Ludivine, un amour de jeunesse…
Imaxparis06/12/2023Il est déjà quatorze heures. Je me hâte vers mon prochain client. Il a appelé pour une « perforatrice qui décale »… C'est urgent car nous sommes en période de paye.
Eh oui ! Il fut un temps – 1967 – où les ordinateurs existaient à peine et où l'ensemble des machines destinées aux opérations comptables des entreprises étaient désignées sous le vocable général de « mécanographie ». On utilisait alors des cartes perforées pour emmagasiner des données et les lire ensuite.
Je faisais partie de ces techniciens très qualifiés chargés de leur maintenance et de leur dépannage. Le salaire était en rapport avec la complexité du métier. Pour perforer ces cartes, il y avait des machines dont les opératrices étaient essentiellement des femmes.
Célibataire et pas trop mal pour mon âge – j'avais vingt-trois ans – j'étais un peu l'attraction de ces ateliers où, souvent, le nombre de ces perforatrices (c'est comme ça qu'on les appelait, « perfos » en abrégé) atteignait la centaine. Tous les âges étaient représentés, et les plus anciennes taquinaient les plus jeunes célibataires dès que j'entrais dans l'atelier ; des plaisanteries, souvent graveleuses, fusaient alors. Au début je rougissais, mais au fil du temps je m'habituai. Les plus courantes de ces réflexions – les plus sages – portaient sur le fait que j'étais un bon parti, mais d'autres n'hésitaient pas à mettre en valeur mes « attributs » et proposaient qu'elles (les jeunettes) devraient m'essayer, les plus vieilles affirmant qu'elles aimeraient bien m'avoir dans leur lit…
Arrivé chez mon client, je résous le problème rapidement. Comme je n'ai pas d'autres appels en cours je peux discuter un peu avec les opératrices pendant leur pause. Je commence à bien les connaître et plus particulièrement l'une d'entre elles : Ludivine. Elle me plaît bien, mais étant trop timide je n'ose l'inviter à la rencontrer hors du travail.
Le hasard du calendrier va faire que les évènements vont se précipiter. En effet, nous sommes début novembre et – comme c'est la tradition dans ces ateliers – on fête la Sainte-Catherine. Ludivine, de ce que j'en sais, est une célibataire de vingt ans, pas très grande (1,65 m), un visage avenant ; toujours souriante, elle a un certain charisme. Ses formes, bien proportionnées, ne me laissent pas indifférent. Elle se fait chambrer souvent à cause de moi.
La monitrice – celle qui contrôle les perfos – s'avance vers moi et me dit que, selon la tradition, tous les techniciens de ma société sont invités le soir après le travail pour fêter la Sainte-Catherine. Elle m'indique le jour et l'heure ; je la remercie et lui réponds que je viendrai, sauf impératif dû aux exigences de mon travail.
Le jour dit j'arrive un peu en avance et aide à la mise en place de la décoration. Une autre technicien de mon entreprise, marié, est présent avec moi. Les agapes commencent. La musique – des tubes à la mode – se distille dans les haut-parleurs installés pour l'occasion.
Je discute avec tout le monde, bois un peu et déguste les toasts mis à disposition. La soirée s'avance et je n'ai pas dansé. Je vois que Ludivine est occupée avec certains de ses collègues. Je ne sais comment faire pour l'inviter. Les musiques lancées ne se prêtent pas aux rapprochements. Soudain s'enchaîne un bop. Pris par l'ambiance, je me dirige vers Ludivine et lui demande si elle veut danser. Comme elle accepte, je l'entraîne vers la piste. Le bop est ma danse préférée – j'ai donné des cours dans une station balnéaire – et je le maîtrise assez bien. Ce n'est pas son cas : elle part un peu dans tous les sens. Je prends alors son contrôle, et par des gestes de direction appuyés je lui fais comprendre comment elle doit se comporter. C'est une bonne élève, et en peu de temps nous sommes le point de mire de toute l'assistance. Nous rions beaucoup et je la sens heureuse. Les applaudissements fusent à la fin de la danse.
Dans le même temps mon collègue, Jean, a dragué une Martiniquaise, amie de Ludivine. Ils semblent bien proches, ce qui ne fait que s'accentuer lorsqu'une série de slows est lancée.
Je prends Ludivine dans mes bras et je sens qu'elle s'abandonne immédiatement. Nous dansons longuement, joue contre joue. Nous restons ensemble un bon moment jusqu'à la fin de la série.
Jean s'approche alors de nous et demande si nous voulons terminer la soirée au cinéma. Ça tombe bien : comme j'ai ma voiture, je propose de les y emmener. Les deux femmes acceptent avec joie, et nous quittons l'entreprise. Ma voiture – un coupé – est un peu étroite, mais le chemin n'est pas trop long. Par chance, je trouve une place de stationnement juste devant la salle de cinéma. Nous entrons, et galamment je paye les quatre places.
Nous choisissons le dernier rang. Jean a pris sa compagne dans ses bras et ils s'embrassent à bouche que veux-tu ; de mon côté j'ai pris la main de Ludivine dans la mienne, et une fois les lumières éteintes je la prends dans mes bras. Elle se laisse faire. Je la sens tremblante. Nos lèvres se rejoignent dans un baiser enfiévré. Je savoure ce moment. Nos langues se mélangent. Sa bouche a bon goût. On peut dire qu'elle me fait de l'effet car je bande. Inutile de vous dire que je ne me rappelle pas du film que nous avons vu !
Mon collègue et sa compagne se séparent ; j'ai appris un peu plus tard qu'en sentant son alliance à son doigt elle n'avait pas voulu prolonger cette idylle.
À cette époque je vis encore chez ma mère, et les mœurs sont telles qu'il n'est pas question de coucher avec une femme la première fois, encore moins de lui proposer d'aller à l'hôtel. Je décide donc de raccompagner Ludivine chez elle. Au bas de son immeuble (dans le seizième arrondissement) j'apprends qu'elle loge dans une chambre de bonne. Avant qu'elle ne monte nous nous bécotons pendant de longues minutes, puis je la quitte après nous être donné rendez-vous le samedi suivant ; je viendrai la prendre à 19 heures. Je lui donne mon numéro (enfin, celui de ma mère car à cette époque les portables n'existaient pas) pour qu'elle me confirme que ce serait toujours d'accord le jour dit.
J'ai décidé de l'emmener au restaurant et de lui jouer de grand jeu de la séduction. Je la veux ! Pour le moment ce n'est que du désir ; elle m'a tellement chauffé au cinéma et en bas de son immeuble que j'ai été obligé de me masturber en rentrant chez moi.
Le samedi, comme convenu, je l'attends au bas de son immeuble. Je la prends dans mes bras dès qu'elle arrive et on s'embrasse longuement. Je lui dis des mots doux où j'exprime la hâte que j'avais de la revoir. Elle me répond qu'elle aussi elle attendait ce moment, mais sans être certaine que je veuille continuer. Je lui ouvre galamment la portière de ma voiture et nous partons pour le restaurant. Celui que j'ai choisi est situé dans le septième arrondissement, près de l'École Militaire. Nous passons un très agréable moment. Je lui fais découvrir des mets qu'elle ne connaissait pas, et notamment un saumon fumé de qualité arrosé d'un Sancerre de haut niveau ; à cette époque, contrairement à aujourd'hui, il était rare d'en voir dans les assiettes du commun des mortels.
Nous discutons de tout. C'est le moment de nous découvrir l'un l'autre. Nous avons beaucoup de points communs. Le temps passant très vite, il est temps de la raccompagner. Elle me propose de me montrer sa chambre de bonne, ce que j'accepte avec joie. Je trouve facilement une place de stationnement : nous ne sommes pas dans le Paris d'aujourd'hui où on a inventé les embouteillages de nuit !
Après six étages à monter par l'escalier de service – eh oui, il ne faut pas se mélanger avec les bourgeois – nous entrons dans sa chambre. Petite, mais convenablement meublée. Un lit d'une place entouré d'un cosy occupe une bonne partie de la pièce ; des livres sur des étagères multiples donnent une âme à l'endroit. Dans un coin, une vasque posée sur une table ; dessous, un bidet et un broc d'eau – il n'y a pas l'eau courante – et un réchaud à gaz. Les WC et un puisage d'eau sont sur le palier.
Malgré les moyens d'hygiène sommaires, tout respire la propreté. Je suis conquis par cette simplicité, et je lui fais comprendre en la prenant dans mes bras ; elle se laisse aller. Mes mains prennent possession de son corps et se portent en premier sur ses fesses, fermes comme je les aime. Mes lèvres prennent possession des siennes. Elle répond ardemment à mon baiser. Je la sens trembler. Je l'entraîne vers son lit où je la couche doucement. Elle est plus qu'excitante, et physiquement ça se ressent chez moi : je bande. Je glisse mes mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Deux beaux nichons sont libérés. J'en prends possession immédiatement sous son corsage que je déboutonne pour les laisser libre d'aise… Je la sens haleter. J'accentue ma pression sur ses tétons que je fais rouler entre mes doigts. Ses yeux chavirent. Elle gémit. Ma langue enveloppe la sienne. Elle tremble de plaisir. Mon sexe est dur comme de la pierre.
Si ça continue à ce rythme-là, je vais bientôt éjaculer dans mon slip ! Mais j'ai de l'expérience : avant elle, j'ai eu une maîtresse plus âgée que moi de huit ans, qui m'a appris à me maîtriser.
Ma bouche va alors parcourir son corps – du moins ce que j'ai libéré – et c'est l'arrière de son lobe d'oreille que j'attaque en premier avec ma langue. Certaines femmes, et c'est son cas, sont très sensibles à cet endroit. Ludivine n'est pas une exception. Son souffle s'accélère. Va-t-elle jouir ainsi ? Elle en prend le chemin. Elle me serre dans ses bras. Son corps s'arque violemment : elle vient d'avoir un orgasme. Ça promet pour le futur…
Ce sont ses seins que j'attaque maintenant. Je suçote alternativement ses tétons très proéminents. Ils durcissent. Je m'attarde sur l'un d'entre eux et le mâchouille légèrement. Il est temps de passer à un stade plus avancé. Ma main droite glisse vers sa cuisse, et je remonte sa jupe pour avoir accès à sa petite culotte. C'est alors que je sens sa main m'en empêcher. Surpris, je lui fais part de mon étonnement :
— Tu ne veux pas ?
— J'ai peur…
— De quoi ? Que je te mette enceinte ?
— Oui et non. Je prends la pilule, et…
— Et ?
— Tu vas rire de moi : je suis vierge.
— Et pourquoi rirais-je de toi ? Tu veux dire que si tu acceptes je serai le premier ?
— Oui on se connaît depuis peu ; j'ai des sentiments pour toi, mais je pense que c'est un peu tôt.
— Donc c'est non pour l'instant, si je comprends bien ?
— C'est ça. Tu m'en veux ?
— Non, bien sûr. Pourtant j'ai senti que tu avais joui tout à l'heure. C'était une illusion de ma part ?
— Non, j'ai aimé. J'ai envie de toi, et je m'en veux de te frustrer. Je sens que tu me désires fortement, mais…
— … pas maintenant. Bon, il vaut mieux que je te laisse car si on continue comme ça, ça va finir par un rapport forcé, dis-je en riant, et ça ne fait pas partie de mon éducation. Quand une femme dit non, c'est non.
Sur ces mots je me lève, lui baise légèrement les lèvres et me dirige vers la porte après avoir enfilé ma veste.
— On va se revoir ? me demande-t-elle avec un air inquiet.
— Bien sûr ! Et pour te rassurer, disons à samedi 14 h 30. On ira au cinéma et on passera la soirée ensemble. C'est OK ?
Elle me sourit, rassurée, et acquiesce.
— Oh, un dernier mot : si je viens faire un dépannage dans ton atelier, faisons comme s'il ne s'était rien passé entre nous.
— D'accord.
Je franchis la porte et quitte son immeuble. Mon sexe, frustré, me fait horriblement mal tellement il a durci sans aboutissement. Je rentre chez moi, et après m'être déshabillé je me masturbe violemment. J'ai envie d'elle à en crever…
Pas un jour ne s'écoule sans que je ne pense à elle. Son corps m'obsède, j'ai envie d'elle. Je me branle plusieurs fois dans la nuit en pensant à elle. Elle va me rendre fou de frustration ! Samedi prochain il faut que je puisse conclure ; je dois la rassurer sur mes sentiments.
C'est avec joie que nous nous retrouvons le samedi comme convenu. Cette fois-ci je monte directement dans sa chambre. Elle m'accueille les bras ouverts. Je sens comme un changement dans son attitude, on la dirait libérée…
Je décide alors de jouer le tout pour le tout et j'attaque directement. Tout en l'embrassant, je soulève sa jupe et m'attaque à sa culotte que je baisse. Cette fois, aucune résistance. Je la fais tourner sur le côté, contre moi. Ma main droite se glisse entre ses cuisses et mon index se glisse dans sa fente. Elle me regarde et me dit :
— Je suis prête ; mais je t'en prie, sois doux avec moi. Apprends-moi !
— Oh, ma chérie, tu ne peux pas savoir comme j'attendais ce moment avec impatience…
Je finis alors de la déshabiller. Elle est désormais nue, sans défense, devant moi. Je m'assieds sur le lit. Elle est désormais debout entre mes cuisses. Je presse ma tête contre sa poitrine et je tète ses seins. Elle me maintient contre elle pour me montrer qu'elle apprécie mon geste.
Il est temps de découvrir sa chatounette de vierge. C'est avec mon majeur que je fais connaissance avec son trésor caché. Sentant la résistance de son hymen, je ne force pas, mais sa fente est luisante de ses sécrétions.
Je lui fais prendre ma place ; j'écarte ses cuisses, et c'est ma langue qui prend désormais possession de son antre ; il sent bon. Elle gémit, me dit qu'elle est bien et que je peux continuer. Je goûte aux sucs qui s'échappent de sa chatte de vierge ; c'est goûteux à souhait. Je m'attaque gentiment à son clitoris que je suçote, et dans le même temps je déboutonne mon pantalon.
En deux coups je me retrouve nu, mon sexe dur dressé telle un obélisque. Ludivine a les yeux fermés. Je la prends dans mes bras et la couche sur le lit, puis je m'allonge sur elle. Elle peut sentir physiquement comme je la désire. Mon vit se dirige vers cette voie qui n'a pas encore connu la présence d'un sexe masculin. Je lui pose juste une brève question :
— Je peux ?
— Oui, mon chéri (c'est la première fois qu'elle m'appelle ainsi), tu peux y aller.
Mon gland, aidé de ma main qui le fait tournoyer, écarte ses chairs. Le liquide pré-séminal qui s'échappe de ma verge tendue facilite le début de l'intromission. Ludivine pousse de petits cris de jouissance, montrant qu'elle commence à m'accepter. Je sens qu'elle commence à mouiller. Une résistance d'abord, puis sur une poussée un peu plus insistante, son hymen se déchire et mon sexe entre en elle. Elle pousse juste un long cri.
Ça y est ! Elle est femme !
Attentif à elle, à son plaisir, je lui demande si tout va bien. Elle me répond qu'elle n'a pratiquement rien senti et que je peux continuer. Fort de son retour, mon nœud continue lentement sa progression dans son vagin jusqu'à s'abouter à son utérus. Je fais alors pulser mon gland. Elle me serre dans ses bras, murmure que c'est bon ; son souffle s'accélère. J'embrasse ses nichons.
J'entame alors de courts mouvements de va-et-vient dans sa chatte désormais liquoreuse. Elle crie son bonheur – je plains ses voisins de palier – et j'amplifie mes mouvements. Ma bite sort de son con et se réintroduit immédiatement, la faisant crier à chaque fois. Ses fesses s'agitent au rythme de mes coups de boutoir. Ses ongles s'incrustent dans mon dos. Sa jouissance s'accélère. Je sens que je ne vais plus tenir longtemps. Sa chatte d'ancienne vierge est encore trop étroite. C'est bon de se sentir serré dans un fourreau aussi chaud ! Je relève ses jambes pour aller au plus profond de sa matrice. Je crie que je vais jouir, que je vais l'inonder de mon sperme. Je la supplie de finir avec moi. C'est de sa part un torrent de mots doux. Elle me dit qu'elle m'aime, que c'est bon.
Un sursaut de son corps et j'éjacule au même moment. Pour une première fois nous sommes en pleine harmonie sexuelle. C'est ensemble que nous finissons.
Fatigués de nos ébats après cette extrême tension qui m'a animé durant ces derniers jours, nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre.
Il est carrément dix-sept heures quand je me réveille. Ludivine est penchée sur moi et me regarde amoureusement.
— Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu as bien dormi, mon chéri. Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse ! Quand on parlait de perdre sa virginité avec mes copines, beaucoup d'entre elles étaient tombées sur des soudards, et ça ne m'encourageait pas à perdre la mienne. Jamais je n'aurais pu imaginer que ce soit si bon… et c'est avec toi que je l'ai fait. Merci, mon amour.
Je sens que ça devient dangereux. Là, elle est en train de me dire qu'elle est amoureuse de moi. Il faut que je reste pour l'instant sur le plan du sexe. Quoi de mieux que lui dire que j'ai encore envie d'elle ?
— J'ai envie de toi.
— Moi aussi, me répond-elle, mais il faut que je fasse une courte toilette parce que je ne suis pas très propre ; j'ai un peu de sang qui coule.
Elle se lève et va sur le bidet pour se laver la foufoune. De mon côté j'entrouvre la porte de sa chambre, guette pour voir s'il n'y a personne dans le couloir : aucun bruit. Alors je vais me laver la bite au point d'eau. Pas très pratique, mais je suis – et je m'aperçois qu'elle aussi – très à cheval sur l'hygiène.
Je reviens ; elle est déjà dans le lit. Je me glisse à côté d'elle. Le lit est étroit car il est fait pour une personne. Je la fais basculer sur moi, et tout en prenant sa bouche j'ajuste mon vit sur sa fente réceptive. Elle mouille déjà. Je rencontre un peu de difficulté car elle est vraiment très étroite ; il faut qu'elle s'habitue. Au bout de quelques minutes mon sexe est en elle. Je lui demande si elle a mal, ce qui serait normal après sa défloration. Elle me répond que tout va bien. Je la fais alors me chevaucher à son rythme. Elle aime ça, surtout quand je la fais se redresser. La pénétration est au maximum, la jouissance au summum. Beaucoup de femmes disent que c'est le must des positions pour elles, après la levrette.
J'empoigne ses seins que je malaxe avec vigueur jusqu'au moment où nous jouissons ensemble et que je l'inonde de mon sperme.
Il est pratiquement vingt heures quand nous émergeons à nouveau. Ludivine n'a rien à manger dans sa chambre hormis quelques gâteaux. Je décide de l'emmener dans un petit restaurant à côté de chez elle. Le dîner est parfait, et nous rentrons vite car nous avons encore envie l'un de l'autre : c'est ce que nous nous sommes dit tout au long du repas. Elle a découvert l'amour et ne s'en lasse pas.
À peine dans la chambre nous nous déshabillons pour remettre ça ; juste une brève toilette avant. Cette fois-ci c'est moi qui la chevauche. Je frotte ma bite contre son ventre puis, par petites poussées, je remonte jusqu'à sa poitrine. J'empoigne ses deux seins et je viens les presser sur mon sexe turgescent pour me branler entre eux. Une poussée encore, et mon gland atteint sa figure. Je me relève doucement. Je sens une certaine réticence quand mon sexe s'approche de ses lèvres. Elle me regarde et voit que ça semble me faire plaisir ; alors sa bouche s'ouvre pour accepter l'intromission. Elle est maladroite : je sens ses dents sur mon frein. Je la guide sans la forcer. Elle s'efforce de faire au mieux. Il faut dire que ce n'est pas forcément la meilleure position pour une bonne fellation. De ma part, c'est une forme de domination.
Pour lui montrer que la réciproque doit être vraie, je me mets tête-bêche et viens lui lécher la cramouille. Ce n'est plus la même odeur, mais j'aime quand c'est un peu fort. Au bout de quelques secondes je sens sa langue lécher doucement ma verge tendue. Elle est malhabile mais je vais lui apprendre à mieux pratiquer.
Nos sens sont exacerbés ; je me remets en position normale puis je la fais basculer sur le ventre. Ma queue se glisse dans la raie de ses fesses. Je la fais mettre à genoux et mon sexe s'introduit en elle sans problème. Elle est trempée. Elle pousse un cri lors de l'intromission. C'est sa première levrette, et elle apprécie. Je me sers de ses seins comme de poignées et je lui impose un rythme effréné. Je la pilonne à la vitesse d'un marteau-piqueur. Elle va enchaîner orgasme sur orgasme. Elle va crier encore et encore jusqu'au moment où je me libère dans sa chatte. Elle est achevée.
Comme je suis jeune, j'ai de l'endurance : ma période réfractaire est brève. Je vais la prendre encore cinq fois pendant la nuit. C'est à chaque fois de nouvelles positions. Au petit matin elle est morte de fatigue, et moi aussi. J'ai mal à la queue tellement nous avons baisé. Sa chatte est tout irritée suite à nos ébats multiples. C'était notre première nuit ensemble. J'ai, paraît-il, un peu ronflé, par contre ; et ça, c'est vraiment insupportable ! Ludivine grince des dents.
Comme beaucoup de jeunes filles vierges – surtout à l'époque des évènements que je décris – Ludivine est peu au fait des choses de l'amour. Ma bite est en pleine érection ; je la lui fais sentir en posant l'une de ses mains dessus. Elle me regarde et me dit :
— Tu veux encore ? Tu es infatigable ! Je ne sais pas si je pourrai car j'ai la chatte en feu.
— Tu sais qu'il y a d'autres façons de faire plaisir à un homme, de le libérer de son trop-plein ?
— Tu veux que je te branle ?
— Tu connais ce terme ? dis-je en riant.
— Moque-toi ! J'étais vierge, mais je me suis renseignée quand même…
— Les femmes, vous avez trois possibilités : votre bouche, votre vagin et votre orifice anal.
— Tu veux dire « mon anus » ?
— Oui. C'est très étroit, mais quand vous êtes indisposées on peut se faire du plaisir mutuellement.
— Mais ça doit faire mal…
— Pas si on lubrifie les premières fois. Aujourd'hui je ne pourrais pas car je n'ai pas prévu d'en apporter. La prochaine fois si tu veux. Tu veux ?
— Oui, je veux bien essayer. Justement, la semaine prochaine, je voulais t'en parler, je vais avoir mes règles.
— Pas de problème. Tu vas voir, tu jouiras d'une autre façon. En attendant, tu veux bien me sucer ? Mais dans une position plus confortable.
Elle ne me répond pas mais à son regard je vois qu'elle accepte. Je lui indique comment faire. Elle commence à bien me lécher les bourses, puis ses lèvres remontent le long de ma verge en faisant de petites pressions pour aboutir jusqu'à mon gland qu'elle avale. J'appuie légèrement sur sa tête pour lui montrer les mouvements de va-et-vient qu'elle doit faire. Elle me pompe allégrement, et je sens qu'à ce rythme je ne vais pas tarder à éjaculer dans sa bouche avide. Je sens qu'elle aime ça car elle gémit de me voir dans l'état où elle me met. Dans la position où elle est, je peux lui écarter les cuisses et crocheter mes doigts profondément dans sa chatounette baveuse. Elle apprécie.
Je la préviens que je ne vais pas tarder à éjaculer et que je dois me retirer, mais c'est sans compter sur son opiniâtreté car elle maintient fermement mon sexe dans sa bouche, et je lâche mon liquide séminal en de longs jets crémeux. Elle est un peu surprise car elle ne s'attendait pas à une telle quantité, mais je constate qu'elle avale. Du sperme a coulé sur mon ventre ; elle vient le lécher amoureusement. Je me redresse et l'enserre dans mes bras. Pour la remercier de cette délicate attention et lui montrer que moi aussi ça ne me rebute pas, je prends ses lèvres pour un baiser fougueux. Sa bouche a le goût de ma semence ; je le lui dis d'une manière un peu triviale :
— J'aime sentir les saveurs de ma bite sur ta langue ; ça m'excite au plus haut point. Et toi, tu as apprécié ? Je ne t'ai pas forcée ?
— Non, j'avais envie de te faire plaisir. Quand j'ai senti ton membre palpiter entre mes lèvres, j'ai voulu aller jusqu'au bout. Je ne le regrette pas. Ton sperme est un peu salé mais ça va ; je recommencerai. Je sais comment, à part t'offrir mon corps, je peux te montrer toute la satisfaction que j'ai à faire l'amour avec toi. Tu n'auras pas besoin de me le demander : j'aime ta bite !
— Eh bien, ma chérie, tu te dessales vite à ce que je vois… Moi, ce que j'aime chez toi, entre autres, ce sont tes seins. J'aime bien les malaxer et faire ériger tes pointes, surtout qu'après tu mouilles comme une folle. Tu veux que je te fasse jouir comme ça ?
— Oui, j'aime bien…
Je m'attaque alors à ses tétons. Je les fais rouler entre mes doigts, je les presse, je les étire. Sa respiration s'accélère. Je prends sa bouche ; elle répond à mon baiser, me serre dans ses bras. C'est intense. Je la sens tremblante. J'ai encore envie d'elle. Je ne peux plus tenir. Il faut que je la baise, brutalement, en missionnaire. Je le lui dis. Elle me veut elle aussi, se fiche d'avoir mal, c'est trop bon.
J'écarte ses cuisses, j'ajuste mon vit entre ses petites lèvres, et d'une seule poussée rectiligne et puissante je l'enconne jusqu'au fond. Elle pousse un long cri et jouit immédiatement. Les parois de son vagin pressent ma bite et je l'accompagne dans son orgasme en envoyant des giclées de ma semence. Heureusement qu'elle prend la pilule !
Les week-ends suivent les mêmes rituels : cinéma ou théâtre, grands restaurants gastronomiques, et au lit le reste du temps. Elle me suce à fond, je lui bouffe la chatte. Toutes les positions sont bonnes pour faire l'amour : debout, en levrette, en cuillère, etc.
Le plus embêtant, c'est lorsqu'elle est indisposée. Je ne me contente pas d'une fellation ; elle non plus. Ludivine met des tampons. Comme je suis excité – et elle aussi – je place juste mon gland à l'entrée de son con et elle part au quart de tour. Dans la position où nous le faisons, son clitoris est très sollicité… Je gicle alors entre ses fesses. La première fois que ça nous est arrivé j'ai tenté un accès à son petit trou, mais elle était trop contractée et ce fut un échec.
À ses règles suivantes, j'ai bien lubrifié son anus. Trop, peut-être, car elle n'a rien senti, et moi j'ai éjaculé immédiatement sous le coup de l'émotion. La troisième fut la bonne. Elle m'a d'abord branlé, puis une fois mon poireau dégorgé et ma période réfractaire passée j'ai pris son petit cul tout en douceur, lentement, à son rythme. Ses deux sphincters franchis, je me suis mis à lui défoncer le rectum à grands coups de queue. Je l'ai fait gueuler – c'est le mot exact – tant elle jouissait du cul ; heureusement, c'était l'après-midi et aucune personne à l'étage, sinon on était bons pour les flics…
Je l'ai pilonnée pendant plus d'une demi-heure. Avec sa main elle se masturbait. Elle n'en pouvait plus mais elle criait qu'elle en voulait encore. Je l'ai fessée, puis alors que j'émettais un « han » de bûcheron, j'ai fini dans son fondement après un dernier cri de sa part.
Depuis ce jour elle s'est mise à adorer la sodomie et voulait qu'à chaque rencontre je l'encule (elle adorait ce mot) au moins une fois. Je lui ai appris à se faire un lavement léger avant nos rencontres pour éviter des moments gênants…
Notre vie amoureuse a continué comme ça jusqu'aux grandes vacances. J'avais prévu de longue date, avant notre rencontre, un voyage au Maroc dans un club de vacances réputé à cette époque. Elle aurait voulu les passer avec moi, mais c'était impossible. Elle est donc partie à Argelès avec une amie. Elle était folle amoureuse de moi mais ce n'était pas réciproque. Moi je la prenais, comme on dirait maintenant, pour une sex-friend. J'avais trouvé la maîtresse idéale, modelable à souhait, et c'était tout.
Pendant mes vacances en club je suis tombé sur une fille dont je suis devenu follement amoureux. Au retour j'ai donc décidé de quitter Ludivine pour passer à une autre histoire.
Nous étions dans sa chambre où je venais de la rejoindre quelques jours après son retour. Elle s'apprêtait à tomber dans mes bras quand je lui ai annoncé tout de go que je voulais la quitter.
C'est alors qu'elle fondit en larmes.
— Je croyais que tu m'aimais… En fait, tu m'as menée en bateau. Tu es un vrai salaud !
— Non, tu te trompes : je ne t'ai jamais fait de promesses. On était bien ensemble mais ça n'a pas été plus loin.
— Salaud, salaud ! Je t'ai donné ma virginité, et c'est tout ce que tu as à dire ? Je croyais qu'on allait se marier et que tu m'aimais… Je vais te pourrir la vie au travail ! Et moi, qu'est-ce que je faire de notre enfant ?
— Quoi ?
À ces mots je blêmis. Avais-je bien compris ? Ludivine était enceinte ?
— Qu'est-ce que tu me racontes ? Tu prends la pilule !
— Ça fait deux mois que j'ai arrêté…
— Sans me prévenir ? Mais c'est toi la salope ! Tu m'as piégé !
— Je voulais un enfant de toi. Je t'aime !
— Le problème, c'est que je ne t'aime pas. On a passé de très bons moments ensemble. J'ai adoré faire l'amour avec toi mais ça s'arrête là. Il n'est pas question que tu gardes ce bébé que je n'ai pas voulu. Néanmoins je suis un homme responsable, et malgré cette vilénie je te laisse le choix : tu gardes cet enfant dont tu assumes l'entière responsabilité, ou tu avortes et j'en supporte toutes les conséquences et les frais. Il n'a jamais été question que nous ayons un enfant ensemble, pas plus que nous nous mariions. Je ne t'ai fait aucune promesse, et je ne crois pas t'avoir dit une seule fois que je t'aimais pour que tu te mettes ça dans la tête.
Épilogue : Ludivine a avorté ; c'est du moins ce qu'elle m'a dit. Elle avait trouvé une infirmière qui lui aurait donné une pilule « miracle ». J'ai payé pour cet acte illégal – la loi Veil n'existait pas à cette époque – et je n'ai plus entendu parler d'elle.
Coïncidence ? Suite à une promotion, j'ai changé de secteur. Je ne risquerais pas de la revoir pendant le travail.