Gamin
Charline8807/06/2018Les retrouvailles
C'est les vacances. Le ciel est bleu et la couleur déteint sur le lac qui court devant le chalet. Sur les pentes vertes des montagnes arborées qui nous entourent, un grand calme, un silence grandiose. Les sapins ont la tête qui file vers le firmament, et sur l'herbe verte du gazon de notre maison, on distingue de-ci, de-là les derniers vestiges des pieds de jonquilles du printemps. Sur l'eau limpide flotte dans le loin une frêle embarcation, et de la fenêtre de notre cuisine je vois Michel sur sa barque.
La pêche, c'est sa seconde passion, comme il le dit lui-même. Il prétend aussi en riant que la première, c'est toujours moi. Je suis debout de bon matin : aujourd'hui, ma sœur et son fils viennent nous rendre visite. J'aime quand ils « montent », comme on dit ici, quand ils montent nous voir. Ils ne sont pas souvent disponibles, et cette fois encore, Lydie – ma sœur – doit repartir après être restée ce samedi et demain avec nous. Michel veut prendre un brochet frais, et c'est pour cela qu'il est parti sur le lac ce matin très tôt, au lever du jour.
Lydie, c'est une grande et belle femme, veuve depuis quelques dix ans déjà ; elle a un fils qui avait tout juste neuf ans à la mort de son père. Mes contacts avec eux deux sont chaleureux, mais trop peu nombreux à mon goût. Elle vient en moyenne une fois par an, et mon neveu est toujours un peu effacé, timide. Mais il aime être avec Michel, et c'est souvent qu'ils vont sur le lac ensemble. Moi, j'ai un peu la phobie de l'eau alors j'évite de les suivre. Allan et Michel sont comme deux complices quand le petit vient chez nous. Je sens dans le regard de mon mari ce manque de n'avoir pas d'enfant.
Malheureusement, c'est la vie qui est ainsi. Ni lui ni moi n'y pourrons jamais rien. Vers dix heures du matin la voiture arrive, et c'est mon neveu qui conduit. Il est devenu un beau et grand jeune homme, et je me dis que je ne l'ai pas vu grandir. Lydie et moi nous nous embrassons comme il est d'usage, et Allan me prend lui aussi dans ses bras. Il a désormais la même taille que Michel, et c'est un homme que je serre contre ma poitrine. Ma sœur et moi entrons dans le chalet pendant que mon neveu se charge des bagages. Il connaît la maison et sait exactement où lui et sa maman sont placés pour les deux nuits à venir.
C'est toujours avec une émotion toute particulière que nous nous retrouvons, et encore cette fois une petite larme coule au fond de nos regards. Lydie prend un café et alors que je veux en proposer aussi à mon neveu, je ne l'entends pas dans la maison. Un rapide coup d'œil par la fenêtre du salon et j'aperçois sa silhouette là-bas, sur le ponton où Michel d'ordinaire range son bateau. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il est devenu un magnifique jeune homme, que l'adolescent de l'année dernière s'est énormément transformé.
Une heure plus tard, des rires et des bribes de conversations nous parviennent de l'extérieur, signe du retour du maître de céans.
Depuis le balcon, nous observons, Lydie et moi, ces deux hommes vigoureux qui semblent tellement complices, si heureux de se retrouver. Depuis son arrivée, elle n'a fait que remonter à la surface les souvenirs de notre enfance, rite auquel nous nous livrons à chacune de nos retrouvailles. L'arrivée des deux mâles nous stoppe dans nos souvenirs, et comme l'heure est celle de l'apéritif, nous sacrifions au rituel du Pastis et autre Suze. Autour d'un verre, notre conversation va tout naturellement sur l'année universitaire d'Allan qui se destine à la profession d'avocat depuis des années maintenant qu'il l'a décidé, et il s'y tient.
Je regarde les deux hommes, et dans les attitudes de l'un je retrouve l'autre. Passionné par ce que dit Allan, Michel est heureux de la venue de ma sœur, mais plus encore par celle de mon neveu. Entre olives et biscuits salés, nous sommes enchantés d'apprendre que celui-ci voudrait bien passer la semaine entière avec nous, puisque sa mère a encore à faire par ailleurs. La nouvelle nous ravit, et bien entendu c'est avec une joie non dissimulée que nous allons le garder. Dans les yeux de ma sœur, je sens que passe le voile de la tristesse, mais elle sait qu'ici il aura tout ce qu'il désire. J'imagine les soirées de solitude qu'elle va traverser sans son fils, et je la comprends.
Le samedi et le dimanche filent à la vitesse de nos souvenirs à elle et moi. Nous passons en revue les moments qui ont marqué nos jeunes années, et ce ne sont pas forcément les mêmes images qui refont surface. Il est vingt heures ; c'est déjà l'heure du départ de Lydie. Michel a placé ses bagages dans le coffre de sa voiture. Embrassades et petites larmes, elle nous serre un à un contre elle puis elle prend la route, une poussière au coin de l'œil. Il ne reste rien des deux points rouges de la voiture quand Michel, qui a posé ses bras autour de mes épaules, me pousse vers l'intérieur.
Allan nous suit, et je sens que l'atmosphère s'est quelque peu tendue. Nous allons faire une soirée télé. Nous avons pris place sur le canapé et Allan s'est installé dans le fauteuil qui se trouve légèrement à ma gauche. Michel a un peu les mains baladeuses, mais je repousse ses avances, le regard de mon neveu étant constamment sur moi. Dehors, les grillons s'en donnent à cœur joie, l'été vit et la nuit tarde toujours à descendre. Le lac est rouge, conjugaison du soleil couchant et de l'eau qui reflète ses derniers rayons. Michel a réussi à me communiquer son envie de faire l'amour, mais je ne peux rien faire avec mon neveu près de nous.
Heureusement, le film se termine et je regarde les deux hommes qui prennent un dernier verre ensemble. Dans la salle de bain de notre chambre, je me pomponne un peu pour mon mari. Une douche pour me rafraîchir, un nuage de parfum et je me glisse dans un déshabillé transparent qui réveillerait un mort. Les draps de soie noire du lit m'accueillent avec délice et je suis toute attente. Dans le couloir, j'entends les deux hommes qui parlent doucement avant que la porte de notre chambre s'ouvre sur l'imposante silhouette de Michel. Toutes les lumières sont éteintes, et après avoir pris une douche, mon mari vient enfin me rejoindre.
Ses mains ne sont pas longues à investir mon corps. Elles commencent par me caresser les joues, les cheveux, pour ensuite continuer leur migration bienfaisante vers la naissance de mon cou. Les doigts, dans le noir, montent à l'assaut de mes seins et leurs caresses m'arrachent des soupirs de bien-être. Mes mains à moi aussi sont allées en expédition sur le torse imberbe de Michel. Pendant qu'il me malaxe les globes de chair ferme, je cherche en coulant doucement, j'explore l'endroit qu'il affectionne tout particulièrement me voir câliner. Commence pour nous une autre nuit, douce, tendre, remplie de nos soupirs puis de mes cris à moi lorsqu'il me prend.
Dans le calme de notre chalet montent vers le ciel mes appels de jouissance, mes hurlements de plaisir. Michel me baise, et c'est toujours si bon que j'en oublie la présence toute proche de mon neveu. J'oublie ? Non, puisque c'est toujours ainsi quand nous faisons l'amour. Je ne saurais dire combien de temps durent nos ébats, mais c'est long, c'est bon. Repue, je me laisse ensuite partir dans un sommeil qui m'embrasse de ses ailes réparatrices.
Le soleil entre dans la chambre qu'il noie sous ses lumières vives. Je m'étire, me lève, et après une douche rapide me dirige vers la cuisine. Ça sent bon le pain grillé et le café frais. À la table, je retrouve un Allan en tee-shirt et short blanc. C'est lui qui a fait le café et grillé les toasts. Michel est parti depuis au moins une heure à son bureau : il travaille encore cette semaine complète avant de pouvoir se consacrer à nos vacances. Je sens peser sur moi les regards de mon neveu.
— Que veux-tu faire aujourd'hui ?
— J'irai me baigner, le lac me donne envie !
C'est dit simplement ! C'est bref, mais ses regards sont toujours aussi perçants, et je réalise que cette nuit il a dû nous entendre. Je suis un peu gênée puis je me dis que c'est aussi la vie. Après le petit-déjeuner que nous prenons ensemble, Allan et moi, je repars pour remettre de l'ordre dans notre chambre. En sortant de celle-ci, je frappe tranquillement à la porte de mon neveu et, n'obtenant pas de réponse, j'entre doucement dans sa chambre. Le lit est sagement remis en état, et par la porte de la douche restée entrebâillée j'aperçois le garçon qui se frictionne très vigoureusement le corps avec un gel douche. Entre ses doigts il tient son sexe, et je le regarde se masturber un peu. Je suis saisie par cette scène, un peu honteuse de m'être ainsi introduite dans l'intimité du fils de ma sœur. Le spectacle auquel j'assiste me chauffe le bas du ventre et j'en suis plus encore confuse. Je n'arrive pas à détacher mon regard de ce corps souple, de cette bite qui est érigée comme un pic vers l'offrande suprême, et comme il ne me fait pas face, Allan ne s'est pas aperçu de ma présence. Il continue donc ses va-et-vient lents, comme pour faire durer le plaisir. Moi, je sens que je mouille devant cette scène, et je fais un effort pour quitter la pièce ; ce gamin de dix-neuf ans m'a donné envie de faire l'amour.
Je vais moi aussi dans ma chambre et dans la salle de bain. L'eau coule sur ma peau ; elle m'asperge du cou jusqu'aux pieds, et c'est bon. Mes mains ne peuvent s'empêcher de venir chercher le bouton rose qui se cache dans le haut de mon sexe. Mes doigts écartent les grandes lèvres et viennent tourner sur ce petit phallus miniature ; mon plaisir explose encore, violent, fort ; je me mords les lèvres pour ne pas crier tant c'est bon.
Peignée, parfumée, je reviens vers ma cuisine. Allan s'y trouve lui aussi et me regarde avancer.
— Je vais en courses, tu veux m'accompagner ?
Sa réponse est négative ; il m'indique par celle-ci qu'il préfère faire quelques brasses dans le lac. Je suis partie, et en chemin je me dis que je suis une belle idiote de m'être ainsi émue devant la douche d'Allan ; je ne peux cependant enlever ces images de mon esprit. Je revois sa belle bite qui se décalottait au rythme de sa main qui balançait d'avant en arrière, et je me surprends à avoir envie de cette queue. Je dois penser absolument à autre chose ; c'est sur le déjeuner que je focalise le plus possible, juste pour chasser cette vision du sexe gonflé qui m'a donné envie.
La boulangerie et la boucherie font diversion dans mon esprit, puis le supermarché pour divers produits d'entretien, indispensables au bon fonctionnement de la maison, ont raison de mon esprit tortueux. Le retour vers le chalet est plus calme. Je m'affaire dans la cuisine remplie du bruit des casseroles, du grésillement des aliments dans la graisse, de l'odeur appétissante du repas qui embaume toute la maisonnée. Dehors, les oiseaux gazouillent, les cricris se font enchanteurs : c'est l'été dans toute sa splendeur. Sur le ponton, Allan est assis, juste vêtu de son maillot de bain. Ses épaules musclées sont tournées vers moi et je vois ses pieds qui trempent dans l'eau bleue.
C'est le bruit du moteur de la voiture de Michel qui me rappelle qu'il est l'heure du déjeuner.
Michel et Allan prennent l'apéro sur la terrasse pendant que je dresse la table. L'avancée du toit protège encore pour une bonne heure l'emplacement du repas des rayons brûlants du soleil d'août. Voilà au menu : salade de tomates du potager, filet mignon de porc sauce kiwi, et plateau de fromages, le tout arrosé d'un petit rosé de Provence sur lequel personne ne crache, puis, pour clore ce déjeuner, café et tarte aux fraises confectionnée de mes mains.
Je laisse mes hommes à leur discussion pendant que je dessers la table. Le temps file vite, et c'est déjà l'heure pour mon mari de repartir pour son bureau, mais il m'assure qu'il essaiera de nous retrouver de bonne heure. Je file dans ma chambre pour me changer et me voilà recouverte juste d'un maillot de bain deux pièces et d'un immense chapeau de paille. Au bord du lac, entre deux sapins, mon mari a installé un hamac dans lequel je viens m'étendre. Il fait bon se poser, mais le soleil est brûlant. Je tire du petit sac que j'ai préparé un tube de crème solaire et j'entreprends de m'en passer sur les bras et le cou.
Sur le transat qui se trouve à proximité, Allan est aussi confortablement installé. Gentiment, il me propose de me passer l'écran solaire sur le dos, et bêtement j'acquiesce. Je me sens horriblement gênée par ses doigts qui montent et descendent sur mon dos ; je sens revenir à nouveau cette petite lance au fond de mon ventre. J'ai comme l'impression que ma foufoune coule et que mon slip de bain est mouillé. Je n'ose plus bouger ; j'ai honte d'être émue par ce jeune homme qui en plus est mon neveu. Je suis presque soulagée qu'il ait fini de me masser pour faire pénétrer l'ambre solaire et je m'étends sur le hamac avec presque du déplaisir.
Allan est sur sa chaise longue et je ferme les yeux – mais pas complètement – et je l'observe. Lui me reluque sans vergogne, comme s'il soupesait chaque morceau de moi, et je sens bien que ce ne sont pas des regards de gamin qui se posent sur moi. Il sait jauger du degré de mes formes, et à la bosse que montre son short je vois bien qu'il pense à bien autre chose qu'à des images bucoliques, à d'autres paysages que ceux que lui offre notre belle région. Sa main s'est juste posée sur la proéminente excroissance comme pour la camoufler, mais il a fort à faire pour y parvenir.
Alors je le vois qui se lève puis se dirige, non sans avoir pris sa serviette, vers le ponton. Quelques instants plus tard j'entends le bruit du plongeon qu'il vient de faire ; tournant légèrement la tête, j'aperçois la gerbe d'eau qui monte, et sous les cercles concentriques ainsi formés je l'imagine rafraîchi et moins bouillant. Je me laisse gagner peu à peu par la somnolence.
Quand j'émerge de ma douce torpeur, c'est pour chercher des yeux mon neveu. Il se trouve assis sur le ponton ; son dos est rougi par le soleil et ses pieds battent l'eau en mesure comme s'il écoutait une musique que lui seul perçoit.
Un rapide coup d'œil à ma montre posée sur mon petit sac et je sais qu'il est l'heure de la sortie de son bureau. Je crois me souvenir qu'il veut aller ce soir au restaurant, alors je vais téléphoner au « chinois », mais auparavant je tiens à m'assurer qu'Allan aime les mets exotiques. Je me rends doucement vers le ponton où le jeune homme se tient toujours de la même manière. J'avance sans trop faire de bruit, et je ne sais pour quelle obscure raison je pousse assez fortement mon neveu qui, déséquilibré, bascule dans l'onde bleue. Surpris, il se débat un peu, puis d'une brasse énergique il revient vers l'échelle qui lui permet de remonter sur la terre ferme.
Je vois dans ses yeux un air d'incompréhension, et sitôt sorti de l'eau il me dit :
— Tu vas voir si je t'attrape…
Bien entendu, je me sauve en riant aux éclats, poursuivie par Allan qui va bien plus vite que moi. Je suis au milieu de la pelouse quand il me pose la main sur mon poignet et me tire vers lui. Je me laisse tomber dans l'herbe fraîchement tondue alors qu'il me prend dans ses bras, et je comprends qu'il est devenu un homme, un homme fort. Il me soulève comme un fétu de paille et je me retrouve en travers de ses genoux. Soudain, alors que je vais pour ruer avec les pieds, une première claque me fouette les fesses, sur mon slip de bain. Puis une autre, et encore une autre. Une vraie fessée et, ce n'est pas possible, je suis immédiatement en émoi. Je ne peux que lui balbutier de s'arrêter. Bien entendu, il n'en fait rien et sa main, soudain, tire sur l'élastique du maillot, baisse la culotte et me voilà fessée, nue, sans plus rien pour masquer mon derrière. Les claques sont plus lourdes aussi, et je sais qu'il me voit à poil. Quelle honte, mais comme c'est aussi étrange que celle-ci se transforme en envie. J'aimerais presque qu'il continue.
Maintenant ses mains sont plus douces, moins lourdes sur les lobes de mes fesses. C'est une vraie caresse qu'il me prodigue ; ses doigts se perdent juste à la limite de ma chatte. Il n'y touche pas, mais il doit bien voir que je mouille fortement. Le bruit de la voiture de Michel le fait me lâcher et je file sans le regarder vers la salle de bain. L'eau sur mon corps me fait du bien, mais mes mains ont de nouveau pris le chemin de mes reins. La porte de la douche s'ouvre sur mon mari qui vient m'embrasser.
Je me tourne vivement vers le mur afin qu'il ne s'aperçoive pas de la rougeur de mes fesses. Il m'embrasse à pleine bouche et me demande comment s'est déroulée notre journée. Tout en lui savonnant le dos, je lui raconte l'essentiel, mais je me garde bien de lui expliquer la fessée. Bien sûr, son privilège d'époux l'autorise, lui, à me toucher ; il ne s'en prive pas, le bougre, et je dois dire que je suis d'accord. Alors ça va très vite.
C'est debout qu'il me prend alors que je m'accroche à ses longues jambes puissantes, et je suis enfilée sous l'eau qui ruisselle. Je jouis très vite et lui se vide les couilles sur mon ventre ; mais comme c'est bon, fort… Voilà nos deux corps sont apaisés.
Vêtus léger, nous allons rejoindre notre neveu qui est toujours au bord du lac. Depuis mon portable, j'appelle le restaurant. Puisqu'il aime les nems, eh bien nous allons dîner asiatique.
Michel a servi les apéritifs sur la terrasse et nous sirotons lentement nos breuvages alcoolisés.
Ensuite Allan s'éclipse un long moment pour enfin réapparaître. Il a passé une chemise de lin grise sur un pantalon de même matière, peigné ses cheveux courts, et il s'est parfumé. Je sens depuis ma place que c'est Opium d'Yves Saint-Laurent qui embaume la terrasse. Michel a un sifflement admiratif devant tant d'élégance et je vois le jeune homme rougir un peu. À la dérobée, alors que nous finissons tranquillement nos verres, je sens son regard qui se pose sur moi à plusieurs reprises et je me sens encore un peu honteuse de cette envie qu'il fait naître en moi. Le fait qu'il soit mon neveu est – ou devrait être – un handicap, et pourtant je mouille en pensant à sa queue ou aux claques qu'il m'a données. Suis-je bien dans ma tête ?
Il est vingt-et-une heures quand nous partons pour le restaurant. Michel a donné les clefs au fils de ma sœur, et c'est lui qui nous conduit vers le lieu de notre dîner. À ses côtés, mon mari lui donne les indications et nous arrivons à bon port. Le dîner est un pur délice. Le porc au miel et gingembre, les rouleaux de printemps sont d'une excellente facture. Après le rituel du saké dans des verres coquins puis celui des serviettes bouillantes, nous reprenons la route. Je sens Michel fatigué par sa longue journée et notre nuit qui a laissé des traces. À la maison, je jette un coup d'œil sur le lac dans lequel se mire la lune, pleine cette nuit.
Michel et Allan sont assis sur la terrasse et la bouteille de champagne est débouchée lorsque je me joins à eux. Ils sont gais, ils sont heureux d'être ensemble et leurs éclats de rire fusent dans toute la maison. Je les regarde tour à tour, et dans leur façon d'être je lis cette étrange complicité des mâles qui sont entre eux. Mon mari est beau – je le vois avec des yeux émerveillés – et dans les traits de mon neveu je retrouve des mimiques, des gestes qui sont aussi chez Michel. Le mimétisme est parfait et je revois dans le fils de ma sœur le jeune homme qui a su faire chavirer mon cœur bien des années plus tôt.
La bouteille est très vite vide et une autre la remplace ; j'en bois une coupe puis une seconde, et je suis quelque peu saoulée par l'alcool qui coule dans mes veines alors que je sais que je ne le supporte pas bien. Les hommes, eux, sont un peu plus loquaces, plus volubiles ; leurs gestes, s'ils sont encore souples, me semblent moins parfaits et je vois que Michel a cet air que je lui connais si bien lorsqu'il me désire. Les langues se délient et j'entends Allan qui narre avec force détails l'intermède de l'après-midi, mais il omet toutefois de raconter le moment où il m'a baissé la culotte. Il parle cependant de la fessée qu'il m'a donnée après que je l'ai poussé dans l'eau, et tous les deux partent d'un immense fou-rire.
Nous sommes maintenant rentrés dans le salon tous les trois, et seule une petite lumière tamisée est notre compagne pour le moment. La nuit est douce et il fait bon. Je ne sais pourquoi, mais j'ai les jambes un peu en coton, et assise contre Michel j'ai bien chaud. Trop, peut-être. Aux creux de mes reins vient de naître cette petite pointe d'envie que je connais si bien. Mon mari est un peu entreprenant et ses mains courent sur mes jambes que je cherche à éloigner au maximum, mais il revient cependant sans cesse à la charge et dit à mon neveu :
— Elle est belle ta tante, n'est-ce pas ?
Bien sûr, celui-ci, copain comme ce n'est pas permis, se laisse aller à répondre que oui et que je suis son modèle. Les mains de Michel finissent par arriver sur une de mes cuisses ; je tente tant bien que mal de les repousser, mais c'est sans succès franc. Puis le mâle en rut me prend par les poignets et avec sa force tranquille il m'attire contre lui alors que je me débats un peu, pressentant ce qui va arriver. Je me retrouve soudain sans vraiment avoir pu l'empêcher couchée sur les genoux de mon mari qui, d'un geste brusque, me remonte la jupe sur le haut du dos. Je hurle d'un coup :
— Arrête !
Les deux hommes rient aux éclats et je tente vainement de lui faire lâcher prise. Je l'entends dire à mon neveu :
— Viens, viens lui donner une autre fessée !
D'une main décidée, Michel fait glisser ma culotte sur mes cuisses ; mon cul est à leur vue. De sa main libre, il me claque les fesses fortement et je me tortille comme je peux. Alors il me tient les deux poignets avec ses mains et demande à Allan de me donner la fessée. Celui-ci, bien sûr, ne se fait pas prier plus longtemps et me voilà de nouveau avec ses doigts qui me giflent allègrement le derrière. Comme cet après-midi, je sens la pointe de mon désir qui fait perler la rosée de mon envie aux lèvres de ma chatte, et je me laisse faire. La punition dure une bonne dizaine de minutes, et quand c'est fini mon mari dit à Allan :
— Passe ta main ; regarde comme elle a aimé tes claques. Regarde comme elle est mouillée.
Je suis rouge de honte, mais Michel maintenant vient de faire descendre ma culotte jusqu'à mes chevilles et il la retire complètement alors que de sa seconde main il enfonce un doigt dans ma chatte humide et luisante. Je tente encore de me défendre contre cette agression caractérisée, mais c'est peine perdue puisque mon neveu, trop heureux de l'aubaine, aide Michel à me déshabiller. Ma jupe est la seconde partie de mes vêtements à être jetée en boule au sol, puis mon chemisier ainsi que mon soutien-gorge subissent le même sort. Je suis nue, tenue par mon mari sous les yeux du fils de ma sœur, et ils sont chauds comme de la braise.
Je sais bien que je ne vais pas avoir le dessus sur ces deux mâles en rut. Je commence à me dire que si ça continue, ils vont me violer. Ils rient à en perdre haleine de me voir ainsi dévêtue, et mon mari continue de me caresser l'entrejambe sans se soucier le moins du monde de la présence du jeune homme. Du reste, il en est à ce point de non-retour qu'il lui demande de se déshabiller aussi, ce que fait Allan sans se poser de question. J'ai beau leur répéter qu'ils sont fous, qu'ils ne doivent pas faire cela, mon mari insiste encore plus lourdement :
— Regarde, ma chérie, la belle bite qu'il a ton neveu ; il a bien grandi, hein, depuis l'année dernière ! Tu vois l'effet que tu lui fais ? Regarde comme il bande bien… Imagine comme il va bien te ramoner pendant que je te caresserai.
Je ne sais plus que faire, d'autant que ces paroles-là me font un drôle d'effet et que je sens le feu au fond de mon ventre qui commence à s'allumer. Michel m'a posée sur le divan et ses mains écartent d'autorité mes cuisses alors que j'essaie vainement de les tenir serrées. Je ne suis pas de taille à lutter contre lui. La bouche de mon mari est maintenant plaquée sur ma fente et il me lèche avec ardeur, ce qui n'arrange pas mon envie. Je sens que ma mouille me coule sur les fesses, alors je ne résiste plus. Par ailleurs, j'ai maintenant ce feu qui couve en moi, ce plaisir rentré qui n'attend que l'étincelle pour exploser.
— Prends ma place !
Mon mari vient de proposer cela à Allan qui ne se fait pas prier. La bouche en avant, il plonge sa langue sur ma chatte et cherche, puis trouve mon clitoris. Il est à genoux devant le canapé et mes mains viennent plaquer sa tête sur mon minou comme pour l'inviter à aller plus profondément dans mes entrailles. Vaincue, je suis vaincue, et maintenant c'est moi qui réclame les caresses de ce jeune mâle alors que dans un brouillard je vois Michel qui se dévêt totalement. Ils sont deux à me caresser, et c'est trop bon ! C'est incroyable comme situation… J'ai des mains partout en même temps, sur mes seins, sur mon sexe, des doigts qui fouillent tout ce qu'ils trouvent comme chemins accessibles.
Mes cuisses sont désormais largement ouvertes et mes pieds relevés, offrant un libre passage à la langue qui m'arrache des soupirs en se mouvant sur mon clitoris en érection. Les deux hommes aussi bandent, et j'ai presque plaisir à songer qu'ils le font pour moi, pour mes jolies formes. Michel m'attire sur lui et me voilà en soixante-neuf. Je sens qu'il écarte mon con avec ses doigts, puis que la pointe de sa langue s'enfonce le plus loin possible dans ma foufoune. J'exulte sous la caresse, et alors que je vais prendre en bouche son sexe bien dur qui flirte avec mes lèvres, la queue raide d'Allan se joint à celle de Michel.
J'ouvre grand les mâchoires et ils me pénètrent les deux dans la bouche. Ils viennent cogner contre mon palais, contre mes joues, et cela me fait couler plus encore. Michel se délecte de cette mouille qui s'échappe de moi par jets continus et je l'entends qui râle doucement sous la caresse buccale que je lui prodigue. Allan quant à lui n'est pas en reste : il me tient par les oreilles, massant mon front en donnant des coups de reins qui enfoncent sa bite plus profondément dans ma gorge. Allan quitte mes lèvres, et c'est maintenant ma vulve qui subit ses assauts.
Pendant que Michel continue de me sucer le clitoris, il investit ma chatte, et d'un grand coup de ventre je suis totalement pénétrée. Il murmure que c'est bon et commence à me limer. Michel insiste encore et encore sur mon bouton ; il l'agace de ses dents, l'aspire, le lèche, le suce. Il laisse sa langue monter et descendre, et ce faisant, bien sûr, il lèche aussi la hampe du sexe qui entre et ressort de mon con. Je les entends qui halètent de concert et soudain, comme j'ai gardé la bite de Michel en bouche, je la sens qui se raidit, puis c'est un flot de sperme qui m'arrive dans la bouche et je n'ai pas d'autre choix que de déglutir la semence chaude qui me coule dans la gorge.
Derrière moi, c'est aussi un baroud d'honneur pour Allan qui, à force de me prendre aussi rapidement, sort précipitamment et un jet de son foutre m'asperge le cul, montant même jusqu'au milieu du dos. Là, c'est la goutte qui fait déborder le vase et je pars dans une jouissance sans nom. Je hurle, je crie, je me débats avec ce plaisir qui me submerge littéralement. Je sens que je me pisse dessus et sur Michel ; je n'arrive plus à maîtriser cela, ça dégouline de partout, et dans ce spasme merveilleux qui m'étreint j'entends Allan dire :
— Merde, une femme fontaine ! J'ai jamais vu ça.
Nous sommes tous repus, et une sorte de gêne s'est installée entre nous trois. Sur le canapé, je suis jambes ouvertes ; la main de Michel est posée en travers de mes seins. Mon neveu a pris un peu de recul et s'est posé sur le fauteuil. J'ai les yeux clos et je ne sais trop quoi dire. Pour Allan, je dois être une sacrée salope, et pour Michel, que suis-je devenue en quelques minutes ? Je me lève, et les deux hommes en font autant. Je me dirige vers la douche ; ils me suivent, et c'est tous ensemble que nous nous savonnons mutuellement.
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