Bécassine
Nathan Kari08/12/2024Les histoires coquines de Bécassine
Je cogne à sa porte.
— Entre, je finis de me préparer.
Elle finit de se préparer ? Vite, je rentre. Je veux voir ça. Avec un peu de chance, je vais avoir droit à une vision de rêve.
— Attends-moi dans le salon, j'arrive.
« Et merde, elle est dans sa chambre. Dommage. » Elle n'a pas encore ramassé le bordel de la table basse qu'elle a foutu par terre hier soir. Je récupère le tout et le redispose en ordre sur la table. Voilà la rouquine qui fait son apparition. Quelle sublime vision ! Elle est vêtue d'une courte robe souple à fines bretelles. Elle a attaché ses cheveux en une longue queue-de-cheval qui lui descend bas dans le dos. Elle me fait la bise puis prend ses clés. Au moment où on s'apprête à quitter son appartement, elle m'arrête :
— Attends, ça sera plus amusant comme cela !
En quelques gestes, elle ôte une nouvelle fois ses sous-vêtements qu'elle jette derrière elle. Le soutien-gorge atterrit sur la table base, perturbant l'harmonie que j'y avais instaurée. Quant à la culotte… Bécassine se retourne quand elle remarque mon air choqué : sa culotte est tombée en plein dans l'aquarium.
— Oups, rigole-t-elle, je crois que j'ai mouillé ma culotte !
— Bah, ce n'est pas grave : elle tiendra compagnie à ton poisson mort.
— Attends, quoi ? Bubulle est mort ? Mais il allait très bien hier soir.
— Non, il était déjà mort.
— Bah, alors c'était avant-hier soir… ou alors… C'est quand que j'ai fini la vodka ? réfléchit-elle.
On quitte finalement son appartement sans résoudre le mystère de la date de la mort de Bubulle. Je la fais grimper dans ma voiture, côté passager. La clé dans le contact, nous voilà partis en direction des boutiques de fringues.
— Ah, c'est quand même bien pratique, une voiture ! lance-t-elle. Pas besoin de se taper les transports en commun.
— Tu devrais t'en acheter une ; ça te changerait la vie.
— Je sais, mais je n'ai pas les moyens pour le moment. Et puis, question permis…
— Ah, j'ignorais que tu n'avais pas le permis.
— Si, je l'ai, mais disons que je ne l'ai pas obtenu de manière conventionnelle.
— C'est à dire ?
En appuyant sa langue à l'intérieur de sa joue, elle mime un mouvement de va-et-vient dans sa bouche. Je comprends.
— Sans ça, je ne l'aurais jamais eu, avoue-t-elle. Il faudrait que je reprenne des cours. J'oubliais tout le temps mes angles morts.
— Ah oui, c'est important, les angles morts.
D'ailleurs, aujourd'hui je vérifie l'angle mort sur ma droite plus que d'habitude ; l'angle mort sur ses cuisses et sa poitrine, plus exactement. Hum, l'absence de soutien-gorge est plus que devinable.
— Je croyais que ça te gênait que les hommes puissent te mater les seins quand tu te promènes sans soutif, lui fais-je remarquer.
— Mais toi tu comptes pour du beurre !
— Oui, je sais, mais je ne vais pas être le seul à croiser ton chemin aujourd'hui. Ça ne te gêne pas que n'importe qui puisse loucher dans ton décolleté ?
— Tant pis, ce n'est pas grave… fait-elle, évasive.
Nous voilà arrivés. Nous pénétrons dans le premier magasin. Elle court comme une folle dans les rayons. Elle a l'air d'une gamine dans un rayon de jouets. Je peine à la suivre à la trace.
— Tiens, prends-moi ça, me demande-t-elle en me jetant une robe dans les bras. Que penses-tu de cette jupe ? Allez, je la prends.
Et hop, un nouveau tissu dans mes bras.
— Oh, cette robe est magnifique !
Je me retrouve vite surchargé. La frénésie de Bécassine semble se calmer puisque je la surprends à lancer des coups d'œil curieux dans toutes les directions.
— Tu cherches quelque chose ? lui demandé-je, intrigué.
— Regarde là-bas ! me dit-elle en désignant un grand Black baraqué. Comment tu le trouves ? Ça doit être un bon coup, celui-là !
— Bof, pas vraiment mon type, rigolé-je.
— Ah oui ? C'est quoi ton type de mec, alors ?
« Mon type de mec ? Ah oui, j'oubliais que je suis censé être gay. »
— Euh… un peu comme moi… mais en… bredouillé-je en cherchant une réponse.
— Mais en mieux, c'est ça ? demande-t-elle, innocente.
— Et celui-là, tu le trouves comment ? la questionné-je en désignant un type au hasard afin de ne pas développer ma réponse.
— Lui ? Rien qu'à sa tête, on sait que c'est un mauvais coup.
— Tu le trouves moche, donc c'est forcément un mauvais coup ?
— Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Bien sûr que ce n'est pas le physique qui détermine si c'est un bon ou un mauvais coup, mais ça se voit.
— Attends ! C'est quoi pour toi, la différence entre un bon et un mauvais coup ?
— Bah, le bon coup, il t'emmène chez lui, il t'enlève ta culotte…
— Il faudrait déjà en porter une, lui fais-je remarquer.
— Ne me coupe pas ! Je disais… le bon coup, il t'emmène chez lui, il t'enlève ta culotte et il te baise. Et le mauvais… bah, il t'emmène aussi chez lui… euh, il t'enlève aussi la culotte et il te baise… mais c'est pas pareil.
— Ouah, je suis convaincu !
— Ne te moque pas, je ne trouve pas mes mots, mais en gros c'est ça ! Ce n'est pas pareil. Bon, allons déjà essayer ces affaires !
Nous nous dirigeons vers les cabines d'essayage. La voilà qui disparaît derrière un rideau. J'attends quelques minutes avant de la voir réapparaître en mini-short et en débardeur.
— Ça ne me fait pas un trop gros cul ? demande-t-elle en tendant son derrière vers moi.
— Euh… non… pas du tout, dis-je, hypnotisé.
— Tu es sûr ? insiste-t-elle en remuant légèrement ses fesses.
— Je t'assure, c'est parfait.
— Cool.
Le rideau se ferme et j'attends encore quelques minutes avant de découvrir la prochaine tenue. Elle réapparaît en minijupe en jeans qui lui arrive au ras des fesses. Le haut est caché par un chandail qui laisse le dos nu.
— Alors, verdict ?
— C'est plutôt court ! remarqué-je en me passant une main sur la nuque.
— Oui, je sais, mais est-ce que ça me va ?
— Oui, bien évidemment ; tu es très belle.
— Merci, tu es chou.
Elle me dépose un petit bisou sur la joue puis se cache de nouveau derrière le rideau. Je commence à avoir très chaud. La savoir nue sous ses vêtements n'arrange rien. Ma trique s'est réveillée. Heureusement, avec le tas d'habits que j'ai dans les bras, Bécassine ne peut rien remarquer. Nouvelle apparition. Elle porte une jupe un peu plus longue et un débardeur qui semble trop petit pour elle. Sa poitrine est comprimée et menace de s'enfuir à tout moment.
— Tu n'as pas peur qu'ils se sauvent ? l'interrogé-je en lui désignant ses seins d'un signe de doigt.
— Non, t'inquiète. Regarde : si je me penche, ils restent bien en place.
Et elle joint bien entendu le geste à la parole. Pendant quelques secondes j'ai donc une magnifique vue dans son décolleté. Une goutte de sueur me coule le long du front. Et mon calvaire continue comme ça pendant un bon moment. Les tenues s'enchaînent, et chacune manque de me faire défaillir. Elle a le chic pour essayer les tenues les moins sages ; alors, avec son corps de rêve et l'absence de sous-vêtements, je ne sais plus où me mettre. Je suis tellement excité que mon sexe me fait atrocement souffrir.
Et voilà, la première tournée de vêtements a entièrement été essayée. Nous voici de retour dans les rayons, à la recherche des prochaines tenues.
— Tu n'avais rien à prendre, de ton côté ? Tu devrais peut-être aller essayer quelques trucs, me propose Bécassine.
— Oui, pourquoi pas ?
L'occasion est trop belle pour faire redescendre un peu la vapeur. Je fouille dans les rayons masculins, trouve deux pantalons qui me plaisent. Je pars les essayer. J'en profite pour replacer mon sexe dans une position plus confortable.
Après les essais, n'ayant rien d'autre à prendre, je m'en vais rejoindre Bécassine. Je la trouve en train de discuter avec un vendeur. Il est grand, blond, a les cheveux en bataille et les yeux bleus. Elle est en train de se trémousser devant lui, à se caresser les cheveux et à sourire comme une bécasse. Ah, je comprends mieux pourquoi elle m'a proposé d'aller de mon côté : elle voulait se débarrasser de moi pour draguer le vendeur. Elle écrit quelque chose sur un bout de papier qu'elle tend au vendeur tandis que je m'approche.
— Tiens, te revoilà ? me sourit-elle tandis que l'autre type s'éloigne. On va aller essayer ça !
— Charmant, n'est-ce pas ?
— Oui, en effet, rigole-t-elle. Il m'a pris mon numéro.
— C'est sa femme qui va être ravie !
— Sa femme ? Comment sais-tu s'il est marié ?
— Avec son alliance au doigt, peut-être.
— Ah, merde !
Elle entre dans une cabine. J'attends un peu. Soudain, elle m'appelle. Je passe la tête à travers le rideau. Elle a enfilé une robe très moulante. Le seul souci, c'est qu'elle se ferme par une fermeture Éclair située à l'arrière. Elle a donc besoin de mon aide et m'invite à la rejoindre dans la cabine. J'entre dans ce si petit espace et ferme le rideau derrière nous. Placé derrière son dos, je vois notre reflet dans le miroir. La robe étant mal fermée, ses seins débordent allégrement. La fermeture descendant très bas, j'ai aussi une vision sur la naissance de ses fesses. Pouh, c'est dingue comme il fait de nouveau chaud d'un coup ! J'essaye de remonter la fermeture Éclair, mais celle-ci reste bloquée.
— Ah ah… rigole-t-elle soudain. Je viens de m'en souvenir ; ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans une cabine avec un homme, sauf que celui-là essayait de me déshabiller, pas de m'habiller.
Ce n'est pas que j'y tienne vraiment, bien au contraire !
— J'étais vendeuse à cette époque. C'était un job d'été. Avec une copine, on s'amusait à faire du charme aux mecs qui venaient avec leur copine. Généralement, ça les mettait mal à l'aise et ça rendait leur copine furieuse. C'était drôle ! Sauf qu'un jour, le mec n'a pas été mal à l'aise. Il a attendu que sa copine s'éloigne puis m'a trainée dans une cabine.
A-t-elle vraiment besoin de me raconter ça maintenant ? La promiscuité et sa tenue sont déjà bien suffisantes pour me rendre raide. Pas besoin qu'elle me raconte avec qui elle s'est envoyé en l'air dans une cabine ni comment elle a obtenu son permis. D'une main posée sur sa hanche, j'essaye de la maintenir pour me permettre de remonter cette putain de fermeture Éclair.
— Oui, il me tenait fermement comme tu le fais maintenant. Il était aussi placé derrière moi, comme toi aujourd'hui. Il me baisait énergétiquement en levrette. Putain, que c'était bon… Je gémissais comme une chienne en chaleur. Je ne le connaissais même pas, ce type. Oh oui, ses coups de reins étaient vigoureux. Il me la mettait bien profond.
Elle compte me provoquer une crise cardiaque ou quoi ? Elle ne se rend pas compte de l'effet que son histoire me fait. Je me vois à la place du type de son souvenir en train de la prendre sauvagement dans la cabine. Sans faire attention, elle mime le coït avec son bassin, si bien qu'en reculant, son derrière vient percuter mon sexe tendu dans mon pantalon. J'ai un mouvement de repli instinctif.
— Oups, désolé ! rit-elle. Je me suis laissé emporter par mes souvenirs.
Je crois qu'elle n'a pas fait attention à l'état de mon sexe. J'ai échappé à la catastrophe. Si elle me sait excité, elle va comprendre que je ne suis pas gay. Ah, c'est bon : j'ai enfin réussi à débloquer cette putain de fermeture Éclair. Elle replace bien ses seins dans sa robe et tourne devant le miroir pour s'admirer. Elle semble fière du résultat, et elle peut l'être : elle est bandante ! Je reste là, à la fixer comme un con, hypnotisé par sa beauté.
Voilà quelques secondes qu'elle ne tourne plus.
— Bon, tu fais quoi ? Tu comptes rester là pendant que je me déshabille ou quoi ? s'impatiente-t-elle.
— Non, désolé.
Je me précipite à l'extérieur.
Elle n'avait qu'une autre robe à essayer. J'attends impatiemment de voir le nouveau résultat. Un « Beurk ! » retentit soudain. Bécassine ressort finalement plusieurs minutes plus tard dans sa robe normale.
— On oublie celle-là. Quelle horreur !
On retourne une troisième fois dans les rayons où elle fouille pour voir si une jolie robe ne lui aurait pas échappée.
— Tu sais, pour tout à l'heure dans la cabine, tu pouvais rester si tu voulais ; ça ne me dérangeait pas, même s'il n'y avait pas beaucoup de place. Je n'ai pas voulu te chasser. Désolée, je me suis peut-être montrée trop brusque.
« Et merde ! J'ai perdu une bonne occasion de la voir à poil tout près de moi. Cette fille est vraiment incroyable ; elle n'a aucune pudeur ! » Bécassine fouille dans les rayons mais ne trouve rien d'autre qui lui plaît. Elle finit par abandonner.
— Tant qu'on est là, reprend-t-elle, je pourrais peut-être aller jeter un coup d'œil au rayon lingerie.
— Pour quoi faire ? plaisanté-je. Pour ne pas les mettre après ?
— Tu as raison, ça ne me sert à rien. Bon, on rentre maintenant ?
— OK.
De retour chez elle, elle balance ses sacs de fringues nouvellement achetées sur la table basse. Sous le choc de l'impact, sa pile de magazines est projetée au sol ; je me crispe. Bécassine disparaît dans la cuisine et en revient avec une autre bouteille de vin. Elle nous sert à chacun un verre, et comme à son habitude, elle vide le sien en quelques secondes. La discussion commence, et une nouvelle fois je n'écoute que d'une oreille, trop obnubilé par son joli décolleté qui dévoile le début d'une poitrine nue.
— Tu sais, pour un homo, je trouve que tu me regardes beaucoup les seins, quand même… fait-elle remarquer avec un air suspect.
— C'est juste que je me demande ce que les hétéros peuvent bien trouver d'attirant à ça.
— Ah oui, logique ! Je ne sais pas trop ; c'est juste qu'ils aiment bien jouer avec, dit-elle en faisant rouler ses seins dans ses mains.
Ouf, je devrais peut-être me montrer plus prudent si je ne veux pas éveiller ses doutes. J'ai réussi à la rassurer ce coup-ci, mais ça ne sera peut-être pas toujours le cas. Mais difficile de ne pas regarder : sa poitrine est comme un champ magnétique qui aimante mon regard. Deux magnifiques nichons bien ronds et bien fermes : n'importe quel homme hétéro serait incapable d'y résister, surtout quand on sait que cela ne la dérange pas.
Je la vois se tortiller sur le canapé et grimacer.
— Quelque chose ne va pas ?
— Je me suis levée ce matin avec un mal de dos. Mais t'inquiète, ce n'est rien, j'ai l'habitude.
— Tu veux que je te masse ?
— Tu ferais ça pour moi ? C'est trop gentil, me sourit-elle.
Et surtout très intéressé. L'occasion est trop belle pour poser mes mains sur son magnifique corps. Elle vient s'asseoir par terre juste devant moi et se cale entre mes jambes. Oh, joie ! Assis sur le canapé, j'ai une magnifique vue sur son décolleté. Mes mains se posent sur ses épaules et commencent à les caresser sensuellement. Elles glissent aussi sur sa nuque puis descendent plus bas dans son dos. Bécassine frisonne et lâche un petit gémissement de contentement. Ces caresses préliminaires passées, je malaxe maintenant plus franchement ses épaules. Sa chair est douce sous mes doigts.
— Tu es doué, dis-donc ! Tu me rappelles cette fois où je me suis fait masser dans un salon spécialisé. Le type était très sensuel, très doux, un peu comme toi. C'était très agréable. Il m'avait allongée sur le ventre et ses mains descendaient le long de mon dos, de plus en plus bas. Il a fini par atteindre la naissance de mes fesses, et comme je n'ai rien dit, alors il a été plus loin. Il m'a massé le cul pendant une bonne dizaine de minute et puis il a commencé à me caresser le minou avant d'y mettre franchement ses doigts. Je l'ai laissé me branler sans rien dire jusqu'à ce que je jouisse. Après ça, il m'a collé sa bite dans la bouche et je me suis appliquée pour lui donner autant de plaisir qu'il m'en avait donné. J'ai tout avalé quand il a éjaculé. C'est marrant : c'est lui qui m'a massée, et c'est moi qui ai eu le pourboire !
— Avec combien de types tu as été ?
— Je ne sais pas, j'ai arrêté de compter.
Pourquoi son histoire ne m'étonne pas ? Cette fille est incroyable ! Elle m'avait dit qu'elle me raconterait ses histoires de cul, mais je ne m'attendais pas à ça. Et je commence à penser qu'elle ne m'a raconté que la partie émergée de l'iceberg. Voilà que la chanson de Chantal Goya refait surface dans ma tête : « Bécassine, c'est une coquine, Bécassine, tout l'monde la pine… » Elle finira par avoir ma peau tellement elle m'excite !
— Raconte-moi ta première fois avec un mec ! me lance-t-elle. Si tu veux, je commence.
Oui, cela m'arrange. J'aurai ainsi le temps d'inventer une histoire entre-temps.
— Alors, à l'époque ma mère fréquentait un nouveau mec. C'était un banquier, si je me souviens bien. Les choses se passaient bien entre eux deux, et du coup il a fini par emménager à la maison avec son fils. Bobby, son fils, était plus vieux que moi et très sympa. Il s'amusait tout le temps à me chatouiller, mais je crois qu'en fait il en profitait juste pour me peloter. Et puis un jour il m'a proposé de me montrer sa bite, et j'ai dit oui.
— Quoi ? Juste comme ça ?
— Bah oui ! Comment veux-tu que ça se passe ? J'étais curieuse de voir une bite et il voulait me montrer la sienne ; l'occasion était trop belle. Bobby bandait comme un taureau, et il m'a demandé de la prendre dans ma main et de la caresser parce qu'il disait qu'elle lui faisait mal. D'ailleurs, je n'ai jamais su : c'est vrai que ça vous fait mal quand vous bandez ?
— Euh, ça dépend ; mais ça peut arriver quand on est vraiment très excité.
Exactement comme c'est en train de me faire. En plus, comprimé dans mon pantalon, ça n'arrange pas mon cas.
— Quoi qu'il en soit, j'ai accédé à sa requête et je l'ai branlé comme tu l'avais sans doute deviné. Il m'a éjaculé sur la main. C'était chaud, c'était poisseux, c'était marrant. Par la suite, il me demandait tous les jours de le soulager. Il a même fini par me demander d'utiliser plutôt ma langue car il trouvait ça plus doux que mes doigts. Malheureusement, ça s'est fini entre ma mère et son père, et Bobby a donc dû quitter la maison. Je ne l'ai plus jamais revu après.
— Eh bien, quelle histoire !
— Je crois que c'est la faute de mes seins.
— De quoi ?
— Mon mal de dos, explique-t-elle. Je crois que mes seins sont trop gros et que c'est à cause de ça que j'ai tout le temps mal.
— C'est possible, en effet.
— Si, si, ça doit être ça, insiste-t-elle. Ils sont trop gros. D'ailleurs ils me font mal eux aussi.
— Euh… tu veux que je te les masse ? tenté-je.
— Tu n'es pas obligé, mais si ça ne te dérange pas, je veux bien.
« Me déranger ? Pas le moindre du monde, bien au contraire ! » Je fais glisser les deux petites bretelles de sa robe le long de ses bras et Bécassine les sort à l'air libre. Ils m'apparaissent enfin dans leur intégralité, sans aucun bout de tissu pour en cacher une partie. Deux belles mamelles gonflées avec les tétons pointus. Est-ce vraiment la grosseur de ses seins qui les rends douloureux ou le fait que ses souvenirs l'ont excitée ? Mes mains se posent enfin sur ces objets de désir, soupèsent leur poids – c'est vrai qu'ils sont lourds – et se font un plaisir de profiter de la situation. Je les caresse, les cajole et les malaxe. Bécassine a penché la tête en arrière pour la poser sur le canapé entre mes cuisses. Mon sexe bande à une dizaine de centimètres du haut de son crâne. Elle a les yeux fermés et un sourire béat. Visiblement, elle apprécie grandement ce petit massage. Et pendant ce temps-là, par chance, elle semble avoir oublié que j'étais censé lui raconter ma première fois avec un mec.
— Je t'ai raconté ma première fois où j'ai touché une bite, reprend-t-elle ; mais pour faire les choses bien, il faudrait aussi que je te raconte ma première fois où on m'a baisée.
— Bien évidemment.
— J'étais au lycée, et j'avais remarqué qu'un de mes profs me matait souvent la poitrine. C'était pas trop mon type de mec, mais je trouvais ça marrant qu'un prof puisse bigler sur les nichons d'une de ses élèves. Du coup, à chaque fois que j'avais cours avec lui, je faisais exprès de mettre un décolleté. Je les choisissais de plus en plus plongeants et je m'installais délibérément à la table située juste devant son bureau où je penchais mon buste en avant au moment d'écrire sur ma feuille. C'est dans son cours que je me suis promenée la première fois sans soutien-gorge. Il s'est bien rincé l'œil, le salaud ! À chaque fois que je le chauffais, il avait les yeux exorbités et le visage rouge comme une tomate. Sa tronche me faisait marrer. Je dois avouer que ça me faisait bien mouiller de le provoquer. Et puis un jour, il n'en pouvait plus, alors il m'a demandé de rester après le cours. Une fois que les autres élèves étaient partis, il s'est jeté sur moi pour me peloter et essayer de m'embrasser. Il m'a pincé les seins, m'a tâté le cul. Il était comme un fou. Je l'ai laissé faire, alors il a fini par m'arracher la culotte et il m'a sauvagement baisée. J'ai pris mon pied comme une dingue, ce jour-là. J'ai passé le restant de mon année, trois jours par semaine, à me faire prendre par mon prof à chaque fin de cours. Mais parfois il se contentait juste de se branler entre mes gros seins pour finir par leur éjaculer dessus.
« Purée, c'est un miracle de ne pas avoir joui dans mon pantalon ! »