Encore une histoire déjantée comme je les aime ; mais là je ne suis pas seul à l'avoir écrite. L'initiative en revient à Matt Demon (au fait, j'espère qu'il nous rejoindra bientôt) ; il est l'auteur de la première partie (que je cite in extenso pour expliquer le contexte), que je n'ai fait que développer dans la seconde partie.
Mais je laisse la parole (ou plutôt la plume) à Matt :

Mon cousin préféré, c'est Obélisque, il est marrant. Son vrai prénom, c'est Cédric, mais il a eu un accident tout petit. Son papa il est pharmacien, un jour quand qu'il faisait un affreux dit ziak (c'est un produit pour faire la quéquête toute dure quoi) dans un grand chaudron dans la cave, Cédric il jouait et il est tombé dedans. Il était tout petit mais depuis il a la quéquête qui est toujours dure comme un gros os.

Quand on allait en vacances à la plage avec papa et maman, on l'amenait avec nous pour pas qu'il s'embête tout seul ; je jouais au bateau avec mon frère Joe et Cédric : Cédric il s'allongeait tout nu et je lui accrochais ma culotte à la quéquête pour faire une voile que comme ça on faisait la régate. Et Joé il mettait son slip rouge sur la tête, et il criait « Je suis le commandant Costaud ! »

On rigolait bien.

Et pis on a grandi, papa il s'est fâché avec son frère le pharmacien et j'ai plus revu Obélisque. Et pis un jour que j'avais 18 ans, je travaillais chez une esthéticienne, j'ai vu entrer un gros bonhomme de mon âge, avec une grosse moustache blonde que j'ai failli pas le reconnaître. Je l'avais pas vu depuis longtemps quoi !

— Bonjour, je viens que j'ai rendez-vous, je m'appelle Cédric…
— Obélisque ! Que tu as grandi ! De partout dis-donc !
— Mais… Clochette ! Oh ben c'est t'y toi !

On s'est embrassés et il m'a serrée bien fort contre lui et j'ai bien vu que c'est mes gros seins de 90 E qui l'intéressaient. Moi j'ai pensé à qu'il était tombé dans la portion quand qu'il était petit et j'ai essayé de voir sa bite.

— Clo, t'en fais pas, j'ai grossi et ça cache ma bite que sinon les flics ils croient que je manifeste avec une banderole.

J'ai pas bien compris ça que c'était une bande drôle, mais que ça devait être vachement dangereux si Obélisque il risquait de finir en prison. Il venait pour une épilation de ses bijoux, que maintenant Obélisque c'est un grand acteur reconnu partout. Il m'a dit :

— Je tourne dans des films porno.

Je sais pas pourquoi il tournait des films pour nous et pas pour les autres. Il s'est déshabillé complètement pis à la fin qu'il s'est déshabillé il était tout nu, alors j'ai vu sa bite. Elle était toute raide qu'il était tombé dedans quand il était petit, mais surtout elle était gigan… vachement grosse : 40 cm et 10 de diamètre !

— Putain Obélisque, avec la bite d'éléphant que tu as, tu devrais faire des films de cul, au lieu que ça tu les fais pour nous.
— Merci du conseil, Clo ; et toi t'es devenue une bombasse, ma cousine ! Si tu veux faire du cinéma, je peux te présenter à des pros, moi !
— Ouah, c'est super ! j'ai vachement rêvé de tourner avec Clavier ou De Funès, moi !
— De Funès c'est pas sûr que ça se fasse ; il te faut faire un bout d'essai !
— Là, tout de suite ? Génial, je t'adore, cousin !
— Déshabille-toi, que je vois ta plastique !
— Hé ! Je suis pas retouchée, moi. C'est pas du silicone, que du naturel !

J'ai enlevé ma blouse que dessous j'étais juste en petite culotte rapport qu'il fait chaud dans les cabines ; Obélisque a fait des yeux tout ronds comme un poisson rouge quand il a vu mes seins avec des gros bouts tout roses ; j'ai enlevé ma culotte qu'elle était mouillée à force de regarder le mat de mon voilier préféré (j'en ai jamais eu de voilier à part çui là). J'ai tourné un peu pour qu'il voie bien mes cheveux tout dorés mais là j'ai bien vu qu'il regardait que mon cul. Bon, j'ai un joli cul, d'accord, mais si je devais jouer avec Spiderman ou avec Brad Pitt, il fallait pas que ça !

— Dis, il faudra que j'apprenne par cœur des textes, des avec que des mots et pas d'images ? Pasque moi, les récitations j'étais pas trop bonne.
— T'en fais pas, quand tu ouvriras la bouche c'est pas pour parler !
— Ah bon ! Tant mieux si c'est des films muets, je porterai de jolis robes comme ça et je ferai du cheval peut-être, non ?
— Oui, du cheval c'est probable, de l'âne, du poney, du chien aussi.
— Du chien ? Faut qu'ils soient rudement gros alors !
— T'en fais pas, ils seront gros. Viens me sucer, que je vois si tu sais faire.

J'ai pas compris pourquoi il changeait de sujet, mais je suis une bonne fille, moi ! J'ai eu du mal à l'avaler jusqu'au bout pasqu'il est monté pareil qu'un bourricot mais j'ai une réputation à tenir, il me dit Joe. Alors je l'ai pompé façon aspirateur, il a giclé au moins un litre de sperme sur mon nez.

— Clo, tu es embauchée ! Mais d'abord je vais voir si t'es assez souple.
— Ben, pour les horaires, je peux travailler tard, et même le week-end ; mais j'aimerais être payée en liquide, au black, quoi !
— Parfait, tu seras payée en liquide, beaucoup de liquide ; et pour le black, pas de souci, on te fera des gang-bangs rien que pour toi !
— Des gants blancs ? D'accord, mais après je vais ressembler à Donald ou Mickey.

Et c'est comme ça que je suis devenue une actrice X. Et que j'ai rencontré mon partenaire habituel qu'est devenu mon amour, Pédro. C'est pas un homme, c'est un âne monté comme… un âne quoi ! Et grâce à lui, j'ai une super jolie queue de cheval. Enfin je veux dire des jolis tresses, pasque Pédro l'âne empêche la chute des cheveux.

J'ai jamais rencontré Tom Crouze ni celui du café qui fait des pubs. Mais mon cousin Obélisque il est presque aussi célèbre, alors !


Suite et fin, par Lioubov :

Pour mon premier film, c'est un pro qui m'a con voquée pour un bout décès.
Un mec un portant : un pro d'Ucteur (je sais pas où ça se trouve ; cent doutes du côté d'au lit Voude).

Il m'a demandé d'aller voir la déshabilleuse pour me mettre en tenue, et pis il m'a dit « Allez, à genoux ! » J'ai pensé que c'était une scène religieuse, pasqu'il m'a demandé d'ouvrir la bouche et de tirer la langue, cent doutes pour recevoir là comme Union ; mais c'est pas une hostie qu'il m'a mis sur ma langue : c'était sa quéquette.

Moi, j'ai pas osé dire qu'il se trompait, pasque j'ai pensé que c'était normal dans ce métier, surtout qu'il m'a dit « Pour le bout d'essai, c'est mon petit bout ; essaie-le. » C'est vrai qu'il avait pas une grosse biroute comme celle de mon cousin Obélisque, mais j'ai fait celle qui sait comment ça se passe dans ce métier et je l'ai en boucher. Main tenant, je sais pourquoi c'est un pro d'Ucteur : il a produit au moins un litre de jus ; j'eus pas cru que ce fût possible. Qu'est-ce qu'il a produit ! C'est un grand pro d'Ucteur !

Il a dû être content de l'essai de son bout, car et pis après ensuite il m'a dit que j'allais pouvoir tourner. J'étais contente ! Alors il m'a dit « Tourne-toi avant de tourner. » Peut-être qu'une brune aurait compris, mais moi je suis blonde, et j'ai pas compris comment on peut se tourner avant de tourner. Mais c'est peut-être comme ça qu'on parle dans le cinéma, et j'ai rien dit, et pis je me suis tournée.

Moi, j'ai rien dit, mais le pro d'Ucteur il a dit quelque chose comme « Vous pouvez y aller, les gars ! » Même si je suis blonde, j'ai bien compris que c'était pas à moi qu'il parlait, pasque je suis pas dégâts. Mais j'ai pas eu le temps de dire quelque chose pasque un autre habitant d'Ucteur m'a mis sa quéquette dans la bouche, et j'ai pas pu crier quand j'ai senti un gros truc tout dur qui painédr s'indrotuis anvaïçé s'enfilait dans mon… Oh, j'ose pas le dire ! Si, tant pis ; je me confesserai au curé de ma paroi, celui qui me demande toujours des choses bizar dans le con fesse ional pendant que je vois sa main s'agiter sous sa ceinture : il doit égrener son chapelet à toute vitesse à cause des péchés que je fais quand je me gratte entre les jambes, tellement que ça me démange. Quel saint homme que ce curé !

Bon, où j'en suis ? C'est vrai qu'une blonde, sa oublit vite le vil de ses pansées, surtout quand les frases sont longues pasqu'elles ont plus de quatre mots… Ah oui ; je parlais de l'endroit où j'ai senti un gros truc tout dur s'enfiler, je m'en sous viens maintenant : c'est dans mon trou à caca. Je ne pouvais rien dire, à cause de la grosse quéquette que j'avais dans la bouche ; heureusement que je ne voulais rien dire, pasque j'ai pensé qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, ces gens-là : ce sont des pros, quand même ! Alors, j'ai attendu qu'ils aient fini leur bout décès eux aussi. Et pis en suite, derrière moi j'ai entendu le pro d'Ucteur qui disait « Bon, la répétition est OK ; la salope connaît son texte : on va pouvoir tourner. Amenez-la sur le plateau. »

Ils m'ont poucé au milieu d'une grande sale qui était remplie par plein de gens ; il y en avait dans tous les coins : comme c'est compliqué de faire du cinéma… Quand j'ai entendu crier « Silence ! », j'ai obéi : c'était facile pasque je disais rien. Et c'est là que j'ai vu Obélisque. Il m'attendait avec sa grosse biroute toute raide qui sortait de sa barquette.

Et pis le pro il a crié « Moteur ! » ; un autre a crié « Saturne ! » (je pense que c'était un astronome : ça devait sans doute être un film scientifique à gros budget) et un assistant est venu avec un clap où il y avait écrit à la craie « Obélisque et Clochette / Scène 1 / Plan 1 / Prise 1 ». Il s'est arrêté devant Obélisque et a vivement rabattu la claquette ; mais là, il y a eu deux grands cris : le pro d'Ucteur a gueulé « Action ! » pendant qu'Obélisque poussait un rugissement abominable pasque l'assistant lui avait écrasé les roubignolles avec son clap.

Le pro a crié « Quel con ! Coupez ! » mais là, j'ai fermé les yeux pasque je voulais pas voir mon pauvre cousin se faire couper la quéquette.

Et pis le pro il m'a dit « Obélix… » et moi j'ai pensé « Quel con, ce pro : il sait même pas prononcer Obélisque ! » mais il a pas entendu ce que je pensais, heureusement pour moi, et il a continué « … en a au moins pour une semaine avant de s'en remettre. Et toi, la blonde fute-fute, tu auras oublié ton texte d'ici-là ; alors il faudra que tu viennes le répéter avec mes assistants tous les jours pour que tu le connaisses bien. Et n'oublie pas de te faire un lavement ! » Je me suis demandé s'il voulait me confier le rôle d'une ventriloque, mais j'ai pas osé.

Voilà, c'était mon premier film.

Et moi, c'est ma première histoire, alors soyez indulgents pasque c'est difficile d'écrire. Quant à vous, les validateurs, je respecte les consignes : mon histoire fait tout juste 1 000 mots ; je vous épargne la tâche de les compter !
Si vous avez aimer, j'écrirais la suite si je dépasse 3 742 points.
Je vous fais un gros SMAC (Silence-Moteur-Action-Coupez).