NCIS - Dernière saison
Matt Demon03/10/2018Règle n° 26 : Tailler une pipe n'est pas baiser.
« Synopsis NCIS - Saison 14 - Épisode 2 : Gibbs et son équipe enquêtent sur un cambriolage durant lequel un ancien Marine est mort à New Orleans (Louisiane). Abby a une proposition en or chez Apple, Ducky est amoureux d'une sénatrice. »
ALICIA
Le lendemain, en arrivant au studio, j'aperçois une grosse moto garée devant l'entrée. Curieuse, je m'approche : c'est une Honda VFR 800, avec un carénage rouge vif qui en jette méchamment. Avant d'ouvrir ma porte, je lisse nerveusement ma robe patineuse, une Ted Baker en coton imprimé multicolore au col sage et à fermeture dans le dos. Elle découvre mes jambes jusqu'à mi-cuisses, et je me sens un peu gênée de les exhiber ainsi.
Rory est à son poste ; ses yeux s'arrondissent en découvrant ma tenue.
— Ben quoi ? Tu m'avais demandé de venir en robe, voilà !
— Bonjour, Alicia. Tu es… magnifique. Époustouflante. Renversante.
Je rosis sous les compliments. Surtout qu'ils me semblent sincères, mon collègue me dévorant des yeux avec une intensité qui sème l'émoi dans ma culotte. Je fonce tête baissée derrière mon bureau sur lequel je jette mon sac à main ; comme je vais m'asseoir, j'avise, posé sur le clavier de mon ordi, le carré reconnaissable entre mille d'un emballage de préservatif.
Aaarg ! Je me laisse tomber sur mon siège à roulettes qui ripe – le salaud – et part en arrière, et je m'affale comme une bouse sur le carrelage.
— Putain, merde, merde, merde ! Ça fait mal… je crie d'une voix de tête.
Rory s'approche pour m'aider à me relever, mais mon regard furibond le fait hésiter : s'il me touche, je hurle. Péniblement je me dresse en m'aidant du bureau, rabaissant tardivement ma robe qui dévoilait mon nombril, au moins.
Au moins, il sait que j'ai mis une culotte, l'enfoiré. Je grimace en tâtant prudemment mon coccyx qui a dû exploser sous le choc. En effet, je me suis à peine protégée, tellement j'ai été surprise.
— Je peux faire quelque chose pour toi ? Te masser la zone douloureuse, par exemple.
— Si tu essaies, je t'explose les coucougnettes à coups de stilettos ! ronchonné-je.
Rory lève les paumes en signe de paix, et je m'assois avec les précautions d'une mamie percluse de rhumatismes. La douleur s'estompe heureusement, me faisant espérer de moindres dégâts. Peut-être qu'un bon massage de la région environnante serait une bonne chose, après tout. Mais pas par le motard lubrique, non !
Je démarre mon ordi puis sors le préso du clavier, non sans remarquer qu'il est de taille XXL. Bien sûr ! Avec le salami que trimballe mon collègue, il doit être obligé d'aller s'approvisionner en emballages dans un cirque ! Préservatifs pour éléphants ! Inconsciemment, je passe la langue sur mes lèvres, me demandant si j'arriverais à avaler tout le morceau.
Oui, je sais, je suis gourmande ; je ne fume pas, je ne me drogue pas, je bois peu (un coup dans le nez et je tourne miss catastrophe), mais j'adore faire l'amour, sans me fixer beaucoup de limites.
Bon, il faut déjà que j'aie des atomes crochus avec mon partenaire, ce qui est quand même rare ; mais après, je suis partante pour faire des folies de mon corps. Maintenant, une pénétration par Superbite, tu dois la sentir passer, surtout dans le petit trou… qui n'aurait plus rien de petit, après, c'est sûr. Mais quand même, ce doit être quelque chose de mémorable à raconter à ses enfants, des années plus tard à la veillée…
Alors évidemment je souris, les yeux rêveurs et les joues roses d'émoi ; évidemment, il s'en aperçoit et m'adresse un clin d'œil ravageur. Mon clito fait un bond dans mon slip alors que je tente de prendre un air innocent.
— Ben quoi ?
RORY
Elle est perdue dans des pensées érotiques, la douce Alicia. Je l'ai tout de suite compris à la façon qu'elle a de mordiller sa lèvre inférieure, les yeux rêveurs. Putain, quand elle fait ça, j'ai une furieuse envie de la culbuter à la hussarde sur le bureau ; ma bite comprimée me fait mal.
— Tu pensais à moi, là ?
— Pff ! Ne ramène pas tout à ta petite personne, mec. Je faisais la liste des courses ; faut que je passe au Wal-Mart faire quelques achats ce soir.
— Pense à acheter du beurre : je te ferai Marlon Brando dans « Le dernier tango »…
J'exagère peut-être ; je passe sûrement pour un goujat, mais je mettrais ma main de joueur de poker au feu : Alicia rêvait que nous faisions des choses très cochonnes. Ses yeux s'arrondissent quand elle comprend de quoi je parle ; elle rougit jusqu'aux oreilles, qui sont dégagées par sa coiffure en chignon lâche.
— Reuhh ! fait-elle en déglutissant péniblement, puis elle s'étrangle et vire au rouge sombre.
Je commence à envisager d'utiliser un stylo Bic pour lui faire une trachéotomie, puis j'opte pour quelques claques du plat de la main entre ses omoplates. Elle se calme peu à peu et respire à pleins poumons pour récupérer. Je laisse ma main sur sa peau nue, juste sous la nuque, admirant sa poitrine dont les tétons gonflent agressivement le fin tissu de la robe.
Elle intercepte mon regard et sourit, creusant deux adorables fossettes sur ses joues. Sans plus réfléchir, je me penche et dépose un rapide baiser sur son nez. Mais comme elle lève la tête, j'atterris pile poil sur ses lèvres. Je ne suis pas un saint ; je fais avec.
Une minute plus tard, nous nous embrassons toujours ; Alicia a noué ses bras autour de mon cou, des fois que j'aurais l'idée saugrenue de vouloir partir au galop, et j'ai empoigné ses fesses à deux mains, sous sa robe, dès qu'elle s'est soulevée pour venir à ma rencontre. Et je peux vous dire qu'elle porte un string tout ce qu'il y a de minuscule.
Nos langues procèdent à une exploration mutuelle et à un échange de salives. Sa bouche exhale un parfum de menthe, de chlorophylle et de café, et j'ai envie de la goûter encore pendant des heures. Mais j'ai aussi envie de faire plein d'autres choses qui impliquent divers fluides et d'autres orifices que la bouche. Quoique sa bouche suçant mon gland, ses lèvres entourant la base de ma bite…
Je retiens un gémissement de pur désir, et mon jean est soudain trop étroit de deux ou trois tailles, tellement que ça devient douloureux.
ALICIA
Je sens contre mon pubis une excroissance de la taille du cuirassé Potemkine. C'est pas vrai… j'ai trop envie de lui faire tout plein de choses, de le recevoir dans mes orifices. Enfin, s'il arrive à entrer sans péridurale, je ne suis pas maso !
Il pétrit mes fesses, le salaud ; il a même inséré des doigts sous mon string et les a plongés dans mon intimité. C'est pas vrai, je sens monter un orgasme par vagues depuis mon bas-ventre liquide. Il doit y avoir une méga-flaque sur le carrelage ; il va falloir faire venir les pompiers pour sauver les studios. Puis je jouis en criant, me détachant des lèvres de Rory et m'arquant, les yeux révulsés.
Je reprends mon souffle lentement avant de porter à nouveau mon attention sur le bad boy.
— Merci ; ça faisait longtemps.
— Même pas toute seule, sous la couette ?
— Si, bien sûr, mais ça ne compte pas. Pas vraiment. Là, c'était bien mieux. Allez, pose-moi, je meurs d'envie de m'occuper de toi…
Je me suis agenouillée entre ses jambes et j'ai ouvert son jean ; cette fois, instruite par l'expérience, je me suis reculée assez pour ne pas me prendre un coup de matraque dans le nez. J'ai bien fait, parce que son engin est encore plus imposant que dans mon souvenir ; il se dresse en oscillant, vivant obélisque, hymne à la virilité. Je m'en lèche les babines par anticipation.
Ma vieille, tu as intérêt à assurer : la réputation des Riverside est en jeu !
Je souffle sur la hampe veinée, sur les lourds testicules à peine masqués par une courte toison sombre ; ravie d'entendre Rory jurer entre ses dents, je passe le bout de la langue sur son méat et cueille une goutte de liquide iodé. Il est à point, je vous le dis !
Sans plus attendre – j'en ai trop envie –, je gobe le gland. Gonflé à bloc, il emplit bien ma bouche. Sacrément bien plus que ceux de mes précédents amants. Pas si nombreux que ça, comme je l'ai expliqué, mais quand même, j'ai un vécu. Et cette bite-là, elle me plaît beaucoup, elle m'inspire.
Tiens, DiNozzo, si c'était un homo refoulé ? Il fait chier McGee parce qu'il est attiré par lui ; je pourrais placer une scène où il se fait draguer par un Village People ?
Et voilà que j'en oublie mon coscénariste qui proteste. Ça va pas, mon lapin ? Allez hop, j'avale sa grosse carotte en déglutissant comme une pro, jusqu'au moment où mes lèvres touchent le pubis. Bon, là je suis en apnée et me la joue « Le Grand Bleu » jusqu'à ce que je doive remonter à la surface pour respirer. En reprenant mon souffle, j'ai le plaisir de voir que Rory est salement atteint. Ses mains sont crispées sur le bureau contre lequel il s'appuie, la bouche arrondie. Ses yeux me supplient de continuer ; comme je suis une bonne fille, j'obtempère et engloutis son Zeppelin. En tout cas, il n'est pas gonflé à l'hélium car il éjacule de longues rasades de semence direct dans ma gorge.
Putain, il fait pas semblant : il a dit la vérité quand il affirmait ne pas avoir baisé depuis quelque temps ! Je me redresse en souriant.
— Alors, moussaillon, on avait du retard à rattraper, à ce que j'ai compris ?
RORY
Waouh ! J'ai perdu mon self-control quand je l'ai vue plonger le nez dans mes poils pubiens, toute la longueur de ma bite enfouie dans un fourreau étroit qui la massait. Et maintenant Alicia se redresse, passe la langue sur ses lèvres gonflées et luisantes ; ses yeux pétillent, mutins et ensorceleurs. On pourrait tomber raide dingue de ces yeux-là.
Le téléphone sonne, rompant la magie de l'instant. Alicia décroche après avoir vérifié l'appelant ; fronçant les sourcils, elle mordille son pouce et hoche la tête. Après avoir raccroché, elle affiche une mine désolée.
— Le big boss m'attend. Je prends les trois scénars qu'on a avancés ; je mange avec lui ce soir, donc on se voit pas avant demain. Merde.
— Comme tu dis. Je suis impatient de goûter ton intimité ; je parie que je vais adorer.
— Aarg ! Traître, me dire ça alors que…
— Alors que le devoir t'appelle. Cette nuit, tu rêveras de ma langue ; et pas que, je pense.
Elle se sauve comme si elle avait le diable à ses trousses, mais elle arrive à me faire un doigt d'honneur en franchissant la porte.