Lazarius et la dame aux cheveux gris
Doc7723/11/2017Ce que je vais vous raconter s'est passé il y a peu.
Cela fait presque huit ans que le syndrome de Barjavel a ravagé l'humanité, réalisant ce que cet auteur de science-fiction avait imaginé dans son roman Ravage : presque toute la gent masculine a été décimée en trois ans par un agent infectieux inconnu. Seuls 0,002 % d'hommes y ont survécu, soit après un syndrome infectieux terrible et un coma de quelques mois (comme moi), soit ne les touchant pas (les chercheurs – disons plutôt « les chercheuses » – n'ont pas encore trouvé d'où provient leur invulnérabilité ou résistance au supposé agent infectieux).
Je me suis adapté (après avoir perdu, comme presque tout le monde, quasiment toute ma famille) et j'ai dû m'habituer à vivre dans un monde sans hommes.
Bon, étant hétérosexuel, je ne ressens pas le manque sexuel pénible que ressentent les femmes hétérosexuelles dans un monde sans hommes. Parfois je ressens juste douloureusement la nostalgie de la pratique de certains sports, et en particulier de celui de vider quelques bières en parlant des femmes en compagnie de camarades de mon sexe, de nos prouesses sexuelles, enfin celles dont on se vante à la vingt-septième heure, quand le cerveau commence à bien baigner dans l'alcool.
Je me console parfois dans des soirées avec des copines lesbiennes et viriles. L'avantage de leur compagnie, c'est qu'elles me considèrent un peu comme leur égal, et que dans ces soirées avec plein de femelles je sais qu'il n'y en pas une qui va me sauter dessus.
Parce que, sinon, dans la vie de tous les jours, c'est devenu compliqué !
D'abord, j'ai dû abandonner mon boulot de médecin. À part les pures lesbiennes, je les voyais toutes arriver dans mon cabinet, l'œil allumé et vicelard, avec des airs de chienne en chaleur, la langue sortie, se frottant les cuisses l'une contre l'autre sur mes chaises, remontant leur jupe le plus haut possible, tachant mes coussins. Et quand il fallait qu'elles se déshabillent un tant soit peu, je ne vous dis pas : j'avais droit à un effeuillage en règle ; il ne manquait plus que la musique de la coco-girl. Et comme par hasard elles venaient toutes pour un problème gynéco !
Rapidement, j'ai jeté l'éponge.
Pour me déplacer sans me faire harceler, j'ai dû opter pour une Mercedes avec des vitres fumées intégrales ; marcher en ville nécessite de sortir avec un jogging hyper-large, la capuche sur le bonnet comme les weshs de banlieue (limite s'il ne faut pas le passe-montagne), et il faut marcher vite, la tête baissée, regarder par terre, ne pas mater autour de soi.
Et puis il a des jours où j'en ai marre de sortir camouflé comme un membre du RAID ou vêtu d'une burka, d'autant qu'il est interdit de dissimuler son visage dans l'espace public ; et se faire arrêter par une (femme) flic expose à bien des désagréments, qui vont du chantage dans la rue pour que je donne mon numéro de portable à l'embarquement au poste où je peux subir toute la nuit un viol collectif par tout un commissariat de fliquettes ripoux et en rut.
L'autre jour il faisait soleil, un magnifique soleil de printemps bien avancé, 25° à l'ombre ; je ne pouvais quand même pas m'emmitoufler au risque de mourir de chaud. Je me suis dit : « Zut, je vais quand même profiter un peu de cette belle journée, et advienne que pourra. » Tant pis, je suis quand même suffisamment grand pour me défendre, pour repousser les avances insistantes de femelles en chaleur ; et puis, quand je suis d'humeur joyeuse, je me dis que c'est presque marrant parfois de se faire draguer et de jouter verbalement… enfin, tant que ça ne tourne pas au vinaigre.
Ce jour-là, donc, j'avais choisi un quartier calme et friqué, ce qui limitait les risques d'agressions sauvages au cutter ou au pistolet d'alarme. Quel plaisir de sortir habillé normalement, en homme, tenue de ville, légère ! Évidemment, dans ce cas les femmes se retournent sur moi, l'œil éveillé, voire parfois égrillard ; mais étant dans un endroit où elles sont bien élevées, elles me décochent des « Bonjour, Monsieur ! » ou des « Oh, un homme ! Bonjour. » Sur quoi je réponds bien sûr : « Bonjour, Madame ! » J'aurais un chapeau, je le soulèverais comme on le faisait avant-guerre. Je suis un gentleman, quand même… Pas un dandy, mais bon. J'essaie de rester naturel. Je suis comme je suis ; pas besoin de jouer un rôle.
Une superbe vitrine de macarons et de chocolats avait attiré mes pas, et j'étais en train de contempler les merveilles qui s'y trouvaient quand une dame, à mon côté, tout en regardant la même chose que moi, me déclara sans aucune entrée en matière :
— Que de belles choses, là ; n'est-ce pas, Monsieur ?
— Oui, en effet…
— Mais c'est comme les fleurs : c'est périssable, et il faut en profiter très vite avant qu'elles ne soient plus bonnes… comme les femmes.
Je la regardai. C'était une femme d'un âge vénérable, mais bien mise. Des cheveux gris coiffés impeccablement. Très élégante. Très féminine.
— En tout cas, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un homme… si vous en êtes bien un… ?
— Je vous le confirme, Madame.
— Ce n'est pas désagréable, en tout cas… Et si j'achetais quelques-uns de ces fantastiques macarons, vous accepteriez de venir les partager avec moi devant une tasse de café ?
— Eh bien, euh…
Là, je fus pris par surprise. S'il y a une invitation à laquelle je ne m'attendais pas, c'était bien de la part d'une dame septuagénaire…
Elle ne me laissa pas répondre, vit ma gêne :
— Vous êtes pressé peut-être ? Vous n'avez pas beaucoup de temps… ?
— Eh bien, pas trop pressé… Disons que j'ai un tout petit peu de temps devant moi, pas trop, mais…
— Bon, alors attendez-moi. J'achète ces macarons et je vous emmène prendre le café chez moi ? J'habite à deux pas.
— Bon. Entendu.
Elle avait prononcé tout ça d'un ton calme, sans insistance, comme quelqu'un qui n'a rien à perdre, mais est sûr de lui.
Elle ressortit au bout de cinq minutes et je la suivis. Effectivement, nous fîmes à peine 500 mètres et elle s'arrêta devant le porche d'un immeuble haussmannien.
Tandis que nous montions les escaliers, elle me dit d'un air rieur :
— Ça ne vous fait pas peur de suivre comme ça une inconnue ? Vous n'avez pas peur de vous faire agresser ?
— C'est plutôt moi qui devrais vous demander ça. Vous abordez un inconnu dans la rue et vous l'emmenez chez vous, vous pourriez vous faire braquer…
— Mais non. On voit bien que vous êtes un monsieur bien.
— Vous savez, les apparences… Qu'est-ce qui vous dit que je ne me suis pas bien habillé pour venir faire un mauvais coup dans les beaux quartiers ?
Elle eut un haussement d'épaules mi-moqueur, mi-blasé :
— Vous savez, jeune homme, il y a des choses qui ne trompent pas. Le langage, le maintien, la façon de se comporter. Je ne vais pas vous l'apprendre.
— Sans doute. Mais la malhonnêteté n'est pas l'apanage des voyous de basse classe. Il y a des escrocs très bien élevés. C'est même leur atout majeur, qui leur permet d'arriver à leurs fins.
Elle leva sur moi un œil inquiet mais qui retomba bien vite :
— De toute façon, je ne vais pas vous donner la combinaison du coffre que je n'ai pas, ni l'accès à mon compte en banque. Je donne facilement ma confiance, mais je ne suis pas naïve.
Elle me fit rire sincèrement, et je lui communiquai ma bonne humeur.
— De toute façon, vous m'avez dit que vous étiez un peu pressé. Les escrocs donnent toujours beaucoup de temps à leurs victimes.
— C'est vrai. Mais je ne vais pas me sauver dans cinq minutes. Des moments comme ceux-là sont rares, des moments de partage, des moments fortuits et agréables comme celui-ci.
Elle me regarda et me sourit, un sourire beau et sincère, un sourire où je lus un peu de bonheur et de reconnaissance.
Elle ouvrit sa porte et me fit entrer.
— Asseyez-vous, je vais préparer du café.
Elle m'avait fait asseoir dans sa cuisine, une cuisine très moderne et claire, comme son intérieur. Ca n'était pas le genre d'intérieur qu'on imagine chez une femme de cet âge et d'apparence bourgeoise. C'était néanmoins cossu, mais simple.
Être introduit dans l'intimité de cette femme – femme que je ne connaissais pas dix minutes avant, et dont j'ignorais même l'existence – me faisait un drôle d'effet. C'était émoustillant et un peu intimidant à la fois, mais j'étais touché par sa confiance, et en même temps je trouvais reposant de ne pas me faire sauter dessus par une chatte en chaleur, comme c'était si souvent le cas avec des femmes jeunes, effrontées, insolentes, et à la libido agressive.
— Vous savez, vous n'allez sans doute pas me croire, et ça va vous faire sourire, mais j'étais une belle femme. J'avais du succès. Je sais que vous aurez du mal à l'imaginer, parce que je suis une vieille dame maintenant… Mais je ne tiens pas à vous montrer des photos pour vous le prouver ; je le pourrais, mais ça va me démoraliser, et je ne suis pas de celles qui vivent sur le passé et la nostalgie de ce qu'elles ont été.
— Mais vous êtes toujours une belle femme ! lui dis-je sans sourciller et sans ironie, au risque de paraître flatteur ; il y a des femmes qui vieillissent mal. Vous avez de la chance de ne pas être de celles-là.
Elle sourit avec un air attendri.
— C'est mignon ce que vous me dites. Ah, si j'avais vingt ans de moins, je vous aurais séduit, je vous jure.
— Mais je suis séduit, lui dis-je avant de boire une gorgée de café.
Elle me regarda avec un air malicieux et interrogateur, et j'eus l'impression de voir dans ses yeux une lueur venue de très loin, quelque chose qui se réveillait.
Je reposai ma tasse, lui caressai doucement la main, puis posai ma main sur sa joue que je caressai tendrement. Son visage était beau, avec les rides d'une femme mûre, mais assurément pas celui d'une vieille femme. Elle laissa aller sa tête pour appuyer son visage dans ma main, ferma une petite seconde les yeux, soupira tandis que je continuais à lui caresser la joue avec tendresse.
Elle me regarda soudain avec des yeux sérieux et me dit d'une voix rauque :
— Vous savez que je pourrais encore vous donner du plaisir ? Si vous vouliez…
J'inclinai la tête, conquis, les yeux allumés par cette promesse de volupté.
— Pourquoi pas ? Je ne refuserais pas une proposition aussi alléchante.
Elle me regarda dans les yeux, et sans lâcher mon regard elle me dit doucement :
— Levez-vous.
Je me levai de ma chaise et m'approchai d'elle, répondant à l'invitation de ses mains tendues qui me guidaient vers elle. Elle défit ma ceinture, déboutonna mon pantalon et murmura :
— Il y a vingt ans, je me mettais encore à genoux, mais je ne peux plus ; pardonnez-moi. Mes articulations…
— Pas de problème. Je ne vais quand même pas me plaindre… lui dis-je en caressant ses cheveux gris abondants et soyeux.
Elle baissa mon pantalon et mon boxer, prit mon sexe dans la main, le caressa, palpa avec douceur mes testicules de l'autre main, manifestement avec contentement.
— Vous avez une belle bite, murmura-t-elle.
Dans la bouche de cette dame si digne, ces mots me surprirent. « Après tout, elle a eu une vie sexuelle, et elle est peut-être un peu émoustillée. » me dis-je. C'était doux et agréable ; elle s'y prenait avec tendresse, mais ça ne suffisait pas encore à me faire bander. Néanmoins cette situation commençait à me plaire et à m'exciter.
— Mettez-vous torse nu. Quand une femme me suce, je veux qu'elle soit torse nu, les seins à l'air.
Elle leva les yeux vers moi, étonnée, un peu inquiète.
— J'ai peur que vous soyez déçu. Je suis une vieille femme…
— Je vous prends telle que vous êtes ; ne vous inquiétez pas : j'aime les femmes. Je ne serai pas déçu.
Elle déboutonna son chemisier, le retira, et apparut dans un soutien-gorge gris des plus élégants, le genre de lingerie raffinée qu'une femme achète et met parce qu'elle porte une grande attention à elle. Je caressai un instant son cou, ses épaules ; de belles courbes douces, lisses, sur une peau mate, appétissante.
— Je vais vous aider, lui dis-je.
J'abaissai l'une après l'autre les bretelles sur ses bras puis, me penchant sur elle et lui collant mon service trois-pièces presque sous le nez, je défis lentement une à une les agrafes. Je la débarrassai de la pièce de tissu.
— Ils sont encore beaux, dis-je en les caressant à deux mains, lentement, les soupesant, les soulevant ; ils sont encore ronds, ils ont encore un beau volume.
Mes doigts errèrent sur les mamelons roses, les agacèrent, les pinçotèrent ; ils se mirent à durcir, à devenir de belles pointes, sous l'effet de la caresse et de l'émotion, sans aucun doute.
Je les travaillai un moment en insistant. Elle levait vers moi un regard troublé, éperdu. Je voyais que, malgré son âge, je commençais à lui faire de l'effet. Je caressai toute la surface de ses seins, ses épaules, son visage encore ; mon pouce passa sur sa bouche qui s'entrouvrit.
Tout ceci m'avait bien excité, et ma queue se dressait fièrement. Elle la prit dans sa jolie main, se pencha et emboucha le gland. Elle se mit à me sucer doucement, lentement, progressivement. Elle s'y prenait bien, la diablesse ! Elle n'avait rien perdu de la pratique qu'elle avait dû avoir, une pratique sûre et sensuelle.
Je ronronnais de contentement, caressant sa nuque, attrapant ses seins, commençant à les malaxer fermement. Elle se mit à gémir. J'eus peur d'y aller trop fort, de meurtrir ses chairs. Elle comprit, me sortit de sa bouche, et levant ses yeux vers moi me dit :
— Non, non, continuez. Vous pouvez continuer. Laissez-vous aller, défoulez-vous. Pelotez-moi comme vous peloteriez une jeune fille au corps ferme. Abandonnez-vous à votre désir, vous me flattez. Abandonnez-moi votre plaisir, j'aime !
Je me mis à lui masser les épaules, les bras, le cou, les replis gras de son dos, ses flancs, tandis qu'elle m'avalait de plus en plus loin, faisait des va-et-vient en s'aidant de ses mains sur mes couilles. Je sentais mon gland buter tout au fond de sa gorge, son nez taper contre mon bas-ventre ; j'étais terriblement excité : elle me suçait longuement et patiemment, vraiment bien à fond, bien appliquée à sa besogne.
Je saisis ses deux mamelons entre pouce et index et les travaillai durement, les pinçant de plus en plus fort, les étirant, les faisant rouler entre mes doigts, puissamment ; elle gémissait, mais sans protester ni ralentir, ni cesser de s'appliquer. Elle me faisait grimper aux rideaux ! Quelle bonne pipeuse… Je n'en n'avais jamais rencontré de meilleure !
Je n'en pouvais plus. Je savais qu'elle voulait m'emmener jusqu'au bout, et probablement me pomper à fond, me vider de ma semence, et qu'elle allait la boire à longs traits et jusqu'à la dernière goutte ; mais j'avais désormais d'autres envies. Mes deux mains sur son visage le tirèrent en arrière, lui faisant comprendre fermement que je voulais arrêter la fellation.
— Je ne veux pas me contenter d'une pipe. Vous m'avez trop excité ; je me fiche bien de votre âge : je vais vous baiser, j'en ai envie !
Je la fis se lever de sa chaise et se retourner, puis s'appuyer contre le réfrigérateur. Je remontai rapidement sa jupe, la retroussant sur ses reins, et je fus surpris de découvrir avec plaisir que ses bas gris étaient autofixants. Cette vision sexy renforça mon désir. Je lui baissai prestement sa culotte élégante, assortie au soutien-gorge, et l'en débarrassai. Elle était désormais debout sur ses chaussures à talons, et me présentait une paire de fesses menues et un peu affaissées, mais qui restaient appétissantes, comme n'importe quel cul féminin.
Je trouvai dans la cuisine une bouteille d'huile ; j'en étalai un peu sur mes doigts, puis me mis à caresser l'intérieur de sa vulve et à l'huiler (la sécheresse étant physiologique à cet âge, je ne voulais pas la blesser, ni rendre ce qui allait suivre pénible pour elle ni désagréable pour moi). Sa chatte était bien rasée ; pas de poils gris hirsutes, mais un beau mont de Vénus soigné et doux, sensuel, agréable à palper, à presser, ce dont je ne me privai pas.
J'enfilai rapidement une capote lubrifiée (j'en ai toujours une dans ma poche, vu les rencontres impromptues auxquelles je suis sujet dès que je sors de chez moi) puis je me collai contre elle, enserrant ma verge entre ses fesses pour bien lui faire sentir ma virilité ; je la pris par les épaules, caressant ses bras. Mes mains descendirent et malaxèrent ses seins, et je lui soufflai à l'oreille :
— Vous sentez dans quel état vous m'avez mis ?
— Oh oui, je le sens bien… !
— Vous l'avez bien cherché, petite allumeuse ! Avouez que vous y avez pensé dès le moment où vous m'avez abordé.
— Je n'aurais jamais espéré… Mais il y avait si longtemps que je n'avais vu un homme… lui parler, le toucher… Je voulais prolonger ce moment. Jamais je n'aurais espéré que vous accepteriez ce café.
— Il y a combien de temps qu'on ne vous a pas enfilée ?
— Oh… plus de quinze ans.
— Alors je vais vous rappeler des souvenirs : je vais vous saillir !
Je guidai ma queue sur sa vulve, caressant ses lèvres douces avec mon gland en quelques va-et-vient bien sentis, puis tout doucement j'engloutis dans son ouverture le bout arrondi de ma pine, et d'un mouvement continu des reins je progressai jusqu'au fond : elle était étroite et chaude ! Elle poussa un petit râle de contentement. J'enserrai sa taille de mon bras gauche, ma main droite lui pelota ses seins, et je lui murmurai d'un air vicelard :
— Tu me sens bien ?
— Oh oui.
— Je vais bien te baiser, tu vas aimer ça. Je vais te baiser comme une salope !
— Mmmmmh…
Je me mis à la besogner lentement à longs coups de reins souples, tandis que ma main se mit à caresser doucement le velours humide de sa chatte.
— Ohhh oui…
— Tu aimes ?
— Oh oui, c'est bon !
— Ça te rappelle des souvenirs ?
— Oh, c'est meilleur que dans mes souvenirs. J'avais peur d'être déçue, mais c'est très bon. Tu es un amant extraordinaire ; tu es très doux, tu prends beaucoup de précautions… Ah, tu me fais du bien !
— Et toi tu m'excites !
— Oh merci, merci de me baiser si bien !
— Je vais t'en mettre plein ta petite chatte ! Elle est très bonne, très douce, tu me donnes du plaisir…
Elle se déplaça un peu, alla poser ses mains à plat sur la table de cuisine, se cambrant davantage, creusant ses reins, tendant et offrant son cul. Je me mis à la gratifier d'une vigoureuse levrette à un rythme soutenu, mes mains la cramponnant par ses légères poignées d'amour ou tripotant ses seins pendants qui ballotaient au rythme de mes coups de boutoir, et allant jusqu'à lui claquer deux ou trois fois les fesses.
Elle poussait des cris, se laissait aller, criait son plaisir, visiblement très excitée, perdant presque tout contrôle :
— Oui, baise-moi ! Baise-moi fort !
— T'aimes ça, hein ?! T'en prends plein la chatte ! C'est bon de se faire trombiner, ma chérie !
— Oh oui, défonce-moi ! Baise-moi comme une salope !
— T'as pas honte de te faire ramoner la chatte, à ton âge…
— Oh si, j'ai honte, mais c'est bon !
— … de te faire tringler dans ta cuisine, hein ?!
— Oh si, j'ai honte ! Je suis une vieille salope !
— Ah, tu l'as dit ! Une veille salope qui aime se faire reluire, se faire farcir la chatte dans sa cuisine pendant que les autres font du tricot !
— Oh oui, j'ai honte mais j'aime ça ! Je me fais enfiler comme une salope ! Ah, bourre-moi comme une chienne ! Fais-moi jouir, je vais prendre mon pied !
Et elle partit dans une extase qui secoua tout son corps avec des spasmes en saccades. Elle hurla brièvement son plaisir tandis que mes doigts pressaient à mort ses mamelons durcis.
Bien que n'ayant pas joui, je me retirai (faisant si souvent l'amour, je peux durer longtemps, et même me passer de jouir parfois…) Mais c'était sans compter sur la dame, qui ne voulut pas me laisser comme ça, question de fierté.
Toute essoufflée, elle m'emmena dans son salon, s'assit sur un pouf, ôta ma capote et commença à me branler en me léchant et suçant les couilles ; puis elle me prit en bouche et s'appliqua à me faire une pipe d'anthologie. Bien que je ne sois pas trop sensible à cette sensation, l'excitation d'avant aidant, je sentis grandir le plaisir.
Je pris son visage entre mes mains et me mis à baiser sa bouche comme un salaud. Elle s'y plia de bonne grâce, me laissa faire avec docilité, et je sentis bientôt l'apothéose arriver. Je grognai que j'allai jouir et retirai ma queue, m'apprêtant à agir en gentleman. Mais c'était sans compter sur le perfectionnisme de la dame et son amour du travail bien fait. Elle leva ses yeux brillants et troubles vers moi :
— Viens dans ma bouche, mon chéri. Je veux ta semence.
Je ne me fis pas prier et me laissai aller. Je gémis, et elle sentit ma queue gonfler juste avant le premier jet. Elle ouvrit la bouche et murmura :
— Donne-moi tout, donne-moi ta sève précieuse. Je vais t'avaler.
Je partis à longs traits, et elle se mit à déglutir consciencieusement. Elle me but jusqu'à la dernière goutte et me suça la queue encore longtemps après.
Elle me la lâcha presque à regret.
— C'était bon ? Tu as aimé ?
— Oh, c'était excellent ! Vous êtes très douée… Et vous, vous avez bien pris votre pied ? Vous avez eu votre plaisir ?
— Oui, mon chéri. Mais j'avoue que j'ai encore envie… C'est incroyable, mais c'est vrai.
— Venez, lui dis-je.
Je l'entraînai vers le canapé et la fis s'allonger, cuisses bien ouvertes.
Je me mis à lui caresser la vulve avec des mouvements pressants et appuyés. Son corps ondulait de vagues. Je lui glissai deux doigts et la ramonai à un rythme soutenu. Elle avait fermé les yeux, gémissait, soupirait profondément, émettait des petits « Oh ! », « Ahh… »
Manifestement elle était, cette fois, longue à venir.
Finalement je me mis à genoux et lui offris ma botte secrète : gardant mes doigts en elle, ma bouche et ma langue se livrèrent à une chorégraphie complète sur l'ensemble de sa vulve tandis que je massais bien sa zone G, manifestement pas en sommeil. Elle se mit à hululer, à gueuler, à crier hors de tout contrôle. Ses poings serrés convulsivement, sa tête oscillait de droite et de gauche comme une jeune ingénue novice qui découvre le plaisir.
Un long feulement suivi de spasmes et de révulsions de tout son corps, et ses yeux écarquillés m'annoncèrent que je venais de l'achever.
Je restai un long moment à lui cajoler doucement l'intérieur des cuisses tandis qu'elle me caressait gentiment les cheveux en attendant de recouvrer ses esprits et la force de bouger.
Je parlai le premier :
— Désolé de vous avoir tutoyée tout à l'heure, mais c'était dans le feu de l'action ; et avec l'excitation…
— Mais tu peux me tutoyer, mon chéri. Et puis, après ce que tu viens de me faire, on peut dire qu'on est intimes. Tu es mon amant, maintenant…
— Oui, mais je tiens à vous vouvoyer, par respect pour vous.
— Comme il est mignon… me dit-elle avec un air attendri en me flattant le torse.
Après un brin de toilette nous reprîmes un café, puis je dus quand même me résoudre à prendre congé.
Elle allait me laisser partir sans même me demander mon prénom ni mes coordonnées.
Je lui demandai son numéro de téléphone que je notai dans mon agenda « pour si je repasse dans le coin », puis l'embrassai tendrement avant de m'en aller.
J'ai tellement de numéros de téléphone de femmes avec qui j'ai fait l'amour ou qui m'ont tapé dans l'œil que je dois marquer à côté une petite indication pour me rappeler qui elles sont.
Mais d'elle, je me souviendrai. Et pas seulement à cause de son audace, de son âge record parmi mes « conquêtes » ou de ses cheveux gris.
Mon emploi du temps est plein comme un œuf ; mon agenda ne me laisse que peu d'occasions pour flâner. Plusieurs mois se sont écoulés avant que je ne me rende compte combien temps avait passé. Mais cet après-midi, je l'ai rappelée. Je dois lui rendre visite dimanche. Elle m'a dit que le café serait chaud.
« Et pas seulement le café ! » ai-je pensé.