L'anniversaire de la notaire
Doc7716/01/2019Chapitre 2
Elle vit qu'elles s'approchaient d'un quartier connu, une rue qui lui semblait familière ; Steph trouva une place de stationnement et commença à se garer.
— Où est-ce qu'on va ? demanda Marie-Cécile qui ne pouvait cacher son excitation.
Son amie ne répondit pas. Elle détacha sa ceinture ; Marie-Cécile fit de même.
— On va à l'appartement ?!
Pour toute réponse, Steph la regarda avec une lueur dans l'œil. Au fur et à mesure qu'elles marchaient, Marie-Cécile comprenait qu'elles se dirigeaient vers le petit appartement que Steph et son mari possédaient en ville, un placement, mais qui n'était pas loué depuis des mois. C'était parfois un point de chute quand elles sortaient le week-end pour faire du shopping ou pour venir dormir quand elles avaient trop bu lors d'une soirée.
— Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda Marie-Cécile, plus pour elle-même que pour Steph car elle savait que cette dernière ne lui répondrait pas.
Elles montèrent l'escalier. Steph la fit entrer dans l'appartement familier où rien ne semblait changé par rapport à d'habitude.
— Assieds-toi, lui dit Steph en lui désignant le canapé, je dois envoyer un texto.
Marie-Cécile obéit bien sagement, avec son sourire énigmatique toujours sur les lèvres tandis que son amie s'activait sur son smartphone. Puis avec l'air fébrile, elle revint vers elle.
— Je vais te mettre ce bandeau sur les yeux. Tu devras le garder. Tu me fais confiance, hein ?
— Euh, oui, mais… qu'est-ce que tu manigances ?
— Ne pose pas de questions, c'est une surprise. Mets tes mains derrière le dos.
— Hein ? Pour quoi faire ?
— Ah, qu'est-ce que je viens de te dire ! Voilà, c'est fait. Reste assise, bien droite, un peu sur le bord du canapé… et entrouvre un peu les jambes, quoi. Et détends-toi un peu, on dirait que tu es dans la salle d'attente du médecin ! piaffa-t-elle.
Marie-Cécile semblait en effet nerveuse, un peu tendue ; Steph chercha à la rassurer :
— Sois tranquille, ta surprise ne va pas tarder.
Elle reçut un texto ; Marie-Cécile reconnut le signal sonore. Aveuglée, elle se demandait ce qui allait se passer, qui allait arriver. Car elle avait bien compris que Steph avait un (ou une) complice, et qui n'allait pas tarder. Ce que confirma le bruit de ses pas (ses talons sur le parquet) et de la porte qu'elle ouvrait.
Des bruits de pas ; plusieurs pas : il y avait du monde qui entrait, mais en silence. En effet, Steph avait posé le doigt sur sa bouche à l'attention des arrivants.
Marie-Cécile était inquiète ; elle n'entendait plus rien. Elle crut percevoir des souffles près d'elle, sentit des odeurs très épicées mêlées à un effluve d'une eau de toilette très forte.
Une eau de toilette masculine.
Son cœur martelait sa poitrine.
Soudain elle sentit une main lui caresser le visage, puis jouer avec ses cheveux mi-longs. Des doigts passèrent délicatement sur ses lèvres. On lui palpa légèrement les épaules, effleura son cou. Puis elle sentit qu'on lui pelotait les seins à travers son chemisier. Elle entendit un « Humm… » satisfait, prononcé d'une voix virile et très grave.
On lui déboutonnait maintenant lentement le devant de sa robe. Elle ne put s'empêcher de serrer les cuisses, comme par réflexe, mais dans ce mouvement elle s'aperçut qu'elle mouillait. Une voix très grave, qui la surprit, s'exclama alors que l'homme découvrait ses seins laissés quasi-nus par le soutien demi-balconnet :
— Oh-oh, mais la petite dame a les nichons par-dessus bord. C'est joli et appétissant, tout ça…
Des doigts caressèrent doucement la peau satinée de ses seins, effleurèrent ses pointes qui s'étaient déjà dressées. Ce contact lui fit l'effet d'une décharge électrique.
Les doigts tripotèrent ses deux mamelons, jouèrent quelques secondes avec, les étirèrent légèrement et sans brutalité. Ils étaient tendus à lui faire mal. Elle sentit que d'autres mains lui ôtaient sa robe en la faisant passer par-dessus ses épaules. On s'était assis à côté d'elle ; elle sentait cette présence. Son cœur battait la chamade. Elle sentait les pulsations jusque dans sa tête.
Une main se posa sur son genou, caressa lentement le bas de sa cuisse, sembla vouloir remonter un peu ; elle lui ouvrit les jambes autant que la robe le permettait. Une voix s'éleva – une autre – juste devant elle, mâle et très grave également :
— Oh-oh… mais elle n'a pas de culotte, cette petite salope ! Visez un peu ça, les gars : quelle vue ! Matez-moi un peu cette belle petite chatte !
Cette fois, Marie-Cécile n'avait plus de doute sur le fait qu'elle était entourée par plusieurs mâles inconnus, au moins trois d'après les voix qu'elle avait entendues. Mais c'est la voix de Stéphanie qui lui demanda presque gentiment :
— Remonte ta robe jusque sur tes reins, ma chérie ; ces messieurs aimeraient mieux voir ta chatte.
Elle comprenait maintenant pourquoi celle-ci lui avait dit avant de sortir de ne pas mettre de culotte. Elle obéit, les yeux toujours bandés, mais son visage commençait à avoir une expression affolée, presque effrayée. On aurait dit qu'elle cherchait, paniquée, la présence de son amie Stéphanie. Aussi fut-elle un peu tranquillisée quand elle entendit sa voix, tout près d'elle, qui lui murmura :
— Vas-y, n'aie pas peur, fais ce qu'ils disent. Je suis là…
La petite brune remonta lentement et tant bien que mal sa robe-fourreau jusqu'en haut de ses cuisses. Stéphanie lui ordonna à voix haute :
— Mieux que ça. Passe-la par-dessus tes fesses.
Avec un petit rictus sur la bouche, Marie-Cécile s'exécuta. Elle dut soulever un peu son bassin et remonta le vêtement qui se retrouva bouchonné sur ses reins. Elle sentit alors des mains sur ses genoux lui écarter plus largement les jambes, maintenant que la robe n'était plus là pour les entraver. Des mains lui caressaient les cuisses, sur le dessus comme à l'intérieur, là où la peau est si douce, et commençaient à remonter.
Le cœur de Marie-Cécile battait la chamade, elle avait des sueurs froides.
Et quand elle sentit d'autres mains (une troisième paire, compta-t-elle) s'emparer de ses seins, reprendre les pointes et jouer avec, la tête en arrière, éperdue, elle se sentit un peu haleter.
Elle ne savait pas trop où était Stéphanie. Elle ne sut pas non plus qu'elle avait fait un signe convenu aux trois hommes. L'instant d'après, ne désirant plus faire durer le suspense, elle déclara :
— Bon. Marie-Cécile, le mystère a assez duré. Il est temps que tu découvres ton cadeau d'anniversaire. Ton vrai cadeau, ajouta-t-elle une seconde juste après, avec une voix rieuse.
Et aussitôt elle entreprit de lui dénouer le bandeau qui occultait ses yeux. En moins d'une seconde elle en fut libérée, et ce qu'elle découvrit l'estomaqua : il y avait bien trois mecs. Ils étaient juste devant elle, debout, et tenaient leur queue dans leur main, au garde-à-vous. Et quelles queues ! Et quels mecs ! Trois superbes Noirs, au teint chocolat, et les phallus fièrement dressés avaient une couleur et des dimensions impressionnantes, en corrélation avec leur stature !
L'un était déjà quasiment à poil, le deuxième en caleçon (son membre sortait par la braguette), et le troisième était torse nu, exhibant des plaquettes de chocolat qui n'en n'avaient pas que le nom. Les trois imposantes queues étaient tendues vers elle, comme une offrande, comme un bouquet, arquées et surmontées d'un gland sombre et non moins gros.
— Allez, lui fit Stéphanie, ne fais pas ta timide. Prends-les, tu en meurs d'envie ! Tu vas enfin savoir ce que ça fait d'en tenir une dans ta petite menotte… rigola-t-elle.
Marie-Cécile était un peu gênée. Stéphanie leur avait-elle dit que son amie notaire avait depuis longtemps pour fantasme de se taper un Black, un Africain sauvage et athlétique, bien membré et tout et tout ? Leur avait-elle dit combien de fois sa meilleure amie le lui avait raconté, et combien ça la faisait mouiller, ce qu'elle ne lui avait pas non plus caché ? Elle la maudissait un peu, encore craintive et appréhendant ce qui allait arriver, mais en même temps elle était excitée comme jamais, en proie à une violente émotion, d'une intensité qu'elle n'avait pas connue depuis son adolescence.
Les trois Blacks rigolaient, commençaient à se moquer.
Elle ne voulut pas passer pour une petite bourgeoise gourde et coincée, alors elle en prit une dans la main, une autre dans l'autre, les tâta, les pressa, les massa, prit la troisième. Elle se mit à sourire ; les mecs prirent ça comme un signe de contentement.
— Hum… fit l'un, on dirait que nos queues lui plaisent à la petite dame… Satisfaite des dimensions ?
— Oh oui… répondit-elle, un peu gauche.
— Vous en aviez déjà eu une de cette taille dans la main ? demanda un autre.
— Euh… non, avoua-t-elle avec une voix de jeune fille tout intimidée.
— Mais il n'y a pas que dans la main qu'elle va les avoir ! dit en riant le troisième homme, le plus jeune.
Marie-Cécile se demanda où son amie les avait dénichés. Ils n'avaient pas l'air de racailles. Ils avaient la voix très grave qui allait avec leur physique, ces voix qu'ont les chanteurs de rap ou de gospel, et s'exprimaient plutôt bien. Ils n'avaient pas l'air d'être des ouvriers du bâtiment, loin de là. Pour un peu, elle en aurait été un peu déçue. Mais ça la rassurait en même temps, elle, femme des beaux quartiers, de ne pas se sentir livrée à des hommes du peuple, même si elle n'osait pas se l'avouer.
— Allez, ma jolie petite dame, ne faites pas la timide. Vous en avez rêvé ; maintenant c'est arrivé, dit celui qui semblait le mieux éduqué. Il est temps que vous sachiez quel goût ça a…
Marie-Cécile était très rouge, mais elle ne se dégonfla pas. Elle s'approcha du bord du canapé en faisant glisser son bassin et prit en bouche le gland de la grosse queue noire qu'elle tenait dans sa main droite. Lentement elle la fit glisser entre ses lèvres et lui imprima de petits mouvements de va-et-vient, puis commença à faire coulisser l'impressionnant membre plus loin dans sa bouche. Sa réputation était en jeu : elle avait envie de montrer que même une bourgeoise friquée savait donner du plaisir à un mec. Elle se mettait au défi de briser un cliché ou un préjugé avec lequel ils étaient peut-être arrivés.
L'homme à qui elle prodiguait cette caresse buccale sembla apprécier :
— Humm…
— Elle suce bien ? demanda un autre, goguenard.
— Plutôt, oui. On dirait qu'elle aime ça. Elle doit avoir l'habitude ; c'est une bonne suceuse…
— C'est que ça suce bien, alors, les bourges ! ponctua le troisième, le plus jeune, celui qui semblait le moins éduqué du trio.
Marie-Cécile l'avait calculé en un clin d'œil, juste avant, en même temps que son sourire un peu sadique et son allure un peu caillera de banlieue. Du moins, pas la même banlieue qu'elle. Pas la jolie et chic banlieue où elle habitait (si on peut vraiment appeler banlieue une ville comme Neuilly-sur-Seine). De sa main gauche elle astiquait lentement mais régulièrement une autre queue ; sa main droite maintenait celle qu'elle était en train de sucer, surtout dans le but de faire une butée afin d'éviter qu'elle n'aille trop loin dans sa gorge et qu'elle ne l'étouffe.
Le troisième mec, celui un peu plus gouailleur, se plaignit alors, s'adressant à Stéphanie :
— Et moi, alors ?! Dites-donc, Madame la jolie petite brune, celle qui nous a payés pour sa copine, vous pourriez pas vous occuper de ma bite ?
— Non. Justement, j'ai payé pour que vous vous occupiez de ma copine : c'est son cadeau d'anniversaire. Dis-donc, Cécile, t'as deux mains, alors occupe-toi de la queue du monsieur. C'est pas très poli ce que tu fais, de le délaisser !
À regret, Marie-Cécile lâcha le gros chibre qu'elle était en train de pomper et prit en main le troisième vit. Elle craignit le pire, mais le Back qu'elle était en train de sucer consciencieusement la laissa faire. Penchée en avant, c'est désormais avec une grosse queue noire dans la bouche qu'elle s'escrimait à polir celle qu'elle tenait dans chaque main.
L'un des deux hommes était à genoux sur le sofa, à sa gauche, et lui pelotait les fesses et un sein. L'autre, de l'autre côté, faisait de même. Les mains erraient de temps en temps sur ses cuisses, remontant de plus en plus, dangereusement. Soudain, elle sentit des doigts délicats se poser sur sa fleur, bien accessible, et lui en écarter doucement les pétales.
— Hum, mais c'est qu'elle est trempée, cette chienne… grogna de plaisir le propriétaire des doigts.
— Tu penses, dit l'autre, c'est une vraie salope !
— Elle va pas regretter ; ça va être sa fête…
— Non, rectifia Stéphanie : c'est son anniversaire. Ce sont ses quarante ans, Messieurs, alors ça se fête dignement.
— T'inquiète, M'dame, on va la régaler ta copine. Et moi j'adore les femmes mûres, dit le plus jeune qui devait, d'après sa remarque, avoir moins de trente ans, pensa Marie-Cécile.
— Femme mûre ? Tu charries, Hamidou. Pour moi, une femme mûre c'est après quarante-cinq, cinquante ans. Celle-là est encore toute fraîche.
— C'est vrai qu'elle fait pas quarante ans, de toute façon, dit le premier. On dirait une vraie jeune fille, ajouta-t-il en rigolant.
— Une vraie jeune fille. Ouais, c'est sûr que quand elles vont passer, nos queues, elle va les sentir, et elle avoir l'impression d'être redevenue une jeune fille ! éclata de rire Hamidou, le plus impertinent.
— Voyons, Messieurs, vous allez l'effrayer… dit Stéphanie d'un ton peu convaincant et en leur faisant un clin d'œil.
Elle surprit dans les yeux du jeune, qui la mata alors, une lueur salace et en eut comme un frisson qui parcourut son entrejambe, remonta entre ses fesses et lui déclencha une chair de poule en montant sur son échine. « Merde ! pensa-t-elle. J'aurais dû en payer quatre au lieu de trois ; ils auraient pu aussi s'occuper de moi… » et elle sentit sa fente se mettre à couler aussitôt.