Veux-tu me voir ?

Hein ? Elle veut vraiment qu'on allume nos webcams ? Mais elle est folle, là !

« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. »
« Je ne te demande pas d'allumer la tienne. Ne t'inquiète pas, j'ai bien compris que tu voulais rester anonyme. Je te proposais juste que moi j'allume la mienne. »
« Es-tu sûre de vouloir faire ça ? »
« Je ne vois pas pourquoi je me cacherais, en fait. Tu as dit me connaître ; tu es sûrement quelqu'un de mon entourage, alors tu sais déjà à quoi je ressemble. Preuve supplémentaire : tu m'as reconnue sur mon dessin. Si ça se trouve, je t'ai croisé toute la semaine sans le savoir. Je n'ai donc rien à te cacher. »
« Et qu'est-ce qui te fait croire que je pourrais avoir envie de te voir ? »
« Peut-être le fait que tu t'es donné tout ce mal pour correspondre avec moi, toi, mon « admirateur secret ». Je ne suis pas naïve, je sais ce que cela signifie : je te plais. »
« Tu ne trouves pas cette situation un peu malsaine ? »
« Malsaine ? Tu trouves moins malsain de m'observer à mon insu plutôt que je me montre volontairement devant toi ? Vraiment, je ne vois pas ce qui te fait peur. Il n'y a aucun mal à ça. Mais bon, je comprendrais que tu préfères t'abstenir. Tu fais comme tu veux : tu es libre, après tout ! »

Je suis sidéré qu'elle puisse proposer à un type dont elle ignore l'identité de la mater. D'un autre côté, elle n'a pas forcément tort non plus. Dans la rue, n'importe qui peut la reluquer. Qu'est-ce que ça change vraiment ici ? Ce n'est pas comme si elle allait se foutre à poil. Que dois-je faire ? Ou plutôt, que ferait un véritable « admirateur » à ma place ? Je crois que c'est clair…

Je clique pour accepter l'invitation webcam mais ne valide pas l'allumage de la mienne. Un carré apparaît sur le côté de la conversation, ma fille dedans. Elle sourit à pleine dents et me fait coucou d'un signe de main. Comme un con, je lui réponds en effectuant le même geste avant de me rappeler qu'elle ne me voit pas.

Tiens, par rapport à tout à l'heure pour le repas, elle a ôté son pull. La voilà avec un débardeur qui lui offre un joli décolleté. Bon, ça reste relativement sage, mais quand même ! A-t-elle choisi cette tenue innocemment – genre elle avait chaud, c'est pour ça qu'elle a retiré son pull – ou cherche-t-elle à séduire ? Après tout, elle s'est maquillée ce matin alors que c'est une chose qu'elle fait rarement. Mais bon, je vais lui accorder le bénéfice du doute.

« Tu es vraiment très jolie. Un vrai petit ange ! »
« Merci beaucoup. »

J'ai droit à un magnifique sourire.

« Mais je ne suis pas toujours un ange… »
« Mais ça ne t'inquiète vraiment pas de ne pas savoir à qui tu parles ? Quelqu'un qui cache son identité pour te parler et se renseigner sur toi ne te rend pas méfiante ? »
« Bof, je ne suis pas du genre à prendre peur pour un rien. Je suis persuadée que si tu avais voulu me faire du mal, tu l'aurais déjà fait. À la place, tu as été plus que correct et respectueux, et tu as montré que tu t'intéressais vraiment à moi et pas juste à mon cul. Cela se sentait déjà dans ton message d'invitation, et c'est pour ça que je t'ai accordé une chance. En général, les chiennards, les pervers du net et les sales porcs se trahissent assez vite. »
« Tu as déjà eu affaire à eux ? »
« Oui, quelques lourdauds que j'ai rapidement jetés. Pas plus tard qu'il y a trois semaines, il y en a un qui a voulu m'envoyer des photos de sa queue sous tous les angles. » « Et qu'est-ce que tu as fait ? »
« J'lui ai répondu un « C'est tout ce que tu as à me proposer ? Pfff ! » et je l'ai jarreté. Je ne sais pas pourquoi ces mecs s'imaginent qu'une photo de bite va me faire craquer. Moi, c'est plutôt la personnalité qui m'attire chez un éventuel partenaire, pas son asticot qui pendouille entre ses jambes. »
« Moi non plus je n'ai jamais compris cette stratégie. Personnellement, je me sentirais minable en agissant ainsi. Ils se croient sûrement tout permis grâce à l'anonymat que leur confère le net. »

Je devrais être rassuré, mais je ne sais quoi penser. D'un côté Maëlle me semble tout à fait apte à se protéger des pervers sexuels du net comme avec ces connards ; d'un autre, elle semble trop confiante dans sa capacité à déceler les sales types. Un prédateur sexuel plus habile pourrait aisément la manipuler, comme elle me le prouve en me faisant trop facilement confiance. Pas que j'en sois un, mais je pourrais.

« Mais pas toi ! Toi tu gardes tes principes malgré ton anonymat. Et ça j'apprécie, même si tu as l'air de te mettre trop de barrières ou de ne pas assumer ce que tu veux vraiment. »
« Ce que je veux vraiment ? »
« Moi ! Ne fais pas l'innocent : tu me désires. Je le sais mais ne t'inquiète pas, ça ne me dérange pas. Qu'un homme de ton âge s'intéresse à une banale lycéenne, c'est même plutôt flatteur. »
« Et si je te disais que ce n'est pas le cas ? »
« Ne me prends pas pour une imbécile, s'il te plaît. Pourquoi ferais-tu tout ça sinon ? »

Parce que je suis ton père et que je voulais garder un œil sur ta vie ! Je ne peux définitivement pas lui avouer la vérité. C'est vrai qu'un type qui la contacte sur Internet, qui se dit admirateur et qui veut nouer une correspondance fantasmerait très probablement sur elle.

« Tu n'as pas la moindre idée de qui je suis. »
« J'ai pensé à plusieurs théories sur pourquoi tu veux garder ton anonymat. La plus évidente, c'est que tu es un homme marié, ou peut-être un de mes profs. Tu as donc peur que je révèle notre correspondance parce que ça t'attirerait de graves problèmes. Mais je vais te dire : j'ai très vite jeté cette théorie à la poubelle. La vérité, c'est que je me fous de savoir qui tu es. Tu as sans doute tes raisons de garder ton identité secrète, et je les respecte. Je ne souhaite pas te mettre dans l'embarras. Nos échanges me plaisent, et qu'ils continuent est tout ce qui m'intéresse. »
« Je ne comprends pas comment tu peux te moquer de qui je suis. Je pourrais être n'importe qui. Je pourrais représenter un danger pour toi. »
« Oui, tu pourrais être n'importe qui, c'est ce que je me suis dit toute la semaine. J'avais l'impression de sentir ton regard sur moi à longueur de journée, et c'était plutôt plaisant. Et tu pourrais effectivement représenter un danger. Mais d'un, j'en doute ; de deux, connaître ton identité ne changera rien à ça. La preuve, beaucoup de viols sont commis par des personnes de confiance. »
« Tu marques un point, mais quand même… »
« Quand je te disais que tu te mettais trop de barrières et que tu n'assumais pas ! Bon, écoute, t'as fait un choix un avançant à visage caché, et j'ai fait un choix de l'accepter. Alors assumons nos choix et respectons celui de l'autre, sinon ce n'est pas la peine de continuer. On va arrêter là pour ce soir. Penses-y cette nuit et prends ta décision. E si tu veux continuer nos échanges, connecte-toi demain, sinon adieu, pour toujours. »

La page se ferme, faisant disparaître le visage agacé de ma fille. Hein ? Vient-elle vraiment de me donner un ultimatum ? J'essayais juste de lui inculquer un peu de bon sens, de lui faire réaliser à quel point cette situation pourrait lui être périlleuse, et voilà comment elle réagit ? Merde alors, je ne m'attendais pas du tout à ça.

Fatigué, je ne cherche pas plus à comprendre et je vais me coucher. Je verrai ça demain à tête reposée. Sauf que, impossible de fermer l'œil. Toutes ces conversations avec Maëlle dansent dans mon crâne. Je commence même à m'imaginer la scène qu'elle m'a décrite avec Lulu. Je visualise la petite rouquine aux cheveux courts, la tête plongée entre les cuisses de ma fille en train de gémir. Hum, cela devait être chaud… Merde, ça ne va pas la tête ? Pourquoi je pense à ça, moi ?

Quoi qu'il en soit, c'est peut-être signe qu'il est temps de mettre fin à cette histoire. J'en ai appris pas mal, suffisamment pour me faire une bonne idée des rapports de Maëlle avec Internet et la sexualité. Elle n'est plus innocente mais semble raisonnable dans une certaine mesure. Le reste, c'est à elle de voir ; elle est grande, elle saura prendre la bonne décision… j'espère. Oui, j'en ai appris suffisamment… et les choses sont déjà allées trop loin.

Je m'endors finalement après quelques heures à tourner en rond et une masturbation rapide pour trouver le sommeil.


Le lendemain, ma décision est prise. Cela a assez duré ; je ne contacterai plus Maëlle en me faisant passer pour son admirateur secret. C'était stupide ! Dieu merci, les conséquences auraient pu être catastrophiques, mais tout s'est relativement bien passé et j'ai pu apprendre quelques trucs. Je m'occupe l'esprit grâce à quelques tâches ménagères et réparations.

Maëlle est plutôt d'humeur sombre à table, le midi comme le soir. Je ne cherche pas à ce qu'elle m'explique ce qu'elle a, de peur de la braquer contre moi. Si elle veut m'en parler, elle viendra me voir. En tout cas, c'est ce qu'elle devrait faire. Reste que notre dîner se termine et que moi je me retrouve devant la télé, seul.

Une nouvelle fois, le programme n'est pas assez intéressant pour capter mon attention, et mes idées divaguent. Je repense à toute cette histoire. Plus que trois heures et Maëlle pourra dire définitivement au revoir à son admirateur. Je l'imagine en train d'attendre désespérément devant son écran qu'il se connecte. La pauvre ! Mais bon, elle s'en remettra. C'est mieux ainsi.

Je me demande soudain ce que j'aurais pu découvrir d'autre sur ma fille. Je me demande jusqu'où elle aurait pu aller avec son admirateur. Je suis soudain pris d'une bouffée de chaleur en imaginant le pire. Je chasse cette pensée malsaine et un peu trop fascinante à mon goût. De toute façon, ma décision est prise, je ne saurai donc jamais.

Oui, mais je me demande quand même. La curiosité me dévore. Je tiens jusqu'à un peu plus de vingt-deux heures avant de brancher l'ordinateur du salon. Ma main tremble avant de cliquer sur le site. J'ai l'impression de faire une énorme bêtise, de ne plus pouvoir faire marche arrière après ce soir. Ridicule ! Je veux juste garder un œil sur ma fille. Je me connecte.

Sans surprise, elle aussi est connectée. Je double-clique sur son nom pour ouvrir la page de messagerie instantanée.

« Bonsoir, Maëlle. Je te dérange ? »
« Tu en as mis du temps… J'ai cru que je ne te verrais plus. »
« J'en suis désolé. Ce n'était pas une décision facile. »
« Pas grave, du moment que tu es bien décidé. Alors tu veux continuer nos conversations, c'est bien cela ? »
« Oui, sinon je ne serais pas là. »
« Et donc tu vas arrêter de me dire ce que je dois faire, de te mettre des barrières, et tu vas assumer ? »
« Oui. »

J'ai hésité à répondre avant de me rappeler que je jouais un personnage. Une invitation webcam est lancée. Comme la veille, je l'accepte sans pourtant brancher la mienne et, ce coup-ci, sans broncher. Maëlle m'apparaît souriante. Bon, elle n'a pas l'air de m'en vouloir.

Autre détail que je ne mets pas longtemps à remarquer ; en même temps, difficile de passer à côté : sa tenue. Elle est encore en décolleté, mais cette fois-ci plus impudique que la veille, avec un soutien-gorge qui semble lui remonter la poitrine – qui n'en a absolument pas besoin pour attirer le regard – et la mettre en avant. Bien trop ! Ce n'est pas possible, elle doit avoir une idée derrière la tête pour s'afficher ainsi. Cela ne peut pas être innocent.

Elle commence à me parler de musique, d'un nouveau groupe sur lequel elle est tombée dans la journée. Elle m'envoie quelques liens. Du rock à l'ancienne, c'est vrai que c'est plutôt prometteur. Mais j'avoue avoir du mal à me concentrer sur les morceaux, intrigué par ce décolleté plongeant. Il me faut faire une petite expérience.

— Maëlle, tu peux venir deux minutes ? l'appelé-je en tant que père.

Sur l'écran, je la vois lever les yeux au ciel, agacée. Elle me marque qu'elle revient, et disparaît. Moi, je verrouille rapidement l'ordinateur, histoire qu'elle ne tombe pas sur ma page. La voilà dans le salon. Tiens, comme c'est étrange, elle a remis la chemise qu'elle portait dans la journée.

— Dis, ma chérie, tu n'aurais pas vu mon portefeuille par hasard ? Je ne sais plus où je l'ai posé.
— Non, pas du tout. Désolée.
— Bon, pas grave, merci quand même.

Elle repart vers sa chambre tandis que je débloque l'ordinateur. Quelque temps après elle réapparaît à l'écran, de nouveau en décolleté. Plus vraiment de doute à avoir : elle a choisi cette tenue exprès pour son admirateur. Elle a conscience de ce manque de pudeur, sinon elle n'aurait pas caché sa tenue à son père. Elle sait très bien qu'elle fait quelque chose que son père ne cautionnerait pas. Elle cherche donc à provoquer son admirateur. Argh, elle joue à un jeu dangereux !

Ouais, son attitude vient dissiper les quelques doutes qui me restaient encore. Sa manière de se tenir, poitrine bombée, les nombreuses fois qu'elle se penche, offrant ainsi une vue encore plus plongeante, ou tout simplement sa façon d'être, de sourire et de faire les yeux doux. C'est tellement peu subtil que ça en devient risible.

Me voilà gêné pour elle. Je vois bien qu'elle n'est pas encore très à l'aise dans le jeu de la séduction. Elle se couvre presque de ridicule. Mais je suis aussi gêné parce que fasciné. Je découvre une toute nouvelle facette de ma fille. C'est vraiment intriguant.

Le sujet sur la musique s'épuise assez rapidement. J'enchaîne en lui demandant ce qu'elle a fait de sa journée. Elle me parle de ses dessins et me propose de me montrer ses dernières œuvres. J'accepte volontiers. Il s'agit une nouvelle fois de croquis d'elle dans des poses assez suggestives. Quelques erreurs par ci, par là – des jambes trop longues par exemple – mais rien de très choquant. Au contraire, ça donne un charme supplémentaire, je trouve. Je suspecte qu'elle n'a pas choisi de me montrer ces dessins au hasard. Quoi qu'il en soit, je la félicite et lui fais part de mon admiration.

« Je ne sais pas si tu te souviens, je t'avais parlé d'autre dessins un peu plus suggestifs que ceux-là. »
« Oui, tu as dit que tu me les montrerais si je suis sage. Je pensais qu'il s'agissait de ceux-là. Certaines poses étaient plutôt osées. »
« Pas vraiment ; là, ça allait encore. Tu veux les voir ? »
« Tu penses que j'ai été assez sage ? »
« Tu es revenu, alors oui. Les autres sont vraiment très suggestifs. Alors ? »
« Vas-y, je serais curieux de savoir ce que tu entends par suggestifs. »

Elle m'envoie plusieurs fichiers, et là, c'est le choc ! Là, il ne s'agit plus de suggestion : les croquis montrent Maëlle nue dans des poses vraiment très osées, les jambes grandes écartées, le cul tendu ou encore la poitrine bombée. Ses formes sont bien mises en valeur. Elles ont dû vraiment bien s'amuser, elle et Lulu ! Cela ne m'étonne pas que la séance photo se soit terminée en cunni sauvage… Merde, je suis très mal à l'aise ; ces dessins sont vraiment magnifiques, sensuels, chauds, mais c'est ma fille qu'ils représentent. J'en reste fasciné et n'arrive pas à lâcher ces traits du regard.

« Ils sont vraiment beaux, tout comme leur modèle, d'ailleurs. »

Elle sourit à l'écran.

« C'est vrai ? Tu me trouves belle ? »
« Bien entendu. »
« Et tu me trouves sexy ? »

Je dois reconnaître que son charme ne laisserait pas beaucoup d'hommes indifférents. Elle a vraiment un corps magnifique.

« Oui. »
« Et tu me trouves bandante ? »
« Oui. »

J'ai répondu sans vraiment réfléchir. Pourquoi ai-je écrit ça ? C'est ma fille, putain ! Je me rassure en me disant que je joue toujours un personnage. Et puis je ne fais rien de mal, ce ne sont que des mots.

Ses yeux ! Son regard a changé en un instant. Il se fait sauvage, prédateur. Je crois que si j'avais été un type en face d'elle, elle m'aurait sauté dessus. Et si je n'avais pas été son père, je l'aurais laissée me dévorer avec plaisir. Une vague de frissons remonte le long de ma colonne vertébrale. C'est bien la première fois que je vois ce regard affamé ; c'est déstabilisant.

« Veux-tu voir mes seins ? »

Merde, c'est en train de complètement déraper ! Que répondre à ça ? Je suis son père, je ne peux pas la laisser faire ça ! Je suis censé être quelqu'un d'autre, quelqu'un qui voudrait les voir. Si je refuse, elle va encore se braquer et m'accuser de ne pas assumer. Je crois que je n'ai pas vraiment envie que nos conversations s'arrêtent là : j'ai trop pris goût à elles. C'est donc les mains tremblantes que je tape un « oui » en priant pour que ça ne dérape pas trop.

Ses lèvres dessinent un sourire satisfait. Et toujours ce regard provocant. En quelques gestes, son débardeur disparaît. La voilà en soutien-gorge. Quelques mouvements supplémentaires la débarrassent de son sous-vêtement. Elle cache cependant d'un bras ce qu'elle peut de sa poitrine, faisant durer le suspens.

Merde, j'ai du mal à réaliser ce qui est en train de se passer : ma fille est en train de s'exhiber devant moi – enfin non, devant son admirateur – et moi je la laisse faire alors que je devrais la convaincre d'arrêter cette folie. C'est complètement immoral.

J'en ai les membres qui tremblent. C'est comme si un brasier avait éclaté dans mes veines, une chaleur infernale qui me ferait perdre le contrôle et la raison. C'est immoral, mais pourtant je ne veux pas que ça s'arrête : je veux qu'elle retire son bras.

Elle le fait ! Et voilà sa poitrine qui m'apparaît dans toute sa splendeur. Elle n'a absolument pas besoin de soutien-gorge pour paraître gonflée et tenir en place. C'est la première fois que je vois les seins de ma fille ; elle a toujours été assez pudique avec moi, et j'avoue être fier qu'elle en ait de si beaux.

« Alors, comment tu les trouves ? »
« Absolument parfaits. Ils sont magnifiques ! »

Elles se mord la lèvre inférieure. D'une main, elle se caresse la base d'un sein comme pour en souligner le contour. Je vois clairement ses tétons pointer, me signifiant que la situation l'excite.

« Tu voudrais les toucher si tu le pouvais ? »
« Je crois bien, oui. »
« Comment ? Comme ça ? »

Elle se caresse franchement les seins, se les palpe et les tripote. Elle joue avec ses mamelons durcis sans oublier de lancer ses regards de braise à sa webcam. Et moi je suis subjugué par ce spectacle. Je sais que je devrais détourner mon regard mais je n'en trouve pas la volonté. Qu'est-ce qu'il m'arrive, bon sang ?

« Oui, comme cela, continue… »

Mais qu'est-ce que je fous ? Pourquoi écris-je cela alors que ma raison me hurle tout le contraire ? Je sais que je suis censé jouer un personnage, mais il n'a jamais été question de la pousser à s'exhiber. Je devrais lui dire d'arrêter ce petit jeu mais je n'ose pas. Non, je n'en ai pas envie. Merde, je dérape ! Pourquoi ne parviens-je pas à détacher mon regard de ses mains qui palpent cette magnifique poitrine ? Et cette chaleur qui monte dans mon bas-ventre…

Et elle, qu'est-ce qu'elle fout aussi ? Quelle idée de se caresser les seins devant n'importe qui ? Et diable, comme elle a l'air d'y prendre goût ! C'est de la folie, mais pourtant un grand sourire se dessine sur ses lèvres fines. Qu'elle puisse s'abandonner ainsi devant le regard pervers de quelqu'un dont elle ignore l'identité est incroyable, loin de tout ce que je lui ai appris. Quel plaisir peut-elle y trouver ? Et pourquoi suis-je autant fasciné ?

Cette histoire a dérapé. Il va falloir que je trouve un moyen de calmer le jeu avant que ça n'aille plus loin. Je la laisse pour cette fois, mais les prochaines je m'arrangerai pour éviter ce genre de dérapage. Oui, c'est promis. Je la regarde finir de m'offrir ce spectacle, juste une fois, et ça n'ira pas plus loin.

« Très bien, ma belle ; c'est parfait. »

Je ne devrais pas l'encourager, mais je crois que je ne parviens plus à réfléchir correctement. Son visage s'illumine de satisfaction. Frottant ses seins l'un contre l'autre, elle est fière d'elle. Elle continue de jouer un moment avec ses deux globes, puis le jeu ralentit. Je sens que le moment touche à sa fin.

« Merci beaucoup, ma belle ; c'était magnifique ! »
« C'est vrai ? Tu as aimé ? On recommencera, alors… »