Coquineries

Alors qu'avec Lucas on avait entamé une conversation orientée vers la masturbation, une idée m'était venue : et si on se chauffait ? C'est mon meilleur ami, et après tout je le trouve très à mon goût, tout comme il me trouve belle aussi ; pourquoi pas essayer ? Il était toujours timide, enfin même si je sentais que j'avais réussi à le mettre un peu plus à l'aise en parlant de sexe avec lui. Je me demandais comment il allait s'y prendre pour me chauffer, alors j'ai décidé de commencer à lui dire ce que je ferais si on était tous les deux seuls chez moi.

Je n'avais pas commencé à écrire que je me sentais déjà un peu excitée. Je lui ai donc écrit que je l'embrasserais longuement sur la bouche avant de lui faire des caresses sur le torse après lui avoir retiré son haut. Il m'a répondu qu'il m'aurait allongée sur le lit pour m'embrasser dans le cou en me serrant contre lui. Comme j'avais l'impression qu'il n'oserait pas faire le premier pas, je lui ai répliqué qu'après ça je libérerais son sexe pour le prendre dans mes mains et le masturber. Après son « Ah ouais, quand même… » je ne lui ai pas laissé le temps de répondre et lui ai dit que j'aurais voulu qu'il retire mon jean et ma culotte pour me toucher l'entrejambe.

Et voilà, à ce moment-là son instinct de jeune garçon innocent est ressorti : il ne savait pas grand-chose à propos de mon intimité… ni d'aucune intimité féminine, apparemment. C'est là que Google m'est venu en aide. À l'aide d'un schéma – de plusieurs schémas, en fait – je lui ai littéralement fait un cours sur le sexe féminin, en commençant par les bases (vagin, vulve, ovaires…) avant de lui expliquer les différentes façons qu'ont les filles de se masturber, comment fonctionne le clitoris, l'histoire du point G, etc.

Je ne me considère pas comme ce que beaucoup de mecs pourraient appeler « une salope » ou ce genre de chose ; j'ai juste une grande curiosité pour la science en général, et d'ailleurs c'est la seule chose qui me réussit vraiment : j'ai l'habitude de lire des articles scientifiques sur des sujets divers, et donc aussi sur le sexe. J'étais persuadée que j'en savais plus que lui sur son propre pénis. Malheureusement, mon intention de nous donner mutuellement du plaisir en se chauffant était tombée à l'eau, mais je ne pouvais pas lui en vouloir : il était chou, innocent.

Comme il se faisait tard, nous sommes allés dormir. Pendant un moment cette nuit-là j'ai pensé à lui, à ce que je lui ai dit. Je m'étais rendu compte que j'avais vraiment envie de lui faire tout ça et qu'il me fasse certaines choses. Ou bien était-ce dû à l'excitation ? Je n'en étais pas sûre.

Le lendemain, j'ai naturellement voulu retenter ça. J'avais un peu peur de l'idée que Lucas aurait de moi. Il ne me connaissait pas comme ça ; que pensait-il de moi après notre conversation de la veille ? Je n'avais pas envie de ternir mon image et qu'il pense que je suis une fille facile. Je ne l'aurais pas fait avec quelqu'un d'autre que lui car il était spécial.

Le matin, Lucas m'a envoyé un message, et on s'est parlé comme tous les jours. Il m'a fait remarquer qu'il appréciait le fait qu'on puisse parler de ça librement tous les deux. Prenant ça pour une invitation, je lui ai dit qu'on recommencerait quand il le voudrait, histoire de dire que j'aimerais bien qu'on aboutisse à quelque chose. Se chauffer, c'est sympa ; mais si on arrête comme ça au beau milieu du truc, c'est frustrant.

On a donc repris où nous nous étions arrêtés la veille. Il m'a dit qu'il aurait aimé mettre un doigt dans mon vagin. Ça y était ! Lucas se lâchait enfin : c'est ce que je voulais, et je l'ai encouragé, tout en sentant qu'il n'oserait pas aller plus loin. Je n'ai pas voulu le brusquer, mais en détaillant notre masturbation mutuelle virtuelle, c'était un peu excitant quand même, mais pas de quoi se faire vraiment plaisir. Je ne savais pas à quel point il était excité de son côté. Je commençais à avoir des images de lui et moi en train de coucher, et ça me faisait mouiller.

Ce jour-là j'avais un short en jean et une culotte grise, et je me suis dit que si je lui montrais une photo de l'effet qu'il avait sur moi, ça lui ferait quelque chose aussi ; du moins, je l'espérais. J'ai baissé mon short et j'ai pris une photo de ma culotte où l'on pouvait voir qu'elle était mouillée (même si ce n'était qu'un peu). Je lui ai dit que j'étais de plus en plus excitée, et il m'a répondu « Ah, c'est tant mieux, non ? » Je lui ai envoyé la photo et lui ai dit que ce n'était qu'un début.

Apparemment, cette photo lui a fait de l'effet, et je lui ai demandé à quel point il était excité. Il m'a envoyé une photo de son caleçon (il était bleu) où l'on voyait bien la forme de son sexe en érection ; il paraissait de taille très raisonnable. J'ai immédiatement porté ma main sous ma culotte et je me suis caressée en regardant cette photo, lui disant clairement ce que j'étais en train de faire, et je lui ai demandé de se masturber lui aussi.

Après un peu plus d'un quart d'heure de discussion où je lui détaillai les mouvements que mes doigts faisaient dans mon vagin et lui comment il se masturbait, il ne répondit plus. Ce silence a duré deux minutes peut-être, alors que moi je commençais à vraiment prendre du plaisir. Il est revenu et m'a dit qu'il venait d'éjaculer… Yes ! J'étais encore plus excitée et j'allais jouir moi aussi.

J'ai eu un orgasme. D'habitude, quand je jouis, mes muscles au niveau du bassin et du vagin se contractent pendant quelques secondes et je respire fort ; mais là, c'était encore plus intense. Le fait de savoir – et surtout d'avoir l'image de Lucas en train d'éjaculer – m'a fait un bel effet. Mon cœur battait encore fort quand j'ai entendu ma mère arriver.