Le Club des nymphes I
Nathan Kari2017(Thomas) Préparation
J'ai encore du mal à m'imaginer ce qu'il s'est passé hier soir à l'appartement. C'était dingue ! Élodie m'a sucé. Même dans mes fantasmes les plus fous, jamais je n'aurais cru que cela arriverait vraiment. Je devrais sauter de joie que cela se soit passé (bien sûr, ça s'est déjà produit mais Élodie ignorait qui elle suçait) mais j'ai étrangement une boule à l'estomac. Je ressasse les souvenirs de la veille sans arrêt, et plus j'y pense, plus mon trouble s'étend. Je crois que j'ai besoin de me confier à quelqu'un.
C'est donc avec la ferme intention de tout raconter que je me dirige vers Sarah à la fin des cours. Je ne vois personne d'autre qu'elle à qui raconter cette histoire.
— Marraine, je peux te parler ? l'abordé-je à la sortie de son dernier cours.
— Non, pas maintenant fillot, répond-t-elle. Mais tu tombes bien ; suis-moi.
Elle me prend par la main et m'emmène dans une petite salle de cours. Elle referme ensuite la porte derrière nous.
— Euh, qu'est-ce qu'on fait là au juste ? demandé-je, intrigué.
— J'ai un rendez-vous, déclare-t-elle. Avec Louise, si tu veux savoir.
J'ignorais qu'elles devaient se retrouver toutes les deux après la fin des cours. Louise ne m'a rien dit.
— Au fait, j'ai appris que vous aviez fait la paix hier, reprend Sarah.
— Oui, on peut dire ça comme cela, confirmé-je.
— C'est très bien, fillot. Je suis contente pour vous.
Louise fait enfin son entrée, accompagnée par sa propre marraine. Elle se met à rougir quand elle m'aperçoit. Visiblement, elle ne s'attendait pas à me voir. Sarah leur indique de s'asseoir, ce qu'elles font toutes deux.
— Bien ; commençons sans plus attendre, lance Sarah. L'élection pour la présidence va se dérouler ainsi : chacun des favoris désignés pourra voter. Leur vote compte pour une voix. La liste des favoris retenus est maintenant bouclée ; ils seront au nombre de quarante. Les votes des nymphes, les seules membres officiels du club, comptent pour deux voix. Enfin – et c'est ce qui nous intéresse particulièrement aujourd'hui – depuis la présidence d'Ellen Martin, notre directeur, monsieur Povin, peut lui aussi voter ; son vote compte pour cinq voix. Étant donné qu'Élodie a déjà un bon nombre de fidèles parmi les nymphes et qu'elle est activement en train d'essayer de mettre les favoris dans sa poche, il nous faut obtenir le vote de Povin.
— Oui ; enfin, Élodie ne parviendra pas à se mettre les favoris de troisième année dans sa poche, précise Aliénor. Ils nous apprécient trop pour ça !
— Oui, c'est vrai : on peut être quasiment sûres de compter sur leur vote.
— Et alors, comment j'obtiens le vote de Povin ? demande Louise.
— Comme tu t'en doutes, il a un traitement de faveur. Il aime pouvoir tester les candidates. Si tu te débrouilles aussi bien avec lui qu'avec monsieur Chauvin, ça devrait aller, déclare Sarah. Tu t'en sens capable ?
— Oui, confirme Louise.
— Mais ce n'est pas tout, continue Sarah. Il a une pratique fétiche : la sodomie. Tu t'es déjà fait sodomiser, Louise ?
— Euh non, jamais.
— Il va donc falloir te préparer. Peux-tu t'allonger sur cette table, s'il te plaît ? Mets-toi sur le ventre.
J'ai beau avoir profité du club depuis déjà plusieurs mois, je trouve toujours aussi surréaliste ce genre de conversation.
— Tu es nerveuse ? demande Aliénor à Louise.
— Oui, confirme-t-elle.
— Le secret pour une sodomie réussie, c'est d'être le plus détendue possible, explique Sarah. Il faut que tu essaies de te détendre. Fillot, tu veux bien la masser pour l'aider un peu, s'il te plaît ?
Et voilà, j'entre en action. Tout comme hier soir, je commence à malaxer délicatement les épaules. La seule différence, c'est que ce n'est plus ma sœur mais ma meilleure amie. Je descends le long de la colonne vertébrale puis remonte un coup. Je réitère l'opération plusieurs fois. Cela a l'air de fonctionner.
Pendant ce temps-là, Aliénor n'est pas restée inactive. Ses mains ont plongé sous la jupe de Louise. Elle semble lui masser les fesses. Puis elle lui enlève la culotte et la fait glisser le long de ses jambes. Elle remonte la jupe pour nous laisser découvrir deux petites fesses charnues.
— Hum, elles sont toujours à croquer, se pourlèche Aliénor en reprenant un massage fessier visible par tous. Ne les trouves-tu pas magnifiques, Thomas ?
— Euh si, balbutié-je. Elles sont magnifiques.
— Bien ; alors, viens me remplacer ! m'ordonne-t-elle avec un sourire complice.
Je m'exécute à la tâche et positionne mes mains sur ces douces fesses. Elles sont très agréables au toucher. Je les malaxe doucement et tendrement.
— Tu sais, fillot, tu peux aussi laisser traîner quelques doigts sur sa chatte. Ça ne peut que mieux aider à la détendre. En plus, il paraît que t'es devenu un expert depuis hier.
Marraine et sa vice-présidente semblent s'amuser de me voir tripoter ma meilleure amie. Je comprends mieux le « Tu tombes bien ! » de tout à l'heure. Je dois dire que c'est loin d'être désagréable de la caresser ainsi. Ce n'est pas le volume naissant dans mon pantalon qui le contredira. Louise, bien que rouge comme une tomate, semble apprécier elle aussi la chose. Son visage agréable laisse transparaître des signes de plaisir qui la rendent charmante et attachante. Elle laisse échapper quelques doux gémissements mignons quand mes doigts s'égarent sur ses lèvres intimes, que je trouve bien humides…
— Bon, c'est l'heure de passer à des choses plus sérieuses, déclare Sarah. Il va bien falloir par lui enfoncer quelque chose dans le cul. Fillot, tu veux bien t'en charger, s'il te plaît ?
Elle me tend un pot de gel lubrifiant. Je l'ouvre, plonge mes doigts dans la substance et commence à l'étaler autour de l'œillet. C'est en frottant doucement que je repense aux événements qui ont marqué la journée d'hier.
— Tu n'es pas obligée de faire cela, Louise, lui dis-je doucement.
Et voilà, nous y voilà. Je tente ainsi de convaincre Louise de s'arrêter là comme le souhaitait ma sœur. Mais ce n'est pas pour cette dernière que j'agis.
— C'est pour toi que je le fais, m'affirme Louise.
— Je sais. C'est bien pour ça que je m'en veux que tu aies à subir tout ça.
— Merci, me dit-elle comme si je venais de lui faire un compliment. Continue, maintenant.
— Tu es sûre ?
— Oui. Que tu finisses par m'aimer ou non comme je t'aime, je veux le faire pour toi, déclare-t-elle d'une voix assurée.
Bon, elle semble avoir fait son choix. Elle ne reviendra pas en arrière. Sa détermination et sa volonté me font chaud au cœur. J'ai affaire à une fille forte. C'est une qualité que j'ai très vite repérée chez elle et que j'ai toujours appréciée. C'est donc sur cette conclusion que je lui enfonce un premier doigt dans le cul. Je lui laisse un peu de temps pour qu'elle s'habitue à l'intrusion puis lui fouille l'intérieur. Au bout de quelques minutes, je tente un deuxième doigt, que son cul accepte. Il semble s'ouvrir de plus en plus, si bien qu'il ne me faut pas longtemps pour y faire pénétrer un troisième. Louise a l'air de prendre du plaisir à se faire fouiller l'arrière-train. Quant à moi, je me sens désormais extrêmement serré dans mon pantalon. Plus ça va, plus j'ai envie d'elle. Mon esprit commence même à divaguer sur tout ce que je pourrais faire avec elle. Je nous vois nous embrasser, nous enlacer et faire l'amour sensuellement.
— Bon, ça devrait aller. Tu es suffisamment préparée.
La douce voix de marraine nous fait revenir à la réalité. Je libère le cul de Louise tandis qu'elle se relève sans oser un regard dans ma direction.
— Il est l'heure d'aller à ton rendez-vous avec Povin, déclare Aliénor. Je vais t'y accompagner.
— Je peux récupérer ma culotte ? demande-t-elle timidement.
— C'est inutile, lui répond Aliénor. Tu n'en auras pas besoin. T'inquiète pas : je suis sûre que Thomas va la garder pour toi. Il te la rendra plus tard. N'est-ce pas Thomas ?
— Euh oui, bien sûr.
Louise et sa marraine se séparent donc de Sarah et moi. J'ai un petit pincement au cœur en voyant Louise disparaître. Je lui souhaite mentalement un bon courage. J'espère que monsieur Povin ne va pas trop lui faire mal.
— Tu le savais qu'elle m'aimait, n'est-ce pas ? demandé-je, songeur, à marraine. C'est pour ça que tu as voulu que ce soit moi qui la persuade de rejoindre le club.
— Bien sûr, fillot. Elle s'était confiée à Aliénor, mais je l'avais déjà deviné bien avant.
— Ah oui ? Comment ?
— Tu sais, fillot, quand une fille s'intéresse à un mec, elle repère rapidement ses rivales. Et moi, je faisais plus que m'intéresser à toi.
— C'est à dire ?
— Décidément, tu manques vraiment de clairvoyance. Je suis moi aussi amoureuse de toi.
— Je… je, hésité-je, je t'aime aussi, Sarah.
— Non, Thomas, ce n'est pas vrai ; mais c'est gentil de me le dire, me répond-elle avec un petit sourire, mais sur un ton mélancolique.
Pourquoi me dit-elle ça ? Comment pourrait-elle mieux savoir que moi ? Si ; c'est peut-être vrai au fond. J'ai parfois l'impression qu'elle me comprend mieux que je me comprends moi-même. J'ai dit cette phrase sur un coup de tête, sans vraiment réfléchir à la question ! Pourquoi l'ai-je dite, au juste ? Peut-être parce que je sais que c'est ce que Louise aurait aimé que je lui dise le jour où elle m'a annoncé ses sentiments.
— Mais alors, marraine, si tu es amoureuse de moi, pourquoi tout faire pour me pousser dans les bras de Louise ?
— Parce que je ne serai plus là l'année prochaine.
Quoi ? Non ! La révélation me fait un choc. L'idée de perdre ma marraine, celle qui a changé ma vie, dans moins de deux mois m'est insupportable. Non, ça ne peut pas être possible !
— Comme ma marraine, je vais faire ma troisième année à l'étranger, précise-t-elle devant mon air bouleversé. Et je ne suis pas la seule ; Aliénor vient aussi.
— Mais tu es obligée de partir ?
— Non, je ne suis pas obligée, dit-elle. Mais je prépare cela depuis trop longtemps pour faire machine arrière. Et puis, cela a toujours été mon rêve de partir à l'étranger. C'est quelque chose que je me dois de faire. C'est pour ça que je prépare si consciencieusement ma succession. Je ne veux pas te laisser entre de mauvaises mains. Je veux que tout aille bien pour toi, mais aussi pour Louise, après notre départ.
— Tu… tu vas me manquer.
— Toi aussi, fillot. En attendant, il nous reste encore du temps pour profiter l'un de l'autre ; alors, viens ici et embrasse-moi.
C'est le genre d'ordre auquel je n'ai pas envie de désobéir. Je m'approche d'elle, l'enlace, et nos langues s'unissent dans un ballet des plus majestueux. Nos mains parcourent avec avidité le corps de l'autre. Le brasier se réveille en moi sous les assauts de marraine.
Les vêtements volent, les corps se dénudent et nous nous retrouvons vite enlacés l'un sur l'autre sur une table pour nous unir dans un corps-à-corps des plus charnels. Nos sexes se soudent et commencent une lente danse. Son corps est bouillant. Elle brûle de désir autant que moi. J'ai beau avoir couché des tas de fois avec elle depuis le début de l'année, c'est toujours aussi divin.
Mes lèvres lâchent sa charmante bouche et déposent de fins baisers dans son cou tandis qu'une main caresse ses longs cheveux noirs, puis j'embrasse ses seins. Sarah gémit de bonheur et m'encourage à persévérer.
Nous accélérons la cadence de nos ébats. Ses mouvements de bassin me rendent fou. Ses mains me griffent le dos. Ses lèvres me dévorent voracement chaque parcelle de peau qu'elles atteignent. C'est un tourbillon dans ma tête. Toutes ces sensations me rendent dingue. Cette fille me rend dingue ! Pourtant, je me sens étrangement en paix. Toutes les questions qui m'assaillent depuis hier soir sont pour le moment silencieuses.
Nous serons bientôt séparés ; il nous faut en profiter encore un maximum. Et si peu de temps pour le faire… Cette fille a complètement changé ma vie. Je tiens à l'honorer de mon mieux. Elle m'a tant apporté !
Encore aujourd'hui je me demande comment une telle fille a pu s'intéresser à moi. Je ne me trouve pas moche, mais je suis loin d'être un top model ; et elle, elle fait partie des plus belles filles que j'ai eu l'occasion de voir de toute ma vie. Comment a-t-elle pu tomber amoureuse de moi ? La chose me paraît si invraisemblable ; mais quelle chance !
Merci pour tout, Sarah ! Je n'oublierai pas ton tendre parfum enivrant, je n'oublierai pas le goût de tes lèvres, je n'oublierai pas ton magnifique regard pénétrant, je n'oublierai pas la douceur de ta peau et je n'oublierai pas ton envoûtante voix, toujours promesse de magnifiques aventures. Je ne t'oublierai jamais. Tu garderas à jamais une place de choix dans mon cœur.
Nos corps sont toujours unis l'un à l'autre et se frottent en un mouvement des plus envoûtants. Nous haletons tous les deux tout en nous fixant dans le blanc des yeux. Elle ne va pas tarder à jouir. Je le vois à son regard. Moi aussi je viens. Encore une fois, j'aurai le plaisir de jouir dans cette déesse. Encore une fois, j'aurai l'honneur d'offrir un orgasme à cette déesse. Encore une fois, nous partageons cette belle aventure. Je puise dans mes dernières forces pour donner à nos ébats un rythme infernal jusqu'au moment où la jouissance nous submerge. Je me vide une nouvelle fois en elle.
Nous restons enlacés sur la table de longues minutes afin de reprendre notre souffle. Sa main me caresse tendrement les cheveux.
— Au fait, fillot, tu voulais me parler tout à l'heure ?
Ah oui, cela me revient en mémoire d'un coup. Le malaise qu'elle avait réussi à dissiper par ce corps-à-corps torride m'envahit de nouveau.
— Élodie m'a sucé hier soir, avoué-je difficilement.
— Quoi ? fait-elle, surprise. T'es sérieux ? Comment cela se fait-il ?
— Eh bien, elle m'a dit qu'elle me désirait, mais elle affirme qu'elle voudrait être sûre de ce que je ressens pour elle avant de se donner complètement à moi. Pour ceci, elle m'a demandé de convaincre Louise de se retirer.
— Elle est donc vraiment prête à tout pour gagner.
Sans surprise, marraine semble penser que ma sœur n'était pas sincère et qu'elle m'a manipulé. C'est aussi ce que je suspectais sans vouloir me l'avouer.
— Et comment t'es tu senti après ça ? me demande Sarah.
— Je ne sais pas vraiment. J'ai pris beaucoup de plaisir mais je n'ai pas vraiment été satisfait. Tout cela me paraissait faux. Ça m'a laissé comme un sentiment amer.
— Tu as des remords ?
— Oui, je crois. Je n'aurais jamais dû la laisser faire, surtout après ce qu'elle a fait subir à Louise hier. C'était mal.
— Regarde-toi, fillot, me fait-elle, émouvante. Comme tu as changé depuis le début de l'année. Tu as profité sans complexe de ton cadeau lors de l'initiation, et aujourd'hui tu as des remords alors que c'est ce que tu as toujours désiré. Tu as bien changé.
Je dois avouer que parler de cela à marraine m'a bien aidé à me sentir mieux. Elle a raison, il y a quelque chose qui a changé en moi. Je n'en avais pas encore conscience, mais je crois que je ne désire plus autant ma sœur qu'avant. Il y a quelques mois, cela m'aurait paru impossible ; mais aujourd'hui, j'entrevois peut-être un autre avenir. Vais-je enfin me libérer de ce poids, de ce désir incestueux qui m'a au fond toujours fait souffrir ?
Une nouvelle épreuve m'attend à mon retour à l'appartement. Je rentre chez moi après une journée émouvante. Élodie est là à m'attendre. Elle est assise sur le canapé, les jambes croisées. Mon regard ne peut s'empêcher de se poser sur ses magnifiques cuisses peu cachées par sa courte jupe. Elle affiche un sourire fier.
Elle se lève, avance vers moi avec une grâce féline tandis que je balbutie de vaines paroles. Elle bondit, me plaque contre le mur et se frotte à moi. Sa langue agresse ma bouche et l'envahit. Son attaque surprise me laisse désarmé. Ses mains cherchent à provoquer ma capitulation en palpant la bosse naissante au niveau de mon bassin.
— Hum, j'ai tellement envie… me provoque-t-elle entre deux baisers. Dis-moi que tu as réussi à convaincre Louise.
— Non… lâché-je dans un gémissement. Je n'ai pas réussi…
— Quoi ? fait-elle, irritée. Sale petit merdeux !
Ouf, elle me lâche. Elle semble chercher à maîtriser sa colère. Finalement, c'est peut-être mieux comme cela. Je ne lui ai pas apporté ce qu'elle voulait et les choses s'arrêteront là. Élodie continue pourtant à me fixer. Son regard semble hésitant. Sa colère s'apaise aussi vite qu'elle est montée et ma sœur se jette de nouveau sur moi.
— Je suis sûre que ce n'est qu'une question de temps, n'est-ce pas Thomas ? Autant ne pas abandonner maintenant. Tu finiras bien par la convaincre, se persuade-t-elle en s'agenouillant devant moi.
— Arrête, l'imploré-je tandis qu'elle libère mon sexe une nouvelle fois en érection.
— Arrête ? Ne dis pas de bêtises, petit frère. Tu en as autant envie que moi, me dit-elle juste avant de gober mon gland.
Et c'est reparti pour un tour. Les mêmes sensations m'envahissent tandis que ma sœur me pompe aussi divinement qu'hier soir. Pourquoi suis-je si faible ? Je sais que je vais encore le regretter, mais c'est trop bon. Pourquoi devrais-je dire non à quelque chose que j'ai longtemps désiré ? Elle suçote, elle lèche, elle aspire, elle tète, le tout accompagné par des mouvements convaincants de mains. Sa technique est très efficace. Elle me suce voracement. Elle semble vraiment aimer mon sexe. Si elle fait semblant pour me manipuler, alors elle est sacrément une bonne comédienne.
Et merde, je me laisse encore aller ! Je viens de reprendre à l'instant un peu plus conscience de la réalité. Je ne dois pas. Je ne veux pas ! Pas après le sale coup qu'elle a fait subir à Louise hier. Ma meilleure amie est forte et vaillante, elle n'abandonne pas facilement mais elle m'en voudrait probablement beaucoup si je continuais à céder à ma sœur. Je ne veux pas faire souffrir Louise davantage, elle ne le mérite pas. Je dois faire preuve de la même volonté qu'elle pour me libérer de mes démons, de ce désir que j'ai au fond toujours détesté. Je le peux ! Le courage de Louise sera mon inspiration !
Je tente de repousser Élodie une première fois mais elle se jette de nouveau sur mon sexe sans chercher à comprendre. Je parviens finalement à lui faire lâcher mon sexe après de difficiles efforts. Je m'enfuis dans ma chambre tandis qu'elle me regarde partir avec un regard mélangeant l'incompréhension à la détresse.
Oui, marraine avait raison : j'ai changé !