Gamin
Charline8807/06/2018Les jeux pervers
Les mains me touchent partout encore une fois. Cela dure un long moment, comme si l'eau chaude pouvait effacer ce qui vient d'arriver. Quand j'ai fini, je me coule dans une serviette éponge, et après m'être séchée j'enfile une nuisette et me glisse dans la soie du lit. Michel vient me rejoindre et se cale contre moi. Je sens que sa queue est encore tendue. Mon neveu passe lentement devant le lit comme pour ne pas que nous le voyions. Alors j'ouvre grand le drap et lui dis avec tendresse :
— Viens ; il reste une place…
Dans le noir de la chambre, je passe une main de chaque côté de mon corps bien à plat dans le lit, et celles-ci rencontrent les sexes bien durcis de mes deux amants. Je masturbe l'un et l'autre, et comme aucun d'entre eux ne fait le geste de me toucher, je laisse échapper dans la nuit comme un cri :
— Et moi, alors ?
Alors ils se déchaînent encore et mon corps devient l'objet de toutes leurs attentions. Ils vont et viennent à tour de rôle, m'arrachant mille-et-un soupirs de bonheur, me faisant jouir doublement.
Des lèvres se mêlent aux miennes sans que je cherche à savoir à qui elles appartiennent, les bites me forcent autant devant que derrière, et j'aime cela. La nuit est trop courte pour mes deux amants qui me mettent dans toutes les positions dont ils ont envie. Je me plie à tous leurs caprices et ne leur refuse rien ; c'est la nuit des bacchanales, la nuit du sexe magique. Puisque Michel a fait de moi une salope, alors autant que je le sois jusqu'au bout.
J'avale les queues, je goûte aux deux spermes et j'en prends plein les fesses, mais c'est vraiment quand ils me prennent les deux ensemble que l'extase est la plus violente, que je jouis à être entendue jusqu'au village qui pourtant est à bonne distance du chalet. Quand finissent les assauts réitérés des hommes devenus sauvages, nous partons pour les bras de Morphée sans que personne ne dise mot.
Ce sont les rayons du soleil au travers des persiennes qui me réveillent. Si j'ai pu penser que j'avais fait un rêve, la présence dans le lit de Michel et Allan me détrompe immédiatement.
Les gestes que j'ai faits en m'étirant ont aussi sorti mon neveu du sommeil. Comme je suis tournée la face vers mon mari, je sens contre mes fesses un instrument qui ne demande qu'à servir encore. Je me frotte contre la bête qui n'est plus endormie. Le gland est contre mes grandes lèvres, alors je pousse un peu mon corps contre l'objet qui, d'instinct, trouve son chemin. Un léger va-et-vient commence et je gémis doucement en me laissant pénétrer plus profondément. Michel, quant à lui, ne bouge pas d'un millimètre ; mais à ses paupières qui clignent un peu, je sais qu'il est aussi réveillé et je tends la main pour prendre ses couilles entre mes doigts.
La hampe est tellement gonflée qu'il ne peut pas masquer sa bandaison. Je commence alors à l'astiquer de bas en haut. Il ne peut plus faire semblant de dormir ; je sens que son souffle est plus bref. Ma caresse lui plaît. J'y suis moins attentive parce que dans mon dos Allan continue ses allers et retours, et sa respiration est elle aussi plus courte. Je me colle plus à lui, interrompant de cette manière la montée de son plaisir. Je veux d'abord prendre mon pied ; je veux qu'ils soient l'un et l'autre mes sextoys du matin. Ils me le doivent bien : après s'être approprié mon corps de la façon dont ils l'ont fait hier soir, je pense avoir certains droits.
Michel laisse aller la musique de ma main, et mes doigts sont doux. Puis je lâche sa bite et lui demande gentiment de me la mettre à portée de bouche. Là encore, je suis le chef d'orchestre de la fellation que je lui prodigue. Mon neveu a mis ses mains sur mes hanches et il recommence à me limer, me bourrant de petits coups de reins, mais je ne veux pas qu'il jouisse tout de suite. Je me prends au jeu de la sucette et mon plaisir monte lentement mais sûrement. Soudain comme un ouragan, il me secoue de toutes parts et je crie, laissant de côté la bite que je suçais.
La main de Michel est venue chercher mon clitoris au moment même où je commençais à jouir, et je suis si bien ramonée que ma mouille coule le long de mes fesses ; c'est mille fois plus violent que ce que j'aurais cru. La queue qui est fourrée dans ma chatte en est sortie rudement, mais je ne peux plus rester en place, c'est trop exquis, c'est trop bon ! J'ai le regard qui chavire, je prononce des mots insensés, je ne suis plus complètement moi et je leur crie :
— Baisez-moi, baisez-moi ! Oh oui, allez-y ! Enculez-moi, mettez-moi de partout ! Donnez-moi vos queues !
Il est onze heures du matin maintenant ; j'ai pris tant de coups de queue que j'en ai mal dans les reins. Les deux hommes sont sous la douche, mais pas ensemble. J'attends que Michel finisse pour prendre la mienne, et c'est bizarre : j'ai toujours le sentiment que j'ai encore envie de faire l'amour. Les draps se souviendront longtemps de cette nuit et de la matinée qui se terminent ! Du reste, sur la soie noire, les traces blanchâtres des spermes et de ma mouille mélangés font des auréoles. Nous ne sommes qu'au premier jour des vacances de mon neveu, et j'ai bien l'intention que celles-ci soient bien employées.
Et comme Michel m'a fait découvrir le bonheur d'avoir deux sexes à disposition, eh bien tant pis pour lui ! Cela aussi sera une bonne leçon : j'ai là aussi la ferme intention d'en user, d'en abuser…
Nous déjeunons donc ce midi ensemble, et nos mines sont lasses mais réjouies. Pendant que les hommes s'occupent du barbecue, je prépare les salades de riz, maïs et autres crudités. L'après-midi se déroule calmement, Michel au bureau, Allan et moi au repos sur le transat pour lui, le hamac pour moi. Vers seize heures, je sors du sommeil qui m'a emportée ; mon neveu est dans le lac, à quelques dizaines de brasses du rivage.
Il m'aperçoit et me fait de grands signes ; je suppose qu'il aimerait que je le rejoigne. L'eau n'étant pas mon élément de prédilection, je décline l'invitation d'un geste du doigt qui signifie « non ». Ensuite, je rentre dans la maison et je prends une douche pour laver l'ambre solaire qui me protégeait des rayons du soleil. J'ai fermé la porte ; besoin d'un peu de solitude, besoin de faire le point. Les événements m'ont largement dépassée et je me demande ce que ma sœur dira de cette situation. Comment prendra-t-elle le fait que nous ayons mis son fils dans notre lit ? Je n'ai plus vraiment envie de penser à cela.
C'est étrange, je sens comme une présence et je n'ai pas le temps de réagir. Allan est déjà tout contre moi, je ne l'ai pas entendu arriver ; le bruit de l'eau, sans doute. Il s'est littéralement collé contre mes fesses, ses mains se sont saisies de mes seins, son sexe est tendu, horizontal, et il bute contre mon derrière. Il se baisse un peu, remonte lentement, et sa queue tout naturellement vient frotter sur les deux lèvres qui s'écartent sous son passage. Je ne cherche pas à me défendre ; l'effet de surprise est total, mais c'est doux.
Il réitère son manège tout tranquillement, sûr de sa force d'homme jeune. Ses mains malaxent ma poitrine et l'empaument, m'empêchant de me dérober à ses caresses. La bite glisse le long de mon sexe entrouvert, ne le pénètre pas, le gland venant juste cogner à la commissure des lèvres. Ce faisant, c'est le clitoris qui se trouve sollicité à chaque remontée de la queue. L'impression est fabuleuse, à tel point que ma main vient presser sur le bout dès qu'il prend contact avec mon bouton rose. Je recommence à avoir l'envie chevillée au corps, et c'est encore plus chaud.
L'eau nous coule sur les épaules et il continue ses glissades le long de ma féminité avec aisance, juste en restant un peu fléchi en arrière. Ce qui doit arriver est rapidement là. Je pars vite, j'ai le clitoris tellement mis à contribution que j'en tremble sur mes jambes et la vague du plaisir déferle. Ma peau en a la chair de poule et je crie, crie comme une chienne en chaleur. Mais n'est-ce pas ce que je suis, finalement ? Une salope qui se fait baiser par son propre neveu ! C'est si violent que j'en tombe à genoux tandis qu'Allan accompagne le mouvement.
Il ne lâche pas mes hanches. Nous sommes imbriqués l'un dans l'autre mais il ne me pénètre pas encore. Il coupe l'eau en me lâchant d'une main, recule un peu et laisse descendre sa bouche sur mon dos. Le contact de sa langue qui me chatouille les reins me fait frissonner, je n'arrête plus de gémir d'envie. Il m'entraîne sur la serviette qui d'ordinaire sert à poser nos pieds ruisselants d'eau quand nous sortons de la douche. De ses bras musclés il me retourne, m'écarte les cuisses et plonge sa figure vers mon sexe. Immédiatement il me lèche la vulve, sa langue l'ouvrant d'un seul élan et il me la plante dans la fente baveuse, remonte doucement vers le clitoris.
Mes jambes sont passées je ne sais comment sur les épaules de mon neveu et il entre encore plus profondément dans ma chatte qui coule littéralement. Je suis en transe, transportée d'aise, et je jouis sans discontinuer, sans rien faire pour que cela s'arrête. Il change de position et ses cuisses passent au-dessus de ma tête, laissant son vit tendu venir flirter avec ma bouche. J'ouvre le bec et j'enfourne la queue qui m'emplit complètement la cavité buccale. Quand il sent que je commence à la sucer, il se met sur le côté en m'entraînant avec lui, et ses doigts sont maintenant dans ma foufoune, la limant le plus profondément possible. Je suffoque sous les à-coups donnés à la bite par son propriétaire.
Nous sommes tout à ce plaisir partagé quand je sens sur mes fesses une autre pression : un doigt entre dans mon anus et se met à tourner tout en le forçant au maximum. Un souffle sur mon cou me fait tourner la tête : c'est mon mari qui est couché contre moi. C'est lui qui a planté son doigt dans mon cul. Je ne me possède plus sous les assauts de mes deux amants. Pris par notre déchaînement de passion, ni mon neveu ni moi ne l'avons entendu rentrer. Il me dit quelque chose à l'oreille, un murmure que je ne comprends pas. Trop prise par ma jouissance, je n'ai pas l'attention nécessaire, et comme il m'a semblé qu'il posait une question, j'ai répondu « oui », mais j'avoue que c'est sans trop savoir ce qu'il veut. Je l'entends qui s'adresse aussi à Allan et le garçon répond lui aussi « oui ».
Je suis maintenant assise sur mon neveu, la queue bien calée au fond de mon ventre, mes pieds sur le sol. Les mains de Michel sous mes fesses me font monter et descendre sur la bite qui est à son maximum de tension. Je suis mouillée, mais ce n'est plus l'eau de la douche : c'est ma sève qui coule sur les doigts de Michel. Les bras d'Allan sont passés sous mes aisselles et ses mains continuent le mouvement commencé par mon mari. Lui s'est relevé, et debout il enjambe le corps de mon amant actuel. Son sexe à la main, il le dirige vers ma bouche, l'y introduit, et je suis à nouveau en train de sucer une queue.
Michel me tient la tête par les joues ; je suis forcée par ce membre qui me frotte les dents, appuie sur ma luette et revient vers les lèvres, puis recommence à s'enfoncer dans mon palais. Quelle bouchée à la reine ! Je suis une femme heureuse d'être ainsi aimée, ainsi traitée, et je ne refuse plus rien, ni à l'un, ni à l'autre. Dans mon ventre, je sens l'objet raide qui se cabre, qui rue encore plus fort pour venir buter bien au fond, et Allan pousse un soupir de bien-être, puis il hurle cette fois :
— Je viens, je viens ! Oh ! Oui, c'est trop bon !
Je sens le jet qui envahit mon vagin, je sens que la semence coule, et dans ma bouche aussi la bête se cabre. Michel se tient les bourses et lance son engin en avant dans un ultime baroud d'honneur. Là encore, le sperme afflue dans ma bouche et je le déglutis avec plaisir, j'ai toujours aimé le boire.
Pour moi, c'est maintenant que tout arrive : la déferlante qui me surprend, qui m'emporte, lame de fond qui m'asphyxie, me rejette pantelante dans les bras des deux hommes qui viennent de me faire un bien immense. Un long break, j'en ai besoin.
Je passe sous la douche, levant la tête bouche béante ; l'eau nettoie les traces de leur plaisir. Le mien est plus ancré en moi, et c'est la toilette intime que je me prodigue avec le jet qui efface les traces d'Allan. Pendant qu'ils passent ensemble pour leurs ablutions, je vais me remettre dans le hamac pour un repos bien mérité. Les yeux mi-clos, je les entends rire, chahuter, comme deux enfants qui viennent de faire une bonne blague. L'un et l'autre ont pris place dans un fauteuil sur la terrasse, et ils ont à nouveau débouché du champagne. Chacun a son verre dans la main ; un troisième m'est sans doute destiné. Pour le moment il est vide. Je reprends contact avec le sol pour les rejoindre ; Michel remplit la coupe et me la tend. Il a un curieux sourire et me regarde, avec envie. Encore !
— Alors, on me trompe pendant que je travaille ?
Je deviens rouge et je vois bien que mon neveu aussi baisse les yeux. Je ne trouve rien à dire à cela, juste un peu crispée au fond de moi.
— Nous en reparlerons tout à l'heure.
Mi souriante mi tendue, je tente de lire sur son visage ; je ne sais pas trop s'il est ou non sérieux. Il repart dans sa conversation avec mon neveu, lui désignant les bons coins pour prendre des vifs pour aller pêcher le carnassier sur le lac. Je me sens à mille lieues de cette conversation, gardant, là en moi, la petite phrase de Michel. Il ne semble pas avoir apprécié mes galipettes avec Allan. Pourtant c'est lui qui m'a poussée littéralement dans les bras du jeune homme. Je me précipite à la cuisine pour y préparer les salades qui vont constituer le repas du soir. J'ai les yeux embués par la remarque de mon mari et je me sens vide.
Le dîner sur la terrasse prend des allures de veillée, mais je n'ai guère le cœur à sourire. Les deux hommes ont l'air heureux, satisfaits, et ils avalent de bon appétit les laitues et autres blancs de poulet frais.
— Tu ne dis rien, ma chérie ?
— …
Déclaration de Michel tout à trac. Perdue dans mes pensées, je lève la tête vers lui et je vois les regards inquiets de mes deux amants. La main de mon mari vient à la rencontre de la mienne. Ses doigts se referment sur mon poignet et exercent une légère pression. Je le sens tendre, se voulant rassurant et câlin tout à la fois. Le vin rosé est dans les verres et nous en profitons, tout comme de ce merveilleux coucher de soleil qui embrase le lac de ses mille reflets allant du rouge vif au rose dégradé. Michel est maintenant assis près de moi, et sous la lumière du jour qui se meurt il me tient contre lui ; il a senti que j'avais un coup de blues.
En face, Allan suit du regard notre couple qui se montre plutôt affectueux. Il ne nous quitte pas des yeux, espérant sans doute que nous allons encore l'inviter au festin de mon corps. Mon mari me susurre des mots gentils au creux de l'oreille et me demande si je veux bien le laisser réaliser un de ses fantasmes, un des plus vieux qu'il puisse avoir. Je lui murmure que je veux savoir de quoi il s'agit, mais il ne veut pas me le dire. Il revient à la charge avec ses mains baladeuses et en pose une sur mon genou.
Elle remonte lentement sur ma cuisse, franchit le dernier rempart formé par ma petite culotte, puis il insinue un doigt le long de ma fente qui s'entrouvre sous cette action. Je commence à avoir chaud et mon bassin ondule sous la caresse ciblée. En face de moi, j'ai le regard de mon neveu, insistant, lourd, qui me plonge dans les yeux. Michel me redemande si je veux bien lui faire ce plaisir ; sa voix est comme enrouée… Il me mordille le lobe de l'oreille tout en continuant sa lente inspection de ma fleur. Je n'entends pas tout ce qu'il me dit, et à un moment il me raconte quelque chose que j'interprète comme un « C'est bon ? » Je lui réponds donc instinctivement « Oui. »
Il fait signe à Allan de venir près de nous. Bien sûr, il n'attendait que cela et il est déjà contre moi en une enjambée. La nuit commence, une belle nuit d'été. Mon neveu prend le relais et sa main rencontre celle de mon mari à la fourche de mes cuisses qui sont largement ouvertes. Le slip, mis à rude épreuve, se trouve maintenant à la moitié de mes cuisses : autant dire qu'il ne sert plus à rien. Michel se lève et se dirige sans un mot vers l'appentis qui lui sert d'atelier. C'est son domaine, et il y va sans se retourner. Allan ne reste pas inactif pendant ce temps-là. Il me prend dans ses bras et me soulève comme un fétu de paille.
Je me trouve immédiatement couchée sur la table en bois de la terrasse, et les lèvres de mon neveu viennent chercher les miennes. Je laisse aller, ouvrant la bouche, répondant au baiser plein de fougue du jeune homme. Sa langue vient s'enrouler autour de la mienne ; il embrasse bien, ce gamin-là ! Une de ses mains est revenue me fouiller tandis que l'autre achève de me retirer ma culotte. Je suis encore cul nu sur cette table. Les doigts se font caresses ; ils montent et descendent sur le mont de Vénus, pareils à des tentacules qui vont et viennent sur mon intimité. Puis c'est dans celle-ci qu'ils s'introduisent, me tirant des soupirs que la nuit amplifie encore plus. Je mouille encore plus que d'ordinaire, je sens comme le ruissellement dans la raie de mes fesses.
Allan se penche. Le contact de sa bouche sur ma chatte me donne des frissons. J'ai la chair de poule et j'ondule doucement, cherchant encore à être plus profondément remplie par les doigts qui me possèdent. J'ai fermé les yeux pour apprécier davantage les caresses ; ce massage savant me prodigue un tel bien-être que je n'ai plus envie de me retenir. Je laisse mon esprit librement penser, et des images douces me montent à la tête ; je cherche la meilleure position pour que les doigts qui me fouillent aillent le plus loin possible. Je râle de plaisir, et c'est là que je sens que l'on me prend les mains, délicatement. Sans même que je m'en rende compte, mes bras sont attirés au-dessus de ma tête, dans le prolongement de mon corps. Je ne comprends pas immédiatement pourquoi j'ai ces étranges chatouillis sur les poignets, et quand je réalise que ce ne peut pas être Allan qui me tient les bras, il est trop tard.
Je sens une traction sur chacun de mes poignets et ils sont joints ; je ne peux plus les dissocier. J'ouvre les yeux, mais la caresse dans la foufoune continue à me faire gémir. Je n'arrive pas à y croire… Je vois Michel qui me sourit, debout au-dessus de mon visage. Il se penche sur mon oreille et me murmure d'étranges mots :
— Je t'aime, ma belle salope, je t'aime… Tu ne peux pas savoir comme je t'aime.
Je suis entravée ; c'est ce que je réalise soudain. Je prends un peu peur… Que va-t-il me faire ? Michel a ramené mes bras devant moi et les deux hommes me font asseoir. Je me demande ce qu'il se passe. Mon mari me fait ouvrir la bouche ; je le fais par réflexe plus que par envie. Il y enfile une boule qui se trouve reliée à deux lanières de cuir. Les deux morceaux de cuir de cet engin sont noués derrière ma tête et ma voilà bâillonnée. De ma gorge, il ne sort plus que des sons inintelligibles, d'étranges grognements inaudibles.
Sur un signe de mon mari, Allan me tire par les poignets et je suis obligée de le suivre, direction les arbres de la pelouse. Sous le chêne qui nous abrite du soleil diurne, je vois que mon époux lance par-dessus une branche – qui se trouve être horizontale – un des brins de la cordelette qui me maintient les mains entravées. Il le rattrape alors qu'il a franchi l'obstacle, et je comprends alors que je vais avoir les bras emportés vers le dessus, ce qu'il fait avec une rapidité incroyable. Je suis en extension, bras tendus et sur la pointe des pieds tellement il tire fort.
Allan quant à lui s'attaque à la fermeture de ma jupette et s'acharne à me la retirer. Elle tombe autour de mes chevilles, chiffon dérisoire de ma féminité déchue. Je suis donc nue, à l'exception de mes chaussures. Éphémère rempart pour mes petons, mais elles sortent de mes talons de par la position dans laquelle les deux hommes m'ont mise. Maintenant, la faible lueur de la lampe posée sur la terrasse ne nous donne plus tous les contours des choses qui nous entourent. Les deux mâles sont de chaque côté de moi et je tourne la tête sans arrêt, à m'en rompre le cou pour tenter de deviner ce qu'ils vont faire, ou plutôt… me faire.
Michel a placé ses mains sur ma croupe et me flatte comme si j'étais un animal. Allan s'est emparé de mes seins et les touche, les triture, pince les tétons entre pouce et index. Dans la raie de mes fesses, mon homme laisse couler ses doigts, écarte les globes pour mieux trouver le sillon qui se perd entre les deux. L'un des cinq aventuriers, indiscipliné, rencontre l'œillet brun qu'il tente de forcer sans violence. Je balance ma croupe d'avant en arrière et manque de m'étouffer sous le bâillon qui me coupe la respiration.
Le doigt a eu raison de l'entrée de mon corps que je ne donne presque jamais. Il y navigue en effectuant des rotations qui me font presque mal. La bouche d'Allan est sur mes seins et je sens ses dents qui raclent les bouts, les mordillent sans aucune retenue. Je voudrais hurler qu'ils me font mal, mais il ne sort qu'un son incompréhensible de ma bouche muselée. Alors que Michel me laisse pour prendre un peu de recul, mon neveu me mord plus fort.
— Viens ici ! lui demande mon mari.
Ouf ! Il laisse enfin mes pointes de seins, et j'en éprouve du soulagement.
— Prends la baguette.
C'est presque un ordre que Michel donne à Allan. Je ne vois rien, ne comprends pas plus non plus.
Dans la nuit, ma peau vient d'être heurtée par je ne sais quoi. C'est cuisant, c'est brûlant, et le pire c'est que cela revient encore. Une fois, dix fois sur mon dos, sur le bas de mes reins, je prends des coups de flagelle et je ne peux même pas crier. Mes larmes perlent à mes yeux et je tente encore de me débattre, mais comment faire sur la pointe des pieds pour éviter cette badine qui me trouve chaque fois à des endroits différents ?
Maintenant les deux hommes sont face à moi, et c'est Allan qui a une fine baguette entre les mains. Il prend un peu d'élan, soulève son bras et l'abat avec force dans ma direction. Les quinze premiers centimètres de la badine viennent de me toucher sous le sein gauche, et la main recommence. Ce sont des coups qui pleuvent maintenant sur ma poitrine offerte. Michel s'est mis dans mon dos et m'empêche de bouger, ce qui accentue chacun des touchers de la verge qui me crucifie. Puis ce sont mes cuisses qui sont flagellées sans retenue ; je sens la brûlure des coups indistinctement donnés sur l'une ou l'autre de mes jambes, et mon mari fait tout pour que je ne sois pas en mesure d'esquiver aucune des rencontres entre mon épiderme et la baguette.
Ils se sont arrêtés, estimant sans doute que j'en ai eu assez. Ils me touchent à nouveau, et curieusement, cette séance de dressage – je ne trouve pas d'autre mot – cette séance m'a donné chaud au bas du ventre ! Je suis mouillée, et Michel le fait remarquer crûment à mon neveu :
— Regarde comme elle aime ça… Elle mouille tellement que c'est comme un petit ruisseau qui lui coule le long des cuisses. Quelle salope ! Comme elle va être bonne à prendre, à tirer…
Allan est revenu sur ma poitrine. Il fait une fixation sur mes seins, ma parole ! Dans sa main, je sens une chose inhabituelle, et après avoir mordu mes tétons, les avoir fait bander, il lie à chacun d'eux une espèce de ficelle ressemblant à celle qui sert à attacher les rôtis pour les faire mijoter. Au bout de chacun de mes seins j'ai une ficelle qui se trouve nouée sur le téton. Un petit crochet pend dans le vide et Allan s'amuse à les tirer vers lui, ce qui me déforme la poitrine sans vraiment me faire mal. Michel sort, de je ne sais où, les poids de la vieille balance qui décore notre entrée. Ces reliques d'un autre âge sont équipées d'un anneau central, et il en agrafe un au petit crochet de la ficelle. Puis, lentement, il le laisse descendre, ce qui pour effet de tendre la cordelette et mon sein est étiré vers le bas.
Je trépigne sous la douleur que me donne ce harnachement, et c'est le deuxième sein qui subit le sort de son jumeau. Chaque mouvement me tire des larmes. Je n'en peux plus… Après la raclée que je viens de prendre, ce supplice-là maintenant ! Michel a mis ses doigts sur le bas de mon ventre et joue avec ma toison bien entretenue. Il enroule un doigt dans les longs poils et tourne doucement, puis il tire d'un grand coup sec. Là encore, les larmes sont montées. Il me fait sans doute payer le moment de tendresse que j'ai eu avec mon neveu sous la douche cet après-midi. Mais ne l'avait-il pas désiré autant que moi ? Ne l'avait-il pas mis dans notre lit et dans nos jeux amoureux lui-même ? Alors, pourquoi me punir de la sorte ?
Ils me font vraiment mal ! Je bouge encore un peu, mais j'ai bien saisi que chacun de mes mouvements fait bouger aussi les poids au bout de ma poitrine, que les douleurs sont plus stridentes. J'économise les gestes, je deviens prudente. Une claque sur mes fesses me fait faire un écart et le balancement des poids devient insupportable. Je hurle malgré mon bâillon, je supplie qu'ils m'épargnent.
Ils sont juste devant moi ; aucun des deux ne me touche, quand j'ai un orage qui m'arrive au fond du ventre. Je ne comprends pas bien, mais je sens que j'ai une de ces chaleurs, et chaque tiraillement d'un sein qui m'électrise m'envoie aussi une décharge au fond de l'abdomen et je jouis ! J'ai un, plusieurs orgasmes successifs sous les yeux des deux hommes qui sont émerveillés par le déhanchement que j'adopte. C'est terrible, cette situation où rien n'indique que cela doit arriver ! Et mon corps s'ouvre sur un plaisir infini, un plaisir qui est hors norme, puisque c'est un mélange subtil de douleur et d'envie.
Je ne peux plus maîtriser les orgasmes qui me crispent et qui par là même me font crier sous la douleur des poids qui tirent mes seins vers le bas. C'est un cercle vicieux, le chat qui se mord la queue, et je dégouline littéralement de cyprine. Par jets, par saccades elle s'écoule de ce ventre en fusion et je me tords comme un ver. Je gémis sous mon bâillon, je hurle des sons qui ne franchissent pas ma gorge. Prisonnière silencieuse de leur monde de fantasme, c'est moi qui suis le pantin de leurs désirs de mâles en rut. Une main est passée prendre comme dans une pince mes lèvres vaginales ; son propriétaire est derrière moi, et je suis tirée par là aussi.
Une véritable pince – une pince à rideaux bien crantée – est venue serrer la première grande lèvre, puis c'est une autre pince qui est ainsi posée. Ces engins de torture sont également munis d'anneaux, et deux poids sont arrimés à ceux-ci. Mes lèvres sont distendues, ouvertes vers le bas, comme deux oreilles de lapin. Michel en profite pour tourner en rond avec le plat de sa main sur mon clitoris qui est mis à nu par la position du reste de la vulve. Allan a fait passer ses mains en forme de louche sur chacun de mes seins et il les remonte. Quand il estime qu'ils sont assez relevés, il les écarte vivement de ma poitrine, et le grammage attaché retombe avec pour moi une incroyable douleur.
Paradoxalement, plus j'ai mal, plus je jouis. C'est sans arrêt désormais que mon ventre se contracte sous des orgasmes impossibles à juguler. Quand enfin ils me retirent pinces et autres objets de vice, je suis pantelante, vidée de tout. Le bâillon est enlevé également par je ne sais lequel, et mes bras courbatus pendent le long de mon corps bouillant. Les deux hommes me portent pour m'étendre sur la table de la terrasse ; la lumière du lampadaire me fait mal aux yeux. Je suis couchée depuis un long moment alors que mes deux bourreaux boivent un verre en riant à mes côtés. Au bout d'un temps infini, je me remets sur pieds et je vais prendre une douche.
L'eau tiède coule sur mon corps ; elle me tire aussi des larmes sur les traces laissées par la baguette. Je suis striée de rose et de rouge, alors je frotte comme si le fait de me laver allait faire disparaître les zébrures qu'ils m'ont infligées. La serviette aussi me torture en passant sur les endroits douillets, alors je ne remets rien sur moi. J'ouvre les draps de soie noire et me glisse dans le lit. Je me tourne sur mon côté favori et j'espère le sommeil réparateur. Il est difficile à trouver ; les images de cette folle soirée défilent dans mon esprit et je me dis que finalement, j'ai aimé cela, que j'ai joui comme jamais… comme une salope.