Ce que je vais vous raconter s'est passé il y a un peu plus de vingt ans.
J'étais encore un jeune médecin, attendant de trouver un cabinet intéressant à reprendre, et comme beaucoup de confrères fraîchement sortis de la faculté j'effectuais des remplacements de médecins libéraux durant leurs congés.

À cette époque, des promotions pléthoriques d'étudiants arrivaient sur « le marché » pour peu de remplacements intéressants ; quand je dis « intéressants » voulait dire « réguliers » car travailler seulement quelques semaines par an (les congés scolaires) n'était pas franchement suffisant pour gagner sa vie.
Aussi, il était intéressant de trouver un cabinet de groupe de plusieurs médecins qui prenaient leurs vacances à tour de rôle, ce qui donnait la garantie de plusieurs semaines consécutives de travail assurées.

De plus, souvent, ces cabinets (en général de trois à cinq médecins, voire plus quand ils se regroupaient avec d'autres) ne rentraient pas dans le tour de garde officiel de la ville ou du canton parce qu'ils s'arrangeaient pour qu'il y ait toujours un médecin du cabinet qui effectue la garde du week-end et de la nuit à tour de rôle.
Bien évidemment, quand ils avaient un (ou des) remplaçants réguliers, ils leur refilaient la garde, et tout le monde y trouvait son compte.

J'avais donc trouvé un cabinet de groupe de quatre médecins que je remplaçais durant leurs congés, et effectuais leurs gardes de nuit et de week-end.

Le cabinet (on l'appellerait maintenant « maison médicale ») était un petit bâtiment de deux étages qu'ils avaient fait construire plusieurs années auparavant ; au rez-de-chaussée étaient les quatre cabinets médicaux et les deux salles d'attente, une petite salle de repos, un vaste hall d'accueil avec le poste de la secrétaire.
Au second, ils avaient aménagé une chambre pour les remplaçants de garde, avec une salle d'eau et une assez grande salle qui pouvait servir pour des repas ou des réunions ; avec l'idée d'aménager un jour un cabinet de plus s'ils intégraient un médecin supplémentaire.

Ce cabinet de groupe ayant mis les moyens des quatre toubibs en commun, ils avaient deux secrétaires qui effectuaient l'accueil, la prise de rendez-vous, et aussi le ménage (le matin de bonne heure). L'une avait la trentaine, brune, mince, plutôt de type italien. La seconde avait cinquante ans (je le sus après), petite et très ronde.

Rapidement, je me trouvai avoir plus d'affinités avec la seconde qui se prénommait Marie-Claire. Elle aurait pu être ma mère (mais ne l'était pas…) et m'avait sans doute connu en culottes courtes ou presque, vu que j'avais grandi dans le coin. Elle avait un côté rassurant, maternel peut-être – bien que discret – et un humour subtil que je découvrais petit à petit.
Au fur et à mesure que je la fréquentais au cabinet, j'eus l'impression qu'elle m'aimait bien.

Les discussions que nous avions, durant les rares moments de calme dans la journée d'un cabinet médical de banlieue, étaient cependant très formelles, axées souvent sur les gens qu'elle connaissait et que j'avais connus au lycée en particulier ; ces moments de détente, moment privilégiés, étaient cependant un peu plus fréquents en période estivale puisque la région parisienne a tendance à se vider en juillet et août.

Un jour que nous discutions un peu – elle assise derrière son petit bureau dans le hall, moi devant – elle se leva de sa chaise le temps de redescendre sa jupe droite (qui devait la coller un peu, vu la chaleur) ; durant la seconde que ça lui prit pour le faire, j'eus le temps d'apercevoir ses fortes cuisses et je vis qu'elle avait surpris mon regard (que je m'étais efforcé de garder indifférent). Je n'avais rien laissé transparaître (pas une émotion, pas d'yeux de loup de Tex Avery) mais, je ne sais pourquoi, j'étais sûr qu'elle avait deviné que j'avais apprécié cette vision de ses deux jambonneaux courts et appétissants, presque luisants.

Fait du hasard, elle était en train de parler de sa sœur en disant qu'elles se ressemblaient, « sauf qu'elle est mince et moi je suis grosse ». Il est clair qu'à l'époque il ne me fallait pas plus que ce type de parole pour m'émoustiller, d'autant que c'était comme joindre le geste à la parole, me prouver par l'image ce que je savais déjà.

Ses mots ne démontraient pas qu'elle était dénuée de complexes, mais du moins qu'elle avait accepté avec philosophie ce que la nature lui avait légué. Et ce geste, ainsi que sa façon de s'habiller (elle portait souvent des jupes un peu au-dessus du genou et des chemisiers de couleur claire et gaie, pas ces affreuses tuniques de type « sac » que portent parfois les femmes de forte corpulence qui espèrent vainement cacher leurs formes, avec à l'arrivée un résultat désastreux : de « en formes » elles deviennent « informes » !) révélaient même un certain goût et, j'en étais sûr, une certaine coquetterie.

Il ne se passa pas grand-chose de plus durant ce remplacement d'été, hormis une fois une bousculade volontaire, de sa part, bien innocente (elle m'avait poussé par rigolade) ; j'aimais ce genre de contact qui faisait un peu blague de collégiens, et je ne savais pas ce qu'elle ressentait à l'époque. Mais moi, le moindre contact – même un effleurement – avec son corps plantureux me provoquait une vive émotion, et était de nature à éveiller chez moi les fantasmes les plus torrides et les plus coupables.

Son âge – 50 ans, elle avait lâché ça très naturellement dans une conversation – dont elle semblait n'éprouver aucun complexe, me faisait à l'époque fantasmer comme jamais. J'avais eu quelques années auparavant des aventures avec des femmes de 20 ans de plus que moi dont je gardais des souvenirs émus, que j'aimais me rappeler souvent avec ravissement.
Si j'ai cet âge-là aujourd'hui, je réalise encore plus maintenant combien les femmes de mon âge sont loin d'être vieilles, et combien elles sont désirables. Je comprends les jeunes hommes qui sont attirés par elles, et je comprends toujours le jeune homme que j'étais à l'époque (je ferme la parenthèse).

Vint la rentrée ; aucun médecin du cabinet ne devait plus prendre de vacances avant un moment, mais il me restait les gardes de week-end et de semaine (soirée et nuit).

Un lendemain de garde, en début de matinée, je descendais l'escalier et m'apprêtais à partir ; je saluai les médecins du cabinet déjà arrivés et elle-même, qui travaillait ce matin-là (le cabinet ouvrait à 8 h 30, mais la secrétaire arrivait une heure plus tôt pour faire le ménage).
Elle me dit bonjour joyeusement, comme à l'accoutumée. Puis elle lâcha :

— Ah, si j'avais su que c'était vous qui faisiez la garde, je serais venue vous embêter ce matin !

Je restai quelques secondes abasourdi par sa phrase. Puis j'osai :

— Dommage alors… Mais je reviens jeudi prochain. Si m'embêter c'est venir me réveiller vendredi matin avec des croissants, pas de problème. Mais attention : je veux un réveil en douceur.
— Pas de chance, je ne travaille pas ce jour-là.
— Eh bien, je reviens le lundi suivant. Alors si vous travaillez mardi matin…
— Oui, je serai là.
— Alors à bientôt.

Là-dessus, je dis au-revoir et partis. Je n'en revenais pas de mon audace. J'avais le cœur qui cognait, la tête en ébullition.

Sur le trajet qui me ramenait chez moi, j'eus cependant le temps de me calmer. « Elle a dit ça pour rire… Les femmes lancent ce genre de truc parfois, comme des promesses qu'elles n'honorent pas. Et puis ça peut être une taquinerie, quelque chose d'innocent. Elle me voit peut-être comme un fils, et « m'embêter », ça peut vouloir dire pour elle simplement me réveiller en fanfare, une blague de potache, sans plus. » me dis-je.

« N'empêche, continuai-je à me dire, cet appartement est l'appartement de garde, avec une chambre où l'on dort. Et si elle vient me réveiller à l'heure où elle arrive, c'est à dire assez tôt (alors que j'aurai peut-être eu une garde un peu agitée, c'est à dire une nuit entrecoupée, avec insuffisamment de sommeil), si elle débarque là-haut, elle sait qu'il y aura de fortes chances de me trouver au lit… et elle ne sait même pas comment je dors (en slip, en pyjama ou à poil), et donc comment je l'accueillerai. »

« Qu'est-ce qui peut bien se passer dans sa tête ? Débarquer dans la chambre d'un homme qu'on connaît à peine, avec qui on a des rapports professionnels, elle sait combien ça peut être suggestif… Oui, en fait, elle a lancé ça comme ça, histoire de me titiller, de mettre le feu dans ma tête. Elle a vu mon coup d'œil l'autre jour sur ses cuisses ; elle m'allume et c'est tout, elle ne fera rien, n'ira pas jusqu'au bout, faisant comme si c'était juste une plaisanterie. Après tout elle est mariée, elle a des enfants d'une vingtaine d'années. Elle n'a pas l'allure d'une mangeuse d'hommes. »

J'avais à l'époque une vision un peu fleur bleue des femmes, les voyant par défaut comme des êtres très sages et parfaitement raisonnables, avec une libido faible et bien contrôlée, bien canalisée.
Je me calmai un peu et me dis – pour ne pas nourrir des espoirs déçus – qu'il ne se passerait rien, qu'il ne fallait pas que je m'emballe. Elle n'oserait pas, aurait oublié, elle se dégonflerait ; ou bien elle n'avait pas envie. Mais une partie de moi-même, le soir, au fond de mon lit, quand j'y repensais en attendant la prochaine garde, était tout excitée par l'idée que, peut-être… et si… finalement…

Le jour de la garde arriva. J'étais évidemment survolté.
La garde fut très calme : juste une visite à domicile en milieu de soirée. Pas réveillé de la nuit donc, mais mon sommeil fut très superficiel : déjà que lorsqu'on est de garde, on est un peu sur le qui-vive, un peu stressé parce qu'on se demande si on ne va pas être réveillé par un appel, et pour quel motif, mais là… c'était autre chose qui monopolisait mon esprit.

Je me réveillai donc spontanément très tôt (6 h 30), mais néanmoins pas mécontent : j'allai vérifier que je n'avais pas mis le verrou à la porte de l'appartement. J'entrouvris les stores, histoire de laisser passer un peu de clarté dans la chambre. Je pris même ma douche (histoire d'avoir une peau fraîche) puis j'allai me recoller au lit.
Oh, et puis… une idée : je suis allé préparer le café, et me suis recouché, tout mes sens aux aguets. Évidemment, je restai en slip sous les draps (comme j'avais dormi et je dormais toujours pendant les gardes : pas de raison de changer mes habitudes, bien entendu !)

Peu après 7 heures je crus entendre du bruit en bas ; pas facile d'être sûr avec le bruit de la rue (le bâtiment se trouvait à un carrefour bruyant, un feu double). Un temps qui me sembla infini passa. Je n'osais pas bouger de mon lit. « Elle ne va pas venir, elle va se dégonfler, c'était du flan ! » me dis-je ; mais 7 heures, c'était beaucoup plus tôt que l'heure à laquelle les secrétaires arrivent d'habitude (en général, 7 h 30).

Finalement, un bruit un peu sourd dans l'escalier en granit.
Je ne rêvais pas : la porte de l'appartement s'ouvrit : c'était elle ! Des croissants à la main.
J'étais au lit mais le café était coulé ; il sentait dans tout l'appart : elle ne pouvait pas ne pas l'avoir remarqué.
Elle passa la porte de la chambre, s'arrêta et dit doucement en agitant le sac des croissants avec un bruit de papier froissé :

— Bonjour. C'est l'heure… !
— Mhhhhhh… Bonjour. Ah, c'est super d'être réveillé comme ça… Et si vous alliez chercher le café et m'apportiez le petit déjeuner au lit ?
— Et puis c'est tout ?
— Oh, allez, vous êtes gentille. Faites les choses jusqu'au bout. Vous ramenez ça, qu'on prenne un café tous les deux ?
— Ben voyons…

Puis après un instant, elle ajouta d'un air espiègle :

— On peut le prendre à table, aussi…
— Ah non, je préfère au lit. J'aime bien me faire servir. S'il vous plaît…

J'avais pris une voix un peu embrumée, paresseuse, mais aussi celle de l'enfant gâté, tout en m'étirant. Elle ne protesta pas et revint en moins de trois minutes avec un plateau et les croissants, et deux bols de café fumant. À mon grand ravissement, elle s'assit sur le bord du lit, tout près de moi. De plus, elle portait encore ce matin sa jupe étroite et un peu courte, qui remonta forcément une fois qu'elle fut assise.
Je mordis dans un croissant, bus un gorgée de café chaud et respirai profondément, avec un air de contentement. Elle sourit et but également du café.

Tout en continuant à boire du café à petits coups, comme pour le déguster, je posai ma main droite sur le bas de sa cuisse découverte (sa peau était lisse et douce) ; elle ne protesta pas, ne retira pas ma main : l'essai était concluant. Mon cœur se mit à battre très fort et je me mis à bander.
Enhardi par son absence de réaction – qui ne pouvait évidemment s'interpréter que comme un encouragement – je me mis à caresser sa cuisse soyeuse tout en finissant mon café.

— Vous savez que vous avez de très belles cuisses ?
— Si vous aimez le boudin…

Ça, c'était typiquement son humour !

— Je ne plaisante pas. Je vous trouve très attirante. Et ne me dites pas que n'avez pas remarqué que vos charmes ne me laissaient pas indifférent…
— Hin-hin…

J'envoyai balader le plateau, me redressai dans le lit et me mis à lui caresser les deux cuisses ; enfin, la partie qui était laissée découverte par la jupe remontée.

Elle posa également son bol de café ; mon bras gauche enserra sa large taille et je l'attirai doucement à moi, collant ma bouche à la sienne. Tout en lui caressant l'intérieur des cuisses avec insistance, je lui roulai une pelle magistrale, la plus belle et la plus sensuelle de ma vie. Ma main droite se fraya un chemin sous son pull, trouvant la peau nue de son ventre replet, aussi soyeuse que ses cuisses, à mon grand ravissement.

Quand je lâchai sa bouche elle me murmura :

— Je savais bien que je faisais une connerie en faisant ça…
— Pourquoi vous dites ça ?
— Je suis mariée, et vous pourriez être mon fils.
— Et alors ? Profitons du moment présent. Des moments comme ça, il n'y en pas souvent dans une vie.
— Tu as raison.

Et c'est elle, cette fois, qui prit ma bouche, me roulant une galoche infernale. Je bandais comme un malade.

Je la pris à bras-le-corps, l'attirai contre moi et me laissai aller à la renverse. Je me retrouvai sous son corps petit mais imposant, rond et chaud, et j'appréciai avec émotion son poids sur moi, le poids de ce corps massif et débordant de vie, d'énergie, et d'amour à donner.

Mes mains remontèrent le long de ses cuisses, caressant leur peau satinée, puis retroussant sa jupe entravée qui gênait ma progression ; elle se retrouva vite avec sa jupe bouchonnée sur sa taille : mes mains découvrirent avec ravissement un fessier imposant bien emballé dans une culotte de coton. Enhardies, elles passèrent par-dessus et la baissèrent pour caresser les fesses nues, bien pleines et moelleuses.

Pendant tout ce ballet, nos bouches en extase, collées l'une à l'autre, se mangeaient furieusement. Je laissais par moments sa bouche, gobant son cou, ses lobes d'oreilles ; elle frissonnait de plaisir.

Bien vite, je remontai le bas de son pull ; elle m'aida et le fit passer par-dessus sa tête. Mes mains découvrirent tout en les caressant ses épaules rondes et douces, ses gros bras pleins et souples, tout son corps aux formes harmonieuses et girondes.
Non sans maladresse et énervement je dégrafai son soutien-gorge dont elle se débarrassa, et mes mains comme ma bouche firent connaissance avec ses petits seins ronds baignés par la pâle lumière de la chambre (ils tombaient un peu mais m'excitèrent au plus haut point).

Je finis par la désarçonner, la renversant sur le lit, et elle gloussa, ravie de me voir prendre l'initiative avec autant d'aisance malgré son poids.

Je tirai sur sa culotte, la faisant passer par-dessous ses larges hanches, la fis remonter jusqu'à ses pieds, là-haut, puis lui écartai ses grosses cuisses avec un grognement de contentement ; mes mains les écartèrent doucement, lissant l'intérieur soyeux du plat des paumes, descendant jusqu'à ma cible hautement convoitée.

Je palpai son mont de Vénus renflé, dodu comme une caille, le caressant avec passion, puis mes mains se saisirent des hanches douces et débordantes, les pelotant avec des pressions amoureuses, et ma bouche fondit sur la fente odorante ; je restai quelques secondes à la humer, respirant son odeur profonde de femme, enivrante et fauve. Je posai mes lèvres délicatement sur les lèvres verticales, comme pour un chaste baiser de jeunes adolescents, puis je les entrouvris de ma bouche, sortis une pointe de langue et y goûtai doucement ; enfin, c'est toute ma bouche qui se colla à cette vulve humide et entrouverte et s'y promena de bas en haut et de haut en bas en un baiser diabolique. La réaction de la belle fut immédiate : elle écarta davantage les cuisses, ses mains se posèrent sur ma tête et caressèrent mes cheveux avec passion.

J'avais pris ses cuisses, les caressais et les resserrai sur moi ; au chaud dans cette délicieuse étreinte, je la gratifiai avec ma bouche et ma langue d'une sarabande infernale, dévalant du bourgeon à l'entrée brûlante de la grotte. Rapidement, son bassin passa d'ondulations longues à de brutaux soubresauts, se cabrant comme lors d'un rodéo ; des spasmes la secouaient avec régularité, montant en paroxysmes et lui arrachant des cris, ceci à plusieurs reprises que je ne comptai pas, tout appliqué à ma tâche. Je buvais son nectar, m'en barbouillant les babines, aspirant son suc au goût poivré.

Bien entendu, je finis par me décoller de sa belle chatte toute luisante ; et ma bouche, parcourant son ventre, remonta jusqu'à ses seins, aspirant l'un après l'autre ses mamelons tout raides. Tout en ce faisant, je m'étais débarrassé de mon slip, et elle m'attira vers elle.

Je posai ma verge dure et tendue comme un arc sur sa fente toute reluisante et toute douce, et je la branlai ainsi un long moment tout en embrassant sa bouche avec une fougue qu'elle me rendit avec frénésie. Ce faisant, je ne pouvais m'empêcher de peloter ses cuisses grasses, plantureuses, qui me fascinaient tant depuis que je l'avais vue, sa jupe accidentellement remontée.

Je faisais durer le jeu, insistant, l'agaçant, l'asticotant, branlant les lèvres bien ouvertes de sa vulve avec mon vit dressé ; elle s'impatienta :

— Viens ! Viens, maintenant ! Viens en moi !

Je la regardai langoureusement dans les yeux, longuement.

— Maintenant ? Tu en as envie ? Vraiment ?
— Oui, viens, ne me fais pas languir. J'ai envie de toi, viens !
— Alors demande-le encore. J'aime l'entendre.
— Baise-moi ! Viens en moi, pénètre-moi !

J'en avais tellement envie qu'il ne me vint pas à l'idée de m'amuser plus longtemps à ce petit jeu-là… Je fis ce qu'elle me demandait si bien : il y a certaines choses que l'on ne refuse pas aux dames, surtout quand elles ont vingt ans de plus que vous. Ma queue raide trouva toute seule l'entrée de sa petite chatte ; elle m'accueillit avec une plainte de femelle en chaleur :

— Aaaaaah, mmmmhhhh, ouiii…

Ses cuisses se refermèrent sur moi telles un étau, et la chaleur de ces chairs généreuses et douces me fit un effet bœuf. Pour ne pas venir trop vite, je commençai de très lents va-et-vient avec toute l'amplitude possible, de l'ouverture de son sexe jusqu'au fond d'elle, en butée, accentuant mon emprise à chaque poussée, m'enfonçant à chaque fois plus profondément.

La belle fut sensible à mes arguments, et elle haletait à mon oreille ; ses mains se livraient à un ballet frénétique sur mon dos. Ses pieds noués sur mes reins, elle recevait mes coups de boutoir avec une joie jamais entendue jusqu'alors, m'accueillant avec des cris d'intensité croissante.
À ce train-là et dans un tel état d'excitation, je me dis que je n'allais pas tenir bien longtemps. Je lui demandai de changer de position.

— Mets-toi à quatre pattes. J'ai envie de te voir comme une chienne et de te prendre en levrette.
— Oh, mais quel vicieux ! Bon baiseur, et vicieux en plus…

Petite, courte et large, avec ses hanches évasées, elle était des plus bandantes ainsi. Je me mis à caresser sa très large croupe – qui débordait exagérément du reste de son corps – lui écartant davantage ses cuisses grasses, les pelotant au passage comme un malade, passant mes doigts entre ses fesses, polissant ce qui ressemblait à une énorme pêche bien fendue.
Je la pris par derrière, mes mains attrapant ses généreuses poignées d'amour, et je me mis à la besogner en cadence, à un rythme d'abord lent.

— Plus fort, vas-y, prends-moi, baise-moi plus fort !

Comment ne pas être sensible à de tels arguments ?
Je commençai à la pilonner énergiquement, et je la vis se déchaîner, crier, râler, monter toute la gamme chromatique tandis que je me régalais du spectacle d'une vague qui parcourait sa chair abondante, partant du haut de ses cuisses et se perdant sur ses flancs à chaque coup de bélier que je lui assénais pour enfoncer la porte de sa jouissance.

N'allant sans doute pas assez vite à sa guise, elle se mit à jouer de son cul en des efforts frénétiques et déments, qu'elle poussait à coups redoublés en arrière, s'empalant plus fort et plus vite, perdant la tête.

Je la sentis jouir en plusieurs salves rapprochées, jusqu'à une explosion finale où elle hurla sans retenue (elle savait qu'il n'y avait que nous dans la maison médicale), et sa voix de femelle déchaînée emplit la chambre ; excité comme jamais, je jouis juste après elle, ma voix presque masquée par la sienne, puis je me laissai tomber sur elle, appréciant la douceur, le moelleux de son fabuleux derrière, pour un repos obligé, vidé au sens propre comme au figuré.

Nous restâmes ainsi quelques instants, le silence de la pièce troublé juste par nos respirations amples qui essayaient de se calmer.
Quand nous reprîmes notre souffle, elle se lova quelques instants contre moi :

— C'était vraiment bien, mon chéri, vraiment bon. C'est troublant et c'est honteux, mais tant pis, je ne regrette pas. Je ne sais pas si j'aurais eu une autre occasion comme ça un jour…

Je la caressai, l'embrassai. Mais soudain elle regarda sa montre.

— Merde, les médecins vont arriver dans même pas vingt minutes ! Le docteur N. est toujours matinal. Faut que j'y aille. Je file sous la douche et je descends.

Elle sauta du lit, s'arrêta dans l'encadrement de la porte de la chambre.

— Et s'il te plaît, ne me vends pas. Sois prudent. J'ai un boulot, et j'y tiens. Et j'ai un mari, quand même.
— T'inquiète pas. Et à partir de maintenant on se revouvoiera.


Dans les semaines qui suivirent, mes fins de gardes ne coïncidèrent malheureusement pas avec ses matinées de travail. Ni l'un ni l'autre ne fîmes quelque chose pour que ça se produise.

Je pense qu'elle n'avait pas envie d'entamer une liaison régulière avec moi ; nos relations au boulot étaient professionnelles, même si de temps en temps, quand nous étions seuls quelques instants, elle me lançait des œillades et des sourires entendus, ou me donnait une bourrade affectueuse.
Néanmoins, il ne se passa rien de plus.


Quelques mois après je m'installai en province, reprenant la clientèle d'un confrère qui partait en retraite.

Je l'appelai deux ou trois fois, surtout pour entendre sa voix et ne pas oublier trop vite ma belle amante d'un matin ; mais étant tous les deux sur notre lieu de travail, nous ne pûmes jamais évoquer ce bel instant de plaisir que nous avions eu la chance de partager une seule fois.

Telle est la vie : bientôt j'arrêtai de l'appeler, mais je n'oubliai jamais ma belle Marie-Claire, au corps plantureux, aux belles cuisses grasses, qui m'excitait tellement.