Meilleurs amis
Lumos13/03/2019Une nouvelle sensation
Au moment où j'ai entendu la porte s'ouvrir, je me suis précipitée pour remettre mon short par-dessus ma culotte encore humide. Ma respiration revenait à la normale, ainsi que les battements de mon cœur. J'ai prévenu Lucas de la situation. Ma mère n'est pas restée longtemps avant de repartir, ce qui m'a permis de continuer cette conversation intime avec mon meilleur ami sans craindre de me faire surprendre. Comme j'avais été un peu précipitée, je n'avais pas eu l'occasion d'informer Lucas de l'orgasme que j'ai eu. Nous étions tous les deux étonnés qu'il était possible de se donner autant de plaisir au moyen d'une simple conversation, chacun derrière un écran… Bon, d'accord, les photos avaient été d'une grande aide, mais ça restait virtuel.
Nous avons passé le reste de la journée à parler de ce qu'il venait de se passer. Pour nous, c'était comme une première expérience sexuelle à deux, c'était comme si nous nous étions masturbés mutuellement. En fin d'après-midi, j'ai annoncé à Lucas que le lendemain je devais me rendre en ville pour faire laver des couvertures à la laverie du coin. Il m'a dit que c'était intéressant puisqu'il avait prévu de profiter du beau temps pour faire un tour en ville et rendre les livres du lycée.
Parfois, même si c'était assez rare, nous nous retrouvions lorsque nous allions tous les deux en ville, ne serait-ce que pour se dire salut et discuter pendant quelques minutes en face-à-face. J'ai toujours adoré être avec lui en vrai, le sentir près de moi, lui parler en face. Il faut dire que nous étions très proches, très tactiles, et je pense que nous étions vraiment à l'aise quand nous étions entre nous. Je voyais sa façon de glisser implicitement des messages dans nos conversations… « C'est intéressant, ça… » disait-il. Pour quelqu'un qui ne le connaît pas, ça ne voulait rien dire. Mais comme je le connaissais bien, je savais que c'était une invitation à nous retrouver en ville tous les deux. De toute manière, le temps que le lavage soit terminé, j'aurais attendu en jouant sur mon téléphone. Nous nous sommes donné rendez-vous le lendemain après-midi à 14 heures dans un parc à quelques mètres de la laverie (et à environ un kilomètre de chez moi).
J'étais contente à l'idée de le voir – comme à chaque fois qu'on se retrouvait – mais j'étais un peu gênée ; c'était la première fois qu'on se rencontrait après notre petite discussion érotique, et je me demandais ce qu'il pensait de moi après ça : c'est moi qui l'avais incité à se masturber, qui lui avais envoyé une photo de ma culotte… Je me sentais honteuse de ce que j'avais fait. Peut-être que j'étais allée trop loin ? Ce n'était « que » mon meilleur ami, après tout. J'avais agi sous l'effet de l'excitation, à cause d'une pulsion purement charnelle.
Le moment venu, j'ai mis les couvertures dans de grands sacs, suis allée à la laverie, et j'ai attendu. Lucas m'avait prévenue qu'il ne pourrait pas venir avant 14 h 30, mais mon lavage se terminait justement à cette heure-là… Un peu déçue, j'ai proposé que l'on se voie tout de même vers 15 heures, le temps que je rapporte les couvertures chez moi. Il a accepté de rester.
En attendant, on s'était envoyé des messages pour parler de ce qu'on avait prévu de faire pendant les vacances. Lorsque je suis arrivée au parc, à ma grande surprise Lucas n'y était pas. À un moment, ma vue fut obstruée par de belles mains douces : il était déjà là, et il m'avait surprise ! Je n'avais pas eu le temps de me retourner qu'il m'a serrée dans ses bras passés autour de moi, me plaquant contre son torse. Une fois de plus, mes émotions ont pris le dessus ; j'étais heureuse de le voir, que l'on soit l'un contre l'autre, de sentir son odeur… Je pensais que nous irions faire un tour pour profiter du beau temps, mais le ciel s'est obscurci et le vent s'est levé. Tous deux en tee-shirt, nous craignions la pluie.
Comme j'étais trop bien avec lui, je n'avais pas envie qu'on se sépare déjà. Il a proposé d'aller dans un endroit à l'abri du vent et couvert, pas loin du parc, où il y avait un préau ; c'était sur le chemin pour rentrer chez moi. Comme je savais qu'il n'y avait pas de bancs pour s'installer confortablement, je lui ai proposé de venir chez moi où je serais seule jusqu'à au moins 18 heures ; je ne voulais pas manquer cette occasion de passer du temps avec Lucas. Il a hésité un instant, puis il m'a accompagnée.
Lorsque je l'ai invité à entrer, j'ai voulu lui parler de notre « première expérience ». Il semblait un peu gêné, alors j'ai voulu m'excuser si ça l'avait perturbé d'une manière ou d'une autre. Il m'a répondu que ce n'était pas grave, qu'il avait apprécié, même si c'était la première fois qu'on faisait ce genre de chose tous les deux.
Plus je le regardais, plus je le trouvais mignon, attirant, et à chaque seconde que je passais à ses côtés je ressentais un bien-être fou. Je l'ai serré dans mes bras, très fort. Remarquant que je venais de prendre une profonde inspiration, il m'a demandé si ça allait bien. Je l'ai relâché, lui ai pris les mains et lui ai avoué que j'avais envie que l'on fasse l'amour. À ce moment-là, ses mains ont serré les miennes ; il était visiblement étonné et ne savait pas quoi dire. Nous sommes restés à nous regarder dans les yeux pendant ce qui m'a paru être de longues minutes, puis je lui ai dit qu'il ferait mieux d'oublier ça et que, de toute façon, il ne me désirait pas du tout. C'est là qu'il m'a contredite : apparemment, il me trouvait très séduisante, moi, Amélia ! Je lui ai demandé s'il avait lui aussi envie de moi ; il m'a fait comprendre qu'il ne savait pas trop, et qu'il pensait qu'il vaudrait mieux qu'il réfléchisse à ce qui nous arrivait. Je ne pouvais pas le croire ! Je ne voulais pas le forcer, mais il était là, près de moi, et nous étions seuls… Il fallait qu'il se passe quelque chose, même si on ne couchait pas maintenant.
J'ai posé mes mains sur sa nuque, me suis mise sur la pointe des pieds, et je l'ai embrassé tendrement sur ses belles lèvres. Ce baiser a été plus long que je l'aurais imaginé. Lucas y a mis du sien ; j'ai senti ses mains se poser sur ma taille et il m'a serrée contre lui. Lorsque nos lèvres se sont décollées, j'ai posé ma tête contre son torse et j'ai senti à quel point son cœur battait vite… tout comme le mien. Je l'ai ensuite regardé droit dans les yeux en lui disant : « Est-ce que… tu veux bien qu'on… qu'on couche ensemble ? » et j'ai ri nerveusement. Il m'a répondu qu'il m'aimait, et qu'il ferait n'importe quoi pour moi.
Pendant environ un quart d'heure, nous fûmes trop submergés par nos émotions pour faire quoi que ce soit, alors nous avons préféré parler de ce que nous ressentions l'un pour l'autre. Lucas n'avait jamais réellement cessé de m'aimer. Dehors, la pluie avait commencé à tomber et les nuages masquaient le soleil ; du coup, il faisait sombre dans la pièce où nous étions. Je lui ai dit que je ne voulais pas qu'il se force pour moi, mais il n'en avait pas besoin : lui aussi en avait envie, alors nous sommes allés dans ma chambre et nous nous sommes assis sur mon petit lit.
On ne se parlait plus ; on se caressait simplement, doucement, longuement, et on s'embrassait sur la joue, dans le cou, sur la bouche, avec ou sans la langue. Les baisers de Lucas étaient parfaits ! Je ne savais pas comment m'y prendre en embrassant avec la langue ; étant persuadée de faire n'importe quoi, je me suis excusée. Il m'a dit qu'il aimait beaucoup la façon dont je m'y prenais… Je pense qu'il n'y avait pas vraiment fait attention. Lorsque nos lèvres se sont décollées à un moment, un petit filet de salive faisait un lien entre nos deux bouches ; nous nous sommes essuyés mutuellement et nous avons ri ! J'ai soulevé son tee-shirt, l'invitant à le retirer. Il n'était pas très musclé et avait de petites – toutes petites – poignées d'amour. Mais quel beau corps !
Ses mains se baladaient dans mon dos, sous mon tee-shirt et passaient par-dessus mon soutien-gorge. J'ai retiré mon tee-shirt et l'ai laissé tomber sur le sien, au pied du lit. Les garçons aiment les seins, paraît-il ; les miens ne sont pas très gros (85B) mais Lucas semblait satisfait de la vue qu'il en avait. Je lui ai proposé de me retirer mon soutien-gorge, mais j'ai fini par le faire moi-même car il n'arrivait pas à le dégrafer. J'ai bombé ma poitrine en espérant qu'il vienne poser ses mains dessus. Wow ! C'était très agréable, très doux, de sentir ses belles mains sur mes seins. Je vis un petit sourire se dessiner sur ses lèvres.
Je l'ai laissé me palper les seins à sa guise pendant que je défaisais l'ouverture de son short. J'ai essayé de l'allonger sur le dos, mais mon lit était petit pour le grand et beau garçon qu'il est, alors nous sommes allés dans la chambre de mon frère Benoît, qui lui a un lit à deux places. J'ai pu l'allonger comme il faut et lui ai retiré son short. Je voyais la forme de son sexe sous son caleçon ; il me semblait plus petit que sur la photo qu'il m'avait envoyée. Je me suis tue, et moi aussi j'ai enlevé mon short.
J'ai immédiatement voulu mettre ma main sur son pénis, mais Lucas s'est redressé et s'est adossé contre le rebord du lit ; je me suis alors positionnée à côté de lui, faisant de même. Je me suis collée à lui et j'ai glissé ma main sous son caleçon… Comme il n'a rien dit, j'ai commencé à le caresser tout doucement ; j'ai senti qu'il commençait à avoir une sérieuse érection. De mon autre main, j'ai pris la sienne et l'ai glissée sur ma culotte en l'incitant à me caresser. Il n'a pas hésité à mettre sa main dans mon sous-vêtement et à caresser mon sexe, puis il a dit : « Tiens… toi aussi tu gardes tes poils ? » J'ai ri. Il avait en effet une petite touffe de poils au-dessus de son sexe.
En baissant son caleçon j'ai constaté que son sexe était en effet aussi grand que sur la photo. J'étais impressionnée, même si sa taille ne devait pas être supérieure à la moyenne – une quinzaine de centimètres – mais cela paraissait grand dans ma petite main. Lucas m'a retiré ma culotte et m'a fait remarquer que ma vulve était humide. Je me suis assise sur ses genoux alors qu'il était toujours adossé au lit. Nous avons continué à nous caresser jusqu'à ce que je lui demande de me doigter.
Mon sexe étant à présent bien lubrifié, il a pu introduire son index sans souci. La sensation était des plus incroyables ! Pendant que je sentais parfaitement son doigt remuer dans mon vagin, me faisant un bien fou, je caressais sa verge de mes deux mains. Il m'a avoué adorer la façon dont mes mains parcouraient son sexe ; j'étais très douce, aussi douce qu'il l'était avec moi. Ce moment était juste parfait ! J'ai voulu accélérer un peu les choses en le masturbant de ma main droite, et Lucas a pour sa part ajouté son majeur dans mon vagin en commençant à simuler une pénétration en faisant des va-et-vient lents. L'extrémité de ses deux doigts touchait la paroi de mon vagin ; la sensation était bien plus agréable que lorsque je me masturbais moi-même.
Assez rapidement, alors que je masturbais Lucas en accélérant un peu plus, il m'a prévenue qu'il ne tiendrait pas bien longtemps, mais j'ai préféré continuer. Pendant ce temps, je commençais à me tortiller sous le plaisir que me procuraient ses doigts, et un faible gémissement s'échappait parfois de ma bouche. J'ai senti Lucas respirer fort, et moins de dix secondes après du sperme a giclé de son pénis et vint couler sur ma main. C'était chaud, mais pas très agréable au toucher. J'ai saisi mon short pour m'essuyer puis je me suis allongée sur le lit pour laisser Lucas continuer de me doigter.
Alors que mon plaisir montait, il a retiré ses doigts de mon vagin, se plaignant d'une crampe. J'étais déçue, mais je lui ai proposé de terminer avec sa bouche. Il n'avait pas osé, prétextant qu'il ne savait pas s'y prendre ; mais il m'avait déjà si bien masturbée, et ça ne coûtait rien d'essayer. Il a approché son visage de mon sexe, a posé ses lèvres sur ma vulve puis y a déposé quelques baisers. J'ai senti des petits picotements très agréables, puis il a commencé à lécher l'entrée de mon intimité en l'embrassant tout comme il m'avait embrassée plus tôt. J'ai très vite pris beaucoup de plaisir, sentant sa langue sur l'endroit parfait. Mes cuisses se sont contractées et j'ai laissé échapper un gémissement. Il m'était déjà arrivé de gémir faiblement en me masturbant, mais cette fois-ci c'était beaucoup plus fort. J'ai posé ma main près de mon pubis, juste au-dessus de l'endroit où se trouvait sa bouche, et j'ai commencé à me masser en faisant des petits ronds. Je me tortillais doucement et j'ai gémi une seconde fois.
En quelques secondes, le plaisir a atteint un pic et j'ai soupiré de plaisir. Une petite quantité de liquide s'est échappée de mon intimité, ce qui ne m'était encore jamais arrivé avant ; j'avais lu que c'était normal chez certaines femmes, parce que, oui, à présent je me considérais comme une femme, et je me trouvais avec un homme, un bel homme.
Il s'est relevé, le sexe un peu moins dressé qu'avant, mais nous avions tous les deux le sourire aux lèvres. Je l'avais fait éjaculer un peu avant en le masturbant du mieux que j'avais pu, et en me faisant un cunnilingus il m'avait fait jouir mieux que je ne l'avais jamais fait moi-même. Il s'est allongé à côté de moi et je me suis mise à moitié sur lui pour lui faire plein de bisous dans le cou.