Vieux con fort et bagatelle
Doc7722/10/2022Quelle galère de s'acheter à bouffer quand on est étudiant… Putain, mes vieux ont encore rogné sur mon chèque, ce mois-ci ! Ils prétendent qu'ils ont de plus en plus de mal à rembourser les mensualités de leur maison ; moi, je veux bien. N'empêche… Je bouffe au restau U tous les soirs, et c'est de plus en plus dégueulasse : les cuistots doivent avoir eux aussi du mal à payer leurs factures. Moralité : la choucroute, elle a de plus en plus de mal à passer. La choucroute, t'en manges à midi, et à six heures t'en manges encore !
J'essaie de varier un peu ; je me paie quand même le luxe de quelques extras : je vais à la superette qui est au coin de ma rue – du moins en début de mois, quand mes reums n'ont pas oublié de me filer mon chècos – et je m'achète des boîtes de pâtes : ça me permet d'éviter de me farcir de temps en temps les tronches de cassos des habitués du soir du restau U.
Et puis, quand même, pour bûcher (et surtout bachoter, à quinze jours des exams) il me faut un peu de carburant. Moi, je méfu pas du shit, je ne me paie pas de clopes (heureusement encore, ça me coûterait une blinde, je vois ce que les potes claquent là-dedans). Je ne consomme pas non plus ces conneries de boissons énergisantes (le café, c'est moins cher…), alors je peux quand même m'offrir une de ces conneries sucrées que j'adore, mais dont j'essaie de ne pas abuser.
Bon, c'est vrai, j'ai pas à craindre pour ma ligne ; je suis fier de mon 38. Je revois encore la tronche de cake du vendeur gay la dernière fois que j'ai acheté un fute en boutique :
« Oh, mais c'est vrai, ma parole, vous faites du 38… Ça alors, j'en reviens pas ! » s'était-il écrié avec une voix de séraphin, « de folle perdue » comme disait mon oncle (ils sont vraiment homophobes dans cette génération). Moi, je m'en fous : je me suis juste dit : « Toi, mon pote, tu peux toujours mater mon cul ; je ne le prête qu'aux filles… » Du moins quand elles daigneront s'y intéresser. Qu'est-ce qu'elles sont coincées et bourges, dans cette ville de merde !
Pourtant, je suis assez content aussi de ma chevelure toute bouclée ; elle faisait l'admiration des mères de mes copains. C'est dommage, elles étaient maquées. Et puis elles ne m'ont jamais permis de flairer le moindre espoir de début de piste d'un plan cul.
Donc je rentre dans cette supérette low-cost avec les quelques dollars que j'ai pris. Une enveloppe budgétaire. Comme ça, pas de risque de me faire tenter et de dépenser des thunes pour des achats que je regretterai.
Je choisis les quelques « box » de pâtes à la con. Pas plus de 2 € pièce : c'est la règle que je me fixe. Faut pas déconner ! Quand tu vois la quantité qu'ils mettent dedans… Pour ce prix, je pourrais me payer un kilo de pâtes crues ; je suis pas une bille, je sais bien. Mais c'est tellement pratique, tellement rapide. Et je sais pas ce qu'ils mettent comme fromage, mais j'adore. Ce goût de fondu, de liquide… ça sent la petite fille qui se néglige. Du « râpé italien » comme ils disent chez Pasta Pesto, cette chaîne de merde hors de prix. Vaut mieux pas regarder la composition : protéines de lait, ferments lactiques, enzymes… je préfère pas savoir ce que c'est. « Du dégueulis de vache morte. » disent certains. Bon, passons…
Allez. Le rayon des confiseries. Je prends et je me casse. Enfin je passe à la caisse. Avant, bien sûr. Je cours vite, mais le grand Black près de la porte aussi. Et je veux revenir ici une prochaine fois : j'en ai besoin, j'habite le quartier. Et je tiens à mes dents.
Les biscuits, les sucreries… merde, ils sont où les Kinder Bono ? Ah, là ! Bah, dis donc, il n'en reste plus qu'un. La veine ! Je passais une demi-heure plus tard, et si ça se trouve…
Une voix derrière moi :
— Ah, mon petit, est-ce vous pourriez m'attraper le paquet qui est là-bas ? C'est au cas où j'aurais une petite faim, vous savez.
— Oui, bien sûr, Madame, je réponds. Celui-ci ?
— Non.
— Celui-là ?
— Non, non.
— Ah, bah non. Celui-là ?
— Non, non.
— C'est ça ?
Je galère, je tends le bras.
— Madame, c'est celui-là ?
— Excusez-moi, je vois pas très bien de loin.
La vieille bique, elle est déjà à la caisse. Elle se fout de ma gueule, ou quoi ? Je baisse les yeux sur mon étagère. Ah, la vieille salope, elle m'a carotté mon Kinder Bono ! Non mais, c'est dingue ! Elle voit pas bien de loin, mais alors de près, ça a l'air d'aller. Mais, putain, c'est quoi ces vieilles qui enlèvent les chocolats de la bouche des jeunes cons comme moi ?!
Elle est bien gentille, elle est bien mignonne avec ses lunettes de super-mamie et ses cheveux blancs bouclés à la Mamie Nova (même si elle a la ligne), mais faut pas déconner, merde !
Quand j'ai pas ma dose de sucre, je deviens méchant, moi !
Attends, la vioque, tu vas voir… T'en veux, des sucreries ? Tu vas en avoir ! Tu vas me le bouffer, mon Kinder Bono ; et comme tu vois bien de près, je te garantis que tu vas le voir de près ! Je laisse tomber pour les sucreries aujourd'hui. Je passe à la caisse, paie mes nouilles dans leur boîte en carton, et je sors.
La vieille chouette, elle peut pas déjà être bien loin.
Tiens, la v'là qui trottine là-bas, sur ses talons courts, ses godasses de vieille, avec son petit panier, son chemisier et son gilet, et ses lunettes toutes rondes sur le bout de son nez qui lui donnent un air d'institutrice à la retraite.
Je hâte le pas ; je fais cinquante mètres et je la rejoins. Je lui attrape le bras ; elle est surprise, mais bon, elle me reconnaît et me sourit. Ah, la garce, elle se fout de moi !
— Dites donc, ma p'tite dame, c'est parce que je suis étudiant et que j'ai un air de premier de la classe, que je suis un boy-scout et que c'est marqué « pigeon » sur mon front ? Avec votre air de pas y toucher, vous me l'avez bien barboté, mon Kinder Bono, et juste sous mon nez, pendant que je me faisais un étirement musculaire pour vous attraper tout le rayon du haut !
— Mais enfin, jeune homme, je ne vous l'ai pas volé. Il était encore à tout le monde, et je l'ai payé, me fait-elle avec un air faussement indigné.
— Ouais, mais en attendant, vous êtes arrivée derrière. Je l'avais vu le prems, et hop, ni vue, mais par contre, reconnue. Vous, vous êtes le genre de mamie qui zouille dans les files d'attente d'Astérix ou de Mickey et passe devant des gosses de cinq ans en loucedé, l'air de rien, en prenant l'air con, l'air de la vieille qui commence déjà à perdre la tête, et pour monter sur un manège à la con en piquant leur tour aux minots!
— Mais je ne vous permets pas, jeune homme ! Et le privilège de l'âge ? Et la bonne éducation, alors ? Vos parents ne vous ont pas appris qu'il fallait laisser votre place aux personnes âgées ?
— Ma place ? Je veux bien. Mais là il s'agit pas d'une place assise dans le bus, mais d'une confiserie à la con ! On devrait plus manger de ça, à votre âge ! Et puis question éducation, pardon, mais pour faire ce que vous faites, je suis pas sûr que la vôtre a été terminée !
— Ooooh ! L'impertinent ! Il se permet ! Vous en avez des idées sur les personnes âgées, jeune insolent ! Je mange ça et bien d'autres choses encore ; vous seriez surpris !
— Ouais, bah en attendant, moi je suis privé de dessert et j'ai rien fait.
Je continue de marcher en la tenant par le bras. Tout compte fait, elle a plutôt l'air de trouver ça agréable. En nous voyant, on croirait une mamie et son petit-fils qui se promèneraient en se querellant gentiment.
Elle continue de sourire en coin, amusée, pas le moins du monde effrayée, et en feignant un air offusqué. Je suis énervé, même si j'en ai pas l'air. J'ai envie de lui serrer le bras et de la précipiter sous les roues d'un bus et lui criant « Tu veux que je te fasse traverser, mamie ? »
Bon, j'ai du respect pour les vieux, et je vais pas faire ça, bien entendu ; pas la brutaliser. Mais ce qui m'énerve le plus, c'est qu'elle me trouve finalement gentil, bien élevé, bien coiffé, genre fils de bonne famille. C'est vrai que j'ai pas ni le look ni la gueule d'une caillera, mais si j'arrive pas à faire ressentir le moindre commencement de crainte ou de respect à une mamie de soixante-dix piges, je suis vraiment mal barré avec les meufs ! Alors du coup, je lui lance :
— Vous savez, ma p'tite dame, il y a plein de vieilles dames qui se font tirer leur sac chaque jour, dans les rues. Vous voudriez quand même pas que je fasse ça ?
— Oh, mais vous ne le ferez pas ; vous êtes un bon garçon, ça se voit.
— Ouais, bah le bon garçon, il pourrait juste vous arracher le paquet de Kinder Bono et se casser, vous laisser là comme une… enfin, vous laisser là, et partir avec et se les bouffer comme j'avais prévu.
— Ooooh… Vous n'allez quand même pas vous mettre pareillement en colère parce que vous n'avez pas eu votre friandise ? Vous n'étiez pas du genre à vous rouler par terre quand vous étiez petit, quand même… ?
— Ouais, bah j'ai pas mes Kinder Bono, dis-je en boudant, me rendant compte combien j'ai l'air con.
— Allez, c'est pas si grave, jeune homme, me dit-elle en me regardant par en dessous, un peu inquiète quand même.
— Bon, vous allez me dire, comme dans la pub avec Tonga : « On partage ? »
— Ah non… ça non !
— Bon, mais je vais vraiment devenir méchant, moi ! dis-je en rugissant comme un lion qui n'a pas eu ses Sickers.
Elle répond rien. Elle lâche rien, la vieille. Une dure à cuire. Elle croit qu'elle va m'avoir à l'usure ? Mais moi je ne la lâche pas, je la tiens toujours par le bras. Si elle croit que je vais lâcher le morceau, ou plutôt le Kinder Bono… Elle va pas s'en tirer comme ça !
— Alors OK, je vous laisse le Kinder Bono. Vous l'aurez entièrement pour vous. Mais je veux une compensation, dis-je en m'arrêtant, et du coup, en l'arrêtant de force.
— Quelle compensation ?
— N'importe laquelle ! Vous devez bien avoir quelque chose chez vous ? Des pâtes de fruits, des trucs comme ça, de la pâte d'amande… un truc que vous aimez pas.
Elle s'arrête et réfléchit, sérieuse.
— Eh bien non… Je suis très gourmande, continue-t-elle en riant. J'aime tout.
— Ouais…
J'ai l'air fâché. Le visage fermé et sombre.
Ça l'amuse visiblement. Elle me sourit. Elle m'aime bien, finalement.
Elle lâche prudemment, comme en craignant ma réaction :
— Je peux vous faire un thé…
— Ouais… Un thé… c'est déjà un début.
Elle se remet en marche.
— Allez, venez, on est presque arrivés. J'habite là-bas, me dit-elle en désignant le bout de la rue que nous suivons.
Je me dis qu'elle ne doit pas être fâchée d'avoir de la compagnie. En effet, elle vit seule.
Et elle n'est pas peureuse : elle m'emmène chez elle ; elle n'a aucun doute, aucune crainte.
Arrivé dans son appartement, ma colère commence à tomber. Chez elle c'est propret, plutôt joli et de bon goût. Pas un appart' sombre et crade qui sentirait le moisi et la boule à mites.
Finalement, elle a de la classe, la petite mamie. Maintenant je me mets à la regarder calmement. Elle est habillée simplement mais avec un style plutôt gai.
Elle met l'eau à chauffer. Elle fait du remue-ménage dans ses placards, a l'air de fouiller partout.
Je me suis assis sur le canapé en tissu.
Elle revient vers moi, en affectant un air contrit :
— Je suis désolée, je n'ai même pas de biscuits. Il ne me reste rien.
— Ouais ! dis-je l'ai bougon, vous êtes tellement gourmande que vous avez tout mangé…
— Non, au contraire, dit-elle en prenant un air coquet et touchant son ventre plat, je me connais et j'évite d'avoir trop de bonnes choses chez moi, sinon je m'empiffrerais et je n'aurais plus la ligne.
— Oui, c'est vrai que vous êtes plutôt bien f… plutôt mince, rectifié-je.
— Oui, c'est vrai, merci de l'avoir remarqué. Vous savez, même à mon âge, j'aime encore les compliments…
Les mains dans mes poches, je la mate, tête baissée ; c'est vrai qu'elle est plutôt coquine, la vieille bique. Je me demande comment elle était il y a 30 ans…
Elle ramène la théière pleine et fumante, avec un ravissant sourire. Elle s'assoit, me verse le thé.
— C'est vrai que j'ai honte. Ne rien avoir à offrir avec le thé, ça ne se fait pas. Mais c'est vrai que je ne reçois pas. Plus personne à inviter…
J'ai envie de lui dire « C'est triste… » mais je me retiens. Pas que je sois encore en colère, mais à quoi ça servirait de remuer le couteau dans la plaie ?
— Bon, me dit-elle avec un air gentil – exquis, à vrai dire – on partage, alors ?
— Non, lui réponds-je en m'étonnant presque moi-même. Vous pouvez le garder, votre Kinder Bono !
— Vous êtes sûr ? insiste-t-elle sans grande conviction.
— Oui : je ne voudrais pas qu'on me taxe d'enlever la confiserie de la bouche d'une vieille dame.
— Ça, c'est gentil, ça. Je savais bien que vous étiez un bon garçon.
— Un bon garçon, un bon garçon… Ça, vous pouvez pas le dire sans y avoir goûté, dis-je avec un air vicieux, faisant le malin.
Elle affiche un petit sourire amusé, en coin, et boit son thé. Quelques minutes passent ; je suis certain qu'elle ne va pas relever. Puis elle lève un œil, me regarde bien droit dans les yeux et répond :
— Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
Ah, la vache, elle me cherche ou quoi ? Elle veut savoir jusqu'où je vais aller, pense que je vais me dégonfler, que je vais être gêné. Alors je réplique, provocateur :
— J'ai parlé d'une petite compensation, tout à l'heure. De l'eau chaude, c'est gentil, mais c'est un peu maigre pour un homme de mon âge. J'ai vingt-trois ans. Je suis dans la force de l'âge. Et vous savez, la vie d'un étudiant n'est pas très marrante. Malgré tout ce qu'on raconte sur les filles d'aujourd'hui, il faut se lever de bonne heure pour les pécho, ces mijaurées. Alors les petits plaisirs qui peuvent agrémenter la vie, je les cherche encore…
Elle va me donner congé comme on dit, me foutre à la porte, m'éconduire. Ou me faire gentiment la morale. Me dire qu'à son époque on attendait le mariage. Et puis qu'on ne parlait pas de ces choses-là ; c'était sale, ou en tout cas c'était privé, trop intime.
Mais pas du tout, et je suis scié !
— Hum, c'est vrai qu'à vingt-trois ans, vous devez être… vigoureux. On démarre au quart de tour à votre âge. Et un homme de votre âge a des gros besoins… C'est normal, c'est la nature.
— Oui, ça, vous pouvez le dire.
Je l'encourage. Je veux voir où elle veut en venir. Jusqu'où elle va aller.
C'est con, mais j'ai une gaule d'enfer, tout à coup, dès qu'elle m'a fait comprendre par ses sous-entendus qu'on ne devrait pas laisser les jeunes hommes de mon âge dans la détresse sexuelle.
Y a pas moyen de pécho une fille de mon âge. Les cougars, j'ai essayé : malgré tout ce qu'on raconte, c'est le bide. Alors, si c'est une femme plus âgée qui veut se dévouer pour soulager mon hypertension sexuelle, je ne dirais pas non.
Mais je n'y crois pas.
Mais soudain… j'hallucine :
— Vous vouliez une petite compensation, jeune homme ? Et pourtant… c'est moi qui vais avoir une friandise.
Et là-dessus elle se lève, se met à genoux devant moi, et direct, caresse mon entrejambe. Elle sent mon bâton bien tendu, bien gros. Elle le masse et me regarde dans les yeux, gourmande :
— Hummmm… oui, en effet, une belle vigueur… C'est beau, la jeunesse ! Vous savez, j'ai été jeune aussi. Ça vous paraît peut-être une autre époque, mais pour moi c'était hier… et je n'ai pas oublié. Vous allez me rafraîchir la mémoire.
Et là-dessus, sous mes yeux fascinés, elle s'attaque avec ses doigts aux ongles vernis, soignés et d'un beau rose brillant, aux boutons de mon 501. Je l'aide un peu, me soulève, et elle baisse mon froc, carrément ! Elle sort ma queue de mon caleçon ; je m'avance pour lui faciliter la tâche. Elle la tient bien en main et la caresse de haut en bas, de façon très douce. C'est chaud et terriblement excitant. Elle sait y faire…
— Hummm… murmure-t-elle en levant une seconde les yeux vers moi, puis sans hésiter, elle prend le gland dans sa bouche, direct !
Nom de Dieu, je ne me suis fait sucer que deux-trois fois par des minettes de mon âge, et maintenant je me rends compte que c'étaient des tocardes. Elles étaient maladroites, me secouaient la queue comme la branche d'un pommier pour en faire tomber les fruits, et suçaient mal. Mais là… y a rien d'autre à dire : c'est divin ! Sa bouche est chaude, douce, et elle s'y prend très bien. Elle me suce d'abord le gland, goulûment, et seulement le gland ; la sensation est indescriptible ! Puis lentement elle se met à descendre et faire des petits mouvements de va-et-vient, d'abord de faible amplitude, puis l'engouffrant de plus en plus dans sa bouche.
Elle finit par se la prendre jusqu'au fond. Ma queue doit buter tout au fond de sa gorge ; ses lèvres arrivent sur mon pubis. Elle sort même une pointe de langue pour me lécher les couilles quand elle l'a jusqu'à la garde ! Y a pas à dire, c'est une perverse, cette mamie ! J'aurais jamais cru ça d'elle en la voyant faire ses courses avec son air sage et son petit panier.
Je caresse ses cheveux blancs bouclés tandis que sa tête va et vient de haut en bas ; elle lève ses yeux bleus sur moi… Putain, qu'elle est bonasse ! Comment elle fait ça, avec sa langue, ses lèvres, son palais, je ne sais pas, mais c'est vraiment une super pipe ! Je peux jurer que je ne m'étais jamais fait sucer jusqu'à aujourd'hui. Les autres fois, ça ne compte pas.
Mais mon plaisir monte, et ça me fait chier : je ne voudrais pas jouir si vite. Pas parce que je ne voudrais pas passer pour un jeune con éjaculateur précoce, pas non plus parce que je ne veux pas qu'elle pense que je suis en manque (c'est la vérité, je n'ai pas baisé depuis des mois, mais je m'entraîne : je m'astique le manche presque tous les jours !), mais simplement parce qu'un plaisir pareil, ça doit durer plus de cinq minutes, sinon c'est vraiment gâché.
Alors, grâce à un effort surhumain, en rassemblant toutes mes forces pour résister à l'imminence d'une jouissance facile, je prends son joli visage entre mes mains et le tire doucement en arrière pour lui faire comprendre que je veux arrêter. Elle me regarde, lâche ma queue, et je m'entends lui dire :
— Attendez, je vais vous rendre la pareille…
Elle ouvre des yeux ronds, sincèrement surprise, et va protester, refuser, mais j'insiste :
— Oui, Madame, c'est normal. Il doit y avoir bien longtemps qu'on ne vous l'a pas fait. Et le plaisir, ça se partage. Ça n'est pas parce que je suis un « gamin » que je dois profiter égoïstement de ce que vous me donnez sans rien donner en retour. Et puis, continué-je pour compléter mon argumentation, vous m'avez dit que cette époque, vous aviez l'impression que c'était hier. Oser dire que vous n'en gardez pas un souvenir ému et que ça ne vous fait pas envie…
— Oh oui, bien sûr… Mais, jeune homme, je suis une vieille dame, et… j'ai… ma… enfin, vous allez la trouver peut-être… pas bien appétissante.
— Vous inquiétez pas. Une chatte, c'est une chatte. Et je suis en manque.
— Bon…
Et je la vois debout devant moi se libérer de sa jupe qu'elle fait tomber à ses pieds. Elle est en collants gris clair. Elle enlève ses chaussures, hésite un peu, continue à me regarder tandis que moi, j'ai ma bite dans la main, que je continue à polir lentement, tant pour entretenir l'érection que parce que je suis excité. Une femme, c'est une femme, après tout.
Ses jambes sont un peu fatiguées, mais peu importe. Je la regarde se déculotter lentement et avec appréhension. Je vois sa toison blanche et peu fournie. Elle se rassoit sur le fauteuil en face de moi, d'abord un peu timidement, puis glisse son bassin vers le bord de l'assise et écarte ses cuisses en toute impudeur, les faisant reposer sur les accoudoirs.
C'est à mon tour d'être à genoux. Je m'approche, lui caresse les cuisses de mes deux mains. Je vois sa fente entrebâillée, toute rose. Je n'ai pas encore vu beaucoup de sexes féminins, mais cette vue me conforte dans ce que je pensais tout à l'heure : une chatte, c'est une chatte. Celle-là ressemble à n'importe laquelle, aux rares que j'ai vues en vrai comme à celles que j'ai vues en gros plan en photo dans Penthouse ou Playboy.
Je passe mes mains sous ses cuisses, près de ses fesses, et l'attire encore un peu plus vers moi.
De mes doigts, j'écarte doucement les fins pétales. Je lève les yeux vers elle ; elle me regarde d'un air inquiet. Elle doit se dire « Il va renoncer, ça va le rebuter, il va se moquer de moi… », même si elle sait que je suis bien élevé et respectueux avec les vieilles dames.
Je lui dis juste :
— Vous voyez, vous disiez que vous n'aviez malheureusement rien à m'offrir, ni biscuit ni sucrerie, mais c'est faux ; vous m'offrez une friandise : votre berlingot !
Et sans attendre une réponse de sa part, ma langue part à la découverte de cette petite fleur rose. Elle a un goût boisé, légèrement épicé, et je lèche doucement et à petits coups d'abord cette mignonne petite fente, de l'orifice petit et rosâtre au bourgeon à peine visible.
Je l'entends soupirer ; elle se détend, se livre en toute confiance, offre toute son inimité à ma caresse linguale.
Je lèche l'intérieur de ses lèvres, le petit bouton. Ma langue pointe et tente d'entrer dans le petit con délicat. Je lape de plus en plus fort et de plus en plus largement cette fleur de satin.
Elle réagit en gémissant ; elle m'encourage, caresse de plus en plus passionnément mes cheveux. Je suis peut-être un jeunot, un jeune con qui manque d'expérience, mais question cunni, je sais – sans me vanter – que je suis doué. Un lécheur de première. Je fais mon autopromotion.
Je la lèche de plus en plus fort. J'aventure le bout de mon index dans son sexe et je commence à l'explorer. Elle se met à crier. Je la masse de l'intérieur ; je sens sa chatte mûre se resserrer, être envahie de spasmes. Je lèche de plus en plus fort, de plus en vite ; elle exulte, pousse des petits cris… Elle est en train de jouir, la vieille !
Je prends ses fesses à pleines mains, soulève son bassin qui ne pèse rien pour mieux plaquer sa chatte contre ma bouche, et je lui bouffe tout ! Elle se contorsionne, elle se crispe, elle hurle son plaisir ! J'aurais jamais cru qu'une vieille dame pouvait encore jouir comme ça…
J'ai osé enfoncer mon index à fond dans sa chatte, puis le majeur l'a remplacé (il est plus long), et pendant que je lui suce le bouton, aspire ses petites lèvres, je la fouille bien à fond.
Si jamais elle avait eu des craintes que je lui fasse mal, maintenant elle n'en a plus : elle a bien vu que je suis très doux et que j'y suis allé progressivement. Je sais bien qu'il ne faut pas brutaliser une femme, et qu'à son âge, elles sont encore plus fragiles ; il faut être délicat.
Je n'en peux plus. Je me paluche de temps en temps, mais ma queue ne mollit pas. Cet exercice m'a bien excité, je suis bien raide.
Je me relève, et ma bite tout arquée est presque à la hauteur de sa tête. Je me démonte pas. Plus de raison de me gêner ; elle n'est pas gênée non plus, alors je lui demande :
— Sucez-moi un peu.
Elle sourit, se rassoit, se penche et prend tout de suite la bête en bouche. Elle me re-suce, et c'est divin. Je lui caresse les cheveux, le cou, les épaules, les bras. Mes mains s'égarent même jusqu'à descendre vers sa poitrine. Je masse ses seins à travers le gilet léger. J'ai envie d'une femme. Et elle est là. C'est bon. C'est doux.
Je lui soulève délicatement le menton, me retire de sa bouche et lui demande doucement :
— Vous voulez bien que je vous prenne ? J'ai envie de vous baiser.
Pour toute réponse elle sourit, les yeux brillants, et se laisse aller à nouveau en arrière, écarte bien ses cuisses ; elle s'offre bien, elle ne rechigne pas. Elle me dit juste avec douceur :
— Vas-y doucement ; ma chatte n'a pas eu ce traitement depuis si longtemps…
— Ne vous inquiétez pas, lui réponds-je avec tendresse, et je prends sa bouche, l'embrasse longuement.
Ma langue explore sa bouche comme pour la remercier de la caresse qu'elle a prodiguée à ma bite, puis je prends ma pine, la présente au petit orifice rose et y fais pénétrer le gland. C'est tout serré, tout doux, ça glisse bien ; faut dire que j'ai bien humidifié tout ça avec ma langue. Et ma bite coule aussi : elle va la lubrifier vite fait, la vieille chouette.
Je m'enfonce jusqu'au bout. Elle passe ses bras autour de mes épaules, m'encourage :
— Vas-y, mon grand.
Je bute tout au fond d'elle ; elle est brûlante. Je commence de lents mouvements de va-et-vient, pas trop puissants ; j'ai peur de lui faire mal. Je la besogne doucement, tendrement. Elle me rassure :
— Vas-y, tu peux y aller plus fort. Baise-moi, baise-moi bien.
Ses cuisses se referment sur moi. Ses jambes m'entourent. Elle m'aspire littéralement en elle.
Alors je commence à donner de grands coups de reins, je la pilonne.
— Comme ça ?
— Oui, vas-y ! Baise-moi fort ! Oh, c'est bon…
— Oui, c'est bon… Ah, vous êtes bonne !
— Oui, continue, tu me donnes du plaisir… Vas-y, baise-moi ! Baise-moi !
Sa voix s'élève ; elle lâche prise, gueulant comme une folle. Je ne reconnais pas cette voix : c'est celle d'une femelle mûre déchaînée qui est en train de prendre son pied, comme dans les films pornos amateurs. Je suis surpris mais content.
Elle crie, elle jouit, ça n'en finit pas. Je suis excité comme jamais. Je lui donne des coups de boutoir ; j'ai l'impression de lui éclater le ventre. Ça me fait un peu peur mais elle ne se plaint pas ; elle semble apprécier, elle hurle de plaisir.
Je me calme un peu et lui demande si elle veut que je la prenne en levrette. Je sais, toutes les femmes aiment ça. Pour toute réponse, elle se redresse sur ses coudes et, direct, elle se met à genoux sur le fauteuil pour me présenter son petit cul fripé. Elle écarte bien les cuisses et pose ses avant-bras sur le dossier.
Je me mets à genoux derrière elle et l'enfile, puis je saisis ses hanches fines et l'empale sur moi en rythme. Elle accueille cet exercice avec des exclamations d'encouragement : elle apprécie aussi, la vieille salope ! Elle aime se faire prendre, elle a pas oublié.
Je la tiens bien par son cul et la bourre en cadence, je la besogne ; c'est bon pour tous les deux.
Mes mains remontent sous son pull, trouvent son soutien, le soulèvent et font passer ses nichons par dessous. Ils sont plutôt petits et mous, mais je les prends à pleines pognes et je me mets à les malaxer comme si c'était de la pâte ; ça m'excite ! Dans cette position, ils pendouillent. J'attrape leurs bouts et les pince de plus en plus fort ; je fais rouler ces pointes pendant que je lui donne de grands coups de bélier, lents et puissants. J'ai ralenti exprès pour arriver à retenir et à contrôler la montée de mon plaisir. Je suis fier de moi : je ne suis plus un jeune con !
Par contre, la vieille dame indigne, elle, s'en prend plein la connasse, et elle a l'air d'apprécier vachement ce rythme lent de démolisseur. Ses mains se crispent sur le tissu du dossier et, le visage déformé par le plaisir, elle m'encourage encore :
— Ah, tu me tues ! Ah, c'est trop bon… Vas-y, p'tit gars ! Vas-y, mon chéri ! Défonce-moi, c'est bon ! Ah, je prends mon pied… Tu me baises bien, mon grand !
Ses jambes tremblotent, flageolent ; elle n'en peut plus. Heureusement que je lui soutiens le ventre… ou plutôt que je la porte, que je la soulève et l'empale sur ma queue, sinon elle s'effondrerait. J'y vais avec modération quand même : j'ai peur de l'abîmer. Et contrairement à ce qu'elle dit, je voudrais pas la casser. Je lui donne des petits coups de queue en accéléré. Le plaisir monte ; elle pousse des petits cris. D'une main passée entre ses cuisses, je lui branle la vulve tandis que l'autre lui pinçote durement un téton. Elle crie, elle jure :
— Ah, nom de Dieu ! Ah, putain ! Ah, tu me baises bien… Je jouis, je pars… J'en peux plus !
Elle me fait un effet bœuf, la petite dame aux cheveux blancs ! Cette fois je sens la lave monter ; je sens que l'éruption est imminente. Je ne vais plus pouvoir contenir l'explosion du volcan hawaïen. Je le lui dis, dans un râle désespéré, et là, elle se jette en avant, m'éjecte de sa chatte, se retourne d'un bond, fait volte-face, et je la vois contre toute attente prendre ma queue dure dans sa petite main et m'emboucher le gland ! Elle ne fait que quelques va-et-vient en suçant le bout de mon nœud ; que je sens que j'explose : je beugle tandis que la mamie reste concentrée et me garde bien en bouche.
Elle est toute rouge, le visage en sueur, mais ses joues se creusent : nom de Dieu, elle est en train de me pomper ! Ça dure un moment, et quand elle me lâche, elle me regarde avec un grand sourire : elle a tout avalé. Elle m'annonce :
— Je t'ai dit que j'étais gourmande ; je n'allais pas me priver de ta crème dessert ! Et puis la sève d'un beau jeune homme comme toi, vigoureux et si frais, c'est un élixir de jouvence. Tu vas me faire rajeunir de dix ans !
J'en reste comme deux ronds de flan, vidé au sens figuré comme au sens propre, tandis que la petite dame qui vient de me sucer le Kinder Bono file dans sa salle de bain en me jetant :
— Attends-moi, je reviens. Te sauve pas, hein ?!
Quand elle revient, j'ai déjà remballé ma queue, remis mon caleçon et mon pantalon. C'est pas que je m'ennuie, mais j'ai pas l'intention de passer la soirée ici.
Elle s'assied en face de moi, le visage encore bien rose, mais rafraîchi.
— Eh bien, mon chéri, si on m'avait dit ce matin que j'allais m'offrir une aussi bonne partie de pattes en l'air, et avec un tout jeune homme encore, eh bien je ne l'aurais pas cru !
— Moi non plus, Madame, je n'aurais pas cru que j'allais baiser… enfin, coucher avec une… une… enfin, une dame…
— Une vieille dame ? Tu peux le dire, me coupe-t-elle en riant.
— Euh… oui.
— Ça t'a plu ?
— Oh oui, Madame, ça…
— Tu m'aurais dit le contraire, je ne t'aurais cru qu'à moitié. C'est sûr, je ne suis plus de la première jeunesse, mais sans vouloir être prétentieuse, je suis sûre que je baise aussi bien que la plupart des filles de ton âge, non ?
— Oh, même mieux, Madame !
— Et arrête de m'appeler « Madame » ; moi, c'est Madeleine.
— Entendu… Madeleine. Moi, c'est Cédric.
— Bon, Cédric, je ne veux pas te retenir plus longtemps ; je suis sûre que tu as des tas de choses à faire bien plus intéressantes que de tenir compagnie à une vieille dame. Mais vraiment, j'espère que tu reviendras. Ma porte sera toujours ouverte pour toi. Tu es un bon garçon ; je parle au sens figuré, hein ? ajoute-t-elle d'un air entendu. Tu es gentil, bien élevé, charmant… et tu baises comme un Dieu ! ajoute-t-elle, et bien mieux que les quelques hommes que j'ai connus quand j'étais plus jeune. Ils avaient de l'expérience et se croyaient des affaires au lit… rigole-t-elle.
— Merci, Mada… Madeleine, réponds-je, un peu gêné mais me rengorgeant, flatté quand même.
Est-elle en train de flatter mon orgueil de mâle pour que je revienne ? C'est ce que je suis en train de me demander.
— Écoute, me dit-elle, tu n'habites pas loin ?
— Non, non, j'habite le quartier.
— Eh bien, si tu veux, un soir – ou un dimanche – si tu es seul, si tu en assez de mal manger, tu me préviens et je te ferai un bon dîner.
— Ah… ? Oh, c'est gentil. C'est vrai qu'entre le restaurant universitaire et les boîtes de pâtes… fais-je en faisant la grimace.
— Eh bien, n'hésite pas. Je fais très bien la cuisine. Tu ne le regretteras pas.
— Merci, Madeleine.
— Et si tu veux, après dîner, continue-t-elle plus bas et avec un air entendu, si tu as envie d'être soulagé d'un besoin normal pour un jeune homme de ton âge, je t'offrirai le café du pauvre.
Elle me fait un clin d'œil. J'acquiesce.
Bon, je prends congé ; elle me raccompagne jusqu'à sa porte et me donne son numéro de téléphone. Elle a des suites dans les idées, la vieille… Elle m'ouvre la porte ; je marque un temps d'arrêt. J'ai posé ma main sur son bras, dans un geste affectueux. Je me retourne. Elle me regarde. Je l'embrasse à pleine bouche. Je lâche sa bouche et je file, dévale les marches quatre à quatre. Juste eu le temps de l'apercevoir me regarder partir dans l'encadrement de sa porte, les yeux brillants qui pétillent.
Je ne suis pas très fier de moi. J'ai baisé une vieille dame ; elle m'a baisé en me piquant juste sous mon nez mon Kinder Bono en détournant mon attention. Alors finalement je me dis que si je lui ai démoli la chatte, ce n'était que justice.
Bon, je crois qu'elle a aimé ça, et peut-être encore plus que moi.
Dans la rue, je marche. Je ne vais pas raconter cet épisode à quiconque : c'est pas le genre d'exploit dont on se vante auprès des copains. Pas très glorieux… Si je racontais que comme conquête j'ai pécho et enfilé une vieille de soixante-dix ans, on va se foutre de moi et ça va faire le tour de la fac, voire même de toute l'université.
Je vais jeter son papier avec son téléphone dans la première poubelle.
Bon, de toute façon, je sais où elle habite.
Ouais, après tout, y a pas de mal à être ami avec une vieille dame.
Si j'allais la voir de temps en temps, ce serait normal. Et même une bonne action.
Et puis, souvent, je reste là le week-end pour potasser au lieu de rentrer chez mes reums. Et le dimanche, tout est fermé. C'est d'un triste ! Becqueter au restau U, c'est la galère : faut chercher celui qui est ouvert et faire des kilomètres pour bouffer leur triste cuisine, couscous ou cassoulet. Déjà quand on reste seul le dimanche toute la journée, finir la soirée comme ça avant de recommencer la semaine, c'est à mourir.
Aller voir Madeleine le dimanche soir, ça me changerait les idées. On parlerait. Elle est gentille. Elle doit faire de bons petits plats. Et elle m'aime bien. Elle est adorable ; mignonne, même. Et puis qui sait… ? L'after, s'il y en a un, on n'a pas besoin de le raconter à tout le monde : ce sera notre petit secret.
Tiens, qu'est-ce que je vais lui apporter dimanche prochain ? Pas une bouteille, ça craint. Je vais lui offrir des fleurs : c'est classe, et elle va être contente. J'aime bien la voir sourire.