Une relation tumultueuse !
Lioubov2018Saison 4 : Sévices compris
Ce dernier (?) volet est raconté par Jennifer ; il a lieu quatre années après notre première (et unique) rencontre. Je lui laisse la parole…
Tout a (re)commencé par un « Joyeux Anniversaire ! » sur la messagerie de mon smartphone. Comme je ne reconnaissais pas ce numéro, je répondis en demandant à son auteur de s’identifier. L’inconnu répondit aussitôt :
Rappelle-toi ce 24 septembre 2012 dans mon camping-car…
C’était celui avec qui j’avais eu un rendez-vous coquin au cours d’un matin pluvieux : Lioubov. J'étais surprise qu'il prenne de mes nouvelles car nous nous étions quittés sur des paroles blessantes. Le temps avait passé ; peut-être nous avait-il guéris ?
Lioubov m'apprit qu'il était toujours un fervent membre de ce site de littérature érotique et qu'il y avait fait publier de nouveaux textes. Ma curiosité l'emporta : je lus ses dernières productions, toujours aussi intéressantes pour les amoureux de sa plume, et je me créai un nouveau compte afin de commenter ses histoires (suite aux turbulences occasionnées par la publication d’Une épouse presque fidèle, notre texte écrit en commun après notre aventure sexuelle et amoureuse, j’avais dû démissionner).
Je découvris par la même occasion un texte écrit par un autre auteur à partir de l’histoire mentionnée ci-dessus, dans lequel il suggérait à Lioubov d’écrire une suite comportant une punition pour cette maîtresse qui avait eu l'audace de lui briser le cœur.
Sur Skype, Lioubov et moi retrouvâmes le plaisir de conversations simples et intéressantes. Toutefois, cette idée de punition ne me sortait pas de la tête. Il faut dire que le souvenir de la laisse qu'il m'avait passée autour du cou me donnait encore la chair de poule, et que ses accessoires sadomasochistes et ses chaînes me faisaient toujours aussi froid dans le dos. Pour une jeune femme aussi douillette que moi ayant la phobie de la douleur, tout cela m’inquiétait.
Pourtant je n'avais pas oublié la douceur que ce vieux loup avait employée pour me rassurer, ni les caresses expertes qui m'avaient donné tant de plaisir. J'étais prête à le revoir ; ma peau et mon corps le désiraient, mais pas dans ces conditions-là : plutôt qu'une punition sévère et douloureuse, une douce initiation aux plaisirs sadomasochistes m’aurait bien tentée…
N’y tenant plus, un jour je lui écrivis :
Je pense souvent au bon moment que nous avons partagé, à la douceur et la sensualité que tu as employées pour me séduire, au plaisir intense que tu m'as donné. J'aurais aimé découvrir un peu plus tes penchants pour la domination, en douceur et sensualité.
Il sauta sur cette occasion inespérée de me revoir, et nos échanges sur Skype se poursuivirent, de plus en plus chauds. Nous nous excitions mutuellement, et plus d’une fois il m’avoua être en érection en lisant mes paroles osées tandis que moi, de mon côté, j’ai dû admettre que bien souvent ma petite chatte coulait d’un désir qui allait grandissant.
Je lui ai demandé de quelle manière il comptait m’initier en douceur au sadomasochisme ; je ne connais rien à ce domaine si particulier de l’érotisme, à part être immobilisée par de doux liens : ses chaînes pourraient m’apporter de nouvelles sensations, certainement intéressantes.
Un peu anxieuse au sujet de ce qu’il pourrait me proposer de plus hard – mais curieuse de connaître mes propres limites – je lui demandai quel serait son désir le plus fou. Sa réponse me plut beaucoup : « Que je t'amène à réclamer toi-même d'aller encore plus loin dans des délires sensuels. » Il précisa toutefois qu’il n’en dirait pas plus sur ce qu’il comptait me faire subir afin de ne pas me priver de l’effet de surprise : c’est pourquoi il m’avertit que mes yeux seraient recouverts d’un bandeau.
J’imaginais déjà les situations les plus folles – les plus terrifiantes aussi – comme le fait de ressentir sur ma peau l’effleurement d’un objet métallique qui pourrait être la lame d’un couteau ; un frisson me parcourut et un soupir profond s’exhala de mes lèvres alors que j’imaginais cette lame glacée entrer en contact avec mes zones érogènes…
Oui, j’allais me mettre dans une situation dangereuse en me livrant entièrement à un homme qui tiendrait ma vie entre ses mains ; mais cet homme, c’est Lioubov, dont je connais l’immense tendresse : il serait bien incapable de faire du mal à qui que ce soit ! C’est donc tout naturellement que je lui écrivis « Je te fais confiance. »
Nous décidâmes de nous retrouver le jeudi suivant, 27 octobre, sur le parking où il avait garé son camping-car quatre années plus tôt ; il est situé en bordure d’une forêt où se trouvent d’anciens remparts qui comportent des grilles qui font penser à des barreaux de prison : l’endroit serait idéal pour nous livrer à des jeux pervers.
Lioubov exigea que je sois vêtue d’une minijupe afin d’accéder facilement au « trésor que je cache entre mes cuisses » (ce sont les mots qu’il a employés) et que je ne devrai porter aucun sous-vêtement. Bien entendu, j’allais tout faire pour le mettre en appétit ; un féroce appétit de loup ! Il précisa également : « Ma voiture est une C5 gris métallisé. Tu y prendras place sans dire un mot. En guise de « bonjour », tu ouvriras ma braguette, en extrairas ma verge et me suceras jusqu'à ce que ta bouche soit remplie de mon sperme. Sperme que tu avaleras, cela va de soi. »
Son ordre me fit frissonner de plaisir. Une envolée de papillons caressa mon ventre. Mon clito se dressa. Mon vagin se contracta délicieusement. Un filet de mouille s'écoulait déjà de ma vulve… Je me mis à imaginer ouvrir son pantalon, prendre sa douce verge encore molle et brûlante entre mes doigts pour déposer un délicat baiser sur l'unique œil de son gland.
« Son odeur de mâle m'enivre… Je prends doucement son gland entre mes lèvres et fais glisser lentement son sexe jusqu’au fond de ma bouche. Son gland caresse l'entrée de ma gorge. Je retire très lentement sa verge jusqu’à ce que mes lèvres se resserrent autour du gland, que je suce en le savourant comme la plus délicieuse des friandises. Son sexe durcit encore plus dans ma bouche. Je l'en sors, admire mon œuvre, caresse le gland de la pointe de ma langue, puis je l'aspire d'un trait jusqu'à la garde. Le gland gonflé bute sur mon palais, puis glisse dans ma gorge. » En imaginant cela, je me souviens des longs hurlements de plaisir de Lioubov en pleine extase, quatre ans plus tôt.
« Son sexe gonfle encore plus dans ma bouche tandis que mes lèvres glissent le long de sa hampe, son gland tressaute entre mes lèvres, puis de longues giclées de sperme brûlant et épais inondent ma bouche. Je le garde quelques secondes en le suçant encore affectueusement, puis j'avale discrètement sa semence au délicat arrière-goût de noisette. Je relève la tête, fière de l'avoir transporté de plaisir. Ses yeux brillent encore de bonheur, son souffle est saccadé… »
L’arrivée d’un message me tire de mes rêveries :
Il nous reste une semaine avant de nous rencontrer : durant cette période, je t'interdis tout rapport sexuel avec ton mari, et même de te masturber.
« Il est fou ! Pour moi, c'est un besoin aussi vital que celui de manger ! »
Je ne suis pas sûre de pouvoir tenir…
C'est la condition sine qua non, soumise ! D'ici là, nous resterons chaque jour en contact via Skype, Jennifer. À demain.
Je suis impatiente de te lire. À demain.
Et n’oublie pas ; j'ai dit : interdiction de te masturber ! Je veux que tu sois assoiffée de sexe pour le 27 !
Le grand jour est arrivé. Le temps est frisquet et humide ; je tremble de froid et de nervosité. La nuit m'a semblée très longue, agitée de fantasmes fous et pervers. Tout en cheminant, je frotte mes cuisses l'une contre l'autre. Cela fait se dandiner mes fesses de façon très coquine mais me permet aussi de taquiner mon clito entre mes lèvres. Mon string est déjà tout trempé.
Je repère la voiture de Lioubov sur le parking ; mon cœur s'emballe, ma minette se liquéfie. Mes fesses se trémoussent sous son regard lubrique. C’est alors qu’une idée très coquine me passe par la tête… Je m'approche de sa C5, ouvre mon manteau et, penchée en avant, j’abaisse mon décolleté pour exposer mes seins devant la vitre fermée du véhicule ; le regard qu’il me lance m'enflamme. Désirant l’allumer encore plus, je lui tourne le dos, me cambre, relève lentement ma jupe et frotte sensuellement mes fesses contre la vitre glacée.
Je tourne mon visage vers lui pour lui faire un clin d'œil, rabaisse ma jupe, contourne le capot en ondulant du cul, puis j'ouvre la portière et m'assieds silencieusement à côté de Lioubov.
Comme il me l'a ordonné, je me penche pour être au niveau de sa ceinture et je descends lentement sa braguette.
— Stop ! Que fais-tu ?
Je relève la tête, les yeux écarquillés d’étonnement.
— Je dis bonjour à ton meilleur ami, je réponds avec un sourire coquin.
— Eh bien non. Première leçon, ma belle soumise : la frustration. Tu avais envie de me sucer la queue ? Allez, réponds !
— Oui, j'en ai très envie…
— Ce sera pour plus tard ; une récompense si tu te comportes en bonne petite soumise. Tu sauras que le désir s'accroît lorsqu'il ne peut être satisfait immédiatement. Allez, sors de la voiture et va chercher le gros sac qui se trouve dans le coffre !
Lorsque je sors de la voiture, je fais exprès de relever ma jupe sur mes fesses. L’ouverture du coffre me fait découvrir un gros sac de sport noir. Un frisson me parcourt tandis qu’une pensée me traverse l'esprit : « J'espère qu'il ne prévoit pas de m'enfermer dedans pour me kidnapper… » En effet, je suis assez petite pour pouvoir y entrer.
Je le prends par les anses ; son poids imposant me surprend.
— Alors, ça vient ? Il te faut combien de temps ?
— La frustration fait monter le désir, tu viens de me le dire, et la patience encore plus ! je lui réponds sur le ton de la rébellion.
— Impertinente ! Tu vas comprendre de quel bois je me chauffe ! Gare à tes fesses…
Je referme le coffre et retourne m'asseoir à l'avant, le sac sur les cuisses.
Un long soupir de désir s'échappe de mes lèvres.
— Ouvre-le, et passe-moi la cravache.
Je la lui tends.
— Allez, dehors. Tu vas me montrer l'endroit que tu as choisi. Bien entendu, c'est toi qui portes le sac. Il est lourd, hein ? Si tu savais ce qu'il renferme…
J'en ai eu un petit aperçu en l'ouvrant ; cependant, je préfère ne pas y penser. Je lui fais confiance : même si tous ces instruments me terrifient, Lioubov m'a promis de s'en servir avec douceur. Je passe la sangle du sac sur mon épaule et prends la direction du bois.
S'il y a des promeneurs, notre couple risque d'attiser leur curiosité…
Des voitures se garent sur le parking : certainement des gens qui vont au cabinet médical, au conservatoire édifié récemment, ou bien au gymnase ; des bâtiments qui n'étaient même pas encore en projet de construction quatre ans auparavant, lors de notre première rencontre.
Lioubov passe l'extrémité de sa cravache sous ma minijupe et la fait remonter jusqu'à découvrir mes fesses.
— Et ça, qu’est-ce que c’est ? s’énerve-t-il en remarquant la ficelle à peine perceptible de mon string, pourtant bien enfouie dans ma raie culière.
— C’est… c’est un string, fais-je avec une innocence feinte.
— Et alors, tu as déjà oublié ce que je t’ai ordonné, petite tête de linotte ?
— Euh… (je fais semblant de chercher, car si j’ai mis un string, c’est pour le provoquer).
— Pas de sous-vêtements !
À ces mots, il sort d’une poche de son blouson un couteau à cran d’arrêt. Avec un claquement métallique, la lame se déploie, étincelante sous les rayons du soleil automnal. Avec un sourire sadique, il l’applique contre la peau de ma cuisse et remonte lentement en direction de mon entrejambe. « Mon Dieu ! Que va-t-il me faire ? Il ne va quand même pas me… » Mon interrogation s’interrompt en même temps que mon angoisse lorsque je sens la lame passer sous la cordelette de mon string et la trancher d’un seul coup. Lioubov s’empare du trophée et l’agite sous mon nez.
— Deuxième leçon : l’obéissance absolue !
Je lance un regard inquiet en direction des voitures… Des voisins, peut-être ? Ma réputation d'épouse fidèle risque d'en prendre un coup !
— Troisième leçon : la honte ! m’annonce-t-il.
« Honte, moi ? S'il savait toutes les cochonneries que je fais en public… » souris-je en mon for intérieur. Mais sans me laisser le temps d’évoquer ces souvenirs scabreux et tellement excitants, il s’énerve :
— Allez, plus vite, soumise ; le temps nous est compté. Tu crois que j’ai fait 1400 kilomètres pour te voir te balader sur un parking ? Mène-nous à cet endroit dont tu m’as parlé.
En disant cela, il commence à tapoter mon fessier avec la claquette de sa cravache. Oh, pas très fort, mais suffisamment pour me stimuler agréablement.
Je fais exprès de passer sous un lampadaire doté d'une caméra de télésurveillance (je sais, pour l'avoir entendu de la bouche de mon mari, que l'agent de la police municipale chargé de la surveillance apprécie de voir des couples s'exhiber volontairement juste au-dessous d’elle), puis je prends la direction d'un sentier qui s'enfonce dans les sous-bois.
Après quelques dizaines de mètres, nous nous trouvons face à un monument aux morts ; sur notre droite, d’anciens remparts avec des grilles semblables à celles des prisons qui me font fantasmer. Lioubov m'ordonne de m'agripper aux barreaux en leur faisant face ; ils sont glacés, dans mes petites mains. Il sort quatre chaînes et quatre cadenas de son sac et s’en sert pour entraver mes poignets – le froid du métal me fait frissonner – puis il écarte mes jambes, et fait de même avec mes chevilles : je me retrouve écartelée comme une étoile de mer ; seule ma tête est libre de se mouvoir.
Je me retourne vers lui ; il tient quelque chose de sombre entre ses mains : il s’agit d’une cagoule faite d’une matière extensible, certainement du vinyle.
— Il y a deux ouvertures au niveau des narines : tu pourras respirer. Il y en a une autre pour la bouche, mais je destine celle-ci à un autre usage… ricane-t-il sur un ton sardonique.
Il l’installe sur ma tête et zippe la fermeture. Tout d’abord, je panique un peu car je suis totalement aveuglée et je crains de m’étouffer, mais j’arrive à respirer à peu près normalement. L'adrénaline déverse une chaleur enivrante dans mes veines.
Un objet effleure le galbe de mes fesses : je reconnais le cuir de la cravache. Ma peau se met à frissonner sous les caresses que Lioubov applique avec cet objet ; je commence à soupirer de plaisir lorsque, sans crier gare, la claquette s'abat sur ma peau tendre, me faisant gémir de douleur. Mes mains agrippent fortement les barreaux à m'en faire mal et mon corps se tend contre eux. Mes fesses se contractent dans l’attente du coup suivant, mais les caresses sensuelles reprennent ; je me détends. La cravache s'abat encore ; cette fois, la douleur est piquante, désagréable sur l'instant, mais pourtant une onde électrique me traverse, reliée à mes terminaisons nerveuses : entre mes cuisses, c'est une folie brûlante. Ma chatte est trempée, mon clito dressé. Je ne comprends pas pourquoi mon corps aime ces mauvais traitements.
Soudain, j’entends des pas – ou plutôt une légère foulée – qui se rapproche de nous ; un joggeur, certainement : ils sont assez nombreux dans ce secteur. « Il va me voir ! Que vais-je pouvoir faire, ainsi entravée ? Heureusement, il ne pourra pas me reconnaître, avec la cagoule qui me recouvre la tête. » Les pas s’éloignent « Ouf ! » mais ils s’arrêtent, puis se rapprochent en ralentissant. Une voix masculine se fait entendre :
— Eh bien, si je m’attendais à ça… On ne s’ennuie pas, d’après ce que je constate !
J’entends Lioubov lui répondre :
— C’est un gentil petit animal dont j’entreprends le dressage. Elle est encore un peu rétive, mais entre des mains expertes, je pense qu’elle va s’améliorer rapidement.
La conversation s’engage entre les deux hommes :
— Elle a vraiment un beau cul, cette petite…
— De première qualité ! Et ce n’est qu’une gamine : elle a 36 ans de moins que moi.
Je suis d’abord choquée par ces propos car ils parlent de moi comme d’un bétail ; pour eux, je ne suis qu’un morceau de viande destiné à assouvir leurs envies les plus perverses. Pourtant, cette situation m’excite et je mouille encore plus ; à présent, mon liquide intime suinte le long de mes cuisses.
— Avez-vous remarqué qu’elle mouille abondamment, cette jeune cochonne ?
— Je vois ça, en effet ; ça me fait bander. Est-ce que je peux en profiter ?
— Oui. Mais seulement avec les yeux ; pas touche !
— Est-ce que je peux au moins me masturber ? Je suis trop excité de voir ses lèvres pendouiller ainsi entre ses cuisses. Putain, quelle chatte magnifique !
— C’est vrai que ma soumise a des lèvres exagérément développées ; pour moi, c’est un avantage prédominant. Alors, si vous voulez rendre hommage à son cul et à sa chatte, oui, je vous autorise à vous soulager.
À présent, Lioubov s’adresse à moi :
— Puisque tu ne peux rien voir, je vais te décrire la scène. Ce jeune homme vient d’abaisser son short, et… mon Dieu ! Quel engin ! Il a une bite énorme ! Il se branle à quelques centimètres de ton cul ; si tu te reculais à peine, tu pourrais toucher ce mandrin exceptionnel…
Je tortille du cul pour entrer en contact avec ce membre que Lioubov me décrit avec complaisance, mais mes efforts restent vains. Ma frustration augmente encore d’un cran… Derrière moi, j’entends les ahanements du joggeur et ses gémissements :
— Mmmm… Ah, quel cul, cette salope ! Aaah, je vais décharger… Oui… Oui !
J’entends distinctement les impacts de ses giclées sur le sol. Quelle quantité ! Dommage qu’il ne m’ait pas mis tout ça dans la gorge, moi qui suis si friande de sperme…
Derrière moi, au bout d’un moment les halètements s’apaisent. L’inconnu repart après avoir remercié chaleureusement Lioubov ; j’entends ses foulées s’éloigner. Nous sommes à nouveau seuls.
— Alors, ma belle, ça t’a excitée ? Ne me dis pas le contraire : je vois tes cuisses toutes luisantes de cyprine. Tu mouilles pour un étranger ? Tu ne dois le faire que pour moi. Quatrième leçon : tu n’auras qu’un seul Maître ! Et je vais faire entrer ça dans ta charmante petite tête.
Quelques instants plus tard, je sens un contact froid sur l’extérieur de ma cuisse droite ; un contact piquant, comme si plusieurs pointes se déplaçaient sur ma peau en remontant en direction de mes fesses. La sensation est curieuse ; légèrement douloureuse, mais pas vraiment désagréable. À présent, les picotements redescendent sur ma jambe, passent à l’autre et remontent à l’intérieur de ma cuisse gauche en direction de ma vulve ruisselante. Au moment où les pointes vont atteindre mon clitoris dressé dans l’attente de cette caresse perverse, un coup sec cingle mes fesses. Je ne peux retenir un gémissement de douleur, mais surtout de frustration : j’étais sûre que j’allais jouir immédiatement au contact des pointes de cet instrument diabolique sur mon petit bouton en érection. Quel sadique !
Les coups de cravache cinglent toujours mes fesses qui se mettent à me cuire presque intolérablement, mais curieusement la douleur passe et le calme m'envahit. Seule demeure une excitation hors du commun. L’instrument de torture cesse de s’abattre, et c’est ce que je suppose être sa claquette qui vient jouer avec les lèvres déployées de ma vulve. Je me détends et apprécie ces douces caresses chatouilleuses. Un délicieux frisson de désir me traverse, alors je tends mon postérieur autant que possible.
Je sens une caresse sur mes fesses ; une caresse humide. Oui, c'est bien une langue qui vient atténuer les picotements causés par la cravache. Cette langue descend un peu pour s'insinuer entre mes grandes lèvres qui bâillent de désir, puis je sens une bouche se refermer sur elles pour les aspirer tandis ce cette langue malicieuse se met à en caresser l'intérieur. Je soupire de plaisir ; de délicieux frissons parcourent ma peau. Une excitation, aussi légère qu'une caresse de papillon, contracte mon ventre. Je me concentre sur ces sensations brûlantes et bienfaitrices. Un long filet de mouille s'écoule de mon coquillage, tellement abondant que mon doux tortionnaire ne peut l’avaler en totalité.
Averti par son intuition – ou peut-être par sa longue expérience des femmes – Lioubov arrête son cunni juste avant que je jouisse. Je suis déçue, terriblement déçue ; mais peut-être est-ce en rapport avec la frustration dont il m'avait parlé lors de mon arrivée ? Cependant, ma déception ne dure pas longtemps car presque aussitôt je sens quelque chose se frotter contre la corolle de mon anus ; je comprends qu'il s'agit de la verge de Lioubov lorsque son gland passe la barrière de mon muscle plissé.
Je suis tellement excitée qu'il n'a que quelques va-et-vient à effectuer pour me faire éclater dans un orgasme intense. Sans un mot, il se retire et me détache. L'ordre tombe, sec :
— À genoux !
Le corps encore tremblant de cet orgasme inattendu, la tête lourde et le regard troublé, je m'agenouille dans l'herbe mouillée par la pluie de la nuit. La sensation, d'abord désagréable, devient excitante : en effet, la pelouse touffue chatouille l'intérieur de mes cuisses, une zone érogène très sensible.
— Maintenant, tu peux regarder.
Sur ces paroles, il me retire la cagoule. Sous mes yeux, le gland gonflé de Lioubov se dresse ; j’y dépose un doux baiser, lèche sa hampe sur toute sa longueur, taquine ses bourses de la pointe de ma langue et remonte lentement jusqu'à son gland que j'absorbe délicatement entre mes lèvres serrées, puis j’aspire son sexe profondément dans ma bouche jusqu'à la garde. J'apprécie le goût particulier de sa verge que je suce avec gourmandise comme un enfant le ferait avec un sucre d'orge. Le contact de sa peau sur ma langue est extrêmement érotique.
Je lève les yeux vers le visage de Lioubov : son regard est troublé, ses traits tendus dans l’attente de l’explosion imminente. Sa vigueur m'impressionne ; après tout, à 70 ans, il est encore plus âgé que mon père.
Je retire sa hampe de ma bouche jusqu'au frein – elle est brillante de salive – puis je l'aspire entièrement d'un coup sec. Lioubov gémit. Son gland chatouille ma gorge. Je recommence plusieurs fois. Il gémit de plus en plus fort. Je suce vigoureusement sa verge, mes yeux fixés sur les siens. Ses gémissements deviennent des cris. Ses mains empoignent mes cheveux. Son bassin accompagne les va-et-vient de ma bouche. Mes lèvres gonflées s'engourdissent. Il pousse des hurlements tandis que sa verge grossit encore dans ma bouche et que d’épaisses giclées de sperme viennent tapisser ma langue. Je le suce encore un peu avant d'avaler cette crème onctueuse qui me laisse un délicat arrière-goût dans la bouche, puis je lèche sa hampe et son gland jusqu'à ce qu'ils redeviennent luisants de propreté.
— C’est bien, mais n’oublie pas que tu dois aller t’occuper de tes enfants. Mais avant de partir, juste un petit détail…
Il passe une main entre mes cuisses et remonte jusqu’à mon entrejambe. Je sens un pincement douloureux sur mon clitoris.
— Juste un petit accessoire pour que tu te souviennes de moi. Et interdiction totale de l’enlever avant ton retour ! À tout à l’heure, ma belle.
Je le regarde avec une expression implorante dans le regard, mais il a déjà allumé une Malboro et fait demi-tour pour se diriger vers sa voiture.
De retour chez moi, je me change rapidement en mère respectable et aimante. Ma fille cadette rentre cinq minutes plus tard ; en apparence, je suis celle qu'elle connaît, mais intérieurement mon corps bouillonne encore des plaisants sévices subis. Je tente de me concentrer sur sa voix pendant qu’elle me raconte sa matinée mais je suis envahie par des souvenirs indécents qui me troublent, et c’est distraitement que je lui sers son repas ; personnellement, je n'ai pas vraiment faim : mon corps est encore assoiffé de sexe. Je suce frénétiquement ma langue qui a gardé le goût du sperme de Lioubov.
Ma fille aînée rentre quinze minutes plus tard ; elle se met à table et me raconte des anecdotes sur ses copines, ses dernières blagues. La routine, quoi… Mes yeux surveillent l'heure. Je suis impatiente de revoir Lioubov. C'est ma journée de vacances, un jour où je ne suis ni maman ni épouse.
Dès que mes filles reprennent le chemin du collège et de l'école, je pars retrouver Lioubov sur les lieux de nos péchés adultères.
Lorsque j’y arrive, il est assis sur un muret à quelques mètres de sa voiture, une cigarette à la bouche. J’accentue de façon provocante les ondulations de mes hanches. Son regard me brûle, les palpitations de mon cœur s'accélèrent, et j’ose lui poser la question qui me tient à cœur :
— Qu'est-ce que tu as accroché à mon clito et qui me picote ?
— Il s'agit d'une petite pince équipée de minuscules dents. Elle délivre en permanence un infime courant électrique. Intéressant, n'est-ce pas ? Ça t'a plu ?
— Oh oui ! J’ai beaucoup apprécié – et j’apprécie encore – la douce chaleur et les picotements qu’elle diffuse. Cela fait deux heures que mon clitoris est en érection et que mon vagin ne fait que se contracter et se dilater à m’en faire mal !
— En effet, tu as l'air d'être bien excitée, Jennifer… De quoi as-tu envie ?
C’est sur un ton implorant que je lui avoue :
— J'ai envie d'être prise, là, tout de suite.
Lioubov ne répond pas immédiatement ; il semble réfléchir, puis il me dit :
— J'y consens. Mais en contrepartie, tu accepteras tout ce que j'aurai envie de te faire pendant les quelques heures qu'il nous reste à passer ensemble. D'accord ?
— D'accord.
— Sans la moindre hésitation ?
— Je le promets.
— Tu ne sais pas à quoi tu t'engages, jeune fille… rétorque-t-il sur un ton sardonique en affichant un air inquiétant.
Je déglutis péniblement. Mon sang se glace, mes genoux tremblent.
— Euh… finalement, je ne suis pas si pressée, dis-je d'une petite voix.
— Tu n'as donc plus envie de soulager cette pauvre petite chatte en ébullition ?
— En fait, si, mais je crains ce que tu as envie de me faire.
— Bon. En attendant, je t'autorise à te caresser, devant moi… mais aussi devant tous ceux qui pourraient passer sur ce parking. Allez, monte dans ma voiture et assieds-toi, les jambes à l'extérieur.
Obéissante, je m'assieds sur le siège passager, les cuisses ouvertes, mes pieds reposant sur le sol. Comme je n’ai pas remis de string, il m’est facile d’atteindre ma vulve liquéfiée et d’en écarter largement les lèvres. Au moment où je commence à les caresser lentement, Lioubov m’ordonne :
— Stop ! Enlève la petite pince de ton clito et pose-la dans le vide-poches.
Déçue, je lui obéis, puis ma main revient sur les lèvres ouvertes de ma vulve. Mes doigts les caressent légèrement puis viennent effleurer mon clitoris toujours dressé ; un soupir de désir s'échappe de ma bouche entrouverte. Pour exciter Lioubov, je lèche mes doigts gluants en lui lançant un regard coquin. C’est à ce moment-là que j’entends des pas s’approcher en faisant crisser le gravier du parking. J’hésite à poursuivre mes caresses, mais heureusement la personne passe de l’autre côté de la voiture et s’éloigne ; je vais pouvoir reprendre ma masturbation.
Je dessine de petits cercles sur mon clito. Mon vagin grand ouvert sécrète de longs filets de nectar. Une bosse intéressante étire le pantalon de Lioubov. Je suis excitée de le voir me désirer… Des gémissements, presque des cris s'échappent de ma bouche. Ma chatte en chaleur émet des clapotis indécents. Mon plaisir devient brûlant. Des ondes électriques parcourent mon corps. Je suis sur le point de jouir…
C’est là que je les vois ! Un couple de personnes âgées arrive en discutant, ne s’apercevant de rien. Ils vont passer entre Lioubov et moi ! Ils ne peuvent pas ne pas me voir… Que faire ? Le plaisir est déjà là ; la vague qui va m’emporter est imminente. Elle monte, monte de plus en plus… Alors que le couple va passer devant moi sans avoir remarqué quoi que ce soit, mon corps tremble, se tend, et un orgasme démesuré, amplifié par l’exhibition involontaire que j’offre me fait crier de jouissance tandis que mon vagin s'ouvre et se referme frénétiquement comme s'il se faisait pénétrer. Mon nectar s'écoule abondamment entre mes fesses écartées. Les vieillards, inquiétés par mes cris, s’immobilisent et tournent la tête dans ma direction.
— Eh ben, Georgette, t’as vu ça ?
— Elle s’embête pas, la gamine ! Ah, ça me rappelle notre jeunesse… Dis, Marcel, tu ne te souviens pas de nos fredaines ?
Il ne répond pas, mais son regard reste fixé pendant un long moment sur mes cuisses écartées qui dévoilent impudiquement ma vulve aux longues lèvres qui dégoulinent de cyprine. C’est à regret qu’il détourne les yeux de mon entrejambe et repart, une main posée sur les fesses de son épouse. J’espère que mon exhibition va leur donner un regain de libido !
Je reste un long moment à essayer de calmer ma respiration haletante.
— Alors, ma coquine, tu as bien joui ? Mais le plaisir que tes doigts viennent de te procurer n'est qu'un avant-goût de ce qui t'attend.
— J'imagine que tu me réserves de sacrées surprises… mais c’est vrai que tu as eu deux heures pour y réfléchir.
— En effet ! Je vais t'attacher à un arbre pour profiter à loisir de ton corps. Allez, suis-moi !
Lioubov attrape son sac à malices, y place mon sac à main, passe la sangle sur son épaule et m'empoigne le bras pour m'entraîner en direction des frondaisons. Dès que nous sommes à l'abri des regards, il s'arrête et m'ordonne :
— À poil.
Je me raidis. Son visage est inexpressif : il attend sérieusement que je me déshabille ! Mon cœur s'emballe, mes mains tremblent. Je déboutonne lentement mon chemisier – un bouton à la fois – puis je le fais glisser et le tends à Lioubov. Les fesses cambrées devant lui, je descends le zip de ma jupe qui tombe à mes pieds. Faussement naïve, je me plie en deux pour lui exposer ma raie et mes orifices offerts lorsque je la ramasse, puis j'enlève mes bottes. Enfin je fais rouler le bas de ma jambe gauche de la cuisse aux orteils en lui lançant un regard espiègle, et je fais de même sur l’autre jambe.
Le froid hivernal mord ma peau ; le tapis de feuilles rousses pique mes pieds nus.
— Parfait… Tu es une bonne petite chienne bien obéissante. C'est donc comme une chienne que tu vas me suivre : au bout d'une laisse.
Alors qu’il place mes vêtements dans son sac, je me permets une suggestion :
— Regarde dans mon sac à main : j'ai apporté ce qu’il faut.
Il en extrait une laisse métallique dont une extrémité est agrémentée d'un petit fouet et d'un grelot. L'intérieur du collier est garni de picots. Il me le passe autour du cou et s'empare de la chaîne à laquelle il donne un coup sec.
— À quatre pattes, ma chienne !
Je fronce les sourcils en regardant le sol ; une grimace me tord la bouche : à quatre pattes, des épines et des petits cailloux meurtrissent mes mains, mes genoux et mes pieds. Ma peau extrêmement sensible va conserver des marques… Remarquant mon hésitation, Lioubov me donne un coup de fouet sur les fesses, juste assez fort pour provoquer une douleur cuisante.
— Avance !
Je progresse très lentement en posant chacun de mes membres avec précaution afin de ne pas me blesser.
Pour moi, c’est un vieux fantasme que je réalise enfin aujourd’hui ; mais là, sous les arbres, ce n'est pas du tout excitant. Heureusement, le chemin débouche rapidement sur une pelouse dont les brins d'herbe humides caressent ma peau et me chatouillent, formant un doux tapis sous mes mains, mes genoux, mes jambes et mes pieds.
Lioubov me donne régulièrement des coups de fouet bien secs sur les fesses ; les claquements sont accompagnés des tintements du grelot et de mes petits cris de douleur. Mon corps frissonnant de froid et d'excitation frémit à chaque coup reçu. Le collier pique mon cou. De délicieuses décharges électriques irradient mon corps.
Mon « maître » doit avoir une vue privilégiée sur mes orifices offerts, et plus particulièrement sur ma chatte qui émet des bruits indécents alors que son nectar s'écoule sur l'intérieur de mes cuisses. Mon clito est dressé entre mes lèvres tandis que l'air frais caresse sensuellement l'entrée de mon vagin dilaté. J'imagine secrètement être découverte par des inconnus. Cette idée m'excite tandis que nous pénétrons dans une zone boisée…
Soudain, au détour du sentier, nous sommes surpris par l’arrivée inopinée d’une jeune femme en leggings et baskets qui promène son chien ; ou plutôt c'est lui qui la promène : un énorme dogue allemand tirant au bout de sa laisse une petite blonde toute fluette qui ne doit même pas faire la moitié du poids du chien. Stupéfaite par notre curieux équipage, elle s'immobilise sur place, bouche bée, à quelques pas de nous.
— Magnifique chien que vous avez là, intervient Lioubov pour briser la glace.
La blonde, essayant de reprendre contenance, répond :
— Euh… oui ; c'est un dogue allemand, il est tout juste adulte. Mais… quelle étrange chienne vous avez, Monsieur… C'est quelle race, au juste ?
— Il s'agit d'un magnifique spécimen de Canis Belfortiensis.
— Ah…
Pendant la discussion, le dogue tire sur sa laisse pour s'approcher de moi ; il se met à me renifler… Sa truffe froide et humide me fait frissonner. Il lèche mon visage. Sa taille m'impressionne, je n'ose pas bouger. Maintenant, il renifle mes fesses, lèche le nectar qui tapisse mes cuisses, puis sa langue douce et chaude remonte jusqu'à ma chatte toute trempée pour la lécher. Cette langue animale me fait mouiller, ça m'excite. Mon cœur qui tambourine agite mes seins aux tétons durcis. Mes joues sont en feu. Je tends mes fesses à ce mâle ; il a compris : il lèche mon petit trou.
Je regarde la maîtresse du chien : elle reste silencieuse, mais son regard brille d'excitation.
Je lance un coup d'œil en direction de Lioubov qui, très excité par la situation, tente discrètement de donner un peu d'espace à sa verge comprimée par son pantalon. Le regard de la jeune femme passe alternativement de son chien – qui essaie à présent de me grimper dessus – à la bosse que forme le sexe de Lioubov. Les pattes du chien m’entourent fermement la taille, et il donne déjà de puissants coups de reins. Je suppose qu'il doit souvent saillir sa maîtresse humaine… Personne ne vient à mon secours ; au contraire, Lioubov enroule plusieurs fois ma laisse autour de sa main pour me maintenir immobile au plus près de lui. Je n'ai pas le choix : je vais être prise comme une vraie chienne. Cette pensée me fait mouiller.
Soudain, je sens un bout de chair pointu, tendre mais dur, caresser mes fesses. Il s'insinue dans ma raie. J'ajuste ma position, relève un peu plus les fesses. Le sexe du chien pénètre d'un coup sec mon vagin lubrifié ; la surprise me fait crier de plaisir. L'animal me pénètre sauvagement en profondeur, me faisant crier au rythme de ses va-et-vient effrénés. J’en frissonne… Au creux de mon ventre, mon plaisir devient brûlant avec cette verge qui s'active efficacement sur mon point G. Je me sens mouiller abondamment sur son sexe, et un orgasme foudroyant me traverse. La verge animale est éjectée, un flot de nectar s'échappe de ma vulve. Mon corps tremble violemment… Je comprends que je viens de vivre ma première éjaculation féminine, mais la verge du chien s'insère à nouveau brusquement en moi et je jouis une fois de plus alors que les va-et-vient bestiaux continuent de plus belle.
Subitement, le membre du chien s'immobilise, profondément ancré en moi. Mon vagin se contracte et se relâche au rythme de ma respiration haletante. Au-dessus de moi, le chien est essoufflé et sa bave coule sur mon dos. Son sexe émet de petites vibrations très agréable au fond de mon vagin, et je sens des jets de sperme tapisser ses parois.
Divinement harcelée par ce membre infatigable, je lève les yeux pour voir comment réagissent les propriétaires des deux animaux lubriques que nous sommes, le dogue allemand et moi. Je ne suis presque pas étonnée de voir la jeune femme agenouillée devant Lioubov, en train de lui téter le gland.
La verge encore raide du chien se retire brusquement de mon vagin ; un filet de sperme et de mouille s'écoule de mon orifice dilaté. J'abaisse mon fessier, mais à ce moment-là le dogue donne un brusque coup de reins et son sexe lubrifié glisse d'un trait dans mon petit trou offert. Je laisse échapper un cri de surprise ; la pénétration vive et profonde me transporte de plaisir mêlé d'une petite douleur. Le chien me sodomise sauvagement. Son sexe me lime profondément sur un rythme effréné. Les yeux mi-clos, je frissonne de plaisir ; une douce chaleur irradie mon ventre. Mon anneau se resserre sur cette verge raide et pointue. Mon plaisir s'intensifie, mes cris deviennent des hurlements. Le chien me fait jouir ! De longs filets de nectar s'écoulent abondamment de ma chatte jalouse.
L'animal continue ses va-et-vient bestiaux. Je jouis à de nombreuses reprises. Ma gorge, asséchée par mes hurlements, s'irrite et me fait tousser. Le membre du chien me pénètre plus profondément encore, puis s'immobilise. Je sens de longues giclées de sperme me remplir tandis que son sexe vibre agréablement au fond de mon ventre, puis le chien me libère, lèche le filet de sperme qui s'écoule de mon petit trou et le nectar qui s'échappe de mon vagin. Je jouis rapidement une fois de plus sur sa langue douce et coquine.
Alors que je pense qu’il en a assez, il se place devant moi ; ses pattes attrapent mes flancs, son long sexe rouge-violacé encore en érection pointe en direction de ma bouche. Le chien donne des coups de reins : sa verge tente de pénétrer mes lèvres fermement closes car je refuse d'être prise par la bouche. Je regarde son sexe se frotter sur mon visage ; des giclées de sperme s'en échappent régulièrement, tapissant mes joues, mon nez et mes lèvres.
Excitée, je lèche timidement le sexe tendu : il est très doux, son sperme est agréablement salé. Emportée par ma gourmandise, je le laisse s'insérer entre mes lèvres. Comme je m'y attendais, la verge pénètre ma bouche en profondeur ; un hoquet lui permet d’entrer entièrement. Ses va-et-vient brutaux m'étouffent, me laissant peu de temps pour reprendre mon souffle. Je ne peux quitter des yeux cette belle verge brillante de salive qui s'active dans ma bouche. Le membre sécrète régulièrement des filets de sperme sur ma langue qui se mélangent à ma salive et dégoulinent sur mon menton.
Au-dessus de moi, le chien halète, sa bave coule dans mes cheveux et sur mon dos. Il prend son pied : ma bouche a l'air de lui convenir ! Ma chatte coule encore, toujours en chaleur. Quelle gourmande, celle-là… vraiment insatiable ! Je suis tellement absorbée par ma fellation contre nature que j'en oublie presque que je ne suis pas seule. Que deviennent Lioubov et la jeune femme ? Comme le ventre du chien qui vient s’écraser contre mon visage m'empêche de les voir, j'incline ma tête sur le côté.
La blonde n’est plus agenouillée, mais accroupie devant Lioubov ; sa main s’active entre ses cuisses écartées tandis que ses lèvres glissent le long de la verge. Elle doit s’astiquer le bouton… Mon initiateur se laisse faire, les yeux clos, tout à son plaisir. Mais lorsqu’il commence à haleter, il repousse la tête de la jeune femme et lui dit :
— Ça va comme ça ; c’était très agréable, mais je réserve mon sperme à ma petite chienne.
Déçue – et frustrée car ses caresses ne l’ont pas menée jusqu’à l’extase – elle se relève.
— Pourtant, je ne vais pas vous laisser sur votre faim. Allez, ma chienne, viens là ! dit Lioubov en tirant sur ma laisse pour m’amener face à la vulve ruisselante de la jeune femme. Lèche !
Je délaisse à regret la verge du chien et enfouis mon visage dans l’entrejambe moite. Ma langue déniche le clitoris dardé que je suce en alternance avec des caresses de ma langue le long de cette fente humide qui exhale un parfum enivrant. Je me gorge du suc féminin qui s’écoule dans ma bouche. Tout à coup, je sens des mains se poser derrière ma tête et me plaquer contre cette vulve sur laquelle je m’acharne, étouffant presque dans ses replis suintants. Un long gémissement s’élève au-dessus de moi : la blonde vient de jouir.
La laisse me tire vivement en arrière ; je vois la jeune femme pantelante, les yeux dans le vague, encore sous l’effet du plaisir que je viens de lui procurer.
— Allez, en route ! Au plaisir, Mademoiselle.
Nous reprenons notre progression. Un dernier regard en arrière avant de nous enfoncer dans la profondeur de la forêt : la jeune femme est maintenant tout comme moi à quatre pattes, les flancs enserrés par les pattes de son chien qui la bourre de rapides coups de bassin. Même si elle a joui sous ma langue, elle devait avoir envie de se faire pénétrer.
Quelques minutes plus tard, une secousse sur la laisse me fait comprendre qu'il faut s'arrêter. Devant moi, un majestueux sapin plusieurs fois centenaire tant le diamètre de son tronc est important. Lioubov pose son sac à terre et en sort quelques mètres de chaînes ainsi que des cadenas et des menottes. Que va-t-il me faire ?
— Debout, ma petite chienne ; mets-toi tout contre cet arbre et enserre son tronc entre tes bras.
J'obéis à son injonction et m'appuie contre l'écorce rugueuse. Un contact glacé suivi d'un claquement métallique : mon tortionnaire vient de refermer des menottes autour de mon poignet gauche ; le droit subit le même sort quelques secondes plus tard. Un cliquetis de chaînes que l'on déploie et mes bras sont étirés, à la limite de la douleur. Pourtant, celle que j'éprouve ne provient pas de mes poignets mais de mes tétons hypersensibles qui s'écrasent contre le tronc. Puis c'est au tour de mes chevilles d'être entravées. À présent, je suis plaquée, nue contre l'arbre, dans une étreinte obscène.
Lioubov réapparaît avec un sourire satisfait, puis je l'entends à nouveau fouiller dans son sac à malices derrière moi, sans savoir ce qu'il manigance. Je sens des doigts venir écarter les lèvres de ma vulve.
— Ah, il t'a bien graissée, le chien : tu dégoulines de partout. Tu ne vas donc avoir aucun mal à absorber… ça !
Au moment où il prononce ce dernier mot, je sens mon vagin être investi jusqu'au fond par un objet de fort calibre qui m'en distend les parois. Je pousse un cri de surprise mêlée à une certaine douleur car cette intromission profonde m'a prise au dépourvu et qu'elle a été effectuée d'une unique poussée.
Je reprends progressivement le contrôle de ma respiration, essayant de m'habituer à cette présence incongrue lorsque je sens une poussée au niveau de mon anus qui s'écarte devant l'intrus qui progresse aussi loin que possible. Là, je souffre vraiment ! Heureusement que le sperme du chien qui tapisse encore mes parois intimes se révèle être un lubrifiant efficace.
Une minute se passe avant qu'un léger mouvement ne vienne animer les objets qui me perforent. Cela commence à devenir agréable, même si la douleur est toujours présente. Peu à peu, les mouvements prennent de l'ampleur et, le plaisir prenant le pas sur la douleur, je commence à geindre faiblement.
— Qu'est-ce que tu m'as introduit ?
— C'est un double dong de fort diamètre, Jennifer. Habituellement, les lesbiennes s'en servent pour se pénétrer mutuellement ; mais comme il est assez souple, je l'ai plié pour qu'il vienne t'empaler de part et d'autre.
Lioubov le fait aller langoureusement dans mes conduits intimes tandis que le désir m'envahit. Ah, que c'est excitant, cette double pénétration, d'autant plus que mon tendre tortionnaire le manie avec un doigté d'artiste… Je sens une boule se former dans mon ventre ; une boule de chaleur qui gagne peu à peu tout mon corps en s'intensifiant. Et lorsqu'elle atteint ma tête pour y exploser en une myriade d'étincelles, je pousse un long cri de louve et m'abats, inconsciente, toujours retenue par les chaînes contre le tronc rugueux.
Une présence dans mon rectum me fait reprendre conscience.
— Ah, te voilà de retour ? Alors profites-en pour cambrer ton petit cul, Jennifer. Tu vois, c’est dans ton cul que je veux jouir, même si la blonde suçait à la perfection.
Alors que je tends ma croupe en arrière, Lioubov m’attrape par les hanches pour s’insérer encore plus profondément en moi. Ses va-et-vient se font presque imperceptibles ; il fait durer le plaisir, en esthète qu’il est ! Moi, j’ai envie qu’il me laboure à grands coups de reins pour qu’il me procure l’orgasme que je sens se développer dans mon ventre ; je commence à onduler pour accentuer cette pénétration que je voudrais bestiale.
— Calme-toi ! Je fais ça à mon rythme, comme ça me convient. Tu n’as aucun désir personnel à exprimer : souviens-toi que tu n’es là que pour me satisfaire.
Derrière moi, j’entends son souffle se précipiter ; pourtant, les allers-retours de sa verge dans mon fondement ne s’accélèrent pas. Au contraire, ils ralentissent de plus en plus jusqu’à s’arrêter complètement. Je sens son gland gonfler encore plus et son membre tressaillir dans mon rectum, et c’est dans un long feulement qu’il se déverse en moi.
Le salaud… il a joui, et moi je reste avec mon désir inassouvi ! Décidément, pour lui, je ne suis qu’un objet de plaisir.
— Bon, passons aux choses sérieuses ; je ne vais pas te laisser comme ça.
Il me défait de mes liens et me déplace de quelques pas pour me positionner entre deux arbres. Il m’attache les poignets en hauteur à chaque sapin, puis il passe aux chevilles qu’il enchaîne à la base des troncs, mes pieds en appui sur le sol. Je suis étirée, face à lui, mes membres formant un X. Incapable de bouger, je suis à sa merci, ouverte, offerte à ses désirs. Il fouille dans son sac dont il sort un accessoire que je ne connais pas ; il s’agit d’une boule de caoutchouc munie d’une sangle. Il place la boule entre mes mâchoires et fixe la sangle derrière ma tête. Je ne peux plus dire un mot.
Il revient vers son sac et en extrait une fine chaînette qui comporte une petite pince à chacune de ses extrémités. Que va-t-il me faire ? Mes yeux s’écarquillent de terreur lorsqu’il ouvre une pince et l’approche de l’un de mes tétons. Mon regard se fait suppliant, mais il n’en tient pas compte et referme la mâchoire d’acier sur mon téton si sensible érigé sous l’effet du froid. Un spasme me traverse le corps lorsque la pince se referme. Je souffre, mais au bout de quelques secondes la douleur fait place à une sorte de chaleur tout à fait supportable. Je serre les dents lorsque la seconde pince se referme sur mon autre téton.
Lioubov semble satisfait. Il prend la chaînette d’une main et, tirant légèrement dessus à plusieurs reprises, m’inflige des tourments que je n’aurais pas cru supporter.
Il repart vers son sac. Lorsqu’il revient devant moi, c’est pour me montrer une petite fiole qui contient un liquide rougeâtre. Je reconnais immédiatement de quoi il s’agit : du Tabasco, une sauce très forte à base de piment ! Je m’agite dans mes entraves lorsque je le vois s’approcher de ma vulve après s’en être mis une goutte à l’extrémité de l’index. Non ! Il ne va quand même pas me faire ça !
Je sens qu’il tire sur le capuchon de mon clitoris pour en dégager le gland. J’agite la tête dans tous les sens pour refuser la torture qu’il va m’infliger, mais je suis surprise – très agréablement surprise – lorsque je sens son index se poser sur le gland de mon clitoris ; son produit est périmé : il ne me fait rien du tout ! Mais bien vite je déchante car un picotement se fait sentir sur mon petit organe et se transforme en une brûlure qui se répand inexorablement le long de mes fibres nerveuses pour envahir tout mon être. Je tente de crier, mais le bâillon-boule m’en empêche, et ce n’est qu’un faible gémissement qui s’échappe de mes lèvres.
Fort curieusement, j’ai l’impression de sortir de mon corps qui s’agite en proie à la douleur alors que mon esprit semble flotter au-dessus de lui et qu’un énorme flash de plaisir le traverse. Alors, ce serait donc vrai que douleur et plaisir soient les deux faces d’une même médaille ? Mon esprit réintègre mon corps alors que Lioubov, la tête entre mes cuisses largement écartées mais encore agitées de soubresauts, suce consciencieusement mon clitoris malmené pour en enlever toute trace de Tabasco. Il se redresse pour m’adresser la parole :
— Alors, ma belle, curieuse expérience, n’est-ce pas ? Je t’avais bien dit que le plaisir et la douleur sont inextricablement liés, te souviens-tu ?
Le bâillon m’empêche de lui répondre ; je ne peux qu’acquiescer en agitant ma tête de bas en haut et de haut en bas. Il poursuit :
— J’espère que les tourments que je t’ai infligés ne te dissuaderont pas de me revoir, car si c’était le cas, je ne laisserais pas un autre que moi te donner du plaisir. Je préférerais…
À ce moment-là, il me montre ce qu’il tenait jusqu’à présent caché derrière son dos. Un objet d’une quinzaine de centimètres, assez fin, qui semble être en bois. Ce n’est que lorsqu’il déploie la lame que je reconnais avec terreur un de ces anciens rasoirs de barbier. L’acier luit sous les rayons du soleil bas sur l’horizon. Il termine alors sa phrase :
— … trancher ce clitoris qui te procure tant de plaisir !
Mon effroi est à son comble lorsqu’il passe la lame (à plat, heureusement) à l’intérieur de ma cuisse sur ma peau qui se hérisse sous ce contact glacé. Lioubov enserre alors entre deux doigts mon petit organe érigé, tire dessus pour l’allonger au maximum, approche la lame du rasoir, et…
— Alors, tu m’as cru ?
Et il éclate de rire tandis qu’il me délivre de mes entraves. Je m’effondre dans ses bras qui me soutiennent car mes jambes flageolent. Il me serre très fort contre lui tout en me rassurant :
— Je t’avais bien dit qu’il fallait me faire confiance, Jennifer… Tu as vraiment cru que je serais capable de te faire du mal ? Bien sûr que non ; ce n’était qu’un jeu. Cinquième et dernière leçon : avoir une confiance absolue en son partenaire.
Je suis incapable de répondre ; je tremble encore nerveusement, mais la chaleur de son corps contre le mien et ses gestes d’apaisement me font du bien.
— Allez, rhabille-toi vite ; tu vas prendre froid si tu restes dénudée.
Je m’empresse de remettre mes vêtements ; c’est vrai que le jour décline et que le pâle soleil d’automne est incapable de me réchauffer.
— Tes enfants ne vont pas tarder à rentrer, ma belle ; allons, retournons au parking.
Il ramasse son sac et me prend par la main. Une dizaine de minutes plus tard nous sommes à côté de sa voiture ; son sac à malices est vite remis dans le coffre de la C5. Lioubov s’adosse à la carrosserie, me prend par les poignets et m’attire à lui. Ses bras m’entourent chaleureusement.
— Maintenant, il ne te reste plus qu’à redevenir une gentille petite épouse presque fidèle, ma belle.
Ses yeux plongent au fond des miens, profondément. Après avoir échangé un long regard qui en dit bien plus que des mots, il me repousse tendrement, mais fermement.
— À bientôt, ma belle petite chienne…
— À bientôt, mon grand méchant loup…
Il s’installe au volant et, sur un dernier regard, il démarre. Lorsque la voiture quitte le parking pour s’engager sur la route, il fait clignoter les warnings et klaxonne en guise d’au-revoir.
Ce n’est qu’à ce moment-là que je réalise qu’au cours de cette journée entièrement consacrée à la luxure nous n’avons pas échangé un seul baiser. Décidément, il a bien changé, le Lioubov amoureux que j’ai connu il y a quatre ans…