Le Club des nymphes I
Nathan Kari2017(Louise) Séparation
Et voilà, nous avons finalement terminé notre première année. Ça me fait un effet bizarre de me dire cela. Nous avons tellement vécu de choses au cours de cette année. Nous avons aussi beaucoup changé.
La fin d'année a plutôt été calme ; elle a été marqué principalement par les partiels de fin d'année. Après les élections qui m'ont consacrée présidente des nymphes, il ne s'est pas passé grand-chose. Thomas et moi avons révisé ensemble afin de préparer aux mieux nos derniers examens. À chaque pause, nous nous sommes retrouvés sous la couette. Il n'est rentré à son appartement que pour chercher quelques affaires et quelques cours. Ni lui, ni moi n'avons été voir ailleurs – enfin presque – si l'on ne compte pas mes obligations une fois par semaine envers notre directeur, monsieur Povin. En tout cas, lui est resté monogame, et moi je l'ai été autant que possible.
Pour le club, j'ai surtout fait un travail de préparation pour l'année à venir. Rien n'est encore fixé, mais nous avons déjà les prémisses d'un premier projet caritatif. Sans étonnement, c'est avec l'association « Des jeux pour tous » que nous avons démarré. François nous a naturellement servi d'intermédiaire. Rien n'est encore décidé, mais nous avons parlé d'organiser un petit événement dès le début d'année prochaine afin de promouvoir cette association.
Ah ! Et puis il y a eu aussi l'élection du nouveau BDE. C'est Nathan Craine qui a été élu. Ce n'est pas pour lui que j'ai voté pour une unique raison : quelque temps avant l'élection, il a fait une modification au sein de son équipe. Il s'est débarrassé d'un de ses membres pour y intégrer David à la place. Je n'avais donc pas envie d'offrir plus d'influence à David, mais Nathan a quand même été élu. Tant pis. Cette mauvaise nouvelle a été cependant insuffisante pour gâcher mon bonheur.
Quant à Élodie, elle semble plus que jamais nous détester, Thomas et moi, mais elle se garde pour l'instant de chercher à se venger. Peut-être n'ose-t-elle pas s'attaquer à la présidente ? J'ai largement gagné en influence, et je peux contre-attaquer avec bien plus d'ampleur si jamais elle relance une offensive. Tant qu'elle reste à sa place, ça me va ; elle pourra continuer à faire ce qu'elle veut dans son coin et je la laisserai tranquille. Je ne tiens plus à me battre contre elle.
Et voilà ; le partiel de ce matin était notre dernière épreuve. Pour ma part, il s'est plutôt bien déroulé, comme la plupart des autres partiels. Je ne devrais pas avoir trop de mal à valider mon année. Nous avons l'après-midi de libre. Beaucoup d'élèves vont quitter la ville dès aujourd'hui. Thomas et moi ne partons que demain matin. Comme mon stage ne commence que dans deux semaines et le sien dans trois, je l'ai invité à la maison en attendant. On profitera ainsi d'encore un peu de temps ensemble. Je compte aussi le présenter à ma famille. Ma mère et ma sœur ont été très surprises quand elles ont appris que j'allais amener un garçon. J'ai déjà eu des relations, mais elles n'ont jamais été aussi sérieuses qu'avec Thomas. Ma famille est donc très excitée de découvrir celui qui a chamboulé mon cœur.
Sarah et Aliénor nous ont invités à passer l'après-midi avec elles. Elles comptent probablement nous dire au revoir. Je suis triste de les quitter et de ne pas les revoir l'année prochaine. Dommage qu'elles partent toutes les deux à l'étranger pour leur dernière année. Enfin non, je ne devrais pas dire cela : c'est une grande occasion pour elles ; autant qu'elles en profitent. Elles nous ont tellement apporté… Marraine m'a soutenue dans les moments difficiles et Sarah m'a guidée jusqu'au sommet du club des nymphes. Elles vont vraiment me manquer. Je suis sûre qu'elles vont aussi énormément manquer à Thomas, surtout Sarah.
Nous sommes donc arrivés à l'appartement de cette dernière, là où nous avions rendez-vous.
Nous sommes assis, Thomas, marraine et moi sur le canapé de Sarah qui est en train de nous faire le service. Je suis assise sur le côté gauche du canapé, marraine est à l'autre bout, Thomas entre nous deux. Une fois sa tâche finie, Sarah se pose sur un fauteuil qui jouxte mon coin de canapé. L'ambiance est plutôt calme. Sarah a l'air d'être perdue dans ses pensées.
— Eh bien, quelle année ! lance marraine pour briser le silence.
— Ouais, il s'est vraiment passé un tas de trucs, poursuit Thomas.
— Et comment ça va, vous deux ? nous demande marraine. Toujours collés l'un à l'autre ?
— Nous avons prévu de passer les deux prochaines semaines ensemble avant nos stages. Et dès qu'on le pourra, on se retrouvera, explique Thomas.
Sarah l'observe attentivement. Une lueur étrange illumine son regard. Mélancolie, tristesse et désir s'y mélangent. Elle le dévore des yeux. Elle ne me l'a jamais confirmé, mais je suis sûre qu'elle est, elle aussi, amoureuse de Thomas. Je réalise l'énorme sacrifice que cela a été de me le confier. Elle me fait de la peine. Elle a tant fait pour nous réunir, y compris renoncer à Thomas !
— Merci pour tout, Sarah, lui dis-je d'un ton reconnaissant. Merci pour tout ce que tu as fait, pour le club, pour Thomas, pour moi.
— Ce n'est rien, lâche-t-elle, surprise. Je n'ai fait que ce que j'avais à faire. Vous formez un couple magnifique. Je suis heureuse de vous avoir réunis. Et pour le club, personne d'autre que toi n'était plus qualifiée pour le mener. À vrai dire, moi aussi je voudrais te remercier car, grâce à toi, je suis devenue une meilleure personne. J'ai vu en toi une rivale en début d'année, et si Aliénor ne t'avait pas choisie comme fillote, j'aurais tout fait pour t'écarter de Thomas. Mais heureusement, j'ai appris à te connaître et j'ai découvert une fille merveilleuse, dévouée, attachante et inspirante. Et merci à toi aussi, Thomas, pour les joies que tu m'as apportées. À vrai dire, tous les deux, je vous considère maintenant comme ma famille. Ça me fait un mal fou de devoir vous quitter, mais je sais que c'est nécessaire.
— Oui, c'est nécessaire, confirme marraine. Moi aussi je suis triste de devoir vous quitter. Mais aujourd'hui nous avons fait notre boulot. Nous vous avons guidés cette année, nous vous avons réunis, nous vous avons transmis le club. Nous n'avons plus rien à vous apporter. L'année prochaine, ce sera à votre tour. Vous aurez vos propres fillots et vous devrez les guider.
Sarah a la larme à l'œil après les remerciements ; le ton de la voix de marraine est tout aussi ému. Je sens que cette séparation va être vraiment difficile. D'un coup, Sarah se lève précipitamment et sort de la pièce en s'excusant. Même si elle cache son visage, j'ai repéré des larmes. L'émotion doit être trop forte.
— Vous savez, nous chuchote marraine, Sarah a perdu la totalité de sa famille ; alors, quand elle vous dit qu'elle vous considère comme sa famille, ce n'est pas rien.
Mon Dieu, comme c'est horrible ! Elle ne nous en avait jamais parlé. Je comprends encore mieux sa réaction. Cette séparation doit être vraiment dure pour elle. Elle m'apparaît aujourd'hui sous un tout nouvel aspect : j'avais toujours vu en elle une femme forte, inébranlable, et aujourd'hui je découvre qu'elle gardait enfoui un triste secret. Je décèle un aspect plus fragile d'elle. Je n'ai jamais connu mon père. J'ai toujours ressenti un vide par rapport à cela, et je peux comprendre en partie ce qu'elle ressent. Mais perdre toute sa famille, je n'aurais jamais pu supporter.
Et voilà qu'aujourd'hui elle nous quitte. C'est une épreuve de plus pour elle. J'ai une grande peine pour elle.
Je me lève à mon tour et me dirige vers la chambre où elle s'est réfugiée. J'ouvre la porte et pénètre doucement dans la pièce. Assise sur le lit, elle est bel et bien en larmes. Elle est surprise de me voir ici mais ne dit rien. Sans un mot, je m'assois à côté d'elle et tends ma main vers sa joue pour sécher ses larmes.
— On se reverra, lui promets-je en lui caressant la joue. Tu seras toujours la bienvenue.
J'approche doucement mon visage du sien et entrouvre mes lèvres.
— Je n'ai jamais embrassé de fille, murmure-t-elle.
— Alors, laisse-toi faire.
Nos lèvres se soudent. Ma langue s'engouffre dans sa bouche et trouve une réponse positive. J'embrasse Sarah tendrement. Je l'allonge doucement sur le lit et m'installe à califourchon sur elle sans dessouder nos bouches. Mes mains caressent affectueusement ses courbes à travers sa fine robe. J'ai envie d'aimer ce corps divin que Thomas a déjà aimé tant de fois. Je palpe un de ses magnifiques seins, j'effleure une de ses douces cuisses.
J'entends Thomas et marraine arriver à leur tour dans la chambre. Trop occupée avec Sarah, j'ignore quelle est leur première réaction, mais tous deux viennent s'installer sur le lit à nos côtés. Je sens des mains qui m'effleurent le corps. Ce nouveau contact me fait lâcher prise avec Sarah. Nos bouches se dessoudent. Mon visage est attiré par les mains de Thomas qui m'embrasse à son tour tandis qu'Aliénor pose ses lèvres sur celles de Sarah. Puis nous échangeons une nouvelle fois de partenaire ; Thomas et moi embrassons maintenant nos marraines respectives.
Ces échanges durent plusieurs minutes. Les lèvres passent d'une bouche à l'autre, les mains passent d'un corps à l'autre avec beaucoup de sensualité. Personne ne dit mot. Nous profitons de nos derniers contacts.
Les vêtements commencent maintenant à tomber. Chacun déshabille l'autre entre deux baisers, entre deux caresses.
Nous sommes nus. Thomas est fièrement dressé. Sarah le regarde avec envie. D'un signe de main, je l'invite à venir en profiter. Elle plonge sur Thomas et l'embrasse passionnément. Leurs mains parcourent le corps de l'autre avec envie. Sarah finit par allonger son fillot sur le lit. Sa bouche embrasse le torse de mon homme et descend jusqu'au niveau de sa virilité. Après l'avoir cajolé avec quelques caresses, elle le prend en bouche et commence à le sucer doucement. Je regarde attentivement Sarah donner du plaisir à mon amour lorsque je sens les mains de marraine ma câliner la nuque. Le contact me fait frissonner. Je me tourne vers elle et nous nous embrassons passionnément. Aliénor me dorlote les seins, puis atteint mon intimité humide. Elle me pousse à m'allonger aux côtés de Thomas. Marraine m'ouvre les cuisses et commence un doux cunnilingus. Mes sens s'échauffent. Le plaisir monte rapidement. Elle sait vraiment s'y faire…
Thomas est le long de moi. Il halète lui aussi de satisfaction. Je tourne mon visage vers lui et observe le plaisir qui a envahi ses traits. Je pose une main sur son ventre pour le caresser. Il se tourne lui aussi vers moi tandis que sa main attrape la mienne. Nous nous embrassons main dans la main.
J'ai envie moi aussi de le prendre en bouche. Je me redresse donc et m'approche de son sexe. Sarah me laisse la place et me regarde emboucher l'adorable gland. Je suce délicatement son sexe. Je déguste se chair avec plaisir. Sarah passe une main tendre dans mes cheveux pour les caresser. C'est très agréable. Pendant ce temps-là, Aliénor est en train d'embrasser mon chéri. Thomas est vraiment aux anges ! Il doit vraiment apprécier d'avoir trois femmes pour lui.
Je lâche le sexe de mon amour et embrasse une nouvelle fois Sarah. Elle est maintenant plus détendue avec ces baisers lesbiens. Nos langues s'emmêlent et nos salives au goût de Thomas se mélangent. Je me détourne de Thomas pour découvrir plus en détail ce nouveau corps. Aliénor prend ma relève et avale le pénis de Thomas.
Ma bouche migre dans le cou de Sarah puis sur ses magnifiques seins. Je lèche avec désir ses tétons. Je lui masse les seins de manière raffinée. Elle s'allonge à côté de Thomas, place que j'occupais quelques minutes auparavant.
Je lui écarte les cuisses doucement et commence à embrasser son intimité. Sarah laisse échapper un gémissement de plaisir. Elle a un goût de miel très agréable, alors je lape son nectar avec plaisir. Je la déguste d'une langue habile et la masse en introduisant quelques doigts. Elle semble de plus en plus se laisser aller. Son corps se met à onduler sous les assauts de ma langue.
D'un coup, marraine me fait comprendre qu'elle veut m'embrasser. Nos lèvres se soudent donc. Je suis surprise de trouver sa bouche pleine de sperme. Elle vient de faire jouir Thomas et compte me le faire partager. Elle met fin à notre contact pour venir embrasser Sarah. Je suis prête à reprendre le cunnilingus, mais Thomas me fait comprendre qu'il veut prendre la relève. Je lui cède la place et m'installe à côté de Sarah, toujours occupée à embrasser marraine. Je lui lèche donc un sein et la caresse. Marraine se met à lécher le corps de son amie, alors j'en profite pour embrasser une nouvelle fois Sarah.
Thomas continue le cunnilingus tandis que marraine et moi nous occupons du reste du corps de Sarah. Cette dernière gémit maintenant beaucoup. Elle prend énormément de plaisir à sentir trois bouches s'occuper d'elle. Je suis contente de lui offrir cela. J'espère que ça allégera sa peine. Du coup, ce qui devait arriver arrive : le corps de Sarah est pris de spasmes et elle pousse un puissant cri de jouissance. Je n'ai pas le temps de réagir que Thomas et Aliénor me sautent dessus pour m'embrasser et me caresser. Ils m'allongent sur le lit et commencent à me lécher comme on léchait Sarah. Cette dernière, une fois ses esprits retrouvés, ne tarde pas à les rejoindre. Elle pousse Thomas pour me lécher elle-même la vulve. C'est un délice. Je profite à mon tour de trois langues. Cela me rappelle la seconde épreuve des jeux érotiques, quand Anzhelina et les autres m'ont fait jouir. Je sens que ce coup-ci je ne vais pas tarder à arriver au même résultat. Mes veines sont de plus en plus en feu. Je suis bercée par le plaisir. Une vague me submerge d'un coup et je suis prise à mon tour par un orgasme puissant.
La virilité de Thomas semble repointer le bout de son nez. Marraine, très excitée, se frotte le long de mon amour. Ils s'embrassent tous deux et se caressent. C'est au tour de Sarah de venir le coller. Je souris de les voir si excitées. Je les comprends. Ce sexe fièrement dressé fait tellement envie ! Les filles plaquent Thomas sur le lit et Aliénor s'empale sur son sexe en poussant un cri de joie. Ma chère marraine semble s'être transformée en furie en un instant. Elle remue comme une folle sur le sexe de mon petit ami. Les grimaces de plaisir qu'elle affiche me font rire. Elle est magnifique !
C'est Sarah qui prend la relève alors que j'attrape marraine et que je la plaque sur le lit. Je lui branle le sexe avec trois doigts tandis que je lèche ses magnifiques seins. Elle hurle de plaisir jusqu'à atteindre l'orgasme. Si les voisins de Sarah sont chez eux, ils doivent se poser un tas de questions avec le raffut que l'on fait.
Je suis soudain attrapée par quatre mains. Thomas et Sarah me positionnent entre eux deux. Thomas, derrière moi, me pénètre tandis que Sarah me caresse et m'embrasse. Aliénor, qui s'est réfugiée au bord du lit, reprend son souffle en nous observant.
Je prends beaucoup de plaisir entre ces deux corps chauds qui rendent hommage au mien. Je sens le sexe de Thomas coulisser dans le mien. Je sens leurs mains flatter mes courbes. Je sens leur souffle chaud dans mon cou. Le plaisir me transporte. Puis marraine revient à l'assaut et s'en prend à Sarah. Elles s'embrassent puis se retrouvent en 69. Je les regarde se donner du plaisir tandis que Thomas continue de me pilonner. Je me sens tellement bien… Il me serre fortement contre lui et augmente le rythme de ses assauts. Je gémis de bonheur et l'encourage à y aller plus fortement. C'est si bon ! Il m'embrasse dans la nuque, me flatte la poitrine et me fait l'amour de plus en plus sauvagement. Je sens que je ne vais pas tarder à venir une seconde fois. Oh oui, j'aime quand il me prend comme cela… Je ne m'en lasserai jamais. Allez, ça y est, la vague me submerge de nouveau. Je suis parcourue par un torrent d'émotions. Je jouis en même temps que l'homme de mes rêves qui me serre fortement dans ses bras.
Nous restons soudés l'un à l'autre tandis que nos marraines finissent à leur tour leur affaire.
Le restant de l'après-midi nous voit rester tous les quatre sur le lit à discuter et se remémorer quelques anecdotes. Puis vient le moment du au revoir final. Nous avons tous nos affaires à préparer pour le départ. Nous nous enlaçons une dernière fois. J'ai un pincement au cœur. Elles vont vraiment me manquer… Sarah a encore une larme à l'œil, mais la tristesse a disparu de son regard.
— On se reverra, nous promet-elle, souriante.
— Oui, confirme Aliénor, on tient à ce que vous nous présentiez vos futurs fillots. Nous reviendrons dès que possible en France.
— Au revoir, finissons-nous tous par dire les uns à la suite des autres.