« Oh, le salaud… Il est parti en me laissant attachée ! » Voilà ce qui me traverse l'esprit à l'instant même où je reprends conscience.

Je suis encore à moitié nue, attachée par les poignets à la tête du lit. Toute la nuit il m'a donné du plaisir ; enfin, pas directement : avec un jouet. Il voulait savoir si je pouvais jouir indéfiniment ; à ma grande surprise, je n'ai demandé pitié qu'après que le joujou ait vibré en moi et m'ait fait jouir sept fois de suite, sans aucun répit ! À la fin, à peine je reprenais pied suite à un orgasme que je repartais aussitôt, tant l'intérieur de mon vagin était sensible. Mon sexe doit encore être rougi, et je sens que je dégouline toujours.

Dans la chambre, il fait noir ; je suppose que l'on doit s'approcher du matin. Mon Maître – car c'est ainsi que je dois le nommer – est parti après avoir arrêté cette douce torture de mon sexe et que je me sois assoupie. Il ne m'a pas détachée ; je suppose qu'il veut encore jouer avec moi, mais il m'a recouverte d'un drap ; je l'ai senti plus que je ne l'ai réellement vu.

Ah oui, je ne vous ai même pas dit comment je me suis retrouvée là.

Je m'appelle Julie ; j'ai 27 ans, et je suis une mince jeune femme blonde. En général, les hommes me trouvent plutôt jolie ; et comme je suis plutôt souriante, on m'apprécie.

J'avais remarqué le regard insistant de cet homme alors que je le croisais tous les matins dans ma rue ; il doit habiter non loin de là. Bel homme, toujours souriant, bien habillé, la quarantaine à peine marquée, je le trouvais séduisant ; mais en femme mariée que je suis, je ne m'y intéressais pas.

Puis, il y a deux jours, je me suis retrouvée dans la foule d'une réunion d'information à la mairie, presque collée à lui. Il était seul, et dans la bousculade de la sortie il a glissé quelques mots à mon oreille :

— Divinement élégante et sexy…

Puis il a continué son chemin, se retournant sur moi seulement après quelques mètres. Surprise par ces mots et ce qu'ils avaient provoqué en moi, je restai bêtement immobile, le regardant s'éloigner. Ses mots m'avaient électrifiée, je ne saurais dire pourquoi ; sa voix peut-être, le ton suave, son parfum… je ne sais. Bref, je le regardais partir tandis qu'instantanément j'avais mouillé ma culotte.


Le lendemain matin, je le cherchais du regard avec la simple envie de lui dire que j'étais une femme mariée, amoureuse et heureuse ; mais lorsqu'il s'est approché de moi, je me suis sentie comme irrésistiblement attirée par cet inconnu. Il a juste sorti une carte de visite, me l'a tendue avec un sourire puis est encore parti. Pas un mot n'est sorti de sa bouche ; ni de la mienne, d'ailleurs. Il a disparu au coin de la rue ; j'ai alors regardé sa carte, tout aussi étrange que l'effet qu'il avait sur moi :

Appelez-moi au [son numéro de portable], et une signature : Maître F.

« Maître ? Drôlement gonflé ! » Je ne suis pas une adepte de quelque jeu érotique que ce soit : mon mari et moi avons une sexualité – disons-le – classique, voire ennuyeuse. Je n'ai jamais fantasmé me soumettre à un homme, pas même pour jouer, mais les mots laissés par cet inconnu m'ont bousculée.

J'ai pensé à cette carte toute la journée. Les mots m'obsédaient. Dans l'après-midi, alors que je m'ennuyais chez moi, je traînais sur Internet, cherchant sans entrain un site amusant. J'ai alors commencé à chercher sur les sites de domination, puisqu'il est un « Maître » ; je voulais en savoir plus sur cet univers.

Je me documentais, j'étudiais, et sans m'en rendre compte, alors que je visionnais des vidéos de soumission, je me mis à me caresser, fantasmant sur ces femmes qui offrent plus que leur corps à des dominants parfois sans pitié. Le plaisir me prit par surprise devant une scène de sodomie ; pourtant c'est une pratique que j'ignore, mon mari n'étant pas du tout attiré par cela. À cet instant j'ai pris conscience que je refoulais sûrement un tas d'envies, je me le suis honteusement avoué. Des envies de découvrir certaines choses que j'avais jusque-là ignorées.
Je voulais aussi en savoir plus, plus sur cet homme, ses intentions et son univers.

Sans trop réfléchir, j'ai pris mon téléphone et l'ai appelé. Zut, le répondeur ! Je laisse un message ? Non, trop étrange. Déjà que je ne sais pas trop pourquoi j'ai appelé… Si ; en fait, je sais exactement pourquoi je l'ai fait : Marc, mon époux, tout tendre qu'il soit, ne s'intéresse plus à moi. Notre sexualité est un vague souvenir, et moi je suis en manque. Je prends conscience, maintenant, de cette traversée du désert sexuel que je vis depuis des mois. En plus, Marc est sans cesse en déplacement et je suis souvent seule ; et comme je n'ai pas de travail, je reste à la maison. Même mes copines ont cessé de m'inviter et…

Le téléphone sonne. La pression monte d'un coup ; même si je ne peux deviner qui essaye de me joindre, je suis sûre que c'est lui. Juste quelques mots, encore :

— Ce soir, 21 heures. Suite 14, Hôtel Pullman, Versailles. Ne portez que des bas.

Pas le temps de répondre, il a raccroché. Mais il croit quoi, ce gars ? Je ne suis pas de ces filles qui s'offrent comme ça au premier coup de fil. Il est barje, ce mec ! Je tempête, m'énerve, mais n'est-ce pas juste pour cacher mon envie, mon désir de m'offrir à cet inconnu ? Je ne sais pas. J'ai tout le reste de l'après-midi pour y réfléchir.

20 heures. J'ai passé le reste de la journée à tourner le truc dans tous les sens : l'irraisonnable de l'offre, mon envie, ma curiosité, les risques… Bref, il est 20 heures. J'ai enfilé une paire de bas blancs, des escarpins assortis, et je me demande comment je vais faire pour sortir ainsi. Toutes les autres questions, je les ai balayées d'un revers de main. Pour plus de sûreté, j'ai ma bombe lacrymo dans le sac. J'enfile une robe chasuble courte, mon imper, et saute dans ma voiture. Tout le long du chemin, je continue à m'interroger ; je suis folle de faire ça, il est peut-être complètement barje, ou malade.

J'arrive à l'hôtel et me dirige droit vers l'accueil. Derrière le desk en bois foncé, un homme d'une quarantaine d'années en uniforme de l'établissement me reçoit avec un sourire.

— J'ai rendez-vous avec un ami à la suite 14. Comment puis-je m'y rendre ?
— Je vais vous accompagner à son ascenseur privatif ; il ne dessert que cette suite.

L'homme m'accompagne alors au fond de l'immense hall. Il passe son badge sur le détecteur et la porte s'ouvre. Il me sourit et me glisse :

— Vous avez un peu plus d'une minute avant d'arriver dans la suite.

Je ne sais pas si c'est un sous-entendu, mais je mets à profit ce temps pour me défaire de mes vêtements comme demandé. Maintenant que j'ai décidé de le faire, je veux être parfaite. Je roule la robe dans mon sac et le manteau sous mon bras. J'ai une telle envie de sexe que je suis prête à presque tout. Dans le miroir, je vérifie mon maquillage, ma tenue (si on peut dire). Mes seins sont dressés, tendus d'envie ; ils ne sont pas trop gros, mais bien dessinés. Je vérifie également ma toison, bien rase et peu fournie (en même temps, je suis une vraie blonde). Bon, je suis prête… Enfin, je crois.

La porte s'ouvre ; il fait sombre dans la pièce. Je cherche du regard si je vois mon hôte. Visiblement personne. J'avance dans la suite meublée avec style ; mes talons ne font aucun bruit sur la moquette épaisse.

— Posez votre sac, lisez la feuille sur la table, signez ou partez.

La voix semble venir de la pièce voisine ; une chambre, sûrement. Les ordres sont directifs, mais toujours avec cette voix suave et mâle. Je frissonne et cherche la feuille désignée. Sur une grande table de style ornée d'un immense bouquet de fleurs coupées, je distingue une feuille de papier où je lis les diverses règles que le Maître souhaite m'imposer, ainsi que les pratiques que je dois accepter. Je raye rapidement quelques lignes qui me semblent trop trash pour moi.

— J'ai signé, mais j'ai enlevé quelques…
— Silence, Julie. Règle numéro un : pas un mot.

C'est vrai que je l'ai lue, mais je pensais que l'on ne commencerait pas immédiatement. En même temps, vu ma tenue, j'ai déjà commencé.

— Montez sur la table. À quatre pattes, le visage vers la porte d'entrée.

Je ne suis pas habituée à ce que l'on me parle ainsi ; mon côté rebelle me hurle de partir maintenant tandis que mon envie me dit de suivre les ordres. J'obéis donc, toujours sans avoir vu l'homme qui est en train de me retourner le cerveau. Je pousse le vase sur le côté, monte sur le meuble et me positionne comme demandé.

— Tu as de très jolies formes, Julie. Tes seins sont magnifiques, tes fesses une invitation à… la fessée. J'aime ce que je vois ; tu es exactement comme je l'avais imaginé.

La voix est plus proche ; il est entré dans la pièce. Je le sens s'approcher mais ne parviens pas à le voir. Un frisson me parcourt alors que sa main se pose sur ma hanche. Toujours dans cette pénombre, je ne le distingue pas bien ; il reste obstinément derrière moi. Une bouffée de chaleur m'envahit : je suis complètement folle, à poil, offerte à un inconnu, sur une table dans la suite d'un hôtel ; et ce type, qui est peut-être barje, est en train de détailler mon intimité, je le sais, je le sens. En même temps, une chaleur monte de mes entrailles. L'excitation ? Le manque ? La bizarrerie de la situation ? Je ne sais pas trop.

D'un coup, sa main se déplace sur ma fesse. Je n'y avais pas prêté attention, mais il porte des gants : je sens la rugosité du cuir sur ma peau, surtout maintenant que ses doigts parcourent des zones encore plus tendres, l'intérieur de la cuisse, le dessous de la fesse. L'humidité que je sentais poindre au fond de mon vagin se transforme en rosée sur mes grandes lèvres.

Il se déplace toujours ; sa main passe sous moi, sur mon ventre, sous mes seins, mon aisselle, ma nuque. « Bon Dieu, il est doué ! Juste en me frôlant, il m'excite. » Sa main gantée remonte alors depuis ma nuque jusqu'à l'orée de mes fesses ; je frissonne. Il caresse le globe droit, puis… plus rien. J'avais conservé la tête droite, obéissant à la demande ; mais, surprise, je tourne la tête pour voir ce qu'il fait. L'ordre claque alors sèchement :

— Ne bouge pas ! Es-tu une jouisseuse bruyante ?
— Euh… plutôt, oui.

Un mouvement sur mon côté droit et je me retrouve avec un bâillon sur la bouche. Un instant je panique, mais il reprend la parole :

— Je vais te faire jouir ; je ne veux pas que tu ameutes tout l'hôtel.

À peine rassurée, je me laisse faire mais mon excitation vient de descendre d'un cran et je reste un peu tendue.

— Détends-toi, je ne te veux que du bien. Peux-tu m'offrir quarante-huit heures ?

Je fais un oui de la tête, un peu hésitante.

— Les prochaines vingt-quatre heures ne seront pour toi que du plaisir charnel. Maintenant, je vais te lier les mains.

Toujours inquiète mais à nouveau curieuse, je le laisse me lier les mains avec de la corde. Mes poignets sont maintenant maintenus serrés ensemble dans mon dos. Il me soutient avec délicatesse et pose ma tête en douceur sur le plateau de la table. Je suis entièrement à sa merci, mais étrangement je ne me sens pas en danger. Il lie maintenant mes chevilles à mes cuisses, me maintenant ainsi en appui sur les genoux, les cuisses écartées et le sexe offert. Tiens, en parlant de mon sexe, la rosée a été remplacée par une petite averse ; je sens mon vagin ruisseler sur mes cuisses. Même inquiète, je mouille !

Il me soulève d'un coup, me portant comme un paquet et me pose, dans la même position, sur le lit. Je constate qu'il a mis une serviette éponge sous mes genoux. Savait-il que je mouille beaucoup ? Il tire sur mon bâillon, libérant ma bouche un instant.

— Combien de fois as-tu déjà joui coup sur coup ?
— Je… je ne sais pas… Jamais plus de deux fois.

Il repositionne le bâillon sans un mot de plus, puis retourne vers le fond de la chambre, hors de ma vue. J'entends un cliquetis métallique et me demande ce que c'est ; la réponse vient seule lorsqu'il relie la tête de lit aux barreaux ouvragés aux cordelettes qui enserrent mes poignets. À ce que je constate, il porte toujours son costume, mais je ne parviens pas à voir son expression. Le silence s'installe dans la pièce. Que fait-il ?

— Je vous admire, belle Julie. Vous êtes magnifique ; je me rassasie de l'admirable image de votre corps parfait.

Le bruissement de ses vêtements me laisse penser qu'il était assis et qu'il s'approche maintenant de moi. Sa main se pose sur mon intimité. Sans coup férir, elle s'est posée pile au bon endroit. Un doigt – le pouce – sur mon bouton, deux autres juste à l'entrée dégoulinante de mon sexe. Les doigts m'investissent tandis que son pouce caresse précisément et fermement mon clitoris qui, appréciant le mouvement, se met à gonfler doucement.

Oh, c'est divin, précis, et immédiatement jouissif ! Ses deux autres doigts s'enfoncent d'un coup en moi, allant trouver la zone qui me donne tant de plaisir, ce fameux point G, hypersensible chez moi. C'est un peu rude comme caresse mais divinement efficace. Il me branle ainsi durant quelques minutes mais je me retiens car je veux plus, mieux, plus prof… « Oh, mais je suis en train de jouir : il a réussi sans mon consentement ! »


La tête toujours posée sur le dessus du lit, je me remets doucement de cette jouissance qui m'a prise par surprise. La tête sur le côté, je ne le vois toujours pas. Ses doigts m'ont quittée, me laissant vide et ruisselante. Mes genoux commencent à me gêner ; il faut dire que la position n'est pas confortable. Mes fines chevilles sont un peu martyrisées par les cordes qui les lient à mes cuisses. Mes poignets, dans mon dos, ne sont guère mieux traités. Je ne me suis pas rendu compte que, liés ainsi et attachés à la tête du lit, il a raccourci un peu la corde et remonté mes bras vers le haut. Ainsi, je ne peux pas bouger.

Redescendant de mon plaisir, je prends conscience de ma folie. Je suis à sa merci et… finalement, j'aime. Je me sens femme, femelle offerte mais ayant pourtant une sorte de pouvoir d'attraction sur cet homme… Étranges sentiments mêlés. Je n'ai pas le temps d'approfondir ma réflexion car il recommence à bouger près de moi. Que prépare-t-il donc ? Il va… Oh ! Ses deux mains se posent sur mes fesses, les écartent brutalement, et il pose sa bouche en haut de ma raie culière et commence à… Non ! Je n'ai jamais laissé personne profaner cet orifice ; je ne vais pas laisser un inconnu caresser mon petit trou ! Je tente de serrer les fesses alors que je sens son souffle chaud et sa langue avancer vers ma pastille… Ouch ! Il vient de me mettre une tape sur la fesse. Une fessée, forte et précise. Je crie dans mon bâillon. Il écarte de nouveau mes petites fesses et reprend la descente de sa langue vers sa cible première.

Étrangement, le coup sur ma fesse ne m'a pas fait mal à proprement parler ; cela m'a électrisée, et même… un peu excitée. « Surprenant, ça ! Il m'excite en me battant… je deviens vraiment folle ! Voilà que j'éprouve une sorte d'excitation alors qu'un homme, si beau soit-il, me frappe les fesses… » Je tente une nouvelle fois de resserrer les fesses pour arrêter sa progression ; ou alors est-ce parce que je souhaite une autre fessée ? En tout cas, la réaction est immédiate : sa main frappe mon globe de gauche avec force.

Oh ! La sensation est bien comme lors de la première tape : excitante. Je sens mon sexe s'éveiller encore un peu plus. Et voilà que maintenant sa langue lèche doucement la corolle de mon anus ; surprise : c'est divin. Je soupire et n'essaie plus de resserrer mes fesses, je me laisse faire.

Sa bouche descend plus bas investir mon antre, laper mes lèvres largement ouvertes, délicatement découvrir mon clitoris. Là aussi, des ondes de plaisir remontent vers mon cerveau. Je me laisse porter par cette bouche qui explore de manière experte mon intimité, n'oubliant aucun recoin, lapant mes larmes de plaisir, investissant ma grotte, entrouvrant du bout de la langue ma corolle anale vierge. C'est intenable, d'autant que maintenant ses doigts sont venus prêter aide à sa bouche, caressant, triturant, pénétrant mon vagin.

Sa langue s'attarde à présent sur mon bouton, pour mon plus grand bonheur ; deux doigts ont investi ma chatte profondément et s'agitent de plus en plus vite tandis qu'un troisième, qui me paraît bien trempé, semble vouloir me visiter le petit orifice ; je me contracte au moment où l'index essaie de forcer le passage. Sanction instantanée sur ma fesse droite, cette fois.

La fessée m'a électrifiée ; j'ai reculé brutalement mon postérieur vers son visage, enfonçant involontairement le doigt inquisiteur plus profondément en moi, mais la sensation de douleur que je craignais n'est pas là. Bien au contraire, c'est fort agréable, et sous ces caresses multiples je commence à me déhancher, cherchant à faire entrer plus de lui en moi, tout en maintenant en place sa bouche qui me dévore si bien.

Je suis comblée de partout et râle de plaisir dans mon bâillon, un plaisir qui me surprend une fois de plus. Je l'ai senti monter rapidement, mais je ne pensais pas partir si vite. « Humm… deux fois qu'il me fait jouir ! Le salaud, quand va-t-il enfin me pénétrer ? Je veux le sentir en moi, dur, profond… Je veux goûter sa queue, lui donner aussi du plaisir… je… » « Oh non ! Non ! Arrête ! » je crie dans mon bâillon.

Je suis même pas redescendue de mon deuxième orgasme qu'il vient de poser une noix d'un gel ou d'une crème – je ne saurais dire – sur mon petit trou, et maintenant il force le passage avec un objet dur et froid qui ne veut pas passer par là. Je secoue la tête pour lui faire comprendre que je ne veux pas, mais il ne prête pas attention à moi. Il pousse l'objet qui finit par me pénétrer le cul et se cale dans mon anus distendu. Ça m'a fait mal, mais maintenant que c'est en place je découvre une drôle de sensation : je me sens envahie, mais ce n'est pas si désagréable… Il revient alors près de mon oreille et me glisse :

— Tu es merveilleusement belle… J'ai mis un petit plug dans ton cul ; tu vas t'y habituer. Maintenant, je vais t'attacher autrement. Laisse-toi faire.

Étonnamment, je me laisse faire sans protester. Ce n'est pas dans ma nature ; cet homme me traite durement mais me donne du plaisir, il me force mais me trouve belle, m'impose sa volonté mais me caresse avec passion… je suis un peu perdue. Je le laisse donc délier mes poignets, mes chevilles, et me retrouve allongée sur le ventre, les bras attachés à la tête de lit et les jambes fortement ouvertes, maintenues écartées par des liens. Me voilà en croix sur le lit et toujours à la merci d'un homme dont je ne connais rien. Au cours du changement de position, j'ai bien pris conscience que le plug était bien planté dans mon cul.

Ses mains commencent alors un ballet infernal sur mon corps. Il dégage le haut de mon dos de mes longs cheveux blonds et caresse mes épaules, mon dos, descendant sur mes fesses. Il masse alors mes cuisses toujours gainées de bas et descend jusqu'à mes chevilles. Il me retire doucement mes escarpins, puis ses doigts, toujours aussi doux, remontent sur mon mollet, puis à l'intérieur de mes cuisses. « Hum… Il est doué pour ces caresses-là aussi ! » Il s'arrête un instant à la lisière des bas, caresse le liseré brodé puis la peau si douce de l'intérieur de la cuisse, effleure mes grandes lèvres sans s'y attarder, puis le dessous d'une fesse. Il semble avoir décidé de jouer ; il se met à faire bouger le plug enfoncé en moi. Étrangement, je trouve cela bon.

Je sens alors qu'un nouvel objet tente d'entrer dans mon sexe ; celui-ci est si trempée d'envie que l'objet, à la texture douce et tiède, glisse en moi sans résistance et se loge au fond de moi. « Ce n'est pas son sexe, puisque je le vois près de moi : c'est donc un autre de ses jouets, un godemichet, sûrement. » Il le fait entrer et sortir doucement, puis l'objet se met à vibrer. Mes muqueuses, déjà fort sollicitées, réagissent instantanément et la chaleur m'envahit rapidement. Le plaisir va venir encore plus vite. Il a dû le sentir car il enfonce le pieu au plus profond de moi et augmente l'intensité des vibrations. Je ne peux échapper à cet appareil infernal, et je sens la jouissance monter encore une fois.

Il se lève et quitte mon champ de vision, me laissant aux prises avec mon plaisir qui enfle, qui rugit dans mon ventre. Je jouis avec force, sentant chaque partie de mon vagin et de mon anus se contracter autour des envahisseurs qui ne me laissent aucun répit. Et je n'en ai pas fini, parce que monsieur a laissé tout en plan ! L'objet vibrant ne s'arrête pas, poursuivant son œuvre au fond de moi.

— Je te regarde jouir, ma divine Julie…

Je tourne ma tête dans la direction de sa voix. Il est assis sur un fauteuil et me dévore du regard, toujours aussi élégant dans son costume, hormis peut-être cette énorme bosse qui déforme son pantalon. Mais je n'ai pas le temps de le détailler : l'appareil dans mon sexe poursuit ses vibrations et sollicite toujours mon plaisir. Mon vagin est si sensible que je ne compte plus les orgasmes qui arrivent par vagues dans mon ventre, me laissant pantelante, ruisselante, et sans répit il continue son œuvre dévastatrice. Je me tends comme un arc à chaque montée, puis me relâche quelques secondes, attendant la vague suivante. Mais les répits sont de plus en plus courts, et mon souffle également.

J'ai perdu le compte des jouissances que ces engins démoniaques ont provoquées dans mon corps. Je m'effondre sur le lit, la tête enfouie dans l'oreiller que j'ai mordu avec force, quand enfin il arrête mon supplice. Il me couvre d'un drap puis quitte la pièce, du moins me semble-t-il car je sombre immédiatement dans le sommeil.


« Oh, le salaud… Il est parti en me laissant attachée ! » Je me réveille donc, toujours ficelée, et à ce qu'il me semble seule dans la pièce. Il a retiré mon bâillon ainsi que le jouet qui m'a épuisée de plaisir. J'entends alors des pas. Il est là. Je soupire d'aise. J'avais un peu peur qu'il soit parti définitivement en m'abandonnant dans cette sale posture.

— Tu as joui sept fois d'affilée ; c'était visiblement bon. La nuit n'est pas finie : je vais maintenant prendre une autre forme de plaisir.
— Vous jouez avec moi, vous m'utilisez… Ai-je le droit moi aussi de participer ?
— Tu participeras quand et comme je te le dirai.

L'ordre a été donné fermement, mais toujours sur ce ton doux et chaud que j'aime chez lui.

— Je vais te détacher ; tu obéiras. Tu ne parles pas, et surtout maintenant tu te retiens de jouir jusqu'à ce que je t'y autorise.

« Me retenir de jouir ? Mais je ne sais pas faire cela, moi… Je vais faire de mon mieux. Et puis il fera quoi sinon ? » Alors qu'il a défait mes liens, je vais pour me redresser mais je prends alors conscience de deux choses : mes membres me font mal – la posture n'était pas des plus confortables, et je me suis tendue sous les vagues d'orgasmes – et le plug anal est toujours en place dans mon fondement ; je ne vais pas pouvoir m'asseoir. Mais il n'avait pas prévu que je me pose sur le bord du lit, car à peine m'a-t-il débarrassée de mes liens qu'il me pousse à nouveau sur le lit, me couchant sur le dos.

— Je n'ai que vingt-quatre heures de toi ; je vais user et abuser de ce court laps de temps pour faire de toi une vraie bonne soumise… me glisse-t-il à l'oreille alors qu'il saisit mes chevilles et les remonte vers le ciel.

Il attrape mes mains et les positionne derrière mes genoux, jambes relevées, et attache mes poignets ensemble avec une paire de menottes. Leur chaînette, calée derrière mes jambes, m'oblige à rester les jambes relevées pour offrir mon intimité.

Je sens qu'il me regarde, me détaille encore ; j'aimerais voir son regard. « Est-ce que je lui fais envie ? » Mais je n'ai guère le temps de me poser d'autres questions que je sens déjà ses doigts qui me fouillent. Doucement ils envahissent mon intimité offerte et déjà humide. Je prends alors conscience que je coule littéralement en permanence depuis que cet homme joue avec mon corps. Est-ce lui qui me fait cet effet ?

Sa main explore délicatement mon coquillage, effleurant mon clitoris, pénétrant profondément en moi puis caressant mes lèvres gonflées, titillant la corolle de mon anus, toujours occupé par le plug. Son autre main, elle, a commencé des caresses douces sur mes seins, les parcourant délicatement, tournant autour de l'aréole brune, pressant doucement la chair ferme. Toutes ces caresses délicates me font monter doucement. Jusque-là, il avait peu montré ce côté de sa virilité. Il joue maintenant avec la pointe de mon sein, la pinçant un peu plus fort, la faisant rouler entre ses doigts, l'étirant indéfiniment. Tandis que je savoure ces douces caresses, je ferme les yeux sous l'effet du plaisir qui m'envahit et profite de cette nouvelle douceur.

Il s'est installé à côté de moi, et lorsque j'ouvre les yeux je peux enfin le contempler. Il est nu, son sexe de belle taille fièrement dressé, tendu telle une flèche dans ma direction. Si je n'étais pas ainsi entravée, je m'en saisirais et lui prodiguerais toutes les caresses que je connais, tant j'en ai envie.

Il a dû lire dans mes pensées car il avance son bel engin en direction de ma bouche, et je peux enfin lui prodiguer quelques caresses, d'abord du bout des lèvres, puis de la langue, et enfin je commence à le sucer. Mais les choses ne doivent pas être exactement comme il l'entend car sa main quitte mon sein pour venir appuyer sur l'arrière de mon crâne afin de faire entrer la presque intégralité de sa belle queue dans ma bouche.

L'engin est long ; il vient vite buter au fond de ma gorge. Surprise et hoquetant, mon nez presque sur son pubis, je cherche à reculer mon visage ; mais il ne l'entend pas ainsi et appuie de nouveau sur mon crâne. J'ai compris son intention : il veut que je le prenne au plus loin, mais je ne sais pas faire cela. Je m'applique pourtant à le faire entrer loin dans ma gorge, mais j'ai ce réflexe naturel de rejet lorsqu'il touche ma glotte.

Au moment où il a enfoncé son pieu au fond de ma gorge, il a fait de même avec sa main dans mon sexe, m'envahissant avec ce qu'il me semble être au moins quatre de ses doigts. Je me sens remplie, pleine de lui, mais c'est un peu trop ; mes yeux s'humidifient et je recrache son sexe, le décorant d'un filet de bave.

— Ce n'est pas grave : tu vas y arriver, comme toutes les bonnes soumises.

Il se retire de moi, ôte – à mon grand regret – sa main qui me comblait si bien, et me fait alors tourner sur le lit, faisant pendre ma tête dans le vide au bord du matelas.

— Ainsi, je sais que je pourrai aller plus loin. T'a-t-on déjà baisé la bouche ?

Je fais non de la tête car sa queue est de nouveau dans ma bouche, et je vois maintenant ses belles grosses couilles avancer vers mon nez. Sa main a repris le branlage de ma conque plus qu'ouverte tandis qu'il baise ma bouche de plus en plus fort et plus loin. Il est vrai que dans cette position il peut aller plus loin, ne me laissant le choix que de sucer cette queue qui déforme ma bouche tant elle est grosse maintenant.

Je ne sais pas combien de doigts sont dans mon sexe, mais je n'ai jamais été aussi remplie, et ses mouvement de va-et-vient de plus en plus rapides vont me conduire au plaisir. Pour la première fois de ma vie on me baise aussi violemment, et j'y prends un plaisir inimaginable.
Alors que ses mouvements sont de plus en plus profonds et rapides, il me dit :

— Tu peux jouir, petite chienne.

Je ne sais si c'est la vulgarité de ces mots ou l'ensemble de ce qu'il me fait qui m'électrise d'un coup, mais j'accélère moi-même les succions sur cette queue divinement énorme, et je jouis avec force. Il décharge au même moment au fond de mon gosier, et je n'ai d'autre choix que d'avaler sa semence si je ne veux pas étouffer, tant ma bouche est remplie. Je resserre mes cuisses sur sa main et aspire sa queue le plus fort que je peux. Il se libère en criant : son plaisir doit être fort… Puis il quitte ma bouche et mon sexe dans le même mouvement.

— Nous n'en avons pas encore fini.

Il repositionne le bâillon sur ma bouche et, sa queue toujours aussi dure et droite, il me tourne pour amener ma chatte devant son énorme sexe. Il entre dans le mien sans préambule et me remplit tout à fait d'un seul mouvement. À peine remise de mon précédent orgasme, je sens que je vais repartir presque aussi vite, tant sa queue me remplit et me fait du bien. À peine commence-t-il ses lents va-et-vient dans ma chatte dégoulinante que je sens déjà arriver l'orgasme suivant. L'action combinée de sa queue et de ce plug dans mon cul me font un effet énorme, mais je me retiens : je veux ce plaisir immense que je soupçonne maintenant poindre sous ses coups de queue de plus en plus forts.

Alors que je suis concentrée sur ma retenue, je sens un doigt visiteur venir titiller ma corolle anale ; il attrape le plug et commence à le faire coulisser dans mon autre orifice. Étonnamment, j'y prends un grand plaisir et lance mon bassin et mes fesses à la rencontre de ces deux mandrins qui me perforent. La vague de plaisir me submerge brutalement ; impossible de la retenir. Je jouis de mes deux orifices bien malmenés par cet homme, qui bien que parfaitement inconnu me connaît si parfaitement.

Je me remets de mes fortes émotions, me décrispe, me relâche, toute à mon plaisir quand je sens qu'il retire le plug qui occupait jusque-là mon fondement ; ma position, avec les jambes toujours relevées, lui permet de jouer à sa guise. Il s'est redressé pour regarder l'objet quitter mon orifice martyrisé pour la première fois de cette manière et… « Oh ! Que me que fait-il ? Non… pas par là ! » Il vient de poser le mufle de son énorme queue à l'entrée de mon cul trempé. Je fais non de la tête mais il n'en a cure : je sens son sexe pousser pour entrer, mais la douleur tant redoutée ne vient pas ; au contraire, mon anus déjà entrouvert est fortement humidifié par le ruissellement de ma chatte laissée béante par le passage précédent.

Il s'enfonce donc doucement mais sans coup férir dans mon cul, jamais visité jusque-là. Ses doigts se sont à nouveau plantés dans mon vagin, son pouce sur mon bouton, et toute sa longueur m'investit. Il commence alors à me pilonner de plus en plus vite et de plus en plus sauvagement. J'ai le souffle coupé, la respiration haletante, et encore une fois le plaisir monte à une vitesse incroyable. Je suis rapidement submergée alors que je le sens enfin se répandre en moi par saccades, son jus m'emplissant les entrailles au plus profond. J'en perds presque connaissance, tant le plaisir est fort et intense. Je tremble de tous mes membres, et mon ventre, mon sexe et mon cul se contractent pour tirer encore quelques onces de jouissance.

Après s'être doucement retiré de moi, il me détache et se couche près de moi. Ses bras m'entourent. Je me sens bien et pleine de plaisir ; je m'endors doucement.


Lorsque je me réveille, je suis seule dans le lit. Mes vêtements sont pliés ; un petit bristol est posé sur le dessus de la pile :

Vous êtes merveilleuse ! Si vous souhaitez vous initier plus complètement, contactez-moi.