réfléchir, promis. Retourne te coucher.
— Déjà ? Ce soir, je me suis tapé la fille ; je compte bien me taper aussi le père.
— Non, non, pas question. Maëlle dort à l'étage, ce serait trop risqué.

Elle semble vouloir répondre mais mon air sévère l'en dissuade.

— OK, je vais te laisser du temps.

Elle remonte l'escalier en remuant du cul. Me voilà hypnotisé. Je ravale ma salive et monte derrière elle peu après pour aller me coucher. Je peine à retrouver le sommeil, trop chamboulé par les dernières révélations et par la crainte de voir Lulu tenter un assaut de mon lit.


Lucie nous quitte le lendemain matin : un repas de famille l'attend. Mais elle et ma fille doivent se revoir le lendemain après-midi. Lulu a en effet organisé une séance de ciné avec d'autres camarades de classe.

Pas de conversation entre Maëlle et l'admirateur le samedi après-midi, ma fille ayant un important devoir. L'admirateur la retrouve seulement le soir. L'écran affiche une Maëlle qui semble soucieuse. Je l'ai interrogée lors du repas mais elle a refusé de me dire ce qu'il se passait. J'ai cru qu'elle avait commencé à avoir des doutes sur l'identité de son correspondant ou sur une possible relation entre son père et Lucie. J'ai eu l'impression d'avoir été percé à jour. Inquiet, j'ai insisté ; elle m'a envoyé bouler, et la conversation s'est terminée en dispute.

« Houlà, ça n'a pas l'air d'aller fort, écris-je. Qu'est-ce qui te tracasse ? »
« Le bac approche à grands pas et il faut se décider quoi faire l'année prochaine. »
« Oui, c'est vrai. Tu ne sais pas où aller ? »
« Ben, mon père me voit déjà en école de commerce ; mes résultats m'assurent une place sûre. »
« C'est très bien, c'est une bonne idée. Tu reprendras sa boîte après ? »
« Oui, peut-être… »

À sa tête, je vois que quelque chose cloche.

«  Ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ? »

Elle hésite, et tape après un long moment de réflexion :

« En effet. »
« Qu'est-ce qui te ferait envie ? »
« Je ne sais pas trop. J'aime bien dessiner, mais ça n'en fait pas un métier. »
« Tu rigoles ! Il y a plein de possibilités de bonnes écoles pour ça. Réfléchis-y. »
« Oui, mais je n'ai pas le niveau. »
« Pardon ? Avec les dessins que tu m'as montrés, tu seras acceptée sans problème. »
« Je ne sais pas. De toute façon, mon père ne voudra jamais. »
« Mais qu'est-ce que tu en sais ? Parle-lui en. Si c'est ton rêve, il comprendra. »
« Oui, peut-être. »

Elle semble encore réticente mais son sourire éclaire un peu plus son visage. Nous parlons ensuite de la soirée de la veille. Elle me donne ses impressions, je lui offre les miennes. J'apprends au passage que Lucie a recommencé à l'asticoter plusieurs fois dans la nuit. Visiblement, la rouquine s'est rattrapée sur Maëlle après mon refus.


Dimanche après-midi, Maëlle est partie au ciné avec ses amies. Je m'apprête à passer un moment tranquille : un Ninja Attack, quelques bières et des friandises ; les plaisirs simples sont toujours les meilleurs. Je m'assois dans le canapé lorsqu'on sonne à la porte. Mince, j'espère que ce n'est pas un enquiquineur… Je me lève et vais ouvrir.

— Salut, Adam, apparaît Lulu. Ma est là ?
— Ben non, elle est partie au ciné. Tu devais y aller, d'ailleurs.
— Ah oui, c'est vrai.

Elle me passe devant sans rien demander, se rend dans le salon et se laisse tomber à plat ventre sur le canapé.

— Il se peut que j'aie dit aux autres que j'étais malade pour ne pas y aller…
— Tu n'es donc pas venue pour voir ma fille, je suppose.
— Bravo, Sherlock. Qu'est-ce qui t'a mis sur la voie ?

Elle se dandine, son petit cul enfermé dans son mini-short, et elle me nargue avec un sourire espiègle.

— Lulu, non, on ne peut pas coucher ensemble…
— Tu dis ça mais tu n'arrives pas à décoller les yeux de mon cul, qui ne demande que tu le maltraites.
— Lulu…
— Ben quoi ? Nous sommes tous les deux des adultes consentants ; je ne vois pas le souci. J'ai déjà vu comment tu me reluquais, Ad ; ne fais pas l'innocent. Tu es comme Maëlle : tu réfléchis trop. À se demander comment vous en êtes arrivés là tous les deux. Ne pense à rien et viens tâter la marchandise.

Elle tend son postérieur en arrière en signe d'invitation. Sans m'en apercevoir, j'ai avancé de quelques pas. Qu'est-ce que je fais, bon sang ? C'est l'amie de ma fille. Je ne devrais pas…

— Je peux jouer le rôle de ta fille, si ça t'aide.
— Non, non, c'est bon…

Ça y est. Bien malgré moi, ma main s'est posée sur ce derrière dodu et appétissant. Il est encore temps d'arrêter cette folie et de la renvoyer chez elle, mais plus je caresse cette rondeur parfaite, plus ma volonté vacille. Voilà que ma seconde main vient en renfort de la première.

— Oh, papa… fait Lucie avec une voix d'ingénue. C'est bizarre, mais très agréable. Je me sens toute chose !

Elle se retourne, s'assoit et fait semblant d'être choquée à la vue de la déformation de mon pantalon au niveau de l'entrejambe.

— Mais, papa, qu'est-ce qu'il t'arrive ? fait-elle en caressant la bosse. C'est bizarre, c'est tout dur. Je peux voir ce qu'il se passe ?
— Lucie, arrête ce petit jeu !
— Lucie ? Mais non : moi c'est Maëlle, papa. Souviens-toi.

La ceinture saute, la braguette aussi. En quelques mouvements experts qui rendent son rôle d'ingénue moins crédible, mon sexe se déploie juste devant son nez.

— Oh, papa… pourquoi ton zizi il est comme ça ? C'est douloureux ? demande-t-elle en le caressant. Oh, il est vraiment tout dur et tout chaud. Je ne sais pas pourquoi, j'ai très envie de le mettre dans ma bouche. Je peux ?
— Lulu, s'il te plaît…

C'est à moitié une plainte, à moitié un souhait. Fini, son rôle d'ingénue : elle embouche mon sexe sans aucune hésitation. S'ensuit une fellation des plus expertes. Si jeune, et déjà si douée ! À ce rythme-là je ne vais pas tenir bien longtemps, surtout que ma dernière relation sexuelle remonte à des années. J'avais presque oublié la sensation merveilleuse d'une langue habile qui recherche mon plaisir. Oui, Lucie est très douée, et visiblement elle adore ça. La voilà qui enfonce mon gland au fond de sa gorge pour m'avaler tout entier. Purée, c'est trop bon, je viens déjà ! Je grogne et éjacule de puissantes giclées. Comme je m'en doutais, Lucie ne se laisse pas surprendre.

— Oh, papa, tu m'en as mis plein la bouche… j'ai été obligée de tout avaler.

Elle récolte les dernières gouttes de sperme du bout de la langue et me libère le sexe. L'excitation retombe. Contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, je n'ai pas de remords à m'être fait sucer par l'amie de ma fille. Après tout, Lulu est adulte, consentante, et sait parfaitement ce qu'elle fait. Je n'ai pas de honte à avoir. Pour une fois, c'était agréable de se laisser aller.

— Pour la suite, Ad, on monte à l'étage ? On sera plus à l'aise.

Bien entendu, je me doutais qu'elle n'allait pas se contenter de si peu. Moi non plus. Du coup, je la laisse passer devant moi et en profite pour mater sa silhouette callipyge. Arrivée en haut, Lulu me demande :

— Tu préfères qu'on le fasse dans ton lit ou celui de ta fille ?
— Celui de Maëlle.

J'ai à peine réfléchi. La brûlure qui m'a cramé le bas-ventre à l'idée de baiser Lulu dans le lit de Maëlle a fait tout le boulot. La rouquine, satisfaite, sourit et me tire par la main vers la chambre de ma fille. C'est étrange de rentrer là ; j'avais pris l'habitude de voir cet antre du plaisir le plus souvent via l'écran de mon ordinateur. C'est comme si je me trouvais projeté dans un film.

Lucie me pousse sur le lit et m'arrache mes vêtements. Elle se jette sur mes genoux et se débarrasse de sa chemise, seins nus en dessous. Nous nous embrassons et nous caressons. Sa peau est chaude comme la braise. Je joue avec la pointe de ses seins, les asticote du bout des doigts et de la langue. Mon sexe n'est pas long à retrouver sa raideur.

L'excitation me monte à la tête. Je me sens d'un coup plus sauvage. Je prends Lulu entre mes mains, la balance à côté sur le dos et lui arrache mini-short et culotte. Elle est trempée. Je lui enfonce plusieurs doigts dans le sexe et lui dévore les seins. Elle gémit de plaisir. Puis je la retourne pour admirer son cul sans entrave. Inspiré par cette vision, je le foudroie d'une claque. Lucie sursaute.

— Tu es une belle salope, Lulu, quand même…
— Oui, papa : je suis ta belle salope. J'ai été une vilaine fille… vas-y, fesse-moi.

J'obéis, puisque cela semble lui plaire. Les claques pleuvent et résonnent dans la pièce ; je n'y mets aucune douceur. Lulu s'en satisfait très bien et m'encourage à continuer. C'est marrant, je ne l'avais jamais fait avant ; cela défoule.

— Ad, tu veux me défoncer la chatte ou le cul ?

Rhââ… elle est décidément pleine de surprises, celle-là ! Pour toute réponse, je lui enfonce un doigt dans le fondement que je commence à trifouiller.

— Je le savais : aucune de mes conquêtes n'a jamais résisté, se réjouit-elle.

Je cours dans la salle de bain récupérer un peu de lubrifiant et viens reprendre mon affaire en cours. Cela passe tout de suite mieux. Après plusieurs minutes à préparer le passage, je me place au-dessus d'elle. Mon gland pointe sur son passage ouvert. D'un léger coup de reins, j'entre. Lulu soupire d'aise. Elle a beau avoir l'habitude, le chemin est tout de même serré. Cela ne m'empêche pas de m'engouffrer entièrement. Mon sexe commence à osciller, ce qui nous provoque à tous deux des râles de plaisir.

— Oh oui, Ad, je savais que je prendrais mon pied avec toi !

Comment une simple volonté de garder un œil sur ma fille m'a-t-il mené à sodomiser sa copine dans son lit ? J'ai du mal à remettre les évènements en place. Une chose est sûre, c'est que cette histoire dingue a complètement dérapé, et que j'y trouve mon compte. Je n'avais rien prévu du tout. J'espère juste que je ne vais pas me prendre les pieds dans le tapis à la fin…

— Allez, papa, continue, défonce-moi !

Je perds complètement pied. Je me démène comme un sauvageon à lui arracher des cris de plaisir. Mon corps en sueur frotte contre le sien qui suinte lui aussi. Nous sommes proches du précipice. Plus que quelques allers-retours et nous sombrerons dans le gouffre du plaisir. Je donne tout ce que j'ai, heureux de pouvoir jouir de ce moment. Lulu ne tient plus en place. J'explose aux tréfonds de son cul en hurlant de plaisir puis je m'écroule à côté d'elle.

Après plusieurs minutes à reprendre son souffle, elle se lève et se rhabille. Je la regarde sans comprendre. Je n'ai jamais eu l'habitude que ma compagne se tire après l'acte.

— Il se fait tard, Ad ; Maëlle ne va pas tarder. Mais c'était cool. On se remet ça ?

Je regarde le réveil : oui, en effet, je n'avais pas fait attention. Je me lève vite, enfile mon boxer et aère la pièce. Regrettant d'avoir souillé le lit de ma fille, je commence à retirer les draps pour les changer. Lucie s'avance vers moi et me fait la bise.

— Il faut que je file. Ne t'inquiète pas ; à nous deux, nous allons faire sauter tous les verrous de ta fille.