Décollage pour le septième ciel
Nostalgique4430/08/2018Chapitre 1
Devant inscrire quelques heures supplémentaires dans mon carnet de vol pour faire valider ma licence, je me trouvais ce dimanche matin dans la salle des pilotes de l'aéroclub. Je pensais louer un bimoteur pour aller faire un tour, malgré le coût assez important de cette sortie. Mais si je voulais que ma licence de pilote me soit conservée, il fallait que j'en passe par là.
J'étais accoudé au comptoir du club, devant un bon café noir lorsque j'aperçus, dans le miroir en face de moi, une ravissante femme entrer dans la salle des pilotes. Mon Dieu, qu'elle était belle ! À peu près 40 ans, svelte, les cheveux noirs de jais qu'elle portait longs, tombant de part et d'autre sur une poitrine accrochée haut sur son torse.
Étant seul dans la petite salle avec la serveuse, je pivotai sur le tabouret où j'étais assis pour faire face à la nouvelle arrivante. Elle me sourit et me demanda :
— Bonjour. C'est où, pour les renseignements ?
— Cela dépend ; peut-être pourrais-je vous renseigner, Madame. C'est à quel sujet ?
— Je veux louer un avion et un pilote pour me descendre en toute urgence à Perpignan.
— Alors il faut vous adresser au secrétariat du club. Suivez-moi ; je vais vous y accompagner.
La jeune femme fit demi-tour après m'avoir laissé lui indiquer le chemin. Lorsque je passai devant elle, un délicieux parfum accrocha mes narines… sûrement le N° 5 de Chanel.
Nous marchions côte à côte. Elle tirait derrière elle une valise sur roulettes. De temps en temps elle trébuchait avec ses escarpins sur le gravier.
Arrivés au secrétariat, je la laissai entre les mains de Françoise, la secrétaire du club, et je revins au bar où mon café refroidi m'attendait.
Dix minutes plus tard, la déesse refaisait son entrée dans le bar, cette fois-ci accompagnée de Françoise.
— Dis-moi, Georges, tu es partant pour emmener cette dame à Rivesaltes ?
— Pas de problème. Le temps de pondre mon plan de vol, le faire valider par la tour et on pourra partir. Qu'est-ce que tu as de libre en bimoteur ?
— Le Baron. Son plein est fait et il sort de révision.
— Ça me va !
Puis, m'adressant à ma passagère, je lui proposai :
— Prenez un café en attendant que je fasse les formalités, et nous pourrons partir.
— Combien de temps va durer le vol ?
— On en aura au maximum pour une heure et demie si on nous autorise à atterrir tout de suite ; sinon, il va falloir que nous fassions un tour de manège. Comme ça, vous verrez les Pyrénées du ciel. En cette saison, elles sont très belles.
Je quittai la salle des pilotes pour me rendre à la salle des opérations. Je pris place devant l'ordinateur pour composer le plan de vol. La météo était bonne malgré quelques stratocumulus annoncés au dessus de Mende. Mais ce devait être un vol de routine, sans problème, et cela me permettrait de mettre à jour mon carnet de vol. J'envoyai mon plan de vol à la tour via Internet. Une minute plus tard, il me revenait, accepté.
Nous étions, ma cliente et moi, sur le tarmac, nous dirigeant à pied en direction du Beechcraft de l'aéroclub qui nous attendait à une centaine de mètres de là, sorti de son hangar. J'ouvris la portière et invitai la passagère à prendre place derrière le poste de pilotage, dans un profond fauteuil VIP.
Elle voulut aussitôt accrocher sa ceinture mais elle eut quelques difficultés. Je dus donc l'aider. Ma main effleura sans le vouloir son sein. Je m'excusai un peu gauchement, mais cela ne dut pas la déranger, vu qu'elle me répondit avec un sourire à faire fondre un iceberg. Rapidement, je sortis de l'avion pour mettre sa valise dans le coffre à bagages et faire la visite prévol de sécurité, comme doivent le faire les pilotes avant tout décollage.
La portière était fermée et verrouillée. Je m'installai aux commandes en place gauche, laissant celle du copilote vacante, et me coiffai du casque radio pour contacter avec la tour. Quelques minutes plus tard, les deux moteurs ronflaient comme des matous. Je desserrai les freins de parking ; l'avion commença à rouler sur la piste de cheminement. Je l'amenai en position de décollage en bout de piste 18, comme me l'avait indiqué le contrôleur de l'air.
Ayant reçu l'autorisation du take-off, je poussai mes moteurs à fond et desserrai les freins. Dans un rugissement d'enfer, le bimoteur se mit à rouler sur la piste, de plus en plus vite. Le badinAppareil de mesure de vitesse d'avion indiquait 75 nœuds. Je tirai sur la « corne de bœuf » et l'appareil s'éleva dans les airs. Le train et les volets rentrés, je grimpai pour atteindre 6 000 pieds en direction de la VOR* de Thiers.
Nous venions de passer la balise VOR. J'enclenchai le pilote automatique et me tournai pour apercevoir ma passagère. Son regard était fixé sur mon dos. Elle me souriait. Je me crus obligé de lui demander :
— Pas eu trop peur ?
— Absolument pas ! Je n'ai même pas senti que nous quittions le sol. Est-ce que je peux venir à côté de vous ? Comme ça, le vol sera moins monotone.
— Volontiers !
La passagère se dégrafa et vint prendre place sur le siège du copilote, à ma droite. Pour s'installer, elle dut lever la jambe pour passer au-dessus des manettes des gaz situées sur la console centrale. Je vis une cuisse musclée et galbée à en damner un eunuque…
Le vol se passait sans histoire. Le pilote automatique obéissait au doigt et à l'œil aux données que j'avais entrées dans l'ordinateur de bord. Par mesure de précaution, j'avais la main droite posée sur la manette des gaz.
Ma passagère continuait de me regarder avec un regard humide qui semblait être une invite…
Sa main se posa sur la mienne. Nos regards se croisèrent. Elle dégrafa sa ceinture de sécurité, se leva et passa derrière moi. Je sentis se mains se poser sur mes épaules et sa tête s'approcher de la mienne. Nos lèvres se rencontrèrent dans un baiser, au début effleuré, puis appuyé, profond. Nos langues se livraient à une furieuse sarabande. Je sentis quelque chose grandir dans mon pantalon.
— Tu veux ? me demanda-t-elle, le souffle rapide.
— Bien sûr !… Mais je ne peux pas abandonner les commandes.
— Tu peux atterrir quelque part ?
— Non. Mon plan de vol est pour Rivesaltes, et je ne peux pas en sortir sauf en cas d'urgence.
— Et ce n'est pas une urgence, ça ? me demanda-t-elle d'un air super coquin.
— La tour ne comprendrait pas. Ils m'ont au radar et me suivent…
— Attends ! me dit-elle, s'agenouillant à côté de moi, un peu à l'arrière à cause de la console centrale.
Sa main passa sur mon pantalon, au-dessus de mon sexe qui faisait une bosse. Puis, de ses doigts agiles, elle baissa la fermeture à glissière. Sa main passa dans mon slip pour faire sortir ma verge qui était dans une érection à m'en faire mal. Elle la regarda d'un air gourmand ; de la pointe de son doigt, elle étala la goutte qui perlait au sommet de mon gland.
Elle se leva et commença à se déshabiller derrière moi. Elle fit passer sa culotte sous mon nez. Mon sexe bandait de toute sa longueur. Le gland commençait à prendre une couleur violette, tellement mon envie de cette femme était grande et forte. Je passai la main sous le siège afin d'actionner la commande pour le reculer. À présent, nous avions suffisamment de place entre mes genoux et le demi-volant. Ma compagne vint se positionner face à moi et défit la ceinture de mon pantalon. Je l'aidai tant que je pus pour descendre ce vêtement jusqu'à mes chevilles.
Elle était là, devant moi, toute nue, à genoux. Elle se haussa un peu pour m'embrasser, et le mamelon de son sein vint se présenter devant ma bouche. Je le léchai et le mordillai tout en caressant ce sein ferme et dur. Elle se mit à genoux et prit mon sexe dans sa main. Des gouttes de désir perlaient à sa pointe. Elle les lécha d'un coup de langue chaude et mouillée. Mon gland disparut dans sa bouche ; je sentais sa langue en faire le tour, en insistant sur le frein. Elle suçait, aspirait ce sexe comme si par cet orifice elle voulait en tirer toute ma force. Ma verge entière disparut dans sa bouche. Elle allait et venait. Je sentais une chaleur me descendre le long de la colonne vertébrale et monter le long de mes bourses.
— Si tu continues, je me lâche !
— Ah non ! Attends.
Elle lâcha mon sexe mais en comprima fermement la base entre le pouce et l'index pour stopper toute jouissance prématurée pour elle. Je relevai les deux accoudoirs du siège et avançai mes fesses vers l'avant. Lisant dans mes pensées, elle vint se positionner face à moi, les deux jambes de part et d'autre des miennes et, tout en collant ses seins sur ma chemise, elle attrapa ma verge pour la guider vers son vagin. Elle était mouillée à un tel point que la pénétration se fit sans effort. Elle laissa tomber ses fesses sur mes cuisses ; je sentais les contractions de son vagin sur tout mon sexe.
— Tu aimes ? me demanda-t-elle.
— J'adore ! Continue…
Prenant appui sur ses pieds, elle se releva jusqu'à presque faire sortir ma verge de sa vulve et, d'un seul coup, se laissa retomber sur moi, m'avalant littéralement dans son ventre. Elle fit quelques allées et venues ainsi. Elle soufflait, les yeux clos. Ses lèvres étaient entrouvertes. Son souffle s'accéléra ; soudain, elle se cambra vers l'arrière tout en accélérant le mouvement. Je sentais que je n'allais pas pouvoir tenir plus longtemps. Elle poussa un cri et se raidit sur moi. Elle jouissait… et moi, j'étais toujours en elle sans pouvoir bouger car ses cuisses m'interdisaient tout mouvement.
Enfin elle rouvrit les yeux, m'embrassa sur la bouche et me dit :
— Oh, merci, toi… Il y a longtemps que je n'ai pas pris un tel pied ! Et toi, tu n'es pas venu ?
— Non : il n'en manquait que peu, mais tu m'as empêché de terminer.
— Pauvre chéri… Attends, je vais te terminer.
Sur ces mots, elle se désempala de mon sexe, se remit à genoux et vint se placer entre mes cuisses grandes ouvertes. Elle positionna une main à la base de mon sexe, l'autre sous mes testicules, et engloutit toute ma verge dans sa bouche. Elle recommença ses va-et-vient sur la hampe tout en me caressant le gland de sa langue experte.
D'un seul coup, je ne pus plus me retenir. Un tsunami de plaisir me submergea et j'explosai dans sa bouche. Elle me regarda pendant que je me vidais en elle en longs jets saccadés. Je la voyais déglutir. Enfin je la sentis aspirer tout ce qui restait de mon sperme dans ma verge. Elle suçait comme si elle avait un sucre d'orge dans sa bouche. Au bout d'un moment, son regard se fit tout étonné. Elle sortit ma verge de sa bouche et constata :
— Hey !… Tu bandes encore ?
— C'est normal, avec une femme comme toi ! lui répondis-je, fier de mon endurance.
— Tu as quel âge, chéri ?
— 42. Viens, prends ma place, lui dis-je en me levant du siège pilote. Mets-toi à genoux et appuie ta tête contre le dossier.
Elle fit comme je le lui avais demandé. Devant moi, j'apercevais son anus, tout petit, comme une minuscule marguerite au pistil rose. Sa vulve laissait goutter un liquide. Je m'approchai d'elle et enfouis ma verge jusqu'à la garde. Mon ventre tapait contre ses fesses. Je lui donnais de grands coups de boutoir. Son souffle s'accéléra ; elle commença à gémir de plus en plus fort chaque fois que j'entrais en elle.
Je sentais la jouissance arriver. J'accélérai la cadence tandis qu'elle gémissait de plus en plus fort. Je sentis que mon éjaculation arrivait. Je me logeai profondément en elle comme si je voulais déposer toute ma semence au fond de son vagin et je me laissai aller. Un voile noir passa rapidement devant mes yeux. J'entendis ma partenaire crier de jouissance pendant que je me déversais en elle, par saccades, en jets brûlants. Mes jambes tremblaient. Je restai figé en elle de longues minutes pendant que mon sexe perdait de sa superbe.
Lorsque je sortis d'elle, elle le prit dans la bouche afin de le nettoyer consciencieusement avec sa langue. Il me semblait que l'avion tout entier avait une odeur de chambre après l'amour.
Lorsqu'elle jugea que mon sexe était assez propre, elle se leva, m'embrassa amoureusement et me demanda :
— Tu as des WC dans cet avion ?
— Va au fond. Tu as une porte accordéon, et derrière il y a des toilettes.
Ma passagère disparut dans la cabine tandis que je reprenais une tenue décente. On venait de passer la balise VOR de Montpellier ; dans dix minutes j'allais entamer l'approche sur Perpignan. J'échangeai quelques dialogues de procédure avec la tour et m'apprêtai à poser cet engin qui nous avait, ma passagère et moi, fait monter au septième ciel.
— Tu as du temps après l'atterrissage ou tu dois repartir tout de suite ? me demanda-t-elle en reprenant place.
— Je peux me rendre libre deux ou trois heures. Pourquoi ?
— Je veux que tu me refasses l'amour une fois que nous serons arrivés.
— Où ça ? Tu as un hôtel, ici ?
— Non. J'habite ici avec mon mari ; tu comprendras que je ne peux pas t'emmener chez moi !
— Bien entendu.
— Alors, tu décides quoi, Commandant ?
— On se met sur le parking et on refait l'amour ici, dans la travée centrale. J'ai des couvertures pour mettre sous tes fesses.
— Elles sont où ?
— Dans le coffre au-dessus de la place où tu étais assise en arrivant. Mais reste assise, et attache ta ceinture pour entamer la descente.
* Pour en savoir plus : VHF Omnidirectional Range sur Wikipedia.
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