C'était une belle soirée d'été, calme et douce, comme il y en a parfois en août quand nous avons de la chance, parce que le climat n'est pas encore tout le temps détraqué. Devant son clavier, Élodie se sentait en pleine forme et en veine d'inspiration, comme si la quiétude exceptionnelle de la nuit déjà avancée était propice à son écriture.

Elle n'avait revêtu qu'un mini-short très confortable et un tee-shirt ; après avoir dîné, l'envie d'écrire la suite de son histoire érotique l'avait prise. Après y avoir réfléchi en marchant de long en large dans son petit appartement, elle s'était assise dans son confortable fauteuil et s'y était mise.

Tout lui semblait facile, ce soir ; les idées lui venaient les unes après les autres, donnant naissance aux dialogues comme si les personnages vivaient en elle. Elle couchait sur la page Word toutes les tirades qu'elles avaient déclamées tout haut tout à l'heure (heureusement, elle était seule ; les voisins n'avaient pas pu l'entendre…).
Elle arriva vite à la première scène érotique et sentit l'excitation monter en elle. Ses doigts couraient sur le clavier ; elle passait sa langue sur ses lèvres, sa bouche était sèche.

Elle s'interrompit quelques secondes et passa sa main dans son short : ses doigts trouvèrent sa vulve entrouverte et déjà tout humide. Avec délice ils caressèrent les muqueuses douces et satinées, lui provoquant une sensation exquise ; sa main monta de l'orifice corail jusqu'au petit bourgeon déjà gonflé, puis redescendit.
Elle prit une inspiration profonde, sentant ses chairs devenir tout électriques.

— Pas tout de suite… se dit-elle à voix haute, et elle recommença à taper sur les touches.

La scène qu'elle décrivait l'excitait au plus haut point : cette jeune femme capturée et attachée, aveuglée, que des mains inconnues caressaient partout. Elle avait vraiment chaud, sentant une rougeur lui monter au visage. Ses petites pointes de seins dardaient désormais sous le coton du tee-shirt, et elle les effleura par-dessus le tissu, ce qui l'électrisa encore plus ; elle ne résista pas à l'envie de toucher sa peau nue, se pinçant ses mamelons durcis, pressant légèrement ses petits seins gonflés par le désir.
Elle n'arrêtait pas de soupirer mais restait concentrée sur son histoire, décrivant l'action avec précision et une acuité rendue maximale par l'excitation.

Entre deux paragraphes, elle glissa une main sous l'élastique de son short et se mit à jouer un ballet endiablé sur sa conque, désormais trempée. Ressortant ses doigts luisants de mouille, elle les porta à sa bouche en même temps que l'homme de son récit ressortait ses doigts de la chatte de l'héroïne et les lui glissait entre les lèvres en la faisant tressaillir de surprise.
Son index s'introduisit dans le pertuis rose, et son bassin fut secoué d'un premier orgasme, bref et rapide comme une décharge.

— Aaah…

Elle se leva de son siège, prononçant à voix haute :

— Il faut que je reprenne mes esprits. Si je continue comme ça, je ne vais pas avancer. Tout ce que je vais faire, c'est jouir comme une folle ; ce n'était pas ce que je voulais faire…

Elle alla à la fenêtre, qui était ouverte sur le ciel bleu nuit et limpide. Elle s'accouda, aspira profondément l'air doux et légèrement fraîchissant de la nuit, essayant de retrouver ses esprits, se laissant gagner par le calme ambiant. Elle regarda ce ciel baigné de mille étoiles, traversé par la bande laiteuse que dessine distinctement l'épaisseur de notre galaxie.
D'un seul coup elle vit passer un point très brillant qui traversa le ciel de part en part.

« Une étoile filante… C'est la première fois que j'en vois une ! Mais c'est vrai, ils ont dit que c'était la nuit des étoiles, la nuit durant laquelle on a le plus de chance d'en voir. »
Emporté par l'euphorie d'assister à un spectacle inédit pour elle, et se rappelant la vieille superstition, elle dit dans un souffle :

— Vite ! Il faut que je fasse un vœu.

Pressée de penser à un vœu à réaliser avant que l'aérolithe ait disparu du champ visible du ciel, l'esprit en proie au trouble de l'excitation sexuelle qui commençait tout juste à retomber, le premier désir qui lui vint fut d'être un instant à la place de la protagoniste de son histoire et de ressentir la vertige inconnu qu'elle essayait d'imaginer.
Le ciel redevint vite tel qu'il était dans l'instant d'avant, habité seulement des milliards d'étoiles scintillantes et immobiles qui font comme un plafond féerique.

Elle se rassit et reprit le cours de son histoire. Ses cuisses bougeaient avec sensualité, libres de tout slip. Elle sentait que la mouille les aidait à glisser l'une contre l'autre.
Soudain, à sa grande surprise, l'écran blanc de sa page Word prit une couleur violette et noire, et dans un fondu-enchaîné apparut un fond élégant avec des draperies pourpres de part et d'autre, des couleurs irrésistibles ; un message clignota au milieu de l'écran :

Je suis l'étoile filante.
Cliquez ici pour exaucer votre vœu.

Elle fut surprise, mais plus amusée qu'effrayée (sans se rappeler sur le moment qu'elle n'avait pas ouvert Internet). « Un genre de lien, du marketing viral. C'est vrai que c'est la nuit des étoiles filantes, et je ne dois pas être la seule à en avoir vu une. » Poussée par la curiosité, elle cliqua.

Subitement, la lumière autour d'elle changea. Cette fois, c'était vraiment irréel : la lumière ne venait pas de l'écran ; sa pièce s'assombrit et elle fut baignée par un éclairage mouvant, rose, pourpre, mauve. Une musique monta, envoûtante. Des chants graves. Comme des chants religieux grégoriens, mais sur un fond musical rock qui rappelait Joy Division.

Plus irréel encore, son écran semblait avoir disparu, et comme dans un mouvement de travelling avant, elle sentit qu'elle avançait lentement, toujours assise dans son fauteuil, et qu'elle dépassait le niveau des draperies de chaque côté, comme si elle passait le seuil d'un antre. Elle se sentait légère, comme flottant, enivrée par la musique ensorcelante et les lumières douces et caressantes.

Soudain, une voix chaude derrière elle, une voix mâle et pénétrante, virile et belle. On l'appelait par son nom ; c'était incroyable !

— Eh bien, Élodie…

Des mains s'étaient calmement plaquées sur ses épaules, plus pour lui faire sentir ce contact et la rassurer que la maintenir sur le fauteuil.

— Que, que… qui… ?
— Ne pose pas de questions. Ne proteste pas, ne t'inquiète pas. Tu as fait un vœu, rappelle-toi. Il va se réaliser.

Comme pétrifiée, un peu craintive, elle sentait la chaleur des grandes mains d'homme s'irradier dans son corps. Les deux mains se rapprochèrent et commencèrent à caresser son cou. Elle se laissa faire en soupirant, charmée par cette douceur, bien qu'inquiète à cause du caractère fantastique de la situation.

Elles caressèrent un peu son visage, titillant ses oreilles, lissèrent ses cheveux mi-longs et souples, mais quand elles commencèrent à glisser plus bas, Élodie se raidit et décolla son dos du fauteuil en un mouvement un peu brusque ; les mains saisirent alors ses bras, sans hâte ni brutalité, et la plaquèrent à nouveau contre le dossier, puis glissant jusqu'à ses poignets en les caressant, jusqu'au moment d'après où elle sentit qu'elle était menottée derrière son fauteuil.

— Voilà, Élodie, Élodie chérie ; tu es à ma merci, maintenant. Tu es à moi, tu vas être toute à moi, dit la voix calme, mâle et sûre d'elle-même.

Les mains cette fois se posèrent directement sur ses seins, les prenant à pleines paumes, et les malaxèrent de plus en plus fort à travers le tee-shirt, les pressant avec ardeur.
Élodie haletait, n'osait pas protester.
Puis elles saisirent le bas du vêtement et le relevèrent lentement mais d'un seul tenant jusqu'aux épaules.

La voix juste au-dessus de son cou poussa un grognement de satisfaction. Entre pouces et index elles saisirent les petits seins, faisant rouler les chairs fermes, jusqu'à atteindre les fraises durcies par le désir. Les doigts se mirent à travailler de plus en fort les pointes fermes, faisant gémir Élodie avec de plus en plus d'intensité.

— Nous y voilà, Élodie chérie. Voilà ce dont tu rêvais. Tu as ce que tu veux, à présent. Tes seins de petite vicieuse sont à moi, je m'en régale… comme je vais me régaler du reste. Qui croirait, en croisant dans la rue mademoiselle Élodie Bordet, que cette demoiselle est une telle petite perverse ? Alors, Mademoiselle Bordet, on écrit des histoires érotiques ? On s'excite toute seule comme une folle ? On se masturbe comme une collégienne dans un internat de bonnes sœurs ? On se donne du plaisir ? On se livre au bonheur solitaire, sans arrêt la main dans la culotte, les doigts dans son petit chat… ? Il est temps de passer à autre chose que le fantasme ; il est temps de contenter un homme ! Finies, les gamineries, les petites caresses en solo : il va falloir devenir une femme !

Et là-dessus, alors que la voix autoritaire et impérieuse s'était faite presque méchante, les mains saisirent le short au-dessus de la taille et le firent passer en dessous des fesses, le long des cuisses, et en débarrassèrent définitivement Élodie. Puis, comme pour montrer leur puissance, elles saisirent le tee-shirt de part et d'autre et le déchirèrent brutalement ; avec une force surhumaine, elles le réduisirent en lambeaux qui furent jetés dans la pénombre. Élodie était désormais nue sur le fauteuil, les bras entravés, les poignets liés derrière elle, sans qu'elle puisse bouger d'un pouce son torse. Elle sentit une main fondre sur son pubis renflé et l'empaumer comme s'il s'était agi d'une pêche bien mûre ; elle le massa, le pressa.

Élodie ondulait du bassin, convulsivement, sans savoir si elle cherchait à échapper à l'emprise de la serre puissante qui avait pris possession d'elle ou si elle voulait accompagner ses mouvements ; elle laissait échapper des petits cris et des gémissements.

— Eh bien, dit la voix d'homme, le fruit est bien mûr… Il est juteux à souhait !

Les doigts, en effet, avaient glissé vers la vulve qui dégoulinait de cyprine, et leurs extrémités effleuraient le bourgeon et les petites lèvres gonflées.

— Regarde ! dit la voix tandis que les doigts, des doigts longs et larges, gluants d'un liquide translucide et visqueux, se présentaient devant son visage, à quelques centimètres de celui-ci. Tu n'oseras pas dire que tu n'aimes pas ça : tu mouilles comme une vraie petite salope…

Et avant qu'elle n'ait eu le temps de protester ou de dire quoi que ce fût, les doigts entrèrent dans sa bouche.

— Suce, petite chienne ; suce, et avale ta mouille de catin ! Goûte le parfum de la luxure et de ta dépravation !

Vaincue, conquise, elle se mit à sucer les doigts avec application, apprenant quel était le goût de son intimité.

Elle sentit qu'on poussait le fauteuil, et elle avança dans un espace plus clair, plus lumineux : elle était désormais dans une vaste pièce quadrangulaire, aux murs blancs mais au sol plus sombre. Rapidement, une sorte de lit au pied et à la tête munis de rambardes métalliques s'offrit à sa vue ; le plan n'était pas recouvert de draps ou de couverture : il semblait de cuir clair capitonné. Des bras l'arrachèrent au fauteuil ; elle fut soulevée et portée comme un fétu de paille, et déposée sur le lit.

Ayant eu le temps de lever les yeux, elle vit que l'homme était entièrement recouvert d'un très long vêtement noir à capuche (qui n'était pas sans lui rappeler celui de Dark Vador ou de Dark Maul, sombres personnages de Star Wars), comme un moine ou un pèlerin à capuchon, dont elle ne put à aucun moment voir le visage.

Le personnage lui prit un bras, passa un bracelet de peau rêche à son poignet qu'il attacha à un montant métallique du lit, puis fit de même avec l'autre ; elle avait désormais les bras tendus en arrière, très écartés. Sans surprise, il attrapa une fine cheville et la lia de la même façon au montant métallique de la rambarde du pied de lit, puis fit de même avec l'autre.
Elle était désormais attachée, comme écartelée, ses membres écartés en X.

Elle frissonna, se sentant soudain très vulnérable, ressentant la fraîcheur de l'air sur son sexe nu, réalisant à quel point elle était offerte, la chatte sans défense.

La main de l'homme se posa sur son sexe qu'il empauma à nouveau, pressa, puis fit glisser ses doigts vers sa vulve exposée qui était trempée. Il joua un bon moment avec son sexe, dosant en virtuose caresses, pressions, titillements, frottements, glissades sur les muqueuses tendres et satinées.
Élodie haletait, se tortillait, criait de désir et d'excitation, comme une folle qui ne s'écoute plus.

Il desserra un peu son étreinte, relâcha la pression physique et sexuelle, caressa ses cuisses pleines, monta sur ses hanches, palpant la naissance de ses fesses, frôlant son ventre souple et palpitant, puis vint se saisir d'un sein, le pelotant, le palpant, appuyant légèrement de la paume, agaçant en la frottant la pointe tendue à exploser puis passa à l'autre et lui fit subir le même sort.
Il se saisit des fraises roses, les tira lentement, les relâcha, recommença ce manège une vingtaine de fois tandis qu'Élodie se tordait, dodelinait du bassin d'un côté à l'autre, émettait des vocalises incontrôlées.

Puis les mains de l'homme se firent plus brutales, l'une pressant fortement un sein tandis que l'autre, descendue vers sa chatte, approcha au plus près de l'orée du sexe. Il fit entrer un doigt, puis un autre, tandis qu'Élodie hululait en étant secouée de salves de plaisir.
Les doigts la pénétrèrent, entrant profondément dans son ventre, butèrent tout au fond, ébranlèrent son utérus pendant quelques secondes puis ressortirent, descendirent vers le sillon fessier, palpèrent l'une après l'autre les petites fesses ; un doigt caressa le doux petit cratère, appuya dessus mais reflua comme s'il renonçait à le pénétrer.

Élodie était dans tous ses états. Sa tête roulait d'un côté à l'autre, elle criait, elle suppliait… Le plaisir montait à chaque seconde, atteignait le seuil du paroxysme, mais ce diable d'homme – comme s'il sentait à chaque fois qu'elle allait exploser – relâchait sa pression, l'étreinte de sa main, la caresse de ses doigts, et la laissait à moitié folle.

Elle avait envie de se caresser furieusement, de se branler comme une malade, avec indécence, de se faire jouir violemment, de se pénétrer, de tirer sur son bourgeon d'amour ; mais les mains liées, les cuisses écartées, elle ne pouvait seule se frotter le sommet de sa chair en feu, même avec ses cuisses, et subissait, tétanisée, cette excitation démentielle comme un supplice.

Pour un peu, elle aurait accepté qu'on la revête de ces gants de crin que les sœurs obligeaient les jeunes filles à passer autrefois pour la nuit dans les internats afin qu'elles ne puissent pas se donner du plaisir.
Elle se serait branlée avec des orties s'il avait fallu !
Elle suppliait, braillait, vagissait. Elle finit par gémir, comme une démone, comme une damnée, avec une voix de chatte maléfique, de possédée, à peine audible :

— Faites-moi jouir, finissez-moi… Je vous en prie, je vous en conjure…

L'homme restait sourd à ses supplications. Elle crut devenir folle, sentant le moindre recoin de sa peau hérissée.
Finalement, il ôta ses mains d'elle et détacha d'abord ses chevilles. Elle commença à se frotter les cuisses l'une contre l'autre, mais il plaqua sa paume sur sa vulve, comme pour la protéger de cette stimulation non autorisée.

Il libéra ensuite ses bras.
Immédiatement, elle porta ses mains à son sexe, pressée de se faire jouir furieusement. Mais il ne lui en laissa pas le temps : il l'attrapa à la gorge et la serra fortement. Saisie, elle suffoqua, prise de peur et de panique, tentant de se libérer, ses mains ayant lâché sa chatte pour essayer de desserrer l'étreinte sur son cou.

Il lâcha son cou mais lui attrapa les cheveux et l'amena ainsi jusqu'au bord de la couche de cuir ; puis, l'attrapant par la nuque, il la jeta littéralement à terre. Elle fut surprise de constater que ce sol bizarre à la surface mal visible était mou et souple bien que parfaitement plat, et qu'il ne lui fit donc aucun mal en la recevant.
L'homme saisit sa nuque gracile, et elle sentit l'instant d'après qu'on lui passait un collier raide et rêche. « Du cuir ou de la peau… » pensa-t-elle.

— Passe tes mains entre tes jambes ! ordonna la voix.

Elle ne discuta pas, et timidement, inconfortablement, descendit ses mains entre ses cuisses.
Les deux mains puissantes lui attrapèrent les poignets et les tirèrent en arrière sans douceur.

— Plie tes genoux !

Elle obéit, et sentit qu'on attachait en un clic métallique son poignet droit à sa cheville droite, et l'autre poignet à la cheville gauche. Elle était désormais dans une position des plus inconfortables, les genoux pliés au maximum, bras tirés vers le bas, et son petit cul pointant vers le haut, sommet désormais de son corps.

Il chaussa ses pieds de bottines de cuir noir, et elle put voir en se tordant le cou qu'elles étaient très élégantes, avec de longs talons aiguille. Puis il lui écarta les jambes et attacha chacune de ses chevilles aux deux extrémités d'une barre métallique, et elle se retrouva les cuisses écartées en grand. Elle se sentit à ce moment tellement vulnérable dans cette posture combien humiliante, et tellement offerte, ses petites fesses tendues et désignées comme cibles, ses deux orifices exposés de façon obscène, délicieusement et perversement disponibles, dans la plus parfaite et la plus totale impudeur.

Il lui passa autour du buste un harnais dont le froid la saisit ; les anneaux de métal furent placés sur chacun de ses petits nichons, et les mains tirèrent dessus pour les faire passer dans chacun des cercles parfaitement ajustés à la taille de ses seins qui étaient désormais étranglés, puis la sangle de cuir se referma dans son dos tandis qu'une autre sangle la reliait au collier de cuir. Ses cheveux furent dégagés en arrière et noués, puis attachés à un lien.

Elle sentit soudain des doigts qui caressaient avec un liquide glissant son anus offert. Elle grimaça : quelque chose de froid forçait son petit anneau culier et s'engloutit en elle. Elle comprit vite de quoi il s'agissait quand elle sentit qu'on lui tirait simultanément les cheveux en arrière et le crochet-boule inséré dans son anus : il était manifestement en train de relier les deux par l'intermédiaire d'une cordelette, ce qui la força à redresser son cou au maximum et à se cambrer le plus qu'elle pouvait, tant elle sentait son tendre petit orifice tiraillé ; le crochet arrondi appuyait fortement en elle, ce qui lui provoquait une sensation sourde et trouble.

Elle sentit ensuite que l'homme de haute stature l'enjambait ; il se tint debout, les jambes de part et d'autre de sa taille. Elle comprit ce qu'il faisait quand elle sentit chacun de ses petits mamelons tirés fortement par un pouce et un index virils. Elle poussa un cri bref et aigu. Les doigts puissants les malmenaient, lui arrachant des petits cris répétés, des geignements plaintifs. Puis il posa une pince sur chaque pointe érigée : la morsure n'était pas trop forte, mais suffisamment pour qu'elle ressente des ondes étranges l'envahir et descendre en elle jusqu'à son bas-ventre.

Elle allait à nouveau crier quand une balle (un bâillon-balle en matière dure) lui fut enfoncée dans la bouche. Le bâillon-balle fut attaché par le lien en caoutchouc derrière sa nuque. Elle essaya de marmonner une plainte, se mit à baver, mais ne fit entendre que des râles sourds semblables à des borborygmes… elle était réduite au silence !

Elle sentait sur sa vulve exposée au grand air frais que de la mouille coulait en abondance ; elle la sentait couler sur l'intérieur de ses cuisses. L'homme s'en aperçut car elle sentit sa main caresser la cuisse humide.

— Eh bien, on dirait que tu aimes ce traitement ! Plus on te maltraite, plus tu mouilles, petite cochonne ! Regarde-moi ça : tu coules comme une fontaine, tu fais une véritable flaque ! Si les hommes que tu connais savaient ça, ils se seraient occupés de toi depuis longtemps, petite traînée !

Un mousqueton se referma sur son collier, puis elle se sentit tirée en avant par une laisse. Elle se mit à ramper tant bien que mal sur les bras et les épaules, ainsi que sur le menton, se tortillant de droite et de gauche, maladroitement, s'efforçant de rester cambrée parce que la boule de métal dans son rectum lui dilatait l'anneau culier à chaque mouvement inadéquat.

— Regardez-moi ça : on dirait un escargot ! Une bête sans pattes avant, qui laisse une trace visqueuse et brillante en avançant. Tiens, je vais nettoyer mes chaussures…

Elle sentit la pointe d'une boot se frotter contre sa vulve grande ouverte. Sa respiration devint courte ; le manque revenait, l'envie d'être masturbée remontait très vite. Des doigts la remplacèrent qui entrèrent en elle, lui travaillant son fourreau durant de longues secondes qui lui semblèrent trop courtes tandis qu'un pouce astiquait les fines lèvres intimes et le clitoris gonflé à exploser.
Elle se mit à gémir, ses plaintes implorant son masturbateur, appelant à la faire jouir enfin.

Des doigts avaient saisi une pince, jouant avec elle, la faisant vibrer, réveillant la sensation lancinante dans toute l'aréole. Les doigts allèrent même jusqu'à appuyer davantage sur les deux mâchoires de la pince, renforçant la pression douloureuse ; elle poussa des cris aigus.

Elle se concentra sur son sexe travaillé en profondeur et en superficie en même temps, envahi par la chaleur du plaisir, le plaisir qui montait inexorablement ; mais cela dura trop peu de temps pour qu'elle atteigne le paroxysme. Elle était arrivée au sommet de l'excitation, avec une tension quasi électrique, mais il retira ses doigts. Pour un peu, elle se serait mise à sangloter !

Il la saisit soudain à la gorge et la souleva ; elle pivota sur ses genoux en ayant le sentiment de n'être qu'une poupée entre ses doigts, un objet sexuel, un pantin réduit à l'impuissance avec ses deux tétons entravés et ses trois orifices sans défense.

Il la prit sous les aisselles, la souleva et la renversa sur le dos en travers de la couche capitonnée ; la tige d'acier s'enfonçait dans la raie de ses fesses, la boule pesait sur son œillet : elle était forcée de maintenir son cou en hyperextension pour que son petit trou ne soit pas dilaté ou arraché. Il la tira jusqu'au bord du lit de telle façon ce que sa tête soit dans le vide puis il détacha le bâillon-balle et le lui ôta.
Elle prit une profonde inspiration ; de la salive maculait tout le tour de sa bouche.

Sa bouche ne resta libre que très peu de temps : avant même qu'elle ait eu le temps de le regarder, un très gros et très large chibre au gland rose et dilaté s'y enfonça profondément, remplissant toute sa cavité buccale. Tandis que d'une main sous le menton il lui maintenait la tête, il se mit à lui besogner la bouche, son énorme vit cognant à chaque coup en butée contre sa luette. Vaincue, elle se laissait baiser la bouche sans la moindre résistance. Cambrée en diable, son anus tendu au maximum par l'acier qui tirait sur le muscle culier, elle était devenue la parfaite petite soumise.

Tout en lui baisant la bouche il ouvrit et retira soudain l'une après l'autre les pinces qui lui meurtrissaient les tétons. Elle poussa un cri étouffé par l'énorme queue, ressentant subitement une douleur encore plus vive, le sang revenant dans ces parties délicates, l'influx nerveux revenant dans la pointe et l'aréole qui reprenaient des couleurs réveillant une sensation terrible.

Soudain, il arrêta ses va-et-vient, l'attrapa par les cheveux, lui souleva la tête ; mécaniquement et lentement, tout le corps suivit, le dos raidi par la tension des liens de cuir et le crochet de métal, et se redressa ; il la positionna à genoux devant lui, les quatre membres toujours entravés, les cuisses bien écartées. Il la maintenait par les cheveux, sa belle chevelure brune teinte tirée en arrière toujours attachée au crochet métallique, la bouche en face de son vit dressé.
L'ordre tomba :

— Maintenant, petite chienne, tu vas me finir ! Tu vas me sucer avec application ; tu vas y mettre tout ton cœur, tu vas me pomper à fond… Jusqu'au bout, jusqu'à ce que tu reçoives ma semence : à ce moment-là tu avaleras tout, en cadence, et jusqu'à ce que la source soit épuisée. Je te préviens : ça peut être long. Ne prends alors pas de retard en avalant sinon tu en auras plein la bouche et tu risquerais de mourir étouffée : il est hors de question que je te laisse cracher ou respirer !

En bonne soumise docile, vaincue d'avance, elle se mit à le sucer comme une vraie salope, à le téter, à le pomper à une allure rapide. Très vite, il se mit à soupirer, puis à haleter, puis à grogner. Le jaillissement était imminent.

Elle sentit les deux énormes couilles qui touchaient son menton à chaque aller se mettre à vibrer, comme un tuyau d'arrosage dont la pression arrive rapidement. Elle perçut ce frémissement intense, et l'instant d'après elle reçut rasade après rasade un foutre épais et abondant qu'elle s'empressa de déglutir avec zèle tandis que l'homme râlait de plaisir.
Ce plaisir dura un temps incroyablement long ; elle n'en finissait plus d'avaler… Quand ça s'arrêta et qu'elle lâcha la queue encore raide, elle avait l'impression d'avoir le ventre tendu, comme si elle avait bu goulûment tout un flacon de yaourt liquide !

Il se pencha alors sur elle, détacha ses cheveux et retira le crochet de son cul, ce qui fit comme un « plop » en sortant ; elle poussa un cri. Il ouvrit les mousquetons qui attachaient ses poignets à ses chevilles, lui libérant les bras. Il enleva également la barre qui lui maintenait les cuisses écartées et lui ôta le harnais de cuir et de métal.
Elle souffla, détendit un peu son dos, et massa ses cuisses endolories et courbaturées.

Il prit la laisse et la fit descendre du lit de cuir, lui intima de rester à genoux et l'emmena en laisse, la faisant progresser sur les genoux.

Soudain une femme blonde et superbe lui apparut. Elle avait de très longs cheveux dorés, comme une chevelure d'étoile. Elle se tenait debout, fière et superbe, les mains sur les hanches et les jambes écartées, l'attendant.

Elle n'était vêtue que de hautes cuissardes bleu nuit qui s'arrêtaient en haut de ses fortes cuisses blanches comme la Voie Lactée et d'un corset de la même matière et de la même couleur qui soutenait ses seins laissés libres : une poitrine généreuse de déesse. Son pubis renflé et bombé était glabre, et saillait en avant, attirant et provocateur. Ses bras charnus et pleins étaient cerclés d'anneaux de cuir du même bleu. Elle ressemblait à la reine des Amazones.

— Avance, Élodie. Approche ! ordonna-t-elle.
— Qui… qui êtes-vous ?
— Je suis Esther. Ta bonne étoile, et ta Maîtresse.

— Que… que… ?
— Je t'ai vue à l'œuvre, petite garce ; tu es une bonne petite salope : tu es littéralement habitée par le démon du sexe ! En tout cas, tu es jolie comme un cœur. J'adore ton petit cul, ta jolie chatte toute rose, et tes petits nichons de catin, hummm… fit-elle en lui tripotant ses jolis mamelons dressés. Et ce tatouage est des plus ravissants, la complimenta-t-elle en effleurant le cœur stylisé qui ornait son sein gauche. Mais moi, le petit cadenas, c'est à chacune des petites lèvres de ton sexe que j'en mettrais un ! En tout cas, tu as eu ce que tu voulais ; j'ai exaucé ton vœu. Eh bien, il est temps de me montrer ta reconnaissance : lèche-moi, montre-moi ce que tu sais faire sur une chatte !
— Mais je, je…
— Quoi ? la coupa-t-elle avec véhémence. Tu me refuserais ce plaisir ? Avec ce que je t'ai donné ? Et ne me dis pas que tu n'es pas attirée par les chattes : je lis tous tes écrits, toutes ces histoires salaces de petite Fantômette soumise qui s'abandonne aux désirs d'une femme autoritaire et se vautre avec délectation dans les turpitudes et le vice… Ose dire maintenant qu'une chatte te dégoûte !
— Non, je…
— Alors cesse ton bavassage inutile ! Je suis mouillée comme une jument en chaleur, et ma chatte palpitante s'ouvre toute seule et déborde ; elle attend ta langue. Cesse de retarder stupidement mon plaisir ! Approche, approche, c'est un ordre ! Je sais que tu aimes en recevoir.

Vaincue par la voix autoritaire et la stature imposante de la femme, Élodie s'approcha à genoux jusqu'à avoir son visage à quelques centimètres de son sexe. Celle-ci écarta davantage les cuisses en pliant légèrement les genoux, et Élodie vit la chatte rosie par le désir, baveuse et dégoulinante, bâiller devant elle. Esther lui prit la tête, et lentement mais fermement lui colla la bouche sur ses lèvres bien ouvertes. Élodie sortit sa langue, ouvrit grand sa bouche qui se mit à se livrer à un numéro de patinage artistique sur les nymphes offertes, ses lèvres glissant sur les lèvres intimes de la grande et forte blonde. Elle constata avec plaisir que ses muqueuses étaient parfumées ; le goût mêlait des touches indéfinissables rappelant les embruns, le citron, et un goût délicieux de fumée.

S'enhardissant, elle posa ses mains sur les grosses fesses d'Esther, qu'elle trouva charnues, pleines et fermes. « Musclées et faites pour l'amour… » pensa-t-elle. C'est donc avec un réel plaisir qu'elle lui mangea la chatte, les muqueuses lui semblant terriblement douces, fraîches et juteuses sous la langue. Elle prenait véritablement son pied en dégustant son large coquillage bien charnu.

Esther poussait des soupirs, appuyait sa tête sur elle de plus en plus fort, ses cuisses ondulaient, et sa cyprine coulait en abondance et de plus en plus, si bien qu'Élodie devait lécher tout le pourtour de la chatte, jusqu'à l‘aine et la racine des cuisses pour ne rien perdre !

Soudain elle sentit que les fraises de ses seins, encore endolories, avaient été saisies ; elle eut une nouvelle appréhension, avec la peur que la belle blonde maltraite elle aussi ses petits mamelons tendres que les pinces avaient déjà mis à rude épreuve. Mais la stimulation de la femme était plus délicate : elle agaçait les pointes, les caressait du bout des doigts, les pinçotait, les titillait, et Élodie se mit à couler comme une fontaine.
Voulant se caresser, elle retira ses mains du gros fessier mais une voix féminine et dure la rappela à l'ordre, ou plutôt à sa condition de soumise :

— Je t'interdis de te caresser ! Repose tes mains sur mes fesses. Caresse-moi plutôt doucement l'anus.

Élodie s'exécuta, sa main droite caressant l'intérieur des fesses élastiques, effleurant puis caressant du bout des doigts le petit cratère soyeux.

— C'est bien. Tu t'y prends bien. Tu es une bonne bouffeuse de chatte ! Mais je vais te stimuler un peu plus… et te récompenser, puisque je sais que tu aimes ça.

Elle sortit d'on ne sait où une sorte de martinet de cordes à l'allure d'un chat à neuf queues, et sans relâcher la pression sur sa tête avec sa main gauche elle se mit de la main droite à lui cingler en cadence son petit cul, chaque coup étant donné avec une précision extrême et une force mesurée, suffisamment fort pour qu'elle le ressente bien, suffisamment doucement pour ne pas provoquer une brûlure trop intense qui aurait fait retomber son excitation.
Élodie se mit à pousser des gémissements brefs, rythmés par la flagellation, et ses fesses se couvrirent de fines zébrures roses sous l'effet de la cinglée administrée méthodiquement par Esther.

La grosse Esther portait ses coups avec une précision extrême, visant même l'intérieur des fesses, l'extrémité des lanières rêches touchant les lèvres de sa chatte en feu. Les geignements plaintifs d'Élodie venaient plus de l'insupportable tension sexuelle qu'il lui était interdit de soulager que de la douleur cinglante mais tolérable qui fouettait ses chairs.
Sa bouche et sa langue, néanmoins, faisaient merveille et se déchaînaient avec passion sur la vulve charnue de la belle blonde.

Elle sentit soudain, en même temps que les vibrations et les oscillations des cuisses d'Esther, monter comme une longue plainte, un râle aigu, mélange mélodieux d'harmoniques et de vocalises : celle-ci était en train de jouir, pressant plus fort la tête d'Élodie sur sa chatte, l'enfonçant entre ses cuisses.

Sa bouche reçut alors une quantité impressionnante de cyprine, plus fluide, au goût plus marin et plus boisé. Elle tenta de tout absorber, de tout avaler, mais l'abondante mouille débordait de sa bouche, de ses lèvres, et lui coulait sur le menton, tombait sur sa poitrine.
L'orgasme d'Esther dura une bonne demi-minute durant laquelle ses jambes tremblaient sous les spasmes. Puis, reprenant ses esprits, elle prit Élodie par les cheveux et l'emmena en lui déclarant :

— Viens, ma petite pute. Je vais t'offrir ce dont tu rêves, ce qui te fait vibrer et mouiller comme une petite chienne ; tu l'as bien mérité.

Elle la tira vers le lit. Élodie vit qu'il n'était plus capitonné de cuir brun, mais comme recouvert de draps blancs et satinés qui l'accueillirent, et dont la fraîcheur apaisa les brûlures de ses petites fesses zébrées par le fouet.

Elle vit soudain que ce qu'elle avait pris pour de légers rideaux ou des voilages rose pâle et blancs, translucides, agités par une brise invisible, semblaient prendre corps et se mouvaient progressivement sous la forme d'une demi-douzaine de nymphes fluettes à la peau diaphane, qui oscillaient dans un mouvement d'approche concentrique, où leurs membres grêles dansaient, comme littéralement suspendus dans l'air fluide. Leurs lèvres étaient rose vif, et elle semblait apercevoir tout au bout de leur corps lisse et mince des ongles d'un rose brillant.

Petit à petit, elle s'aperçut que ce qui semblait au départ la caresse d'un souffle de vent léger et frais était le résultat du frôlement sur sa peau de leurs doigts aériens. Ceux-ci, en effet, passaient sur tout son corps en d'exquises caresses, puis en de légères pressions un peu plus appuyées et plus précises sur ses bras, la racine de ses cuisses, ses seins, touchant les plis de l'aine, la naissance de ses fesses.

Les petits doigts agiles et fins effleurèrent ses zones érogènes, caressant les nymphes de sa vulve, les fraises durcies de ses seins, les lèvres de sa bouche ; des petits doigts taquins s'immiscèrent même doucement dans sa bouche, caressèrent sa langue. Elle sentit ses lèvres sexuelles délicatement palpées, de menus doigts fureteurs entrer dans sa petite grotte puis glisser jusqu'au fond d'elle.

Une petite bouche rose se posa sur sa bouche, une petite langue soyeuse la pénétra puis s'y agita, explorant avec douceur tout l'intérieur tandis qu'elle sentait des cheveux blonds lumineux plus légers qu'un ange caresser son cou et ses épaules. D'autres petites bouches humides suçotaient délicatement ses mamelons érigés ; d'autres parcouraient sa peau sur toute la surface de son corps, comme autant d'ailes de papillons. L'une s'était collée à sa vulve et glissait sur toute sa surface en un ballet circulaire tandis qu'une petite langue – ou étaient-ce des doigts ? – la fouillait désormais.

Élodie haletait et roucoulait, pour autant que les petites bouches laissaient libre la sienne ; son ventre s'agitait, le plaisir se libérait, la secouait de frissons incontrôlés. Ses fesses furent légèrement soulevées et elle sentit des lèvres mouillées caresser son anus. Des petits doigts fouillaient son intimité ; l'un d'eux, tout fin et luisant, s'immisça dans son petit œillet.

Elle se laissait aller, emportée par les ondes de plaisir qui la parcouraient les unes après les autres, sa voix laissant libre cours à une mélopée diabolique faite de cris, de plaintes, de soupirs, comme un chant de sirène.

Elle vit la fourche de deux cuisses frêles enjamber son visage et l'une des petites vestales approcher sa vulve pure et rose de sa bouche ; sans hésiter, elle posa ses deux mains sur les fesses juvéniles et attira le svelte bassin à elle, colla ses lèvres sur les nymphes délicates, et avec délectation dégusta ce coquillage au goût de mûre et de fraise des bois.

Les bouches, humides et douces, et les doigts fins et aériens stimulaient tout son corps qui semblait ne plus toucher le lit et flotter dans l'air. Ses orgasmes se succédaient en continu, ne la lâchaient pas ; elle coulait en permanence tandis que sa liqueur était bue au fur et à mesure par les petites gourmandes. La tension sexuelle, loin d'être douloureuse, se libérait en permanence. Elle était au paradis, aux anges, ou plutôt avait l'impression d'être entre les mains d'angelotes, livrée à leurs mains, à leurs doigts, à leurs langues, à leurs chattes, ne se posant plus du tout la question du sexe des anges !

À un moment donné, alors qu'elle s'était retrouvée à quatre pattes, cambrée, la croupe tendue, en train de déguster une vulve délicate, avec deux petites bouches suspendues à ses tétons et plusieurs doigts et langues en train de s'agiter de son bourgeon jusqu'à sa rosette, elle sentit des caresses plus fortes et plus appuyées sur ses fesses, plus précises aussi (insistant dans le sillon fessier), des doigts qui se crispaient plus fortement sur ses très légères poignées d'amour. Malgré l'état second où elle se trouvait, cette sensation la surprit et l'intrigua. Levant le nez de la vulve qu'elle était en train d'honorer, elle tourna la tête : la forte Esther se tenait derrière elle, à genoux sur la couche, telle une femme Viking, fière et farouche. Mais surtout, elle ne voyait plus sa vulve grasse : en effet, à sa place, un gode-ceinture fièrement dressé ne laissait aucun doute sur sa prochaine cible.

Élodie soupira, geignit de désir et s'abandonna.
Avec fermeté mais dans un élan passionné et tendre, la belle Esther prit possession de son petit cul et dirigea sans ciller le membre renflé sur l'ouverture rose de la petite grotte où elle s'enfonça d'un seul tenant.

Élodie râla sa première jouissance, se sentant prise, sentant le membre buter tout au fond d'elle, secouant son utérus. Et tandis qu'une petite bouche ne lâchait pas sa vulve, suçant et léchant ses nymphes délicates et son petit bouton, et que les doigts graciles continuaient leur œuvre sur toutes les autres zones érogènes, la blonde Amazone la pilonna de toute sa puissance.

Élodie criait comme une démente à chaque coup de gode, en jouissant sans pouvoir s'arrêter, son utérus ébranlé, ressentant les coups de boutoir jusqu'en haut de son ventre, ses seins se tendant à chaque fois ; elle lâchait littéralement des jets de cyprine, éclaboussant les fortes cuisses d'Esther, perdant tout contrôle, toute once de retenue qu'elle aurait pu encore avoir.
Son orgasme, quasi continu, comme elle n'en avait jamais ressenti de tel, d'aussi puissant, d'aussi long et d'aussi intense lui broyait le bas-ventre, secouait ses cuisses tandis que la belle blonde n'arrêtait pas de la besogner avec force.

Sa bouche s'était ouverte et laissait s'échapper un râle agonique interminable, saccadé seulement par les assauts de sa maîtresse, tandis qu'elle avait l'impression de se vider de toute sa substance et que l'énorme et incroyable tension sexuelle accumulée comme jamais s'en allait, la laissant petit à petit pantelante.

Toutes les stimulations et tous les stimuli la lâchèrent, s'éloignèrent et la quittèrent, et elle s'effondra anéantie sur la couche molle.


Quand elle reprit ses esprits elle était sur son lit, comme ivre, nue, trempée, tout son corps fourbu comme si elle venait de terminer un marathon.


Le lendemain, elle débarqua chez moi pour me raconter cette nuit incroyable, encore toute tourneboulée. Bien entendu, je ne crus pas à son histoire rocambolesque que je mis sur le compte de son imagination trop fertile.

« C'est encore un prétexte pour que je lui bouffe la chatte… » me dis-je, alors qu'elle était déjà assise sur le bord de ma table en bois d'acacia, cuisses écartées, culotte par terre, et s'astiquait le coquillage en gémissant :

— Tu viens ? Dépêche-toi, j'ai envie…