Règle n° 31 : Avoir une bonne conduite chez les collègues.

« Synopsis NCIS - Saison 14 - Épisode 6 : La femme d'un Marine se casse une dent au MacDo de Reno (Nevada). Le NCIS enquête. Bishop inonde la cave de Gibbs pour voir si le pédalo flotte. DiNozzo arrive au bureau en deltaplane. Raide défoncé, Ducky plane dans sa morgue. »

RORY

Je descends une bière avec Rico tout en contrôlant ma Honda : elle n'a rien. Par contre, je pense sérieusement à me venger sur les fesses d'Alicia. Cette petite garce s'est sauvée sans demander son reste ; je m'imagine déjà lui faire subir les derniers outrages… Le problème, c'est qu'il y a des chances qu'elle aime ce que je lui mitonne. Je commence à bander en pensant à son joli petit cul, à la courbe de ses hanches si voluptueuses…

— Hey, mec, tu m'aides cinq minutes sur la Triumph ?

C'est Rico qui me désigne une antique Triumph Bonneville qui a connu des jours meilleurs. Je hoche la tête et finis ma Corona avant de donner un coup de main à mon pote pour déplacer la vénérable anglaise. De toute manière, la pluie dégringole toujours ; je peux bien attendre un peu avant de rentrer chez moi. Mais rapidement, Rico se rend compte que je suis ailleurs et il me chasse en ricanant.

ALICIA

Putain de pluie ! Je ne vois pas de sonnette et frappe trois coups à la porte d'entrée avant de l'ouvrir et de me faufiler en douce. Rory va avoir la surprise de sa vie. En attendant, j'avance à pas de louve dans l'entrée, prenant garde à ne pas faire craquer le parquet. J'arrive dans le séjour, une grande pièce carrée chaleureuse, parquet de chêne verni, grands fauteuils en cuir fauve, murs décorés d'aquarelles lumineuses. Et dans un fauteuil près de la baie vitrée, mon gros nounours qui dort à poings fermés. Yes !

Allez, Ali, à l'eau ! Enfin bref, fonce ! Je m'approche sans bruit et fais passer mon top trempé par-dessus mes cheveux collés par l'humidité. J'avais pris le temps de faire deux tresses d'écolière pour changer, c'est raté ! Rory est juste vêtu d'un pantalon de jogging gris pâle et d'un débardeur blanc qui moule divinement sa musculature. Miam ! Ses cheveux paraissent plus longs que dans mon souvenir, mais entre le casque moto et la pluie, c'est normal.

Gnark-gnark ! Je me coule entre ses jambes écartées et me lèche les lèvres, savourant par anticipation le big eskimo que je vais me taper. Je vais lui administrer la pipe de sa vie, à mon pauvre petit motard ! Et cette fois, sans m'éborgner, sans m'exploser le crâne, sans…

Pour un peu, on croirait que je suis une miss catastrophe, non mais ! Bon, c'est pas tout ; concentrée sur la bête, faut que je descende le jogging si je veux atteindre le sucre d'orge. Allez, hop ! Des deux mains j'abaisse le tissu (très souple et même un peu lâche), libérant la lourde matraque de chair. Putain, il est monté comme un poney, ce gars ! Si je l'amène au zoo, ils vont le garder. Pas de ça : il est à moi, ce canasson polisson.

Gloup ! J'engloutis la colonne assez facilement car elle n'est pas encore trop rigide. Je salive un peu trop et quelques larmes coulent sur mes joues, mais j'insiste. En apnée, je pompe et lèche la base qui distend mes lèvres. C'est du lourd, je vous le dis ! J'ai l'impression d'être intubée jusqu'à l'estomac quand mes lèvres entourent la base du bazooka. Heureusement que j'ai une technique sans faille, sinon jamais je n'aurais pu ingurgiter un salami pareil. Je recule pour respirer et léchouille le mât de cocagne à présent bien raide, puis je replonge à l'assaut de ma cheminée de fée.

Tiens, il se réveille, mon motard chéri. Se frotte les yeux, me découvre.

— Oh, putain, c'est pas vrai !
— Hé hi, hé 'rai (essayez de parler la bouche pleine, vous m'en direz des nouvelles).
— Continue, ma puce, c'est mon meilleur réveil depuis longtemps. Viens me lécher les couilles, elles n'attendent que ça.
— À 'ord. (Je me recule et avale le filet de salive qui unit ma lèvre inférieure à son gland luisant.) Je te ferai tout ce que tu veux, mec. Je suis désolée pour ta moto, tu sais.
— Quelle moto ? Oh merde…
— Ouais, ma moto ! lance une voix courroucée derrière moi.

Y a de l'écho ? Je tourne la tête vers l'entrée et y découvre un deuxième Rory. En tenue de motard ruisselante, le casque à la main et la mine furibarde. Mes yeux passent de Rory-la-bite-en l'air à Rory-le-motard sans y croire vraiment. Il y a eu une faille spatio-temporelle façon « Code Quantum », et… et… et merde.

Que je peux être cruche ! Je fusille du regard le beau mec que je suçais avec application une minute plus tôt ; il n'a même pas la décence d'afficher une mine contrite, le gonze ! Sa bite garde au contraire toute sa vigueur, luisante de salive. Un vrai appel à fumer la pipe, je vous le dis. Incertaine, je me redresse, prenant un peu de recul par rapport à… Noël : c'est ça, le prénom du frère Gallagher. Je le toise d'un œil qui essaie d'être furibond ; j'ai du mal parce qu'il est super bien gaulé : c'est une copie conforme de Rory, quasiment son clone. Y a pas idée de se ressembler autant, merde !

— Euh, je… je voulais te faire une surprise, me faire pardonner pour ta moto. Alors je me suis dit…
— Tu t'es dit qu'en suçant mon frère, tu me ferais plaisir.
— Hé, frérot, elle taille des pipes mieux qu'une pro, cette meuf. En plus, elle est super canon ! Enchanté, Mademoiselle ; je m'appelle Noël, je suis le jumeau du mec qui fait la tronche près de l'entrée.

RORY

Putain, je vais le tuer, ce connard ! À peine il voit ma… ma quoi, au juste ? Ma collègue, ma petite amie, ma compagne ? Enfin bon, à peine il la voit qu'il se fait sucer la bite, le profiteur ! En plus il reste la queue à l'air, dure comme un os ; j'espère qu'elle lui fait autant mal que la mienne, parce que je suis à l'étroit dans mon jean mouillé…

Faut dire, elle est presque à poil avec juste une minijupe retroussée qui ne cache plus grand-chose et des tennis roses à ses petits pieds… Je lui fais signe de venir vers moi d'un index comminatoire et elle a la sagesse de ne pas discuter. Je l'ai un peu mauvaise de l'avoir trouvée en train de faire une gâterie à mon fumier de frère. La mine penaude, ma blondinette s'approche ; sa poitrine bien pleine roule librement à chaque pas, projetant ses tétons turgescents qui démontrent clairement son excitation. Tout d'un coup j'ai chaud, ma bite menace d'exploser le tissu de mon pantalon.

— Alicia, je ne peux pas te laisser cinq minutes : il faut que tu fasses une connerie.
— Hein ? C'est elle, Alicia ? Ta collègue ? rugit Noël. Tu me l'avais décrite comme un vieux pot à tabac ! Pour le coup, je veux bien m'en rouler une et la fumer !

Elle me regarde d'un air suspicieux puis éclate de rire quand elle comprend que j'essayais d'éloigner mon frère de ses jupons. Puis elle se hausse sur la pointe des pieds et m'embrasse sur la bouche, dardant sa langue entre mes lèvres. Comment résister ? Je réponds à sa demande et nous entamons un échange de salive fort jouissif. Mes mains glissent comme par magie sous sa jupe, caressent son joli cul nu. La coquine n'a même pas de string, ouais ! Mes doigts rencontrent entre ses fesses une protubérance suspecte. Surpris, j'interromps notre baiser pourtant torride pour interroger cette petite dépravée dont les prunelles brillent de malice.

— C'est ce que je pense ?
— Je crois que oui. Pour me faire pardonner, je voulais te donner mon petit trou. Mais comme tu es monté comme un baudet, j'ai préféré me préparer et porter un plug anal : je n'ai pas envie de finir estropiée au point de porter des couches.
— Tu es bien dévergondée, mais tu me plais comme ça.
— Hé, vous deux, ça vous dérange pas si j'existe ? Je dormais tranquillement, je me réveille en plein rêve érotique avec une blonde qui me pompe le dard comme une affamée, et là elle me laisse avec une gaule d'enfer : c'est pas sympa de pas finir le travail !

ALICIA

Putain, son frère est une vraie plaie ! Rory scrute mon visage pour essayer de percer mes sentiments. J'hésite, en pleine confusion. Je ne veux pas non plus en rajouter en expliquant que j'ai a-do-ré sucer le sucre d'orge géant de son frère ; je sens qu'il vaut mieux faire profil bas. Je hausse les épaules et opine du chef.

— Quand je suis entrée, il dormait comme un petit loir, le Dom Juan. J'ai cru que c'était toi, bien sûr, et j'ai déballé sa marchandise – du très beau matériel, soit dit en passant – et je lui ai fait une gorge profonde façon Washington Post du temps de Nixon. Tu es arrivé avant que je le…
— Je confirme. Vous n'allez pas me laisser avec ça ! rétorque Noël en montrant son mât de misaine.

Merde, c'est vrai que son bazooka ne risque pas de rentrer dans son étui : il ne débande même pas d'un pouce ! Apitoyée, je tente d'amadouer Rory en battant des cils à la manière de Betty Boop. Il pousse un gros soupir, fataliste.

— Tu es prête à te sacrifier pour lui éviter d'avoir à se palucher ?
— Ben, c'est pas un gros sacrifice non plus, tu sais. Et puis c'est un peu ma faute s'il est dans cet état.
— Ouais, frangin, rappelle-toi que je roupillais, moi ! Et on n'a pas idée d'être aussi bien foutue !

Je vais le baffer, ce connard de jumeau. Même pas capable de faire profil bas. Enfin, je me comprends, parce que de profil, il porte haut les couleurs de la famille Gallagher… Bon, Alicia, faut montrer que tu as bon cœur. Je réalise alors que jamais je n'ai fait l'amour avec deux hommes en même temps. Le fait qu'ils soient jumeaux ajoute un certain piquant à l'affaire. D'ailleurs, ils sont si jumeaux que ce n'est même pas du stupre de coucher avec les deux ensemble ! Bien sûr, maman brandirait son crucifix, et mamie… Non, il vaut mieux pas savoir ce que ferait mamie ! Allez, je me lance.

— Bon, lancé-je d'un ton allègre. On y va ou on se rhabille et on fait un scrabble ?
— Il n'y a que toi à poil, remarque Rory, l'œil égrillard. Et pas question que tu te rhabilles ; j'adore le spectacle et je compte bien en profiter. Même si mon trou du cul de frangin doit en être.
— Hé, proteste ledit frangin, je n'y suis pour rien, moi ! Je dormais…
— Ça suffit, les clones ! Je file aux toilettes et je vous rejoins dans trois minutes. En attendant, arrêtez de vous chamailler comme des gosses !

Ouais, c'est exactement ça, ce sont juste deux gamins montés en graine qui jouent à celui qui a la plus grosse. Enfin, je me comprends : de ce côté-là, ils sont aussi largement pourvus l'un que l'autre. Rory m'indique la porte des toilettes ainsi que celle de la chambre où ils vont m'attendre. Je me précipite car ma vessie menace d'exploser. Problème : alors que je me redresse après une miction éléphantesque, le plug s'échappe perfidement, ceci juste comme j'appuie sur le poussoir de la chasse d'eau.

Le cauchemar : « Sanibroyor vs plug » en 3D et son surround ! Dans un crissement de métal tordu accompagné de mes hurlements suraigus, la cuvette fait un bond d'un mètre de haut avant de retomber avec fracas. Aspergée copieusement d'eau froide qui jaillit d'une conduite sectionnée, je glapis et me rue dans le couloir alors que la lumière s'éteint dans toute la maison.

Les yeux brouillés de larmes, je m'écrase contre un torse massif. Rory. Ou Noël. Je m'en fiche. Je l'entoure de mes bras et sanglote contre sa poitrine alors que l'autre frère, parti constater les dégâts, pousse des jurons dénotant une grande inventivité. Ce doit donc être Rory.

— Les chiottes sont mortes : le sanibroyeur a traversé la cloison, pété deux conduites d'eau et fait disjoncter le tableau.
— Good job, Alicia, ricane le perfide Noël dont la virilité tente sournoisement de pénétrer mon nombril. Tu as fait comment ?