L'admirateur secret
Nathan Kari11/12/2021Patron, je suis à ton entière disposition !
Je crois que je n'ai jamais autant eu hâte d'être à mon anniversaire. Je ne sais pas si ce que prépare Lulu va aboutir à quelque chose, mais je suis pressé de le découvrir. La nuit, mes fantasmes et mes rêves me construisent des scénarios abracadabrantesques. Depuis plusieurs jours, je n'ai plus que cela en tête.
Sinon, la vie suit son cours. Maëlle continue de s'exhiber devant son admirateur. J'ai tenu à la revoir se goder le cul en direct. Elle a accepté sans sourciller. Elle a pris moins de temps pour se préparer et y est allée moins en douceur, signe qu'elle se fait à la pratique. Oh, comme j'aimerais que mon sexe remplace ce jouet en plastique ! Je lui en ai d'ailleurs fait part.
« Je serais ravie de t'offrir mon cul, de te sentir m'investir par là. »
D'autres jours, nous sommes restés plus classiques, nous contentant de simples caresses ou seulement de discussions, parlant de son avenir et de ses rêves. Elle dessine beaucoup pour s'entraîner avant son école d'art et a commencé à réviser pour le baccalauréat qui approche.
« Tu sais, j'aimerais beaucoup te sucer une nouvelle fois. J'ai très envie de recommencer. Si un es libre demain après-midi, tu peux venir. Je t'attendrai comme la dernière fois. »
Ça, c'est le mardi soir. Pas étonnant qu'elle remette cela sur le tapis.
« Malheureusement non, ma belle ; j'ai un emploi du temps chargé, je ne peux me libérer. »
C'est à moitié vrai. Au boulot, ça s'accélère ; nos clients ont revu leurs exigences en terme de deadlines. Pas le choix, il a fallu s'investir d'autant plus. Après, je suis le patron : je peux toujours m'éclipser si besoin, personne ne me dira rien. Je préfère tout de même soutenir mon équipe, d'autant plus que ces derniers temps je n'ai pas été le plus zélé.
Et puis je culpabilise de me faire sucer par ma fille sans qu'elle sache que c'est moi. Bon, elle se fiche toujours de connaître la véritable identité de son admirateur, mais tout de même… J'ai craqué une fois, je n'ai pas envie de déraper encore. Je sais, c'est étrange. D'un côté j'espère lui faire l'amour le jour de mon anniversaire, et de l'autre je refuse de profiter plus d'elle en tant qu'admirateur. Je crois que je préfère qu'elle se donne à moi en toute connaissance de cause. Les possibles conséquences néfastes d'une telle union n'arrivent plus à me tracasser autant.
Au boulot, malgré la cadence accélérée, Valérie devient de plus en plus ingérable. Elle me dit avoir très envie de renouveler la scène de la cuisine et m'assure de sa disponibilité à reprendre son rôle en cas de besoin. Elle n'arrête pas les regards appuyés, les poses lascives et les sous-entendus graveleux, à tel point que ça vire presque à du harcèlement. Je lui ai renouvelé ma volonté de rester professionnel au bureau, ce qui semble lui déplaire.
Et puis il y a des bruits de couloir : il se dit qu'elle aurait couché avec deux de mes employés. Visiblement, elle s'est rattrapée autrement. Tant qu'elle me laisse respirer, ça va. J'ai déjà beaucoup à faire avec Maëlle et Lucie.
Ma fille continue d'aller en cours sans soutien-gorge, et parfois même sans culotte. Malheureusement, quand je rentre du boulot le soir, ses sous-vêtements sont bien là. Au-delà de l'excitation, elle a avoué à son admirateur se sentir plus à l'aise. Lulu s'est mise à l'imiter.
Maëlle me dit qu'au lycée, un tas de garçons leur tournent autour maintenant. De nombreuses de rumeurs circulent sur elles, et certains ont voulu tenter leur chance. Maëlle n'est intéressée par aucun d'eux, se satisfaisant très bien de son admirateur, mais elle est flattée de l'intérêt qu'ils lui portent. Lulu se charge de consoler les plus mignons et moins cons. D'autres prennent mal d'être éconduits par les deux amies qu'ils pensaient pouvoir baiser sans aucune difficulté. Deux ou trois mecs de leur classe les ont traitées de salopes et de gouinasses. « Tu sais ce qu'on leur a fait ? me demande-t-elle sur Twibook. Avec Lulu, on s'est amusées à les allumer en cours de natation. Pendant que les autres avaient le dos tourné, on s'est caressées et embrassées. Ils ont rapidement eu la trique. Tout le monde s'est foutu de leur gueule. »
Un de ses professeurs semble aussi sous son charme, un de ceux qui avaient soutenu sa candidature à son école d'art. Il flirte un peu avec elle mais ne tente rien de plus, craignant peut-être pour sa carrière ou son mariage. Comme il est sympathique, Maëlle m'a avoué mettre des décolletés profonds et s'asseoir juste en face de son bureau lors de ses cours. Je pense qu'elle le soupçonne d'être son admirateur, mais je n'ai pas eu confirmation.
Samedi matin, plus qu'une semaine avant mon anniversaire. Je suis assis à la table de la cuisine, en pyjama, en train de boire mon café quand Maëlle descend me rejoindre. Débardeur et mini-short, c'est sa nouvelle tenue pour dormir, et ce n'est pas pour me déplaire. Pour une fois que je peux en profiter, je lui mate les fesses quand elle se tourne pour prendre les céréales et un bol dans le placard. Une jolie vision dès le matin, de quoi bien mettre en forme.
Elle s'assied en face de moi et commence son petit-déjeuner. Je la regarde en souriant, fier de sa beauté et de sa féminité. Elle ne dit rien et mange ses céréales. Un peu de lait lui coule du coin de la bouche ; je ne peux m'empêcher à penser à un autre liquide. Mes souvenirs me ramènent à sa fellation divine. Je m'imagine maintenant me lever et la prendre là, sur la table de la cuisine. Je me vois la baiser avec fougue, lui arracher des cris de plaisir, lui…
— À quoi tu penses, papa ? me coupe-t-elle. Tu as l'air perdu dans tes pensées.
— Au boulot, ma chérie : c'est la folie en ce moment.
J'ai fini mon café mais je crois que je vais attendre un peu avant de me lever.
Pour mon plus grand plaisir, Maëlle reste dans sa tenue le restant de la journée.
La nouvelle semaine débute, et nous continuons tous sur notre lancée. En début de semaine, Maëlle retente d'inviter son admirateur pour une nouvelle fellation. Encore une fois, je décline son offre pour les mêmes raisons que la semaine précédente.
« J'ai été nulle, c'est ça ? Je croyais que tu avais aimé, mais a priori ce n'est pas le cas. » m'écrit-elle, inquiète.
« Mais non, tu as été parfaite, rassure-toi ; mais c'est vraiment pas possible en ce moment. »
« Si tu préfères, tu peux me sodomiser à la place. Je sais que j'en as très envie. »
« Maëlle, oui, j'ai très envie de toi, et pas seulement de ton cul ; mais je t'assure qu'en ce moment je ne peux me libérer. Crois-moi, j'en suis le premier affecté. »
Bon, plus longtemps à tenir. Bientôt, les révisions du bac vont sérieusement commencer et elle sera, elle aussi, trop occupée. Elle aura peut-être moins la tête à satisfaire son admirateur. Et qui sait, la semaine prochaine ce sera peut-être son père qu'elle cherchera à satisfaire.
D'ailleurs, nous n'en savons toujours pas plus sur ses possibles désirs incestueux. Ni l'admirateur, ni Lulu n'ont réussi à lui faire cracher le morceau. Lucie m'assure qu'elle a tout essayé, mais rien n'y fait, le mystère reste entier. J'ai cherché à en savoir plus sur ce qui m'attendait pour mon anniversaire auprès de la rouquine, mais cette saleté garde le secret. Maëlle en a rapidement parlé à l'admirateur, mais idem, je ne suis pas parvenu à savoir ce qui m'attendait exactement.
Les deux filles se sont masturbées mutuellement lors d'un cours de philosophie. Elles m'ont envoyé moult photos et commentaires salaces de leur petite séance. On les voyait s'enfoncer des doigts et divers objets comme des crayons ou des tubes de colle. J'étais en pleine réunion ; autant dire que garder ma concentration a été compliqué. Mon attitude n'a pas échappée à Valérie, qui semble surveiller mes moindres faits et gestes, guettant probablement une occasion de m'attraper dans ses filets.
Ça y est : pour mon plus grand plaisir, Maëlle ne s'embête plus à remettre un soutien-gorge quand elle rentre du lycée. Je ne sais pas pour la culotte, je n'ai pas encore eu l'occasion de vérifier, mais j'espère que c'est le cas. D'ailleurs, elle est de moins en moins pudique avec moi, ne fermant plus la porte de la salle de bain et se promenant souvent en tenue légère. Je n'ai pas l'impression qu'elle cherche à m'allumer. Je pense plutôt qu'elle est plus à l'aise avec son corps de femme et avec le regard des autres sur lui. En tout cas, j'en profite bien.
Je la prends dans mes bras, lui dis combien je l'aime et lui fais une bise sur le front.
— Moi aussi je t'aime, papa.
Nous restons tout une soirée à nous câliner l'un l'autre en regardant des épisodes de séries. Au-delà de mon attirance sexuelle envers elle, j'apprécie son contact. C'est agréable d'avoir un moment père-fille sans arrière-pensées.
Lulu et l'admirateur ont convaincu Maëlle de porter des boules de geisha durant toute une journée de cours. L'expérience a été concluante, mais très éprouvante aux dires de ma fille. Elle a perdu ses moyens plusieurs fois au cours de la journée. Du coup, même si elle a pris beaucoup de plaisir, elle n'est pas près de recommencer. Tout du moins pas en cours. « Vas-y, c'est l'occasion parfaite ; l'admirateur doit lui demander de les porter plutôt chez elle. Dis-lui qu'elle prendra moins de risques. » m'écrit Lulu.
« Ouais, on verra. »
J'avoue hésiter. Je ne sais pas pourquoi, peur qu'elle se doute de quelque chose, peut-être.
La fin de la semaine approche et mon impatience grandit d'heure en heure. Ma concentration s'est encore envolée au bureau. Je suis trop occupé à envoyer des SMS à ma jolie blonde. Rien de sexuel, ou pas trop. C'est là que Valérie entre dans mon bureau, cette fois sans frapper. Une fois encore, son regard a l'air de me déshabiller.
— Bonjour Adam, tu es occupé ?
Elle fait un signe de tête en direction du téléphone rouge. Je crois qu'elle a bien compris qu'il n'a rien de professionnel.
— Euh, non, c'est bon, réponds-je en le rangeant dans un tiroir. Qu'est-ce qu'il y a ?
Elle fait le tour du bureau pour venir s'asseoir dessus, juste à côté de moi. Ses jolies jambes longues et fines dépassent de sa jupe. Le dossier qu'elle me tend me détourne de ses appas. Bien entendu, son sourire satisfait m'indique qu'elle a très bien compris où je regardais. Tandis qu'elle m'explique la problématique en se baissant vers moi, je feuillette le dossier. Son parfum agréable m'enivre les narines. Elle m'offre par la même occasion une vue sur son décolleté. Je vois : le serpent est venu une nouvelle fois me proposer sa pomme.
— Valérie, arrête ce petit jeu s'il te plaît. Je t'ai déjà dit que je voulais rester professionnel.
— Je connais la chanson, Adam, mais la vie est courte : toute occasion est bonne à prendre.
Elle pose son pied sur l'assise de mon fauteuil, juste entre mes jambes. Je sens que la convaincre d'arrêter son manège va se révéler plus ardu. Une lueur décidée brille dans ses yeux, j'en ai des frissons.
— Adam, je sais que je te plais. Alors pourquoi ne pas accepter un moment de détente ?
— Je veux rester pro…
— Et ton téléphone rouge, il est professionnel ? me coupe-t-elle.
Oui, je suis assez hypocrite sur ce coup. Comme je m'en doutais, elle a très bien compris qu'il n'a aucun rapport avec le boulot.
— Et la jeune rouquine de la dernière fois, c'était professionnel ?
— C'est différent : j'avais un problème personnel urgent à régler, et…
— C'était à elle, la culotte ? Je suppose que c'est une connaissance de ta fille ; c'est elle que tu lui caches ?
— Cela ne te regarde pas. Comme je te l'ai dit, j'avais un problème personnel.
— Un problème d'érection, je suppose. J'ai entendu la porte se verrouiller quand je suis passée devant. Je sais bien ce que ça signifie. Patron, pourquoi sous-traiter quand une de tes employées peut très bien s'accommoder d'un service ?
Elle pose son pied sur mon entrejambe qui réagit au quart de tour. Je lui attrape le mollet pour le repousser, mais la douceur de sa peau m'arrête au dernier moment. Sans que je ne l'aie vraiment décidé, je me retrouve à caresser cette peau du bout des doigts.
Je lève les yeux vers elle. À son regard, elle sait qu'elle a déjà gagné la partie. Mes paumes remontent vers son genou et glissent le long de sa cuisse jusqu'à l'orée de sa jupe. Val m'invite à poursuivre les investigations. Je ne sais plus ce que je fais ; c'est moi le patron, et pourtant je suis l'esclave de ses désirs… et des miens aussi. J'obéis.
Mes mains trouvent le tissu d'une culotte. Je la fais glisser pour m'en débarrasser. Valérie remonte sa jupe et écarte bien ses jambes pour me faire découvrir sa vulve qui n'attend que moi. Elle défait quelques boutons de sa chemise blanche. M'apparaît la dentelle d'un soutien-gorge noir comprimant ses seins gorgés de désir. Je me lève, pars verrouiller la porte et reviens à mon employée.
— Patron, je suis à ton entière disposition.
Je défais ma ceinture et mon pantalon. Valérie me dévore des yeux. Je l'attrape par le bassin et la tire d'un coup vers moi. Mon gland s'enfonce sans difficulté dans son antre humide. Valérie sourit. Elle m'attrape par les cheveux et me tire à ses lèvres. Tandis que mon sexe pilonne le sien, sa langue m'attaque la bouche. Je défais les attaches de son soutien-gorge. J'ai très envie de lui mordiller les tétons. Je m'arrache à sa langue vorace et mes dents commencent leur œuvre. Je lui palpe la poitrine sans la ménager. Valérie rugit de plaisir.
Ses ongles s'attaquent à mon torse, faisant d'abord sauter les boutons de ma chemise un par un. Ses griffes se plantent dans mes pectoraux. Je grimace de douleur ; elle sourit. Elle me tire vers elle en m'agrippant le bassin pour me demander plus de puissance. Ce que femme veut, femme prend ! Je la baise de façon sauvage.
Elle est emportée par ses émotions. Trop chamboulée, elle s'écroule sur le bureau en faisant valdinguer des dossiers. Je me sers de tout mon poids et de toute la puissance de mon corps pour la faire grogner de plaisir. Je suis la proie qui se prend pour le chasseur. J'ai beau avoir la posture dominante, je n'ai été qu'un jouet entre ses doigts. Une fois de plus, je suis l'esclave de mes sens, et je m'en délecte. Je signe ma perdition par de violents coups de reins.
Mon bureau grince. Valérie en perd son souffle. Je râle. Nous retenons nos cris pour ne pas alerter toute l'équipe. Cependant, je ne serais pas étonné que la plupart des employés sachent déjà ce qu'il se passe. Valérie a une certaine réputation à la machine à café, réputation qui n'est pas usurpée. En attendant, me voilà devenu sa nouvelle conquête. Je savoure mon mal en la baisant avec passion. Nous jouissons ensemble.
Éreinté et essoufflé, je m'écroule dans mon fauteuil. Mon anniversaire approchant me revient tout de suite en tête. Je me dis qu'en cas d'échec du plan de Lucie, je dois assurer mes arrières en invitant Val. Ce serait étrange de ne pas inviter sa copine pour son anniversaire. Puisque je l'ai sous la main, je le lui demande.
— Oui, bien sûr. Je serais ravie de t'offrir mon corps en cadeau.