Des yeux entourés de noir accentuant un regard brillant tout en étant à la fois un peu timide et coquin.
Une bouche couverte d'un rouge foncé me donnant déjà l'envie de glisser ma langue entre ses lèvres luisantes et entrouvertes.
Un maquillage présent sans être trop prononcé, relevant les traits fins d'un visage agréable à regarder.

Nous n'étions pas convenus d'une tenue particulière pour cette soirée. À croire qu'elle a deviné ce que j'aime, à moins que nous ayons des goûts partagés.

J'aime entendre ses talons aiguilles claquer sur les pavés. Elle maîtrise la démarche, sensuelle, légère et féminine. Ces centimètres supplémentaires forcent son corps, de ses chevilles jusqu'à la courbure de ses reins, à tenir une position mettant en valeur les formes de sa magnifique et envoûtante silhouette fine.

Je contemple ses cuisses fermes, sa croupe aux jolis arrondis, moulées comme une seconde peau par un pantalon noir brillant tel du cuir. J'imagine déjà mes paumes les parcourir, glissant du haut de ses mollets jusqu'au bas de son dos, m'assurant de ce qui est une évidence pour mes yeux, m'assurant de sa vulve libre d'une quelconque autre étoffe. Si elle compte me faire chavirer, elle est bien partie.

Je la vois déjà cambrée, mes mains plaquées sur ses fesses à les malaxer et parfois les fesser. Je l'entends déjà gémir avec mes doigts glissant sur le tissu épousant chaque pli de sa chatte brûlante et humide. Je la sens déjà se crisper en comprenant que je tente de déchirer le cuir au niveau de son cul que ma bouche salive à l'idée de le goûter l'instant d'après.

Il est encore trop tôt. Mes yeux retournent à ce visage qui m'attire tant, sans oublier de fixer l'instantané de ce perfecto noir ouvert sur un caraco blanc, repassant en boucle le film de sa menue poitrine danser librement sous la soie légère et brillante. Ses tétons pointent admirablement, certainement sous l'effet d'un stress que je partage actuellement.

Je me vois bien jouer avec ses deux petits bouts. Je me vois bien les câliner, les pincer, les tirer, les mordiller, les lécher. Je me vois bien alterner entre douces rudesses et rudes douceurs pour découvrir comment ils réagissent, pour découvrir comment elle réagit à ma façon de la prendre.

Elle est à un centimètre de moi, en détruisant, en l'espace d'une seconde, la distance qui nous séparait. Son parfum envahit mes narines. Je l'humerais davantage avec plaisir en collant ma tête contre sa gorge, en la baisant du bout de mes lèvres, en remontant jusqu'à son oreille, en lui chuchotant des mots fous alors qu'une main viendrait se poser à la place de son ras-du-cou pour l'étrangler avec tendresse.

Nos yeux ne se quittent plus, son regard est étincelant. J'ai envie d'elle. Je ne sais pas encore si le désir est réciproque ; je l'espère. Elle prend la parole, m'offrant la joie d'entendre une voix féminine et posée en même temps.

— Je t'ai reconnu tout de suite. Tu as raison : tu es bien mieux en vrai qu'en photo.
— Alors, pas trop déçue ?
— … Nan… et vraiment pas… Cette voix… Parle encore…
— Moi non plus, je ne suis pas du tout déçu, si tu veux le savoir. Tu es charmante… Tu es… torride.

Et plus un mot. Juste des regards rapides avant que nos lèvres, faussement timides, ne se collent entre elles. Juste une légère caresse de nos langues histoire d'aviver nos sens, une autre pour être certain de ces délicieuses saveurs. Mes mains se posent sur ses hanches, les siennes sur mes épaules. Ses seins s'écrasent contre ma poitrine. Ma verge durcit contre sa hanche. Seules nos bouches se séparent l'instant d'après. Elle prend les devants comme pour tenter de maîtriser une situation qui va obligatoirement nous échapper :

— OK… on saute l'entrée et on prendra le dessert chez moi… À moins que tu ne préfères qu'on s'attaque directement au dessert… ça me va.
— Moi aussi.