Tu es partie, ma mie…
Bugsy08/01/2020Je bande.
J'en ai mal, tellement mon érection est forte !
Je pense à toi, le sexe tendu vers le vide que tu as laissé.
Je te revois, tout comme je me revois, à genoux devant toi. Ton sexe, offert, déjà luisant de ton envie est à hauteur de mes lèvres. Un court instant je te contemple – ou plutôt je t'admire – tellement je trouve érotique ta fine toison blonde, bien entretenue, qui dessine comme un petit cœur autour de ton délicieux fruit aux lèvres luisantes que je devine pleines de désir.
Ma langue se tend vers tes abîmes.
Je lèche d'abord ta fente, de bas en haut, en débordant largement de chaque côté des bourrelets tout gonflés d'envie. Tu cries lorsque ma langue, maintenant profondément en toi, vient décapuchonner ton clitoris.
Tu es à moi, tu te tends vers mes caresses. Ma langue pénètre en toi, parcourt profondément, avec lenteur et habileté, les parois de ton vagin ; descend, descend au plus profond de toi. Ta tête est rejetée en arrière, tes longs cheveux, blonds comme les blés, pendent dans le vide. Je t'entends, tu gémis.
Ton bassin se colle à ma bouche ; tu voudrais que ma langue aille encore plus profond en toi. Tu te donnes. Tu t'offres, et tes mains doucement posées sur ma nuque semblent m'emprisonner en toi. Mais nul besoin de m'emprisonner, de me forcer : je suis bien. J'aime te prendre ainsi ; j'aime ton odeur, ta chaleur et ton humidité. J'aime ton plaisir qui coule dans ma gorge, ce nectar à nul autre pareil qui te différencie de toutes mes autres conquêtes. Habituée que tu es de rester entièrement nue sous le soleil, habitué aussi de parcourir ton grand jardin aux senteurs divines dans cette même sublime tenue, ton sexe en a depuis longtemps accaparé les senteurs.
Et je suis fou aussi de tes petits seins ! C'est vrai, ils ne sont pas très volumineux, et je me souviens qu'au début cela te donnait des complexes ; tu ne voulais pas que je les voie, que je te les caresse… Mes baisers et mes caresses ont eu raison de ta résistance, et aujourd'hui tu aimes sentir ma langue s'occuper d'eux. Ils sont si sensibles, tes jolis petits tétons ! Et dans le plaisir ils gonflent tant, ils dardent tellement, fièrement, propulsant en avant tes petites framboises toutes rouges que ma langue aime venir sucer… Maintenant que tes seins contribuent à ton plaisir, tu te sens beaucoup plus femme et tu me les tends avec avidité, attendant que mes lèvres, que ma bouche vorace se referment sur eux.
Ton minou est toujours collé à ma bouche ; tu te tortilles devant moi, tu roules des hanches, et j'entends tes plaintes, ce long cri qui résonne encore en moi. Bientôt un nouveau jet de cyprine, plus abondant que tous les autres, éclabousse mon visage. Tu te rends. Te sentant défaillir, je suis obligé de bien serrer mes bras autour de tes hanches pour que dans ton plaisir tu ne vacilles pas.
À cette époque, ces baisers ciblés étaient nos seules étreintes : tu ne me laissais pas encore te posséder et, emportée par ton plaisir, ta bouche murmurait à mon oreille que « s'embrasser, se caresser, sucer, ce n'est pas tromper ». Et puis, pour me contenter moi aussi, tu te relevais tandis qu'à mon tour je m'abaissais devant toi. Et quand nos bouches se croisaient, tu aimais venir retrouver sur mes lèvres les traces de ton plaisir.
Maintenant, c'est toi qui es à genoux devant moi. Tu as posé ta main sur mon sexe et tu commences à me caresser, d'avant en arrière, en tirant sur la peau pour bien dégager mon gland. Je sens ta douce main sur la hampe de mon sexe ; je sens la pointe de ta langue se placer sous mes testicules. Soudain, tu me gobes. Tu fais rouler mes boules sous ta langue ; tu les aspires, et ton abondante salive me provoque une inoubliable sensation. Et puis tu changes… Maintenant, c'est ta main qui soupèse mes testicules, et je sens tes douces lèvres se promener sur toute la longueur de mon sexe. Ta caresse m'enivre ; toi seule sais me caresser ainsi, avec cette douceur, avec cette tendresse. Je caresse tes cheveux, mais ne te guide pas. Je te laisse faire. Je laisse ton imagination pourvoir à mon plaisir. Tu es si douée, tu es si habile… et tu aimes tant mon plaisir qui explose sur ta langue !
Mais pour le moment, ce plaisir, tu sembles ne pas vouloir me le procurer trop vite. Ta langue s'attarde le long de ma hampe et tu délaisses mon gland, pourtant si friand de tes caresses. Tu me reprends dans ta main pour promener mon sexe sur ton front, sur tes joues, puis sur tes lèvres encore jointes. Enfin tu les entrouvres, et je me sens glisser entre elles, comme aspiré vers le fond de ta gorge. Ta salive est abondante. Je glisse bien en toi. Je sens ta langue envelopper mon gland, la pointe de ta langue venir exacerber la sensibilité du méat qui commence à laisser échapper quelques gouttes de liquide séminal.
Tu me regardes ; tu es heureuse : tu aimes lorsque je commence à couler en toi. Cela t'excite. Tu accentues la pression de tes lèvres. Ta langue papillonne, tournoie autour de mon gland. Je vois tes joues qui se creusent. Tu m'aspires, tu me pompes, tu désires ma semence…
Je me retiens. Mais tu me fais venir plus profondément en toi, et je sens mon gland venir buter contre ta gorge. Tu aimes tant me prendre en toi de cette manière que toi aussi tu sens monter le plaisir, et ta main vient caresser ton bouton d'amour. Tu me suces de plus en plus vite, tu gémis, ta main s'agite, tu désires que je vienne en toi… et j'explose soudain alors que tes doigts de fée qui s'activent sur ton clitoris dressé te font crier pour qu'à l'unisson nous jouissions ensemble.
Mais tout cela, c'était hier.
Aujourd'hui tu es partie, et d'autres mains, une autre bouche tout aussi vorace, un autre sexe tout aussi conquérant, t'espèrent…
Quant à moi, aujourd'hui j'éjacule vers le néant.