Couvrant, bien souvent, d'autres sons plus monotones,
Le soir, à la tombée de la nuit, des hululements résonnent :
Pas ceux d'une hulotte, mais plutôt d'effraie ou de chevêche ;
Avec sa belle face cordiforme, elle n'est pas revêche.

Ici, elles viennent presque toujours par deux,
Sans doute afin de rassurer les plus anxieux,
Avec leurs douces voix vérifier que rien ne manque,
Prenant un ton plus ferme avec les saltimbanques.

Mais quels peuvent bien être ces étranges volatiles
Qui, au cours de la nuit, se montrent aussi utiles ?
Il trouve ces travailleuses nocturnes super chouettes,
Et c'est bien agréable de voir des chouettes… chouettes !

Avec l'aube arrive une nuée bruyante pour la relève ;
Cela s'agite en tous sens après cette nocturne trêve.
Parmi ces fourmis diurnes, certaines ont été chouettes,
Et d'autres, un jour ou l'autre, deviendront chouettes.

Dans l'aube naissante elles s'en vont à demi-endormies,
Sans doute escortées par de galantes chauves-souris.