NCIS - Dernière saison
Matt Demon03/10/2018Règle n° 30 : Éviter la famille des collègues.
« Synopsis NCIS - Saison 14 - Épisode 5 : un Marine trouve une montre usagée sur le trottoir à Toronto (Canada.) Le NCIS enquête. Ducky est arrêté pour possession d'ecstasy. Abby fait venir des Chippendales dans le labo pour son anniversaire. Bishop prend des cours de tricot. »
RORY
Je suis plongé dans l'écriture et je ne vois pas passer le temps. Quand je jette un œil à ma montre, je constate qu'il est déjà 13 heures. Et bien sûr mon estomac vide en profite pour se rappeler à mon bon souvenir. Je referme mon portable en vitesse ; le claquement fait sursauter ma jolie voisine.
— Allez hop, c'est l'heure. Viens ici que je m'occupe de ton cas, petite dévergondée. Je parie que ta petite culotte va s'envoler dans les vingt secondes qui suivent.
— Alors ça, je demande à voir, réplique Alicia en relevant le menton, un sourire mutin endiablant son visage.
Elle se lève, s'approche d'un pas décidé et s'arrête juste devant moi, pose les mains sur ses hanches et continue :
— J'ai envie de ta langue depuis ce matin ; tu as intérêt à assurer.
Ce disant, elle soulève brièvement sa robe jusqu'à dévoiler subrepticement son minou. J'ai à peine le temps de voir que : un, elle n'a pas de culotte ; deux, sa toison se limite à un petit triangle blond sur un pubis gonflé et fendu haut. Je déglutis difficilement et lève les yeux pour constater que la petite coquine arbore un franc sourire. Elle n'est pas dupe ; elle sait qu'elle m'a déstabilisé en osant ce geste. Lors de son dernier passage aux toilettes, la traîtresse en a profité pour ôter ce symbolique rempart.
Bon, pas de problème, il ne me reste plus qu'à assurer ! Ma queue est affreusement comprimée dans mon pantalon de cuir mais ce n'est pas le moment : je dois m'occuper de la plus jolie scénariste du monde. Je la reconduis vers son fauteuil et l'installe les fesses juste au bord, m'agenouillant quasi-religieusement entre ses jambes que j'écarte fermement. Ma douce n'offre guère de résistance, au contraire. Enfin je retrousse sa robe et dévoile son intimité : un tout mignon pubis bombé, fendu comme un abricot et aussi doré.
La vulve est soigneusement épilée, exposant crûment de petites lèvres au rose virginal déjà mouillées de rosée. La coquine est fort excitée, ma foi. Je m'approche et souffle sur les fins poils blonds ; Alicia frissonne et ne peut retenir un gémissement. Levant les yeux, je croise son regard embué avant de passer ma langue de bas en haut entre les plis soyeux et nacrés. Ma belle hoquette, son ventre se creuse comme elle plonge ses doigts dans ma chevelure.
Je replonge ma langue en elle, aspire ses nymphes puis son bouton érigé. Mes doigts caressent l'intérieur de ses cuisses, si tendre et sensible, arrachant un cri de plaisir à ma victime consentante. Elle décolle vite sous mes caresses, et tout son corps se convulse autour du point d'ancrage de ma bouche, qu'elle inonde d'un liquide suave et iodé dont je me délecte.
Les deux mains plantées dans mes cheveux, elle s'arque soudain, tétanisée, criant le plaisir qui la transporte. Puis elle retombe, alanguie. Et m'adresse un sourire apaisé, si doux que mon cœur chavire de bonheur. Ébouriffant mes cheveux pour me remercier, elle lance :
— Merci ! Tu as été génial, Rory. J'ai adoré ce que tu arrives à faire avec ta langue.
— Et tu n'as pas idée de ce que je peux faire d'autre…
— Avec la langue ?
— Avec tout.
— Je le note. Ben, tu sais quoi ? J'ai faim.
Moi aussi. Malgré la raideur encombrante dans mon pantalon, je me redresse et tire à moi ma compagne pour lui rouler une pelle baveuse, imprégnée de son odeur intime.
ALICIA
Il est sacrément doué, ce salaud ! J'ai grimpé aux rideaux plus vite qu'un écureuil dans un arbre tellement il est doué avec sa bouche. Et avec ses doigts, oui, aussi. Il faut lui rendre justice : Rory a un talent fou, et je suis heureuse de donner mon corps à la science pour qu'il puisse encore progresser.
J'aimerais aller plus loin mais le devoir nous appelle ; nous sommes à la bourre malgré nos efforts conjugués. Alors je file aux toilettes me refaire une beauté (traduire : éponger mon intimité qui a dû déverser sur mes cuisses de quoi faire déborder le lac Powell). Je suis rassurée quand je m'inspecte dans le miroir au-dessus des lavabos : les pommettes rouges, certes, les yeux un poil trop brillants, quelques mèches échappées de mon chignon. J'avais peur de ressembler à une folle tellement j'avais perdu pied en jouissant si fort.
Je lisse mes cheveux, retouche mes lèvres en trois coups de bâton. Une moue à mon reflet et je file. Nous allons chercher des sandwichs à la cafét' puis bossons super bien pendant trois bonnes heures, alternant longs silences (avec regards complices et sourires pleins de promesses) et discussions techniques. Les Chippendales d'Abby seront-ils deux ou trois ? Comment passent-ils les sécurités du NCIS ? Ne faudrait-il pas, par conscience professionnelle, que j'aille voir un spectacle de Chippendales ?
Mon smartphone me tire de mes pensées qui prenaient un tour lubrique : maman.
— Salut, m'man !
— Je t'embrasse, Ali. Tu n'as pas oublié que tu dois conduire ta grand-mère au funérarium pour 18 heures, j'espère.
— Merde ! Euh, un peu…
— Elle t'attend, dépêche-toi !
— Mais… je fonce !
Je me tourne vers Rory qui me tend une carte de visite.
— Si tu as le temps après tes obligations familiales, tu peux passer chez moi ? On ira grignoter quelque chose ensemble.
— Faut que je file : mamie va péter un câble si elle rate l'inhumation.
— Tu as perdu… s'inquiète mon sextoy préféré.
— Non : mamie adore simplement assister aux inhumations des vieux du quartier.
Je laisse monsieur Univers en plan ; j'ai bien l'intention de débarquer chez lui pour tester ses connaissances en matière de Kâma-Sûtra. Plongée dans un brouillard lubrique, je confonds marche avant et marche arrière et percute sèchement la moto garée derrière ma Mini. Dans le rétroviseur, je vois la Honda faire un soubresaut, osciller avant de se rétablir sur sa béquille, Dieu sait comment. Merde ! J'adresse un sourire contrit à Rory qui a surgi, l'œil furibond ; il me crie des trucs que je m'empresse d'ignorer. Pas le temps de descendre, je file vers mes obligations.
RORY
J'ai bondi en comprenant ce qui venait de se passer, m'attendant à moitié à retrouver ma bécane écrasée sous la voiture d'Alicia. Heureusement que je l'avais mise sur béquille centrale : ma Honda a pris le choc dans la roue avant et a reculé sans chuter. Surpris, je m'aperçois alors qu'Alicia enclenche la marche avant et file sans constater les dégâts. La peste ! Si elle a le culot de venir chez moi, je vais lui faire subir les derniers outrages. Le pire, c'est qu'elle n'attend que ça. Ma tension monte en flèche comme je m'imagine la prendre en levrette, lui défonçant son joli petit cul jusqu'à ce qu'elle demande grâce.
En soupirant, je vérifie que la jante avant n'a rien, le pneu non plus… Ça a l'air d'aller, mais je vais passer voir Rico, mon pote garagiste. En même temps je ferai la révision : autant faire d'une pierre deux coups. Je m'équipe et ferme le bureau avant de démarrer ma bête. Je vais rouler tranquille pour tester la suspension et le frein avant.
ALICIA
Heureusement que mes parents habitent à dix minutes des studios ; je suis presque pas en retard, juste de cinq minutes : mamie va me laisser la vie sauve. Le temps d'embrasser papa qui lit le journal et maman qui cuisine, mamie est déjà dans la voiture, son volumineux sac à main sur ses genoux cagneux. Maman donne ses dernières directives, comme d'hab' :
— Ali, tu viens manger dimanche, j'espère. Je fais un ragoût de bœuf au gingembre et une tarte pommes-chocolat-cannelle…
Aarg ! Je prie souvent pour éviter d'être coincée encore un dimanche avec mes parents, mais maman cuisine si bien… sa tarte est une tuerie ! C'est pas juste, je suis o-bli-gée d'y aller. Je m'installe au volant sous l'œil scrutateur de mamie.
— Merci, ma chérie. C'est l'enterrement de Charles Merrick, et je ne raterais ça pour rien au monde.
— C'était un de tes petits amis ?
— Petit ami mon cul ! Nous étions ensemble à la maternelle et ce fumier me piquait sans arrêt mes scones. Jusqu'à ce que je lui shoote dans les burnes. Résultat, j'ai été punie. Mais ce trou du cul ne s'est plus approché de moi à moins de dix mètres. Même aux réunions du centre paroissial, il s'asseyait à l'autre bout de la salle.
— Tu aurais pu lui pardonner, mamie ; c'était il y a plus de cinquante ans !
— Plutôt soixante-quinze, en fait. Il a essayé de s'excuser une fois, il y a cinq ans. J'ai sorti mon calibre 45 et il n'a pas insisté.
Oui, mamie trimbale partout son Colt au milieu d'une artillerie lourde à faire pâlir un gang new-yorkais. Avec ça, son sac à main doit peser une tonne, et personne n'a le droit de l'ouvrir ; même pas moi, sa petite-fille chérie. Et pourtant ma grand-mère mesure un mètre cinquante maxi pour quarante-cinq kilos : pas vraiment un gabarit de GI.
— Alors ça y est, tu t'es trouvé un mec ? Il baise bien, au moins ?
— Mamie… m'offusqué-je, pas vraiment choquée par la crudité de ma passagère. Oui, j'ai un nouveau copain, mais…
— Ah, je le sentais ! Il est bien monté ? Je ne veux pas que ma petite Alicia tombe sur un mou du gland comme ton défunt grand-père, paix à son âme.
— Mamie, je ne veux rien entendre.
— Tiens le volant au lieu de te boucher les oreilles. Je ne comprends pas que tu aies acheté une voiture si petite, d'ailleurs. De mon temps…
Aïe ! Je m'efforce de ne plus écouter quand elle démarre sur sa jeunesse. Heureusement que nous arrivons au salon funéraire. Je dépose mamie sous l'auvent de l'entrée car il commence à pleuvoir. Un déluge, comme ça arrive parfois en Californie. Mon Dieu, et Rory sur sa moto (si elle n'est pas trop accidentée), il doit me maudire… Je lui téléphone et tombe sur sa boîte vocale. « Rory, je suis désolée, vraiment. Je te paierai les réparations, je te jure. En argent ou en nature, comme tu voudras, mais plutôt en nature si possible. Je vais passer chez toi pour essayer de me faire pardonner. J'ai ma petite idée… »
Je passe d'abord par ma maison pour régler un détail qui devrait rattraper le coup avec Rory. J'en profite pour me changer et m'habiller sexy, une minijupe noire et un top en stretch blanc sans rien dessous. Arrivée chez lui, je trouve une place à vingt mètres de sa maison. À travers le rideau de pluie, je distingue une vieille maison en bois qui aurait bien besoin d'un coup de peinture. Pas bricoleur, le Rory ; pourtant, je le sais adroit de ses mains… Je fonce sous la pluie, évitant de justesse une chute en faisant de l'aquaplaning sur son perron. Merde, je suis trempée ! Enfin, mon top surtout qui est complètement transparent. Quelle idée de ne pas mettre de soutien-gorge, aussi ! Bon, je serai plus vite à poil pour me faire pardonner…