Formation très intéressante
Nostalgique4403/11/2022Au Centre de formation (1)
Le lendemain matin, nous arrivions à neuf heures précises sur le parking du Centre formation du personnel navigant de la Lufthansa. Laissant nos bagages dans la voiture, on s'était donné un dernier baiser puis nous étions partis chacun de notre côté rejoindre notre spécialité.
Dans le hall de réception, nous étions quatre pilotes, dont deux quatre galons. Le directeur de la formation nous fit un petit discours de bienvenue qui nous apprit que, vu que nous étions tous titulaires de l'agrément B737, la mise à niveau se ferait exclusivement sur simulateurs de vol.
L'intérieur est la reproduction fidèle d'un cockpit d'avion à l'échelle 1/1. Le stagiaire prend la place du commandant de bord, à gauche aux commandes. À sa droite, sur le siège du copilote prend place le formateur. Derrière eux est installé un ingénieur aéronautique de la compagnie, formé chez le constructeur de l'aéronef ; il est chargé de programmer sur l'ordinateur Cinecix le scénario qui sera le thème de la formation (une vidéo mettant en situation géographique et technique le scénario choisi que le pilote suit en live sur les quatre écrans figurant les deux parties du pare-brise et les deux baies latérales. Ces cabines, mues par des vérins hydropneumatiques, reproduisent l'incidence de lacets et d'assiette de l'appareil. Sur ces simulateurs, rien ne permet de faire la différence entre cet appareillage et un véritable avion en vol : les mouvements et les sons sont reproduits avec une fidélité de 100%.
Ce stage était obligatoire pour tous les commandants de bord, pour les copilotes volant sur B734 (Boeing 737-400) ainsi que pour les équipages de navigants commerciaux : chefs de cabine, stewards et hôtesses.
La Lufthansa allait progressivement se séparer de ses Boeing 737-400 pour passer aux 737-500 et 800. Les B734 allaient être cédés à ses filiales telles que Condor et Eurowings.
Après avoir salué mes collègues de travail, je me rendis à l'apéritif de bienvenue avant de regagner la cafétéria de la Compagnie située dans l'immense complexe aéroportuaire.
Parmi les commandants de bord, j'eus la surprise de remarquer une femme qui ne semblait pas trop à son aise : une mal baisée sans doute, une parano qui s'imaginait que tous les pilotes masculins étaient des misogynes qui n'avaient qu'une idée en tête en la voyant : celle de la baiser. Son visage affichait un rictus contrarié de féministe qui hait les hommes. À moins qu'elle n'en soit une ? Peut-être me faisais-je juste des idées et qu'elle se trouvait un peu gênée d'être la seule femme dans ce groupe. Par contre, elle ne faisait rien pour donner envie à qui que ce soit de s'approcher d'elle pour engager la conversation.
Erwin, mon copilote, était là lui aussi. Dès qu'il m'aperçut il s'empressa de venir me saluer.
Arrivés dans la grande salle de la cafétéria, j'aperçus Ingrid à une table, accompagnée du reste de mon équipage. Quand nous nous approchâmes pour les saluer, je remarquai que deux couverts supplémentaires avaient été prévus.
— Ces messieurs les officiers restent avec nous pour manger, ou alors…
— Bien entendu ! Et avec plaisir, coupai-je.
Ingrid – ainsi que les quatre autres PNC – avaient revêtu l'uniforme de travail. Normalement, à bord, elles portent un pantalon ; mais ce jour-là elles étaient toutes en jupe droite légèrement fendue à l'arrière, les moulant comme dans un fourreau, et descendant jusqu'à la largeur d'une main au-dessus des genoux. Tenue très féminine ! Il est vrai que j'avais la chance d'avoir dans mon équipe de véritables canons dignes de figurer dans un magazine de mode.
J'étais assis à table en face d'Ingrid tandis qu'Erwin avait trouvé place en bout de table face à Renate, une PNC qui faisait partie de notre crew depuis 18 mois. Je les observais ; Renate me donnait l'impression de lui faire du charme. La pointe d'une chaussure frôla mon entrejambe. Dirigeant mon regard sur Ingrid, je remarquai un sourire sur le visage de ma compagne. Elle me fit un clin d'œil coquin en faisant discrètement bouger entre mes jambes son pied chaussé d'escarpins à talons hauts. D'un signe de tête elle me désigna l'extrémité de la table où se trouvaient Erwin et Renate. Je lui rendis son clin d'œil pour lui répondre que j'avais remarqué « l'opération séduction » de nos deux camarades.
Le repas se déroula tranquillement en conversations banales et en suppositions sur le déroulement du stage. Enfin, c'étaient les femmes qui menaient la barque. Vint enfin le moment où il fallut nous lever pour nous rendre à nos obligations. Ingrid s'approcha de moi ; je fus surpris de la voir approcher son visage du mien et déposer un rapide bisou sur mes lèvres : un message explicite pour annoncer officiellement à tout l'équipage qu'elle et moi étions un couple. Donc pour les autres femmes : « PAS TOUCHE ! »
— Tu auras le temps d'aller chercher nos bagages dans la voiture, chéri ? me demanda-t-elle en français, assez fort pour que toutes les collègues entendent.
— Aber ja, Liebling ! Ich geh auf die Stelle, répondis-je dans la langue de Goethe afin que tout le monde comprenne et qu'il ne subsiste aucun quiproquo au sujet de la promiscuité entre Ingrid et moi. Au point où nous en étions…
Durant le parcours jusqu'à la salle des simulateurs, Erwin me questionna :
— Il y a longtemps ?
— Longtemps quoi ?
— Que la cheffe de cabine et toi…
— Non, c'est tout frais.
— Cela faisait un moment que je me doutais que cela allait arriver un jour ou l'autre, vu la façon dont elle te regardait sans avoir l'air d'y toucher. J'ai l'impression qu'il n'y avait que toi pour ne pas s'en rendre compte. Elle est mariée avec un quatre galons, si mes renseignements sont exacts.
— Affirmatif ! Elle est en instance de divorce, mentis-je à demi… Et nous avons décidé d'officialiser notre liaison, mentis-je totalement.
— Moi, je vois ça totalement positif ! Vous êtes dans la même crew. Comme cela, aux escales, vous serez ensemble. Enfin, si l'occasion d'un scénario semblable se présentait, je ne dirai pas non…
— Tu as l'air de bien t'entendre avec Renate.
— Je suis en phase d'approche, me répondit mon copilote.
— Et j'ai l'impression de comprendre qu'elle t'a allumé le PAPI en bicolore.
En aéronautique, le PAPI est un signal lumineux placé en début de piste. Il est composé de quatre projecteurs qui changent de couleur en fonction de l'altitude de l'appareil en approche. Si l'avion est trop haut, les quatre faisceaux lumineux émettent une lumière jaune. Si l'avion est trop bas, la lumière est rouge. Et si l'altitude et l'angle de descente de l'aéronef sont bons, deux projecteurs émettent une lumière jaune et les deux autres une rouge. Cet instrument, le Precision Approach Path Indicator – Indicateur de pente d'approche – nous le nommons PAPI.
— Tu crois ? Que le dieu des copilotes t'entende !
Nous étions arrivés dans la salle des simulateurs. On monta au premier étage. Un long couloir où s'alignaient tous les 20 mètres sur la cloison de gauche des portes où était inscrit le type de simulateur qui se trouvait derrière. Tout le groupe du matin était là, attendant qu'on les invite à pousser la porte marquée B738. Cette porte fut ouverte par un instructeur navigant et on se retrouva tous à l'intérieur d'une cabine de pilotage de Boeing 737-800. Le pare-brise ainsi que les vitres latérales étaient de couleur noire. En réalité, c'étaient des écrans qui allaient se transformer en pare-brise virtuels aussitôt que l'ingénieur aurait poussé les leviers adéquats sur son tableau de bord situé derrière du siège du copilote sur lequel prenait place l'instructeur de vol.
Lorsque le Flugsingenieur alluma ses écrans, on se serait vraiment cru accroché à la passerelle télescopique de l'aéroport de Francfort. On nous annonça que, cet après midi-là, seuls trois d'entre nous auraient le temps de tester le simulateur ; quant aux autres, ils se rendraient à la Schule (classe, école) où allaient se dérouler les explications théoriques sur les divers scénarios sécurité. Je faisais partie de ceux-là. Pour moi et Erwin, ce serait le lendemain matin que nous aurions notre session.
Enfin, tout le speech dont on nous bourra le crâne, nous, les commandants de bord, on le connaissait de mémoire : à quelques détails près, c'étaient les mêmes bla-bla que ceux que j'avais entendus lors de la formation sur B737-400 ; il n'y avait que les paramètres poids, distance et vitesse qui changeaient. Pour cela, le formateur nous remit à tous une sorte de règle à calculer consistant en une plaquette au format A4 en PVC sur laquelle étaient insérés des cercles attribués à chaque paramètre.
Par exemple, si on pesait 12 tonnes à l'arrivée avec le carburant, les passagers et les bagages (plus le poids de l'appareil nu), on tournait la molette jusqu'à que le nombre 12 000 apparaisse dans la fenêtre marquée GEWIGT. Ensuite venait la vitesse. Pour ne pas être en décrochage, la vitesse au badin ne devait pas descendre en dessous de 120 nœuds, les flaps grand ouverts ainsi que les aérofreins sortis au maximum. On actionnait donc la molette pour afficher 120 dans la fenêtre marquée SA (Speed Approach) ; ensuite venait l'angle de descente que l'on affichait selon le même principe dans une petite fenêtre marquée VS. On positionnait le nombre 1 200 pour 1 200 pieds/minute. Et pour terminer il fallait mettre le curseur soit sur Piste béton ou Piste herbe, Piste sèche ou Piste mouillée, et enfin Terre ou Eau. Lorsqu'on avait renseigné tous ces paramètres dans la fenêtre teintée en rouge sur la plaquette, s'affichait alors une distance en mètres, qui était la distance théorique dont l'appareil aurait besoin pour atterrir et s'arrêter en cas d'atterrissage d'urgence sur le ventre.
Enfin, tout ça n'était que théorie. Je connaissais ce stage pour l'avoir réalisé 12 ans plus tôt ; il n'y avait que le poids, la longueur et la vitesse de la « lampe à souder » (avion à réaction, dans le jargon des pilotes) qui changeaient. Bref, il fallait le faire ; donc on le faisait… et basta !
Enfin, lorsque nous fûmes libérés en fin de session, nantis du dossier que l'on nous avait remis, on se sépara et chacun regagna ses pénates. Je retournai à l'hôtel de la Lufthansa.
Je montai à l'étage et, ayant repéré notre chambre, j'introduisis le badge magnétique dans la serrure et entrai. Tout était silencieux. Un petit couloir totalement lambrissé de chêne clair servait de sas. Sur la paroi de droite, un cadre représentant l'un des premiers avions de la compagnie à sa fondation, juste après la seconde guerre mondiale, un Junkers Ju 88. Sur la paroi de gauche, trois portes : l'une donnant sur une grande penderie, celle du milieu sur de vastes toilettes (ce qui est rare dans les hôtels d'aéroport, qui ne sont pas des palaces, du moins pas pour le personnel naviguant, officiers ou pas). La cuvette ainsi que le lavabo étaient en marbre, et les murs lambrissés eux aussi comme ceux du couloir d'entrée ; quant au sol, il était totalement carrelé de mosaïque hexagonale de couleur beige.
La troisième porte donnait sur une salle de bain assez spacieuse pour deux personnes, mais de loin pas aussi accueillante que celle de la maison d'Ingrid à Hambourg. Une douche à l'italienne et une vasque en marbre complétaient l'équipement. Les murs ainsi que les sols étaient carrelés de faïence rectangulaire de couleur beige elle aussi.
Enfin, face à l'entrée, une porte s'ouvrait sur une chambre où trônait un grand lit en 160.
Je fus agréablement surpris. Décidément, si la salle de bain et les WC pouvaient être classés dans la catégorie trois étoiles, par contre la chambre était à la hauteur d'un quatre étoiles. Cette fois-ci la compagnie avait mis les petits plats dans les grands pour ses cadres et cadres sup'. En face du lit géant, un téléviseur de près de deux mètres de diagonale. Afin d'essayer le matelas, je me laissai tomber du haut de mon mètre quatre-vingts ; je dus reconnaître que, sans être dur ni trop mou, il me convenait à merveille. Nous allions, Ingrid et moi, passer trois semaines dans une chambre de VIP aux frais de la princesse !
Je me dirigeai vers la fenêtre afin de tirer les tentures. Je posai ma casquette ainsi que ma cravate sur la table. Je me déshabillai, plaçai mes vêtements bien pliés sur un cintre dans la penderie, et c'est en boxer que je passai dans la salle de bain.
L'eau chaude coulait sur ma tête, dégoulinant sur mon torse et mon dos, emportant avec elle ma fatigue ainsi que le stress de la journée. Je me savonnai, et au moment du rinçage j'aperçus la porte de la salle de bain s'ouvrir pour laisser entrer Ingrid en tenue d'Ève. Elle se saisit d'une serviette de l'hôtel pour s'envelopper les cheveux, puis elle vint sans un mot me rejoindre dans la cabine de douche.
Elle encercla ma nuque de ses deux bras, plaqua ses seins et son ventre contre moi et posa ses lèvres sur les miennes. Aussitôt, sentant la pointe de sa langue frapper à la porte, j'ouvris ma bouche pour accueillir cette ambassadrice de notre tendresse et de nos envies. Mon sexe s'érigea, pressé contre sa cuisse. Elle dégagea une main pour le saisir afin de le placer entre ses cuisses qu'elle referma aussitôt. Je sentais ma verge contre ses petites lèvres. Tout en continuant notre baiser langoureux, elle se mit à onduler légèrement des hanches ; ainsi, mon sexe fut voluptueusement caressé par ma compagne qui était toujours en train de mélanger sa salive à la mienne. De mes deux mains descendues dans son dos, je caressai ses fesses, passai un doigt dans le sillon partageant ses deux lobes ; il arriva au niveau de sa « petite porte privée ». Elle eut un mouvement du bassin vers l'arrière ; j'eus l'impression qu'elle venait au-devant de ce doigt qui caressait cet orifice à la peau plissée si délicate.
De ses bras fins mais doués d'une force insoupçonnée, elle m'attira à elle tout en reculant pour s'adosser à la paroi de la douche et leva une jambe pour me permettre d'introduire mon sexe raide comme une trique de chêne. Je passai ma main sous son autre cuisse pour la soulever. Ses jambes ne touchaient plus le sol mais étaient enroulées autour de ma taille. Je la portais en me servant de cette paroi pour me soulager de son poids. Sa tête était posée sur mon épaule, sa langue me caressait le lobe l'oreille. J'avançai mon bassin, et d'une main je positionnai mon gland affamé devant l'entrée de son vagin. Ingrid vint à la rencontre de mon sexe d'un mouvement du bassin, et je me trouvai enfoui profondément en elle, mon pubis tout contre le sien.
— Tu ne peux pas savoir, Liebling, combien j'avais attendu ce moment ! Toute la journée j'ai pensé à toi ; heureusement que j'avais un protège-slip dans mon sac, sinon j'aurais arrosé le sol tellement j'étais excitée. Je crois que tu m'as lancé un sort…
— Moi aussi j'ai eu envie de toi lorsque je t'ai aperçue à la cafétéria. Tu ne peux pas imaginer…
— C'est bête que la pause de midi soit si courte.
— Au fait, chérie, tu as fait un effet bœuf ce midi lorsque tu m'as donné un baiser sur la bouche devant toute la crew avant de partir.
— C'est justement ce que je voulais faire, en plus de te donner un baiser, mein Schatz, car j'avais saisi quelques bribes de conversations ce matin en arrivant… Comme ça j'ai mis les pendules à l'heure à l'intention de toutes celles qui auraient eu l'envie de « se faire » le commandant. Chasse gardée ! Pas touche ! Le boss est à moi ! Pourquoi, chéri ? Erwin t'a posé des questions ?
— En effet. Et il m'a confirmé que ça faisait un moment qu'il se doutait que, tôt ou tard, cela allait arriver.
On venait de sortir de la cabine de douche. Ingrid attrapa un drap de bain et commença à me sécher le dos puis elle descendit plus bas pour s'occuper de mes cuisses. Je me laissai faire : c'était une situation des plus agréables ! Elle y allait lentement en insistant en haut des cuisses, juste en bas des fesses, dans la région du périnée. Ayant décidé qu'elle m'avait bien séché le verso, elle me contourna pour passer à ma poitrine, puis descendit vers mon abdomen. Arrivée à hauteur de mon sexe qui commençait à reprendre un début d'érection, elle le tamponna par petits attouchements, de peur de l'irriter, puis fit de même avec mes bourses.
J'avais posé mes mains sur ses seins sublimes. Ils étaient durs comme ceux d'une jeune fille de 20 ans. Les aréoles d'un beige foncé aux granulations gonflées me firent comprendre que mes caresses ne la laissaient pas indifférente. Ses mamelons érigés étaient d'une dureté qui trahissait le plaisir que leur donnaient mes doigts en les faisaient rouler entre le pouce et l'index.
Ingrid se dégagea lentement en souriant et posa ses lèvres sur les miennes. Je sentis sa langue, telle une foreuse, s'introduire dans ma bouche à la recherche de la mienne qui venait à sa rencontre. De nouveau elle plaqua son corps contre le mien comme si elle voulait s'incruster dans ma chair. Elle avait placé un bras autour de mon cou et me caressait les cheveux tandis que l'autre était passé entre nos ventres pour se saisir de ma verge qui venait d'atteindre son érection maximale. Elle la prit, et levant un peu une jambe, elle plaça mon membre entre ses cuisses tout contre ses grandes lèvres puis serra les jambes pour l'emprisonner. Je la poussai doucement en arrière. Elle reculait au fur à mesure, comprenant où je voulais la conduire.
Nous étions à présent dans la chambre à coucher, et le grand lit était tout proche.
— Stop, Liebling! Tu te laisses faire.
— Mais…
— Pas de « mais » ! Viens, allonge-toi sur le dos : j'ai envie de te faire un massage « spécial maison ». Mais avant je vais chercher ma crème de soins qui est dans la valise. Allonge-toi et ferme les yeux. Si tu bouges, je t'attache ! me menaça-t-elle en riant.
Que faire, sinon obéir ? On ne reconnaît pas un bon officier à sa seule façon de commander, mais aussi à sa façon d'obéir. Je restai donc nu comme Adam (ce qui était le cas, vu mon prénom…), allongé sur le lit. Je la vis arriver avec à la main un tube de crème pour le corps. Elle avait enveloppé ses longs cheveux dans une serviette, se faisant ainsi une coiffe semblable à celle des Créoles. Elle mit de la crème dans le creux de sa main, m'ordonna de me placer sur le ventre, puis vint me rejoindre sur le lit en se mettant à califourchon sur mes fesses. Je sentais les grandes lèvres de son minou qui bâillaient en libérant chaleur et humidité. Quelle sensation !
Ingrid commença à m'enduire la nuque de cette crème, puis avec la pointe des doigts elle se mit à me masser – délicatement d'abord puis de plus en plus fort – les muscles qui me faisaient parfois souffrir. Lorsque ses mains arrivèrent au niveau des épaules, elle s'exclama :
— Mais, chéri, c'est horrible ! Tu es tout crispé… On dirait de l'acier que j'ai sous les mains. Tu as mal ?
— Ça m'arrive de plus en plus souvent, Schatz. C'est sans doute parce que je reste trop longtemps assis, le regard fixé sur les instruments. Je connais beaucoup de pilotes qui s'en plaignent.
— J'irai demain à la pharmacie pour acheter des mini-oreillers remplis de noyaux de cerise. J'ai remarqué que nous avons un four à micro-ondes dans la cuisinette. Le soir, quand tu rentreras de ta formation, je les ferai chauffer et te les placerai sur le bas de la nuque : cela te détendra, mon pauvre chéri.
— Oui, volontiers. Merci, mon cœur. Ça ne me fera sûrement pas de mal.
Pendant que nous discutions, les mains de ma compagne ne restaient pas inactives. Après avoir terminé le bas du dos elles s'attaquèrent à mes fesses. C'était agréable de se faire dorloter. Sa main s'insinua entre elles, et je sentis un doigt encore enduit d'un reste de crème s'arrêter au niveau de mon anus pour le masser en mouvements circulaires, puis s'arrêter à son entrée où il appuya légèrement.
— Ça te plaît, mon amour ? me chuchota ma chérie, comme si elle avait peur qu'une oreille indiscrète puisse entendre ses paroles.
— Je ne suis pas habitué à recevoir de la visite à cet endroit ; mais puisque tu veux essayer…
Aussitôt ma réponse faite, je sentis ce doigt appuyer un peu plus et entrer juste un peu. Sans en avoir l'intention, involontairement – par réflexe, je crois – je m'étais contracté, ce qui fit que je ressentis une légère douleur au franchissement des sphincters ; douleur qui, dès la porte franchie, s'estompa pour laisser place à une sensation jamais ressentie. Le doigt avança de quelques centimètres supplémentaires, et je le sentis appuyer sur une partie de mon anatomie intime qui éveilla une sensation plus qu'agréable.
— Tu aimes, mon cœur ? me demanda mon amante tout en continuant à masser ce point précis.
— Oui, c'est agréable… Continue.
— Attends, je vais changer de position. Tourne-toi sur ton côté droit.
Ingrid s'était allongée face à moi, la tête au niveau de mon sexe. Elle passa son avant-bras droit entre mes cuisses et retourna s'introduire en moi avec son doigt. De l'autre main elle saisit ma verge devenue dure comme du bois pour la prendre en bouche, et je sentis sur mon gland une langue toute chaude en taquiner la collerette. Son doigt avait commencé un mouvement court mais intense de va-et-vient, et chaque fois qu'il arrivait sur mon point sensible, il me semblait qu'il se recourbait pour le masser. C'était de plus en plus agréable. De temps en temps je sentais les joues de ma compagne se creuser pour faire le vide et sa langue passer sur la pointe de mon gland.
Le doigt s'activait de plus en plus rapidement dans mon fondement. Une sensation de plaisir était en train de naître, sensation qui croissait crescendo. Ingrid dut le sentir car sa langue s'activa elle aussi de plus en plus vite autour de mon gland. D'un seul coup une vague monta de mes entrailles, une vague qui devint rapidement un tsunami de plaisir. Je fermai les yeux et poussai un râle involontaire, jouissant en plusieurs jets dans la bouche de mon amante qui aspirait et déglutissait tout ce que je déversais sur sa langue. Jamais je ne me serais douté qu'un massage de prostate pouvait être si jouissif !
Rapidement, et bien que la langue de ma compagne continuât à me masser le gland, ma verge perdit de sa dureté. Ingrid sortit son doigt de mon fondement et libéra mon sexe qui retomba, tout penaud, sur les coussins que faisaient mes testicules.
— Waouh ! s'exclama-t-elle en m'embrassant. Là, mon chéri s'est totalement vidé !
— C'était extraordinaire ! ne puis-je que lui répondre.
— Habituellement, ton éjaculation est assez copieuse, mais cette fois-ci… j'ai été surprise : j'ai cru que tu ne finirais jamais !
— C'est la première fois que je jouis de cette façon et par cet endroit. Ça m‘a mis sur les rotules ! Je t'aime, Ingrid…
— Moi aussi je t'aime, mon Adam. Tu n'as qu'à te reposer un moment. De toute manière, j'ai dit aux filles que nous descendrions vers les 20 heures pour dîner.
— Et toi, que vas-tu faire ?
— Je vais descendre à la boutique de l'hôtel pour faire quelques emplettes.