Elle me fait chier, cette « putain de bêcheuse » !

Excusez-moi, mais ce sont les seuls mots qui me viennent lorsque, dès le matin, la bêcheuse me pique ma place sur le parking, pourtant nominative. C'est pas que je sois procédure-procédure, mais cette jeune impudente, embauchée depuis trois semaines, gare systématiquement sa vieille Clio pourrie à ma place, au motif qu'elle n'a pas encore de place attitrée. Est-ce ma faute ? Je le lui ai déjà fait remarquer, mais elle a feint de ne pas m'entendre et a rejoint M. Latester, notre directeur général, dont elle vient d'intégrer le secrétariat. Comme je suis plutôt quelqu'un de discret, j'ai évité le scandale d'une engueulade frontale avec cette demoiselle prénommée Karen.

Bon, OK, je suis aussi un peu lâche, et le directeur m'impressionne. Comme en plus la demoiselle est jolie et me regarde de haut, je n'ai pas osé le lui dire une deuxième fois. Je suis aussi terriblement timide. Bref, encore une fois, ma place de parking est occupée par la Clio de l'autre bêcheuse. C'est comme ça qu'on l'appelle, avec les collègues de mon service. Oh, pas devant elle ! On aurait sûrement des ennuis ; non, entre nous cinq, les geeks du service informatique. Ouais, je suis le manager de l'équipe informatique de la boîte : c'est pour ça que j'ai ma place de parking.

La bêcheuse n'est pas la seule à nous regarder d'un peu haut ; en fait, ils sont nombreux à le faire. Notre service est, disons-le, un peu mis à part. Nous restons souvent ensemble ; nous déjeunons ensemble, et il faut dire que les autres ne comprennent que rarement la teneur de nos conversations. Des geeks, quoi !

Mais ce matin, je suis décidé ; je vais aller lui dire, à la bêcheuse, qu'elle me fait chier. Non, je lui dirai qu'elle m'ennuie en se garant à ma place. Je vais lui en mettre plein la… Mon poste sonne.

— Oui. Mademoiselle Karen ? Vous êtes ennuyée avec votre ordinateur… j'arrive.

Toutes mes bonnes résolutions ont disparu en une fraction de seconde : le boulot avant tout… et aussi, je crois, peu de courage pour affronter la belle.

Parce qu'en plus elle est belle, Karen. Pas trop grande, blonde, de jolis yeux bleus, qui même quand elle lance un regard de dédain sont carrément bandants. Oui, c'est ça : elle a un regard de salope qui sent le cul. Et puis elle est gaulée… mieux que les nanas dans les clips de rap. Des fois, je l'imagine secouant son… Mais je me perds, là ! Reprenons : elle est en panne avec son ordi, j'arrive immédiatement.

J'entre dans son bureau et le trouve vide. Je m'avance vers son poste de travail et aperçois la porte du DG entrouverte. Silencieusement, je me penche dans l'entrebâillement pour chercher la bêcheuse, et que vois-je ? Karen qui débranche une clef USB de l'ordinateur du patron, qui n'est visiblement pas là. Elle ne m'a pas vu.
Je me recule de deux pas, conscient de ce que je viens de voir : elle vole des données.
Je recule encore d'un pas, discrètement, et demande d'une voix forte :

— Karen, vous êtes là ?

Elle sort du bureau, l'air de rien.

— Oui. C'est celui-là qui ne démarre pas sur le réseau.

Elle a dit ça avec un air détaché, comme si de rien n'était, en rangeant – le plus discrètement possible – la clef dans la poche de sa veste. Je ne dis rien. Après tout, c'est la secrétaire du patron, et il lui a peut-être demandé de… Impossible : chaque poste est indépendant, et il est interdit de communiquer son mot de passe. Trop de données sensibles. En plus M. Latester est un maniaque de la confidentialité. Non, c'est sûr, elle pirate.

Je règle le problème du PC de la jolie bêcheuse en moins de cinq minutes et quitte à regret la pièce. Oui, à regret, car même si elle ignore même jusqu'à mon nom, moi, je la trouve canon. OK, je fantasme : une belle blonde comme ça, c'est pas pour un geek timide et coincé comme moi. Comme je le dis souvent, « Je la baiserais bien ; je la baiserais sûrement mal, mais je la baiserais bien ! »

De retour à mon poste, je me connecte sur le réseau de la boîte. J'ai accès à tout ce qui entre ou sort de notre réseau et… il y a eu plus qu'une fuite : c'est une hémorragie ! Elle n'a pas mis une clef USB pour voler des données : c'est un logiciel espion qui transfère des informations vers un autre serveur en passant à travers tous les pare-feu que j'ai moi-même implantés.

Sans dire à personne ce que j'ai surpris des activités de la bêcheuse, je mets mon équipe sur le sujet, et en quelques minutes Kev, mon meilleur programmeur, me dit :

— C'est bon, je l'ai. Je bloque et détruis toutes les données volées.

Problème techniquement réglé. Reste le facteur humain : je vais devoir prendre sur moi pour affronter la demoiselle. Ou aller la dénoncer à M. Latester. Je ne sais pas encore.

J'avance vers le bureau de Karen sans vraiment savoir comment je vais la confondre. Le DG n'est pas là et il faut que je l'empêche de partir avant l'arrivée de M. Latester, qui décidera lui-même ce qu'il convient de faire pour cette espionne.
C'est marrant ; je ne la voyais pas comme ça, la bêcheuse.

Arrivé devant son bureau, je ne sais toujours pas comment lui dire que je sais ce qu'elle a fait. Elle est au téléphone. Je m'arrête dans le couloir. Il est vide, comme souvent : le couloir de la direction, personne ne s'y promène s'il n'a rien à y faire. Comme Latester n'est pas encore arrivé, elle se pense seule, et sa conversation est édifiante :

— Oui, Monsieur Lyong, j'ai fait comme vous avez dit : j'ai mis la clef et… Vous n'avez pas reçu les données ? Je vais recommencer, alors… Oui, à plus tard.

Je suis le long du montant de la porte. J'avance ma tête pour jeter un œil discret à l'intérieur. Elle est toujours derrière son bureau, rouge pivoine, les yeux au bord des larmes, visiblement contrariée de devoir refaire le job. Elle se lève et file vers le bureau du directeur, toujours sûrement vide. J'attends quelques secondes et m'avance discrètement sur ses traces. J'entre dans le bureau au moment même où elle va retirer de nouveau la pseudo-clef USB.

— Vous êtes prise la main dans le sac, Karen !

Elle a rougit encore un peu plus.

— Non… Euh… qu'allez-vous imaginer ? Je travaille sur…
— Pas la peine : je sais exactement ce que vous avez fait et ce que vous vous apprêtez à faire. Vous allez rester là bien sagement pendant que j'appelle M. Latester.
— Non ! Je vous en supplie, Monsieur… de l'informatique : je vais perdre mon travail, et…
— M'en fous ! C'est de l'espionnage industriel. Je vais…

Elle me coupe en plein milieu de ma phrase, alors que j'allais lui jouer un truc genre James Bond.

— Je ferai ce que vous voulez, tout ce que vous voulez. Demandez-moi n'importe quoi, je le ferai ; mais ne dites rien, je vous en supplie…

Mon sang n'a fait qu'un tour, et instantanément j'ai imaginé un tas de trucs, du plus drôle au plus trash.

— OK, je vous mets à l'épreuve. Si cela me convient, je ne dirai rien, sinon je garde toutes les preuves.

Je m'avance et lui arrache la clef avec le logiciel espion.

— Je vous rappelle ce soir à 20 heures. Soyez prête à tout, comme vous dites.

J'ai adoré dire cette phrase, même si je ne sais pas bien ce que je vais lui demander.


Ce soir il y a Seb, qu'on appelle « Le Vieux » parce qu'il a un prénom de vieux et qu'il a déjà 30 ans ; mais avec sa barbe et ses cheveux bruns aux épaules, on ne le croirait pas. Il y a Kev « Le Hacker », celui qui pirate tout. Il y a Louis « Le Modérateur » qui, comme son surnom l'indique, est là pour la règlementation. Et moi, Colin, le chef de cette équipe d'informaticiens. On boit une bière dans mon salon en écoutant du rock. Kev et Seb s'affrontent sur un jeu de guerre, et Louis et moi on branche des cams en réseau dans l'immeuble et l'appartement. La bêcheuse ne va pas tarder à arriver.

Ils ne m'ont pas cru, les gars, quand je leur ai dit qu'elle viendrait ce soir. C'est pour ça qu'on branche des caméras ; c'est que c'est un événement : une femme va pénétrer dans mon appartement, alors il va falloir immortaliser ce moment.

À 20 heures je lui ai envoyé un SMS : « Amène-toi à l'adresse … Habille-toi sexy et prépare-toi à faire tout ce que je te demanderai. » Ça m'a fait un drôle d'effet d'avoir ce pouvoir sur cette nana inaccessible pour un gars de mon genre.

Louis me fait des signes : elle arrive. J'envoie mes trois camarades dans l'appartement voisin, où Kev a son matos. Là-bas, ils pourront mater sur les écrans. Ils quittent mon logement, et quelques secondes après j'entends la porte de l'ascenseur qui s'ouvre. Elle frappe à ma porte. Je prends mon temps pour aller lui ouvrir. Plus parce que je suis en réalité complètement terrifié à l'idée de ce qui va se passer que pour la faire patienter.

Elle apparaît enfin devant moi. Ouah ! Elle est super belle ! Elle porte des escarpins à talons super hauts, une jupe trop courte et un chemisier noué au-dessus de la taille qui dévoile un ventre plat et musclé. Les boutons du haut étant presque tous défaits, la chemise dévoile largement sa poitrine bien ronde. Ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules et ses joues sont rouges. Elle regarde ses pieds et ne dit pas un mot.

— Entre, et… euh… mets-toi à l'aise.

Je réalise qu'elle ne va guère pouvoir retirer plus de vêtements et prends conscience de ma bêtise. Et de ma gêne, parce que là, je suis comme un crétin. Je ne sais pas trop comment me lancer. Je ne vais pas lui dire « Ce n'est pas bien ; maintenant, suce. » Même si c'est ce que j'ai à l'esprit.

— Bon. Alors, je ne vais pas y aller par quatre chemins ! Euh… tu vas faire tout ce que je dis et… euh… commence par te mettre à poil.

Elle ne dit pas un mot et commence à défaire le nœud de son chemisier, me dévoilant une paire de seins bien ronds et de belle taille ; ce sont les plus beaux seins que j'ai jamais vus. En même temps, ce sont les seuls que j'ai jamais vus en vrai.

Elle se tourne et descend sa jupe, m'offrant une vision magnifique sur ses jolies fesses que rien ne cache à part une ficelle de string coincée entre deux beaux globes laiteux, et ses jambes habillées de bas-top dont le haut est en dentelle. Magnifique ! Dans mon boxer, l'effet est instantané : je bande comme jamais.

Je me laisse tomber dans le fauteuil qui lui fait face et qui – ce n'est pas un hasard – fait également face à l'une des webcams en fonction dans cette pièce.
Toujours la tête basse, elle attend mes consignes.

— Bon, bah… vas-y. Suce-moi.

J'ai dû rougir jusqu'aux oreilles en disant cela ; mais comme elle regarde toujours le sol, elle n'a sûrement rien vu.

Elle avance jusqu'entre mes jambes, se met à genoux et entreprend de me débarrasser de mon pantalon. Ceci fait, elle se retrouve face à ma queue dressée ; je vois dans ses yeux une lueur que je ne sais pas trop comment interpréter. Elle sourit et dit :

— Finalement, ce sera peut-être une partie de plaisir : tu as une grosse queue !

Voilà une réflexion que je n'attendais pas. En même temps, je n'ai pas de références sur le sujet, vu que je n'ai eu des rapports sexuels qu'une fois dans ma vie, avec une prostituée, histoire de perdre ma virginité, et j'avais eu du mal à bander pour cette femme bien moins appétissante que Karen.

Elle saisit ma queue d'une main, et je constate que ses doigts ne parviennent pas à en faire le tour, tout comme je constate que sa bouche – qui me semble si petite maintenant que je la vois de près – aura du mal à me prendre sans se distendre.

Sa deuxième main caresse mes bourses, et je suis déjà aux anges. Alors quand enfin ses lèvres se posent sur mon gland, je dois faire un effort extrême pour ne pas lui jouir en pleine gueule. Finalement, sa langue fait le tour de mon gland et ses lèvres s'arrondissent autour de ma queue, parvenant à en enfiler une bonne longueur au fond de sa bouche. Elle suce divinement bien… pour ce que j'en sais. Dans l'appart d'à côté, les potes doivent être fous !

Sa bouche s'active sur mon manche tandis que je regarde sa chevelure blonde monter et descendre devant moi. Le rêve… Une bombasse qui me suce, moi, le geek que personne ne voit. Eh bien, la bêcheuse est en train de me sucer, moi l'informaticien transparent. Allez, suce, ma belle !

Pris d'une envie soudaine de lui montrer qu'elle doit me satisfaire à n'importe quel prix, j'appuie sur sa tête, histoire d'enfiler ma queue encore plus loin. Elle suffoque et tente de me faire sortir d'entre ses lèvres.

— Te débats pas ! Suce-moi, salope !

« Houlà, Colin, comme tu y vas… Tu prends de l'assurance devant cette pouffe asservie ! » J'appuie encore une fois sur le sommet de son crâne ; elle gémit. Je recule la tête pour la regarder m'avaler. Elle n'y arrivera pas, mais j'aime bien voir ses yeux qui commencent à pleurer alors qu'elle fait un effort pour ne pas étouffer.
Fort de cette toute nouvelle assurance, je lui ordonne :

— Allez, à genoux, la bêcheuse ! Tu fais moins la fière, hein !

Elle se retrouve à genoux, la tête entre les bras. Je la regarde pendant quelques secondes, puis fais un signe à la caméra pour que Kev fasse un gros plan sur son cul.

— Maintenant je vais te baiser comme une chienne.

Je finis de descendre mon pantalon sur mes chevilles et m'agenouille derrière la belle et son joli cul enfin offert. J'y pose mes mains et me délecte de le pétrir. J'écarte la ficelle du string et enfile un doigt dans le sexe parfaitement épilé de la bêcheuse. Enfin ! Je caresse son sexe, sa peau, empoigne ses fesses, et en m'avançant un peu je peux même prendre ses beaux seins à pleines mains. Rhâââ… qui aurait pu croire ça, moi, Colin, baisant la belle Karen ? Sûrement pas mes potes ! Mais là, ils y assistent en direct et ne peuvent que me croire.

Je ne cherche même pas à mettre un préservatif et enfile ma « grosse » queue dans la belle, que je découvre bien trempée. Agréable sensation que celle de glisser dans ce fourreau, chaud, humide et légèrement trop étroit pour mon sexe. Je m'enfonce d'un trait et Karen laisse échapper un râle long et plaintif.

— La ferme, Karen ! Je te baise comme je veux.

En fait, ce râle n'était pas pour se plaindre de ma subite introduction, mais bien pour exprimer son plaisir de se faire enfiler par une belle queue.

J'entame des va-et-vient dans la femme offerte devant moi ; je pétris, pince, caresse, empoigne toutes les parties charnues que m'offre ce corps. Elle me répond par des gémissements de plus en plus forts et par des mouvements de ses hanches qui font se claquer nos cuisses.

— Plus fort… Oh oui, continue ! me dit la blonde en s'agitant de plus en plus sur mon vit.

Ces mots ont un effet terrible sur moi. Je l'attrape aux hanches et accélère encore la cadence jusqu'à la sentir se tendre en hurlant un long « Ouiiiiiiiiiii ! » au moment même où je décharge en elle.

Alors que je me redresse, je la regarde, toujours agenouillée, en me disant que c'est peu cher payé pour sa forfaiture et que j'abuserais volontiers encore de la belle. Je lui déclare :

— Ce n'est qu'une première. La prochaine fois je t'enculerai, et mes potes vont adorer te…

Derrière moi, la porte s'ouvre à la volée. Empêtré dans mon boxer, et mon pantalon sur les chevilles, je ne peux que me tourner lentement, juste le temps d'apercevoir un Asiatique, une arme à la main, qui me tire dessus. Je m'effondre avec une sensation de brûlure intense dans la poitrine. Les derniers mots que j'entends sont :

— Putain, non, Monsieur Lyong ! Il allait me proposer de baiser avec ses copains qui sont dans la pièce à côté. Après, je n'aurais pas mis longtemps pour retrouver la clef…