Le Club des nymphes I
Nathan Kari2017(Louise) Monsieur Chauvin
Je ne suis pas surprise de voir une nouvelle fois marraine, Sarah et Camille faire leur apparition dans notre classe le lundi suivant la soirée initiation. Elles nous remettent à Anita, Sandrine et moi un bout de papier. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir pour savoir de quoi il s'agit ; Sarah m'a déjà tout expliqué. L'heure de la seconde épreuve a sonné. À mes côtés, Thomas ne demande pas non plus ce que c'est.
Par contre, derrière nous, il y en a un qui se montre toujours trop curieux : David. Il sent bien que quelque chose se passe, et il rage d'être tenu à l'écart. Devant son insistance à connaître le contenu du message, je me suis vue lui répondre par un simple doigt d'honneur qui a bien fait rire Thomas. David n'a donc pas plus insisté que ça.
Notre relation avec Thomas n'a pas changé par rapport à avant. Nous sommes toujours aussi complices. Personne n'a fait mention de la soirée. C'est comme s'il ne s'était jamais rien passé. J'ai juste l'impression qu'il me regarde d'un autre œil, mais j'ai peur de me faire des idées. Me désire-t-il, maintenant qu'il m'a vue à l'œuvre ? Il n'en laisse rien paraître. Je pourrais très bien me jeter sur lui, lui mettre la main au panier et lui faire comprendre que je le veux ; je ne pense pas qu'il s'offusquerait, mais je n'ai pas envie que ça se passe comme ça avec lui. Je ne veux pas que notre première fois ne soit qu'une simple baise. J'attendrai le bon moment.
Coucher avec un prof ! C'est bien la première fois que je vais faire ça. Je n'arrive même pas à croire que je puisse avoir cette intention. On me l'aurait dit il y a quelques semaines, j'aurais traité la personne de folle. Mais maintenant que je me suis engagée, je ne veux pas faire marche arrière.
Je profite de la pause pour aller voir Sarah et lui demander conseil. Il faut aussi que je m'assure qu'elle n'a pas d'autres petites surprises comme celle de la première épreuve.
— Salut, me fait-elle. Dis donc, ça a bien fonctionné, vendredi soir. Les gars n'ont pas arrêté de parler de toi. Je leur ai dit que c'était toi qui m'avais fait expressément la demande qu'on t'attache, te baise la bouche et te gicle dessus. Un vieux fantasme, ai-je précisé ! Ça leur a complètement fait oublier cette histoire entre Élodie et monsieur Gluau.
— Tant mieux ; c'est ce que nous voulions, après tout. Et du coup je fais quoi, moi, pour la seconde épreuve ?
— Comme tu veux, ma chérie : tu as gagné pas mal d'avance pour la présidence et tu as volé la vedette à Élodie. Fais ce que tu veux pour la seconde épreuve.
— Tu es sûre ? Pas de tas de profs à se taper ? Pas de Gluau à se morfler ? Ni aucune autre surprise ? vérifié-je dans le doute.
— Non, confirme-t-elle. Reprendre les exploits précédents reviendra à montrer aux autres que tu ne cherches que la présidence et risquerait de les monter contre toi plus qu'autre chose. Nous préparerons la campagne autrement et plus tard.
— D'accord, fais-je, rassurée de ne pas avoir à me faire mettre par un Gluau ou quelque chose de pire. Et quel prof me conseil\-lerais-tu ?
— Si tu veux mon avis, M. Chauvin est le meilleur. Il est doux, attentionné et plutôt bon amant.
— Monsieur Chauvin ? D'accord, c'est noté. Et comment je m'y prends au juste ?
— Comment ça ?
— Bah, pour engager la chose…
— Tu vas le voir et tu lui dis que c'est lui que tu as choisi, tout simplement. De toute façon, les profs connaissent parfaitement l'énoncé de la seconde épreuve, et en plus ils connaissent le nom des étudiantes qui doivent la passer. Dès qu'il te verra t'isoler avec lui, il comprendra.
Après ces petits conseils, je me précipite à l'administration pour régler quelques soucis urgents avant que la pause ne se termine. Malheureusement, il y a du monde et je dois patiemment attendre mon tour. La pause se termine au moment où je passe devant la vieille pimbêche de secrétaire. Elle commence à s'occuper de moi mais soudain le téléphone sonne, alors elle décroche. Merde, qu'elle se grouille… Je suis déjà en retard pour mon cours.
Je comprends soudain qu'elle est en train de parler à une sœur ou quelqu'un d'autre de sa famille et ne semble pas décidée à abréger la conversation.
— Excusez-moi, fais-je poliment au moment où elle commence à raconter ses dernières vacances, mais je suis censée être en cours, là.
Elle me fait un signe de l'air de dire « Ouais, et alors ? Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? » et la conversation continue encore plusieurs minutes ; j'apprends des tas de choses sur ses vacances. Bref, rien de passionnant mais je commence à bouillonner de rage. Soudain, un homme entre dans la pièce ; c'est monsieur Chauvin. Mon cœur fait un petit bond sous l'effet de cette surprise.
— Gisèle, lui fait-il, je vais avoir un souci avec le planning. J'ai un rendez-vous vendredi à l'hôpital pour ma femme et je ne pourrai donc pas assurer mon cours. Serait-il possible que tu me le décales à plus tard ?
— D'accord, lui répond-elle en mettant une main sur le combiné. Je vais voir ce que je peux faire.
— Merci. Si tu as besoin de moi, je serai dans mon bureau toute la journée.
Et il s'en va en me souriant au passage comme pour me saluer.
Finalement, la pimbêche raccroche le téléphone et arrange mon problème. Je la remercie froidement et me précipite à mon cours. Attends, me dis-je, il a dit qu'il serait dans son bureau. Je pourrais en profiter maintenant. Plus vite ce sera fait, plus vite je serai tranquille. Oui, mais je suis censée être en cours. Oh, et puis zut ! Sécher rien qu'une fois ne me fera pas de mal. Après tout, David le fait souvent et ça ne lui a jamais apporté de problème.
C'est avec une légère excitation (j'ai l'impression d'être une rebelle en séchant un cours) que je me rends au bureau de mon prof. J'arrive devant sa porte ; un petit écriteau est affiché et porte son nom : Yves Chauvin. Je frappe alors que mon ventre me serre.
— Entrez, fait une voix de l'autre côté.
J'entre timidement et referme la porte derrière moi. Je baisse les yeux et me plaque à la porte.
— Ah, Mademoiselle Leonne, me fait-il, jovial. Que me vaut ce plaisir ?
Je ne réponds pas. Mais je retire mon haut doucement, le pose par terre, continue par enlever mon débardeur et commence à détacher les pressions de mon jean. Lui ne dit rien et se contente de me regarder faire. Mon jean glisse alors le long de mes jambes. Je le retire et finis de me déshabiller sous son œil attentif en enlevant mes sous-vêtements. D'abord le soutien-gorge, puis la culotte. Je suis maintenant plantée nue devant lui. Il reste assis, l'air imperturbable, dans son fauteuil derrière un grand bureau de chêne. Ses profonds yeux bleus me scrutent et m'examinent.
— Viens ici, ma belle… me dit-il calmement.
Je m'exécute et m'approche de lui à portée de main. Il passe une main sur ma joue, puis dans mes cheveux. Ce geste de tendresse me détend. Il m'attrape par le menton et m'attire doucement à lui. Nos lèvres se touchent et nos langues s'emmêlent. Le baiser me fait fondre. Il embrasse divinement bien. Il m'assied sur ses genoux et continue de m'embrasser tendrement. Il me caresse la nuque, puis le dos. Une autre main sereine se pose sur ma cuisse et l'effleure délicatement. Nous restons là comme cela plusieurs minutes et je me sens de plus en plus détendue. Il m'appuie la tête contre son épaule tandis que sa main dorlote ma fesse.
— J'espérais bien que tu viendrais me voir pour ton épreuve, me chuchote-t-il.
— Ah bon ?
— Oui ; tu es si magnifique, si belle et… tu me rappelles beaucoup ma jeune fille.
Il continue à me câliner la fesse tandis que son autre main remonte ma cuisse et atteint mon sexe humide qu'il caresse subtilement. Je lâche un soupir de bien-être.
— Dis, ma beauté, me demande-t-il un peu plus tard, aurais-tu la gentillesse de me prendre en bouche ?
On ne me l'avait jamais demandé aussi gentiment. Comment résister à une telle demande ? Je quitte ses genoux et m'accroupis devant lui. Il détache calmement se ceinture, ouvre son pantalon et en sort un magnifique sexe long et fin. Je le caresse délicatement, dépose quelque doux baisers. Je veux me montrer aussi douce qu'il l'est. Je le vois fermer les yeux et pencher la tête en arrière.
Ce pieu est doux et ne sent pas mauvais. Il me fait très envie, alors je finis par donner quelques coups de langue et le prends finalement en bouche. J'aime le goût suave de son gland, alors je m'en régale. Et puis j'en avale plus. Son sexe plonge dans les méandres de ma bouche et ma langue s'abreuve de cette chair savoureuse.
— Oh oui, ma beauté, c'est vraiment délicieux, s'extasie-t-il. Tu te débrouilles admirablement bien.
Je suis fière du compliment et je redouble d'adresse. Ma vulve dégouline. Je n'ai jamais pris autant de plaisir à sucer quelqu'un. Le fait d'être autant complimentée par un homme très expérimenté ajoute du sel à mon trouble. Ma main descend vers mon sexe et commence à frotter doucement le clitoris afin de parfaire mon excitation tandis que je continue à le sucer en prenant tout mon temps. Sa main se pose sur ma tête et me caresse les cheveux.
— Ma douce, si tu continues comme cela, je ne réponds plus de moi.
Je n'ai pas l'intention de m'arrêter avant la fin. Je veux goûter son breuvage. Je n'ai jamais eu autant envie de me régaler de la semence d'un homme. Il a su me conquérir en quelques mots. Alors je continue, baisers et coups de langue afin de le faire venir.
Soudain, quelqu'un frappe à la porte. Prise de panique, j'ai juste le temps de me cacher sous le bureau avant que la personne n'entre. Lui s'est avancé afin de cacher au mieux son sexe et mon corps. C'est apparemment un collègue qui vient pour lui poser quelques questions sur l'emploi du temps. La secrétaire l'a appelé et a proposé d'inverser son cours avec celui du vendredi que monsieur Chauvin ne peut pas assurer.
Je repense soudainement à mes habits que j'avais laissés devant la porte. Le collègue ne semble pas les avoir remarqués. Avec un peu de chance, la porte les a cachés derrière elle quand elle s'est ouverte.
J'écoute leur échange sans grand intérêt tandis que mes yeux restent fixés sur ce magnifique pieu de chair. Je suis trop impatiente d'y regoûter. Alors, prise par une ferveur que je ne me connais pas, je le reprends en bouche et le déguste. Le son de la voix de monsieur Chauvin trahit sa surprise, mais il tente masquer son trouble afin que son collègue ne remarque rien.
La discussion entre les deux hommes se poursuit en parallèle à cette succulente fellation. Je sens monsieur Chauvin se tortiller ; il a du mal à tenir en place. Il est au bord de la jouissance et je joue avec. Je m'arrête dès que je sens la pression monter trop. Je suis moi-même très excitée. La peur de me faire découvrir par le collègue de mon prof adoré me stimule encore plus. Ce dernier prolonge la conversation en changeant de sujet.
Et moi je déguste ce savoureux pénis ; je le savoure et ce qui devait arriver arrive finalement : monsieur Chauvin se libère dans ma bouche. Son nectar d'homme m'envahit la gorge par jets saccadés. J'avale le tout avec gourmandise. Lors de son orgasme, monsieur Chauvin tente de retenir un cri mais échoue à moitié. Il simule tout de suite après une violente crise de toux. Le collègue ne semble rien soupçonner et change une nouvelle foi de sujet.
Moi, je lèche encore le sexe de monsieur Chauvin et l'embrasse amoureusement. Malheureusement, celui-ci se ramollit doucement. Non ! Non ! J'en veux encore, je veux encore le sucer, je veux encore le goûter et le faire jouir encore une fois. Mais tous mes efforts pour le ranimer sont vains et je m'avoue vaincue.
Finalement, le collègue décide enfin de laisser monsieur Chauvin et quitte la salle en refermant derrière lui. Monsieur Chauvin recule le fauteuil, et j'en profite pour sortir de sous le bureau où je commençais à me sentir à l'étroit.
— Oh, fait-il, c'était magnifique ! Ta bouche est si douce… Oh, comme j'aimerais que tu sois ma fille !
La remarque me fait sourire. Apparemment, mon prof adoré a des fantasmes incestueux. Je crois bien que sur le coup, ça ne me dérangerait pas qu'il soit mon père, d'autant plus que je n'ai jamais connu le mien.
Il me prend dans ses bras, m'enlace et m'embrasse avec passion. Je suis heureuse de cette attention. Sa bouche embrasse maintenant mes seins ; il me mordille un téton et une main me caresse le sexe. Un doigt s'engouffre bientôt et j'écarte les cuisses pour lui faciliter la manœuvre. J'ai le plaisir de sentir son sexe retrouver de la vigueur, et j'hésite un instant à lui proposer une nouvelle fellation.
— J'ai envie de vous, me retrouvé-je à dire à la place.
— Tout ce que tu voudras, ma merveilleuse beauté.
Il me prend et m'installe sur son sexe qui ne trouve aucune difficulté à venir se réfugier dans le mien. La sensation de remplissage est absolument divine. Nous commençons ainsi à copuler, moi assise et empalée sur sa bite, le dos contre son torse. Notre étreinte est sensuelle, notre union est parfaite. J'aimerais que cela ne se termine jamais. Merci, Sarah, de me l'avoir conseillé. Je ne pouvais pas mieux tomber. J'ai une pensée pour Élodie qui a préféré se taper le gros porc de Gluau plutôt que ce bel Apollon.
Les mains de mon prof profitent de notre position pour caresser tout mon corps. Je les sens parcourir la moindre parcelle de peau. Elles passent dans mes cheveux, me massent la nuque, m'effleurent un sein, me frôlent le ventre et me cajolent les cuisses. Le moindre de ses mouvement sur ma chair me provoque une nuée de frissons. Pourtant je bous à l'intérieur. Je me sens prête à exploser. Je ne retiens plus mes gémissements et me laisse aller à mon plaisir.
— Oh oui, viens ! Viens, ma beauté ! Jouis, douce petite Louise.
Nous avons accéléré la cadence de notre étreinte pour le grand final. Les coudes posés sur le bureau pour me donner un point d'appui, je m'empale maintenant comme une furie sur ce sexe si majestueux. Je le sens lui aussi venir. Il est le premier à le faire, mais comme je suis moi-même au bord du gouffre je ne stoppe pas le mouvement et j'atteins finalement l'orgasme. Ce dernier est dévastateur. Marraine était la seule pour l'instant à m'avoir donné un orgasme similaire.
Mon prof adoré me serre dans ses bras et me dépose un tendre baiser sur le front. Je me sens si bien…
— Tu as parfaitement réussi ton épreuve, me chuchote-t-il.
L'épreuve ? Oh oui, je l'avais complètement oubliée.