Sacrée soirée ! (2)
Lioubov04/01/2025Quelques semaines plus tard, N. me téléphona pour m'inviter à passer une autre soirée chez lui en compagnie de la charmante K. Pour cette occasion, je décidai d'emporter une mallette qui renferme quelques accessoires érotiques.
Une fois chez lui, nous avons commencé à déguster des whiskies sur la terrasse en discutant de sujets d'ordre général puis, ayant rempli à plusieurs reprises le verre de Jack Daniel's au miel que K. semblait apprécier, nous remarquâmes qu'elle commençait à éprouver une certaine chaleur : assise en face de nous, elle croisait et décroisait ses jambes en nous faisant voir sa petite culotte rouge.
La fraîcheur commençant à tomber, nous avons décidé de réintégrer le salon.
K. étant partie avant nous, N. m'a susurré à l'oreille :
— Elle a déjà enlevé sa culotte…
Je ne l'avais pas remarqué. Comprenant que la soirée s'annonçait chaude, j'en ai profité pour avaler discrètement le comprimé de Cialis que je conservais depuis 15 ans.
Une fois à l'intérieur, nous avons continué à boire ; et comme chaque participant savait pourquoi il était là, j'ai amené progressivement la conversation sur des sujets érotiques, en désignant le gros tonneau placé à l'extrémité du bar.
— Il est assez grand pour que j'y entre, a remarqué K.
N. lui rétorqua :
— Ce serait possible, mais il ne comporte pas d'ouverture pour y pénétrer.
C'est là que j'intervins :
— Est-il percé d'une bonde ?
N. le fit pivoter pour nous montrer une ouverture circulaire de quelques centimètres de diamètre.
Je poursuivis :
— Cela pourrait servir de glory hole…
— Qu'est-ce que c'est ? s'enquit K.
— Il s'agit d'une ouverture pratiquée dans une cloison par laquelle un homme fait dépasser sa verge afin de se faire prodiguer une fellation, tout en restant dissimulé pour conserver son anonymat.
— Ah oui, s'exclama K., j'en ai déjà vu dans des films X mais je ne savais pas comment ça s'appelle !
— Et cette pratique date de plusieurs siècles, ma chère K. Elle remonte à l'époque de la marine à voile, du temps où les navires restaient plusieurs semaines en mer – voire quelques mois – avant d'accoster dans un port.
— Mais quel rapport avec un tonneau ? demanda-t-elle.
— Eh bien, les marins étaient de rudes gaillards qui ne pouvaient pas attendre plusieurs semaines pour déverser leur trop-plein dans le ventre des prostituées qui pullulaient dans les tavernes des ports. Alors ils prenaient ce qu'ils avaient sous la main… Et comme les femmes étaient interdites à bord des navires à cause d'une ancienne superstition, eh bien ils leur substituaient des jeunes mousses qu'ils enfermaient dans un tonneau et qui s'activaient à soulager l'équipage. Enfin, j'ignore si c'est une légende ou bien la vérité…
Je fis remarquer à K. :
— Comme la bonde de ce tonneau est placée assez bas, l'homme qui voudrait l'utiliser à la manière des anciens marins devrait s'agenouiller pour que son sexe soit à la hauteur de l'ouverture.
L'ambiance devenait de plus en plus chaude…
Je me suis approché de K. pour lui demander :
— Avez-vous une confiance absolue en moi, K. ?
— Oui, j'ai confiance, mais pas une confiance absolue.
— Une confiance relative, alors… Dans ce cas, je vous propose une mesure de sécurité : je ne vous obligerai pas à aller au-delà de vos désirs. Si cela va trop loin pour vous, vous n'aurez qu'à dire « Stop », et j'arrêterai aussitôt. Cela vous va ?
Elle acquiesça.
Je la fis asseoir sur un canapé et lui plaçai un bandeau rouge sur les yeux.
— Allez-vous pouvoir déterminer avec quoi vous allez être caressée ?
— Je vais essayer…
Elle releva sa robe jusqu'à sa taille (je rappelle qu'elle avait déjà enlevé sa culotte).
Je sortis deux plumes d'oiseau de mon attaché-case, en donnai une à N., gardai l'autre pour moi, et nous commençâmes à caresser K. sur tout le corps : bras, cou, visage, ventre, seins, cuisses, entrejambe, sillon vulvaire… Elle soupirait et gémissait sous l'action simultanée des deux plumes. À un moment, je retournai celle que je tenais pour lui piquer le clitoris avec l'extrémité pointue du calamus. Elle poussa un petit cri de surprise mais ne protesta pas.
La séance de caresses se poursuivit durant quelques minutes puis je rangeai les plumes.
— Maintenant, K., ôtez ce masque qui vous aveugle et dites-nous de quoi il s'agissait.
C'est sans hésitation qu'elle répondit :
— Une plume. Mais je reconnais qu'avoir les yeux bandés a augmenté mes sensations.
— À présent tournez-vous et placez vos mains dans votre dos.
Je remis une paire de menottes à N. en lui glissant en aparté « C'est toi le spécialiste. »
Il les referma sur les poignets de K. sans les serrer fort, après m'avoir fait signe pour savoir si j'en avais la clé.
Je déclarai à celle qui était devenue notre soumise :
— Une si jolie femme mérite un bijou. Un collier, en l'occurrence.
J'entrepris de lui passer autour du cou un collier de chien en cuir prolongé d'une laisse dont je confiai l'extrémité à N. et la fis s'agenouiller.
— Va promener cette jolie petite chienne. Quant à vous, K., une chienne, ça marche à quatre pattes !
Elle s'exécuta sans rechigner (j'avais déjà remarqué que les femmes de pouvoir apprécient d'inverser les rôles en se laissant dominer). N. lui fit parcourir quelques mètres sur le dallage pendant que j'appliquais de légers coups de cravache sur son postérieur rebondi. Il l'amena à proximité de la table basse de salon où elle s'assit. Je me plaçai sur un canapé pour déguster du whisky en les regardant.
C'est à ce moment-là que K. s'approcha (à genoux) de moi et commença à laisser ses lèvres parcourir mon visage, s'approchant de ma bouche mais s'en détournant au dernier moment. Elle posa une main sur mon sexe ; de l'autre, elle enleva mon polo puis tenta de déboutonner mon pantalon. Comme elle n'y parvenait pas, je l'aidai à me débarrasser de mon vêtement. Ceci fait, je me retrouvai avec juste mon catsuit de mailles noires et une petite culotte sexy mauve fendue sur le devant.
K. se releva et approcha son pubis de mon visage, quémandant cette caresse que ne n'avais pu amener à son terme lors de notre précédente rencontre. Comprenant son désir, je lui fis signe de placer ses genoux de part et d'autre de moi, ce qu'elle fit en s'agenouillant sur le canapé. Comme sa vulve était placée trop bas pour que ma bouche l'atteigne, je m'allongeai à même le sol et commençai à lui brouter le minou. Ah, comme elle l'attendait, cette caresse ! Elle gémissait sous mes coups de langue, sous les aspirations de son clitoris… Pour être plus à l'aise, elle s'allongea sur la table basse tandis qu'à genoux je poursuivis mes caresses buccales. Je l'entendais haleter et soupirer « Oui, oui, oui… »
Un léger cri me fit comprendre qu'elle avait atteint l'orgasme. Je me relevai.
Après avoir recouvré ses esprits, elle prit le masque rouge pour occulter ma vue puis elle recommença à embrasser mon visage, mais cette fois elle ne se détourna pas de mes lèvres ; je suppose que c'était pour y trouver le goût de sa liqueur intime. Ensuite elle se pencha pour gober mon sexe qui passait par la fente de la petite culotte fantaisie que je portais par-dessus mon catsuit.
Je n'étais pas au meilleur de ma forme : après 15 ans, le Cialis s'était éventé et n'apportait aucun secours à ma faible érection. K. avait beau s'acharner sur mon sexe, aspirant mon gland tout en faisant des mouvements manuels de va-et-vient sur la hampe, je n'arrivais pas à bander correctement. Je l'informai qu'atteint d'une cardiopathie, je prenais des médicaments qui agissent défavorablement sur mes érections, ce qui ne l'empêcha pas de s'obstiner. Elle s'agenouilla devant moi, prenant soin de se placer dans une position qui permettait à N. d'observer la scène, et lui dit :
— Toi qui es voyeur, profites-en !
Et pour profiter, il en profitait, le bougre, sa verge à la main, d'un bon diamètre et arquée vers le haut, au gland congestionné ! Cela me faisait tout drôle de voir ce notable se masturber tandis que K. continuait de me sucer sans désemparer en enfournant ma verge d'avant en arrière sans me procurer un plaisir particulier.
À un moment, alors qu'elle faisait aller et venir lentement mon gland entre ses lèvres, je sentis le plaisir se manifester.
— Oui, continue comme ça…
Je venais de la tutoyer par mégarde ; mais lorsqu'on arrive à ce degré d'intimité – avec sa verge dans la bouche d'une jeune femme – j'estime que l'on peut se le permettre sans que cette familiarité ne puisse passer pour une incongruité ! Elle a donc continué de me sucer de cette manière ; mon plaisir était important, mais comme je ne parvenais pas à atteindre l'orgasme, je fis se relever ma fellatrice, la remerciai, et m'installai sur le canapé pour terminer mon verre de whisky. N. s'approcha d'elle, la fit s'agenouiller sur la table basse et la prit en levrette sous mes yeux. J'en profitai pour appliquer quelques coups de cravache sur les fesses de K.
Mon verre terminé, je partis griller une Marlboro sur la terrasse.
Quelques minutes plus tard K. m'y rejoignit pour m'embrasser avant de me reconduire à l'intérieur de la maison. Là, elle m'embrassa encore. Lorsqu'elle se mit à me rouler une vraie pelle, je lui dis « Donne-moi ta langue… », que je me mis à sucer pendant qu'elle me caressait la verge, puis elle s'agenouilla une nouvelle fois devant moi pour me téter longuement ; mais malgré toute la science qu'elle déployait, rien n'y fit : je fus incapable de déverser ma semence dans sa bouche accueillante.
Après l'avoir une nouvelle fois remerciée pour cette fellation, je me rassis pour me rhabiller. Lorsque je fus prêt, K. – toujours nue – me prit la main pour m'accompagner à ma voiture. Là, alors que N. nous regardait, elle se lova contre moi pour m'embrasser langoureusement – un vrai baiser – tandis que je la serrais très fort dans mes bras.
C'est elle ouvrit la portière de ma voiture pour me permettre de m'installer au volant de ma C5.
Arrivé chez moi, je profitai de l'absence de mon épouse pour enlever mon catsuit et me coucher. Une fois au lit, je ris à plusieurs reprises en pensant à ce qui venait de se passer…
Le lendemain, j'étais dans un état euphorique en repensant à cette soirée mémorable et au fait qu'à 77 ans je pouvais encore inspirer du désir à une jeune et belle femme comme K. Je pris toutefois la décision de me faire prescrire du Cialis par mon médecin en prévision d'une nouvelle soirée de ce type.