Les bourdes de Bécassine

Bécassine est arrivée en retard ce matin, si bien qu'elle a foncé directement à son bureau sans prendre la peine de me dire bonjour. Je l'ai surprise à me fixer plusieurs fois du regard avec un air que je n'ai pas réussi à déchiffrer. Chaque fois que je l'ai prise sur le fait, elle a détourné les yeux. C'est louche ! Qu'a-t-elle encore ? Que va-t-elle encore m'annoncer ? Avec elle je peux m'attendre au pire comme au meilleur.

C'est la pause-café matinale qui va me donner la réponse. Les collègues partent en direction de la machine à café. Moi, je ne bouge pas de mon siège, me doutant que Bécassine va venir me parler. Je la vois les surveiller du coin de l'œil jusqu'à leur disparition, puis elle avance vers moi en essayant d'adopter une démarche qui se veut naturelle.

— Bonjour, lui fais-je.
— J'ai vu Ludo hier soir. Je l'ai sucé. Il a dit qu'il ne l'avait jamais été aussi bien.

« Oh ! Ça veut dire qu'elle ne compte plus s'entraîner avec moi ? C'est fort dommage. »

— C'est bizarre que j'aie été nulle avec toi la dernière fois, continue-t-elle avec un ton soupçonneux.
— Je suis gay, tenté-je ; c'est peut-être pour ça que je n'ai pas su apprécier ton talent.
— Non, je ne crois pas. J'ai réfléchi, et je ne vois pas trente-six solutions. Je me dis qu'en fait tu as apprécié mais tu n'as pas voulu me le dire…
— Pourquoi t'aurais-je menti ? lui demandé-je, inquiet d'avoir été mis à nu.
— … ou alors, continue-t-elle sans avoir écouté ma question, c'est juste un problème de référence.
— C'est à dire ?
— Bah, je sais que j'ai l'habitude de comparer les prouesses de mes amants à celles de ceux qui les ont précédés. Je prends mes anciens mecs en référence. Du coup, je me dis que tu as dû faire pareil et comparer ma technique à celle de tes ex. J'en déduis donc que, comparée à tes ex, je suis beaucoup moins douée. Et là, je dois avouer que mon ego en prend un sacré coup : je ne supporte pas bien l'idée d'être moins douée que des mecs.
— On ne peut pas être toujours le meilleur partout.
— Oui, mais bon, le sexe, c'est quand même mon domaine de prédilection. Du coup, je me demandais si tu aurais la gentillesse de me laisser une seconde chance.
— Une seconde chance ?

Je crois rêver…

— Oui, accorde-moi l'occasion de me prouver que je peux être meilleure que des hommes ; laisse-moi me surpasser, permets-moi de te sucer comme tu n'as jamais été sucé. Je sais qu'à force tu vas en avoir marre que je te demande toujours des services de ce genre mais, s'il te plaît, laisse-moi encore te sucer cette fois.
— Bon, OK, si c'est pour la bonne cause… On fait ça chez toi ce soir ?
— Non, maintenant, sourit-elle avant de s'agenouiller et de se glisser sous le bureau.

« Maintenant ? Mais elle ose vraiment tout, cette coquine ! » Encore une fois, sa fidélité envers son vendeur de fringues est un bien grand mot, mais c'est vrai que « sucer un gay n'est pas tromper », selon ses critères. Je ne vais pas m'en plaindre, tant que j'en profite ! Elle a libéré mon sexe et l'a déjà englouti, et moi je suis aux anges. Merde, c'est risqué quand même… et si quelqu'un nous surprenait ? Étant cachée sous mon bureau, elle ne sera pas vue si un collègue passe, mais quelqu'un pourrait s'approcher un peu trop près de moi. Je ferais mieux de l'arrêter avant qu'une catastrophe arrive.

Un coup de langue sur mon gland me fait oublier toutes mes craintes. Je suis si bien… On sent vraiment qu'elle essaye de s'appliquer encore plus que la dernière fois ; elle y met toute son énergie, toute sa passion. Sa langue est tel un pinceau d'un grand maître sur une toile, toujours placée là où il faut, quand il le faut, et avec la pression qu'il faut. Bécassine est en train de peindre son chef-d'œuvre ultime, et je suis l'heureux chanceux qui découvre ce tableau. Bien calé dans mon fauteuil, les yeux fermés, j'atteins le nirvana. J'en oublie le monde extérieur.

— Armand ?

Mes yeux s'ouvrent sur notre chef de service. Je sursaute un grand coup. Merde, lui qui vient rarement ici, voilà qu'il trouve le moyen de jaillir pile au mauvais moment ! Pris de panique, je me calme cependant rapidement en voyant qu'il n'a rien grillé.

— Vous dormiez ?
— Non, non, chef ! Je réfléchissais juste les yeux fermés.
— Mouais… Bon, ce n'est pas grave. Avez-vous vu Bécassine ?
— Euh… non, je ne sais pas où elle est.

Je sais en tout cas où sa langue est actuellement posée : sur mon gland qu'elle continue de lécher malgré tout. La coquine ne se laisse pas perturber par la situation. Elle a décidé de m'offrir la fellation suprême et ne laissera rien se mettre en travers de son but.

— Si vous la voyez, dites-lui de venir immédiatement à mon bureau.

Prêt à partir, il s'arrête cependant quelques secondes, semble réfléchir, puis fait demi-tour pour finalement s'asseoir juste devant mon bureau. Ben, voyons !

— Y a-t-il un problème ? m'inquiété-je.
— Elle a encore foutu la merde dans ses dossiers. Honnêtement, entre vous et moi, dites-moi ce que vous pensez d'elle.

Honnêtement ? Elle est aussi douée pour ce boulot qu'elle l'est pour la cuisine, et j'exagère à peine ! Faut voir le nombre de bourdes qu'elle a déjà commises dans le service ! Et encore, heureusement que j'étais derrière son dos parce que j'ai pu lui sauver plusieurs fois les miches. Mais comment être honnête et dire du mal de la femme qui est actuellement en train de vous sucer ? Ma situation est délicate.

— Euh… c'est vrai qu'elle commet pas mal d'erreurs… commencé-je.

Bizarrement, je sens des dents se resserrer sur mon gland. Le message est clair : « Fais gaffe à ce que tu racontes… » Ai-je déjà dit que j'étais dans une situation délicate ?

— … mais elle débute encore, continué-je. Il faut peut-être lui laisser le temps d'apprendre toutes les ficelles du métier. Elle peut se montrer très appliquée quand elle s'y met, se donner à fond, se dévouer à la tâche…

Et là, je parle surtout de la fellation qu'elle est en train de me prodiguer. Dur de garder un visage impassible devant son chef quand une femme canon se régale de votre queue !

— … et puis, l'ambiance est très bonne depuis qu'elle est là. Elle a le chic pour mettre tout le monde de bonne humeur.
— J'ai peur que ce ne soit pas suffisant.
— Vous n'allez pas la virer quand même ?
— Honnêtement, parfois j'y pense. Pourquoi les supérieurs ont été me fourrer ce boulet dans le service ? Elle a dû passer sous le bureau ; je la vois bien faire ça.
— Oui, moi aussi.

D'ailleurs, Bécassine s'active sous mon bureau et me pompe plus voracement. La garce ! Comment veut-elle que je garde mon sérieux avec sa bouche qui coulisse sur ma hampe ? Je dois effectuer des efforts incommensurables pour ne pas grimacer de plaisir.

— Ça ne va pas ? Vous avez une tête bizarre.
— J'ai des nausées, mens-je. C'est mon petit déj qui est mal passé.
— Vous voulez prendre votre journée ?
— Non, ça ira. Merci, ça va passer.

Finalement, mon chef de service me laisse à mes occupations. Ouf ! On a échappé au pire. Je me détends et profite de la fellation. Bécassine continue de me téter amoureusement tout en me massant les bourses. Le danger écarté, me voilà de retour au nirvana. Je me sens si bien dans sa bouche… Je ne serai plus long à venir ; je viens, je jouis. Bécassine sort de sous le bureau après avoir bu mon orgasme, sourit en voyant ma face béate et s'essuie le coin des lèvres.

— Merci, lance-t-elle, satisfaite.

Elle me laisse là et disparaît. Il me faut quelques minutes pour redescendre complètement sur terre et réaliser qu'elle n'est pas assise à son bureau. Elle doit être partie affronter notre chef. Merde, j'espère que ça va bien se passer pour elle. Corriger ses bourdes me donne peut-être du travail supplémentaire, mais ça m'ennuierait qu'elle se fasse virer. Depuis qu'elle est là, je dois avouer avoir beaucoup moins de mal à me motiver le matin pour me lever et aller au boulot. Je passe la demi-heure suivante à m'inquiéter pour elle. La voilà qui réapparaît finalement.

— Alors, comment ça s'est passé ? demandé-je.
— Très bien, sourit-elle. Je vais même avoir une augmentation.
— Quoi ? Tu as couché avec lui ?
— Oui. Il n'était vraiment pas content, et moi j'étais excitée par mon passage sous ton bureau. Du coup, je lui ai fait du charme et l'affaire est réglée. Vous êtes tous les mêmes, vous les mecs ; il vous en faut peu… Vous démarrez au quart de tour. Enfin, pas toi. Toi, tu es différent. Toi tu résistes à mes charmes.


Pff ! Vraiment rien d'intéressant à la télé ce soir, pour changer. Je me demande pourquoi je l'allume encore. Je ferais mieux de la revendre. Bon, on va aller voir nos mails, et direction le lit. La journée a été longue. Pas mal de boulot et d'émotions fortes ; Bécassine a commencé par me raconter les exploits de sa « liste des transports ». C'était chaud ! J'ai eu l'impression d'avoir la trique toute la journée. Du coup, j'ai dû évacuer la pression en rentrant chez moi.

Ordinateur allumé, Internet lancé, compte mail connecté, et aucun message ! Bon, c'est vite réglé au moins. Dehors, il fait un temps de chien. On entend la pluie s'abattre par trombes sur les volets, et de fortes bourrasques de vent. En direction de ma chambre, je suis interrompu par la sonnette. À cette heure-ci ? En plein milieu de la semaine ? Qui est-ce ?

J'ouvre et découvre une Bécassine trempée jusqu'aux os. Ses cheveux roux dégoulinent, son visage est déformé par une grimace amère, son mascara a coulé le long de ses joues ; elle semble avoir pleuré. Elle est vêtue d'une robe blanche. On voit, à travers le tissu trempé qui colle à sa peau, qu'elle n'a pas de sous-vêtements, comme à son habitude. Elle se jette dans mes bras et fond en larmes.

— Que se passe-t-il ? m'inquiété-je.
— C'est mon appartement… il a brûlé.
— Oh, mon Dieu ! Et toi, tu n'as rien j'espère ?
— Moi ça va, mais j'ai tout perdu. Il me reste que cette robe.
— Merde alors ! Je suis vraiment désolé pour toi.
— Je peux prendre une douche, s'il te plaît ?
— Oui, bien sûr. Tu me raconteras après.
— Merci, tu es un amour, me dit-elle en me déposant un baiser sur la joue.

Elle entre dans ma salle de bain, et quelques secondes plus tard j'entends l'eau couler. Devinant qu'elle va passer la nuit ici, je dispose quelques draps sur le canapé et lui prépare un verre d'alcool. Son appart a brûlé ? C'est une histoire de dingue ! La pauvre, je la plains vraiment. Elle ressort après plusieurs minutes et semble s'être calmée. Son visage a retrouvé un air plus radieux. Ça fait plaisir à voir. Elle s'est entourée d'une serviette qui peine à lui cacher la poitrine et le haut des cuisses. J'en ai pourtant de plus grandes…

— J'ai mis ma robe sur le séchoir, m'indique-t-elle.
— Alors, comment te sens-tu ?
— Ça va mieux, merci. C'était agréable ; j'en avais besoin.

Elle s'assoit sur le canapé, voit son verre et le vide comme à son habitude d'un trait. Je m'installe à côté. Elle dégage l'odeur vanillée de mon gel douche. Ses cheveux sont encore bien humides.

— Alors ? Que s'est-il passé au juste ?
— Eh ben, hésite-t-elle, j'ai voulu faire la cuisine… J'ai un peu oublié que j'avais quelque chose sur le feu. J'avais des chiffons pas loin de la gazinière. Le temps que je réalise, il était trop tard. Putain, je suis trop conne !
— Arrête, ne dis pas ça. C'est un accident, c'est tout.
— Je suis désolée ; je n'avais nulle part où aller. Ludo ne pouvait pas m'accueillir chez lui à cause de sa femme. Émile, le Black de la boîte, ne voulait pas parce qu'il avait soi-disant de la compagnie. Ils m'ont laissée tomber, ces cons ! Je n'avais plus que toi. Je suis désolée. Je sais que je t'en demande déjà beaucoup.
— Ne t'inquiète pas, je suis là ; tu peux compter sur moi. Reste le temps qu'il te faudra.
— Tu es sûr ? Cela ne te dérange pas ? Je te payerai un loyer le temps que je reste ici. Si tu veux, je ferai même la cuisine et le ménage.
— Non, non, c'est bon ! Pas besoin.
— Merci, Armand, tu es vraiment gentil.

Il est temps d'aller se coucher. Je la laisse sur le canapé en lui souhaitant une bonne nuit. Je la savais pas douée pour faire la cuisine, mais pas à ce point-là ! Il faut le faire pour foutre le feu à son appartement ! Mais bizarrement, je ne suis même pas surpris. Elle est capable de tout.
Je me déshabille et me couche dans mon lit. Je m'endors en quelques minutes.

— Armand, réveille-toi !

On me remue, on m'appelle. J'ouvre les yeux : elle est là, dans l'obscurité. Son parfum de vanille embaume la chambre.

— Ton canapé est trop petit et trop dur. Je n'arrive pas à dormir. Tu veux bien me faire une place dans ton lit ?
— Euh… OK… Mais je suis complètement nu.
— Pas grave, on sera deux alors ! déclare-t-elle en se jetant dans le lit. Merci, tu es un amour, ajoute-t-elle en me déposant un petit baiser sur la joue.

Au moment du baiser, ses seins sont venus me frôler. Ce bref contact m'a troublé. De plus, la savoir si proche et dénudée me donne chaud, et mon sexe n'est pas long à se réveiller. En parfait gentleman, je n'ai pas voulu profiter de la situation et l'attirer dans mon lit, mais voilà qu'elle s'y jette d'elle-même.

— J'ai besoin de réconfort, réclame-t-elle. Tu veux bien me prendre dans tes bras ?
— Euh… c'est-à-dire que…

Si je la colle d'un peu trop près, un hétéro ne pouvant rester insensible à une si désirable beauté dénudée, elle va forcément se rendre compte de l'état de mon sexe. Comme je suis censé être gay, il faut mieux éviter tout contact rapproché. Je la connais bien, maintenant : même si elle n'a personne d'autre sur qui compter, elle n'apprécierait pas d'apprendre que je suis hétéro.

— C'est quoi le problème ? Tu bandes, c'est ça ? T'as la trique du réveil ?
— Euh… on peut dire ça comme ça, en effet.
— Ne t'inquiète pas, ça ne me dérange pas. Tu n'seras pas le premier mec à bander le long de mon cul. Allez viens, prend-moi dans tes bras.
— Bon, si tu insistes…

J'obtempère. Bécassine colle bien son cul à mon entrejambe et ma queue vient se caler le long de sa raie. La chaleur de son corps me réchauffe et son parfum m'envahit les narines. Avec tout ça, ma trique ne se calme pas, bien au contraire.

— Ça me rappelle un été où on a été camper avec des potes…

Oh non ! Pitié, Bécassine, ne commence pas une de tes histoires, sinon je ne vais jamais réussir à me calmer.

— On était quatre mais on n'avait que deux tentes. En plus, elles étaient toutes petites, donc on devait se serrer. J'ai été obligée de partager la mienne avec un des mecs. Celui-là, je le connaissais à peine mais il était beau gosse, alors ça ne me dérangeait pas. Par contre, il avait une copine qui n'avait pas pu venir avec nous, mais je ne voulais pas laisser ce détail se mettre en travers de mon chemin. J'avais mis une nuisette super courte et, comme tu me connais, je n'avais pas de sous-vêtements. J'suis venue frotter mon cul contre sa queue pendant la nuit pour l'allumer. Il bandait ferme, mais il a tenu bon le premier soir. Le lendemain, il a craqué et m'a baisée comme un fou. Le pire, c'est que mes deux autres potes nous ont entendus et que ça leur a donné des idées. Du coup, on tournait. Chaque soir je dormais et me faisais sauter par un gars différent. Ils se sont tous les trois relayés. Comme ça, pas de jaloux !

Et voilà ! Je ne pense plus qu'à ça maintenant. Elle le fait exprès ou quoi ? Je n'aurais jamais dû la laisser monter dans le lit. Comment puis-je trouver le sommeil maintenant ?

— Au fait, reprend-t-elle plusieurs minutes après son histoire, te sentir le long de mon cul me fait penser que j'ai oublié de te dire que je trouve ta bite très jolie.
— Euh… merci.

C'est tout ce que je trouve à répondre à ce compliment inattendu.

— Non, sérieusement, sa taille est plus que satisfaisante. Par contre, t'en as encore pour longtemps avec ta trique du réveil ? Parce que je trouve que ça commence à faire long.

Ça ne risque pas de se calmer si elle ne se tait pas. Pas que le compliment me déplaise, mais était-ce vraiment le moment de me dire qu'elle trouve ma queue à son goût ? Ce n'est pas possible, elle va bien finir par se douter que je suis hétéro si je continue à bander autant. J'ai beau essayer de me concentrer sur autre chose, me dire que je ne dois pas bander, impossible de calmer mon érection.

— Faut vraiment que tu te trouves un mec pour s'occuper de toi, lance-t-elle un peu plus tard. T'es trop en manque. C'est pour ça que tu bandes autant.
— Oui, ça doit être à cause de ça…
— Je sais ! Tu n'as qu'à te branler un bon coup, et après ça ira mieux.
— Je ne vais pas me branler alors que tu es juste à côté, ça serait déplacé.
— T'inquiète pas, ça ne me dérange pas. Vas-y, soulage-toi.

Bon, OK. Si elle insiste… Après tout, elle n'a pas tout à fait tort. Je ne parviendrai pas à trouver le sommeil si je reste aussi raide. Je me détache d'elle pour prendre un peu de recul, mais elle m'attrape le poignet.

— Non, ne bouge pas, implore-t-elle. J'aime bien sentir ta présence le long de mon corps. Après les événements de ce soir, c'est réconfortant. Remets-toi comme tu étais.

« Mon Dieu, Bécassine, un jour tu vas vraiment finir par me provoquer une crise cardiaque tellement tu m'excites ! » Je me repositionne donc comme précédemment, le gland calé dans son sillon fessier, sauf que cette fois j'ai la main qui coulisse sur ma queue.
— Oui, c'est bien comme ça. Vas-y, soulage-toi maintenant.

Me voilà donc me branlant le long de son divin derrière que je ne peux m'empêcher de mater dès qu'elle me tourne le dos. Son parfum, la chaleur de ses fesses sur mon gland, ma main qui s'agite, tout ça est très agréable.

— J'étais encore vierge quand j'étais avec mon premier petit copain. Lui aussi l'était. On avait décidé d'attendre, mais on dormait parfois ensemble quand il m'invitait chez lui. C'est arrivé plusieurs fois qu'il se branle le long de mon cul. Et moi j'aimais bien me frotter contre lui.

Et la voilà qui se frotte contre ma bite comme elle le faisait jadis avec son copain. La coquine, je suis sûr que ça l'excite de se frotter sur la hampe de son ami gay. Par contre, si elle savait ma véritable orientation sexuelle, les choses seraient bien différentes ! En vrai, je ne l'attire pas. C'est juste le fait que je sois gay qui l'excite ; ça doit représenter une sorte de défi pour elle. Mais si je redeviens hétéro, je ne l'intéresse plus.

— Il finissait toujours par jouir sur mes fesses… Tu peux jouir sur mes fesses si tu veux toi aussi.

Ma respiration saccadée accompagne le rythme effréné de ma main. Avec ce qu'elle vient encore de me raconter, la jouissance n'est pas loin. Il ne me faut plus longtemps pour lâcher de longues traînées blanchâtres sur son fessier.